
تقي زاده
Aide militaire chinoise à Damas!
Des diplomates syriens ont confié à la DPA que le chef de la diplomatie chinoise se rendrait bientôt à Damas pour une visite d’un jour. Il s’agira du premier déplacement d’un responsable chinois en Syrie depuis le début de la crise déclenchée en 2011. Wang Yi pourrait ensuite se rendre en Égypte ou en Algérie.
Le ministre chinois des Affaires étrangères devra rencontrer le président syrien Bachar Assad et son homologue Fayçal Meqdad. Le principal but de cette visite est la signature de plusieurs accords de coopération permettant le lancement de projets économiques en Syrie.
La Chine soutient le gouvernement syrien notamment en matière d’infrastructures et d’économie. Elle s’est également opposée à plusieurs résolutions que le Conseil de sécurité des Nations unies entendait adopter contre le gouvernement syrien.
La visite du ministre chinois des Affaires étrangères à Damas revêt une importance toute particulière dans la conjoncture où la donne est sur le point de changer en Afghanistan, les États-Unis se préparent à jouer un nouveau tour de pressions à la Chine, sous prétexte de la situation à Sin-Kiang, et la Turquie renforce son soutien aux ouïgours opérant en Syrie afin de s’attribuer une sorte de leadership en Asie centrale aussi bien au niveau sécuritaire que politique.
Cela fait des années qu’Ankara soutient les terroristes tchétchènes en Russie et le Mouvement d'indépendance du Turkestan oriental en Chine pour ainsi former des groupes terroristes via lesquels il pourrait mener des actes de provocation contre des pays de l’Est.
Quelque 3 000 terroristes chinois dont des Ouïghours se battent en Syrie aux côtés du Front al-Nosra, de Daech et du Parti islamique du Turkestan. Les Ouïgours se sont plutôt installés dans des bases réparties à travers la province d’Idlib et sont équipés des missiles américains TOW. À noter que le service de renseignement turc fournit des armes de fabrication américaine, des caméras de vision nocturne et du matériel logistique et de communication aux terroristes chinois opérant en Syrie.
Dans cette conjoncture, la Chine renforce son soutien militaire à l’armée syrienne afin que celle-ci puisse éradiquer les groupes terroristes d’origine chinoise que Pékin considère comme étant une menace potentielle pour la sécurité du territoire chinois.
En outre, la Chine projette d’étendre son influence militaire dans le monde, notamment en Asie de l’Ouest et en Afrique.
De son côté, Damas a jusqu’ici remis une liste de 221 terroristes ouïghours au ministre chinois de la Défense, indiquant les informations sur les coordonnées géographiques de leurs fiefs ainsi que sur les manières dont les soutient la Turquie.
Dans la foulée, la Chine a livré à l’armée syrienne un certain nombre de drones chinois pour que celle-ci les utilise en vue de superviser les agissements des Ouïgours à Idlib.
Les États-Unis lèvent les sanctions sur l'accès de l'Iran aux avoirs gelés
La dérogation, signée par le secrétaire d'État Antony Blinken, permet le "transfert de fonds iraniens dans des comptes restreints vers des exportateurs au Japon et en République de Corée", selon une notification envoyée au Congrès par le département d'État.
La dérogation permet de libérer l'argent iranien qui avait été gelé à la suite des sanctions américaines sans violer la loi.
"Le fait d'autoriser l'utilisation de ces fonds pour rembourser les exportateurs dans ces juridictions permettra à ces entités de rembourser les biens et services qu'elles ont exportés vers l'Iran, de remédier à un irritant récurrent dans les relations bilatérales importantes et de diