تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, invitera, dans sa tournée moyen-orientale, le Président Assad à s’assoir à la table des négociations, tout en appelant les Russes à ne plus soutenir le Président Assad. Au cas où son plan ne conduirait nulle part, il annoncerait, de retour, à Washington, que le plan Clinton-Petraeus devrait être relancé. A noter que ce plan insiste sur le soutien militaire aux opposants d’Assad. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, effectue une tournée, au Moyen-Orient, où la question syrienne s’impose au cœur des débats. Il annoncerait son soutien aux opposants d’Assad et parlerait de la relance du plan Clinton-Petraeus, pour le règlement de la crise syrienne. Selon le quotidien londonien, "Al-Qods Al-Arabi", John Kerry préférerait appliquer ses expériences, acquises, dans la guerre du Vietnam, en ce qui concerne la question syrienne. C’est bien lui qui a apporté son soutien au déploiement de plus de militaires, en Afghanistan, et au déclenchement de la guerre, en Libye. Reste à savoir s’il modifiera la politique extérieure des Etats-Unis envers la Syrie ou s’il prescrira la même ordonnance, pour ce pays. Pour d’aucuns, Kerry ne veut vraiment pas impliquer les Etats-Unis, dans une guerre, en Syrie. A ce propos, le quotidien américain, The Independent, écrit que John Kerry partage l’opinion de Barack Obama, qui fait tout son possible, pour éloigner son pays de la crise syrienne. Or, Kerry a des plans, pour la Syrie, selon ce qu’il vient de dire, lui-même. Il s’entretiendra, la semaine prochaine, à Rome, avec les opposants d’Assad, et il y rencontrera, aussi, son homologue russe, Sergueï Lavrov. Il semble que la Russie ait pris en main le dossier syrien et le gère toute seule. A vrai dire, le Kremlin essaie d’exhorter les opposants et les partisans du gouvernement Assad à s’assoir à la table des négociations et à tomber d’accord, sur un plan de paix. Les Russes sont, en effet, pour une nouvelle équation censée présenter une solution diplomatique, pour le maintien d’Assad au pouvoir. John Kerry se rendra, aussi, en Egypte, et dans les pays arabes, littoraux du golfe Persique, où il discutera de l’armement des opposants, ainsi que des retombées de cette démarche, qui pourrait aboutir à un bain de sang, en Syrie. Ce n'est un secret pour personne que Barack Obama cherche, depuis longtemps, une solution express, pour apaiser la crise syrienne. Ayant brigué un autre mandat, Barack Obama, qui est, une fois de plus installé à la Maison Blanche, ne cache plus sa volonté d’éloigner les Etats-Unis du dossier syrien.

Ses dernières nominations, surtout, pour les postes du secrétaire d’Etat, du secrétaire à la Défense et la CIA, font preuve de sa vive opposition à une intervention militaire et à l’armement des opposants syriens. Ceci dit, un changement de cap envers la question syrienne est fort probable, de la part de l’administration Obama. Nombreux sont les experts politiques croyant que le plan Clinton-Petraeus-Panetta serait, une nouvelle fois, revivifié. A rappeler que ce plan, qui avait été présenté, l’été dernier, a été rejeté, en raison de l’opposition du conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Thomas Donilon, et du vice-Président américain, Joe Biden. D’autre part, si John Kerry ne réussit pas à faire aboutir sa nouvelle diplomatie, une fissure profonde divisera l’administration américaine, et Obama sera obligé d’opter, pour une solution autre qu’une solution politique, d’autant plus que Bachar al-Assad a la ferme conviction qu’il pourra l’emporter ,ur les opposants, et mettre fin à la guerre, à leur encontre. Il y a deux jours, le quotidien "Los Angeles Times" a cité le responsable du dossier syrien, au Département d’Etat américain, en écrivant que celui-ci a recommandé aux politiciens américains d’armer, tout de suite, les mouvements modérés d’opposition, en Syrie. Une proposition à laquelle l’administration américaine a dit non. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, invitera, dans sa tournée moyen-orientale, le Président Assad à s’asseoir à la table des négociations, d’autant plus qu’il appellera les Russes à ne plus soutenir le Président Assad. Au cas où son plan n’aboutit à rien, il annoncera, à son retour à Washington, que le plan Clinton- Petraeus devra être relancé. A noter que ce plan insiste sur le soutien militaire aux opposants d’Assad.

Dans ce cas-là, Obama se verra dans une impasse, ce qui renforcera l'éventualité que la guerre soit transférée vers les pays voisins de la Syrie.

 

Les informations confirment l'inquiétude grandissante du régime sioniste, quant à l’éclatement d’une nouvelle intifada des Palestiniens, suite aux protestations générées par la situation déplorable des prisonniers palestiniens, dans les prisons du régime sioniste.

C'est pourquoi, l'armée du régime sioniste est en état d’alerte, dans les régions palestiniennes, et, surtout, en Cisjordanie, afin de réprimer le plus de Palestiniens possibles. Au cours de ces derniers jours, les forces du régime sioniste ont attaqué les manifestants palestiniens, dans différentes régions palestiniennes, tuant ou blessant des centaines d’entre eux. La mort en martyr du prisonnier palestinien, Arafat Jaradat, sous la torture, dans les prisons du régime sioniste, a suscité une vague de colère et de contestation, chez les Palestiniens, ainsi qu’un tollé général. Avec cette dernière mort en martyr, le nombre des prisonniers palestiniens, tombés en martyrs, dans les prisons du régime sioniste, au cours de ces dernières années, est passé à 203. Suite à la mort d'Arafat Jaradat, une grande majorité des détenus palestiniens, dans les prisons du régime sioniste, ont entamé une grève de la faim, tandis que la plupart des régions palestiniennes étaient le théâtre de vastes manifestations dénonçant les crimes du régime sioniste. L'ampleur de ces protestations fait penser aux grands mouvements populaires des Palestiniens contre le régime sioniste, au début de la première Intifada, en 1987, et lors de la deuxième Intifada (l'Intifada d’Al-Qods), en 2000. Ces évènements, en Palestine, marquent le début d'une nouvelle phase, plus en force, du soulèvement des Palestiniens, qui pourrait aboutir à la troisième Intifada, ce qui fait très peur aux autorités du régime sioniste, pour qui, les deux dernières Intifada avaient été un cauchemar. Sans aucun doute, la troisième Intifada des Palestiniens sera d'une plus grande ampleur, par rapport aux deux précédentes, car la présence de toutes les couches de la société palestinienne et des organisations politiques et sociales, dans cette nouvelle vague de protestations contre le régime sioniste, en soutien aux prisonniers palestiniens, vient à l’appui de cette affirmation. Par ailleurs, avec la révélation des crimes commis par le régime sioniste contre les prisonniers palestiniens, les contestations internationales contre ce régime raciste vont, aussi, s’accroître, ce qui isolera d'avantage, ce régime, sur la scène internationale. D’autre part, le régime sioniste, fait, aussi, face à de nombreuses crises politique, économique et sociale, à l'intérieur, annonçant un avenir sombre, pour lequel il n'y aura aucun plan de sortie possible. Mais comme l’histoire de cette entité est jalonnée de crimes et de violences, ce régime continuera à avoir recours à ses politiques coercitives et criminelles faisant partie de sa nature intrinsèque, contre les Palestiniens, jusqu'à la fin de son existence illégitime. La communauté internationale attend, donc, des organisations internationales, notamment, l'ONU, qu’elles viennent en aide au peuple palestinien, pour mettre un terme aux crimes commis par ce régime violent et décadent, à son encontre.

 

En Turquie, la fronde autour de l’interdiction du hijab au sein des lieux publics continue. Une pétition demandant au gouvernement turc de revenir sur cette loi a déjà rassemblé plus de 12 millions de signatures.

Sous l’impulsion de celui qui a voulu détruire toute visibilité de l’islam en Turquie, Mustafa Kemal Atatürk, l’interdiction du hijab au sein des lieux publics est vigueur en Turquie depuis 1925. C’est la même année que le port du Fèz (tarboche Turque) a été interdit pour les hommes. Un an plus tôt, le gouvernement d’Atatürk s’en prenait aux madrassas en les fermant, il prononça par ailleurs l’abolition du Califat en Turquie.

Le 10 Janvier, une campagne nationale a été lancée afin de soutenir une proposition demandant la fin de l’interdiction du hijab au sein des lieux publics. Parallèlement, plusieurs manifestations ont été organisées à travers le pays, des mouvements de désobéissance civile ont été mis en place et une pétition rassemblant plus de 12 millions de signatures a été lancée. Les organisateurs espèrent faire pression sur le gouvernement d’Erdogan afin que le loi soit annulée.

L’interdiction du hijab au sein des lieux publics est très contestée par la population turque qui voit en cette loi une restriction de la pratique religieuse dans ce pays à très large majorité musulmane. Récemment, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la Turquie autoriserait les écolières à porter le hijab au sein des écoles musulmanes du pays. En 2010, le conseil supérieur de l’éducation a autorisé le port du hijab au sein de l’université.

La population turque est estimée à 80 millions d’habitants, il y aurait en Turquie près de 93000 mosquées

Selon le ministre iranien de la Défense , le chasseur Qaher 313 sera bientôt déplacé au sol et préparé au décollage.

Le général Vahidi qui s'exprimait devant les journalistes a affirmé que le ciel israélien sera placé très prochainement sous la surveillance de nouveaux systéme- radar iraniens.

"Nous travaillons en ce moment à la mise sur pied des radars avec une portée de 3000 kilomètres et il va sans dire que toutes les cibles seront bien repérables à 3000 kilomètres de distance et le ciel israélien sera à notre poréte."

 

dimanche, 24 février 2013 18:40

L'Iran capture de nouveau un drone

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique qui mène, depuis samedi, des manœuvres militaires dans le sud-est du pays a annoncé avoir capturé un drone survolant la zone des opérations. Le général Sarkheyli, porte-parole des manœuvres "Grand Prophète-8", a confirmé l'information en insistant sur le fait que l'appareil a été capturé et contraint à l'atterrissage avant de pénétrer dans l'espace aérien iranien, selon IRIB.

Les unités de la cyberguerre du CGRI disposaient des informations concernant l'entrée de ce drone dans l'espace iranien avant de procéder à sa capture.

La réunion mensuelle du centre de coopération du Mouvement des Non-alignés (MNA), présidé par l’Iran, a eu lieu, au siège de l’ONU, avec la participation des ambassadeurs et représentants des pays membre du MNA.Le représentant iranien, auprès de l’Organisation des Nations Unies, à New York, Mohammad Khazaï, et Président du centre de coordination du MNA a présenté, hier, vendredi, un compte rendu des activités de la présidence de ce mouvement, menées, durant l’intervalle des deux dernières réunions mensuelles. En tant que Président du centre de coordination du MNA, Khazaï a affirmé que l’Iran est l’un des porte-étendards du désarmement nucléaire, dans le monde, plus particulièrement, au Moyen Orient. Téhéran s’emploie à ce que ce Mouvement participe à la Conférence sur le désarmement de l’ONU. L’Assemblée générale de l’ONU tiendra, en septembre 2013, une réunion, avant laquelle sera tenue, en avril, la deuxième réunion du Comité préparatoire de révision du Traité de Non-prolifération des armes nucléaires. Dans son communiqué, émis, lors de son16ème Sommet, à Téhéran, le MNA comptant plus de 120 membres, a précisé : «Tous les pays doivent jouir de leur droit inaliénable au développement, à la recherche, à la production et à l’utilisation de l’énergie nucléaire, à vocation pacifique, et ce, sans aucune discrimination, et en vertu des engagements juridiques y relatifs». C’est ainsi qu’il ne faut pas interpréter les choses de manière à priver les pays de ces droits. Sur ce fond, le désarmement nucléaire constitue la principale priorité du MNA. Sans l’ombre d’un doute, il faut faire face à l’approche négative envers le désarmement nucléaire. Depuis toujours, la RII a insisté sur un monde, en particulier, un Moyen-Orient, dépourvu d’armes nucléaires. Dans ce droit fil, elle a tenu, en avril 2010, une conférence, à Téhéran, sur la Non-prolifération des armes nucléaires, et est d’avis qu’il faut anéantir toutes les armes nucléaires, pas les réduire. Le Guide suprême de la Révolution islamique, qui avait, à maintes reprises, mis l’accent sur la nature illicite de la fabrication et de l’utilisation de ces armes, a affirmé, au travers d’un message, à l’adresse de la Conférence internationale sur le désarmement nucléaire, que la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires sont interdites, en RII. Les prises de position de l’Iran ont été enregistrées, en tant que document officiel de cette organisation. La RII a, également, proposé que la Conférence de révision du TNP adopte une loi interdisant la rénovation et la construction d’installations de production de tels armes, car elles représentent une menace, pour l’humanité, la paix et la sécurité internationale. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Chine, la Russie et la France figurent parmi les détenteurs d’armes nucléaires, qui, en entreprenant des démarches, dans la rénovation de leurs arsenaux nucléaires, ont, pratiquement, violé, leurs engagements internationaux vis-à-vis du TNP. Mais nombre de ces pays s’abstiennent de reconnaître à l’Iran ses droits nucléaires, un pays qui n’a aucune foi en l’arme atomique, qui est, fortement, hostile à de telles armes, et qui s’emploie à obtenir leur démantèlement, dans le cadre du TNP et des lois de la Conférence sur le désarmement.

Le commandant en chef de la marine iranienne, l'Amiral Habibollah Sayyari, a confirmé la présence, dans la marine iranienne, de drones marins de reconnaissance, ainsi que de drones offensifs et défensifs.

"Ces appareils seront utilisés, en fonction des missions dont est chargée notre marine", a affirmé l'Amiral, qui a insisté sur la différence qui existe entre les drones marins et les drones de reconnaissance. "Ces appareils, de différentes portées, sont, déjà, opérationnels, et nos forces navales les utilisent largement".

 

samedi, 23 février 2013 21:37

"L'Emir du Caucase", en Syrie?!

Les sites anti-syriens ne cessent de se féliciter de l'arrivée de Omar Ghafghazi, alias l'Emir du Caucase, en Syrie !

C'est le gourrou, qui dirige les miliciens salafistes tchèchènes, et on lui attribue, ainsi qu'à ses combattants, une cruauté et uen férocité, à toute épreuve. Le Front d'Al-Nosra, en publiant un communiqué, se réjouit de ce que "L'émir du Caucase" soit, désormais, en Syrie, et qu'avec armes et terroristes suuplémentaires, attaque l'armée syrienne, de façon plus efficace. Dans une vidéo, Omar se présente et se dit chef des brigades des Mujahhedine et affirme son objectif "établir l'autorité de Dieu sur terre"!!! Mais jusqu'à quel point ces mystifications sont vraies? Ghafghaz Center, l'un des sites jihadistes, qualifie cette information de mensongère : "Omar Ghafghazi, de son vrai nom Abou Ossman Doko Amrov, a démissionné, il y a deux ans, de son poste, pour raison de maladie et c'est Asslan Beg, qui l'a remplacé. Mais quoi qu'il soit, la présence de centaines de combattants tchéchènes, albanais, en Syrie, est avérée, vu que leurs corps sont retrouvés, parmi ceux des terroristes. Cette présence témoigne d'un aspect, jusque là, peu débattu de la guerre, en Syrie : la guerre contre la Syrie est sur le point d'être étendue au Caucase. Après tout, la Russie, n'est-elle pas le but ultime de la guerre anti-syrienne de l'Occident?

 

samedi, 23 février 2013 21:31

La réalité du tawbah (repentance)

Tawbah signifie retour à l’âme initiale spirituellement après que la lumière de sa nature humaine (fitrah) et de son esprit furent couverte par la noirceur des péchés et de la désobéissance.

L’âme humaine dans son état initial n’a ni vertus spirituelles ni vices. Elle est capable d’atteindre n’importe quelle condition, mais dans son état originel elle est pure, sans péché et a une lumière intrinsèque. La perpétration des péchés assombri le Cœur et la lumière de la nature intrinsèque humaine s’éteint et se convertit en noirceur.

Cependant avant que l’obscurité totale n’enveloppe le cœur, si une personne s’éveille d’un sommeil de négligence et fait pénitence, l’âme retournera progressivement des ténèbres à la lumière de son état naturelle et de ses qualités spirituelles. Ceci est mentionné dans le fameux hadith d’Imam Baqir (a): “Celui qui se repent de ses péchés est comme celui qui n’a pas péché.” [Al‑Kulayni, al‑Kafi, kitab al‑'iman wa al‑kufr, bab al‑tawbah, hadith #10]

L'Iran n'acceptera pas d'abandonner ses droits et n'ira pas au delà de ses obligations internationales lors de ses prochaines discussions avec les grandes puissances sur son programme nucléaire, a réaffirmé samedi le négociateur iranien Saïd Jalili.

Nous n'accepterons rien qui aille au delà de nos obligations, ni rien qui soit en deçà de nos droits basés sur le TNP (Traité de non-prolifération nucléaire), a déclaré M. Jalili lors d'un discours devant des responsables de l'industrie nucléaire cité par les médias.

Ce rappel de la position de l'Iran intervient alors que M. Jalili doit retrouver le 26 février à Almaty (Kazakhstan) les représentants des grandes puissances pour tenter de relancer les négociations sur le dossier nucléaire iranien.

Les discussions entre l'Iran et le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) tourne au ralenti depuis une précédente rencontre en juin 2012 à Moscou, Téhéran refusant de faire la moindre concession tant que les pays occidentaux ne reconnaissent pas son droit à l'enrichissement légal d'uranium et ne lèvent pas leurs sanctions contre la République islamique.

Le programme nucléaire iranien a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU proposé par les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux dont quatre assorties de sanctions, renforcées depuis 2010 par un embargo économique et pétrolier des Occidentaux.

L'Iran a rempli toutes ses obligations dans le cadre du TNP (NDLR: dont il est signataire) et doit bénéficier de tous ses droits (...) Le peuple iranien n'accepte pas d'être traité différemment du reste du monde, a insisté M. Jalili cité par l'agence Isna.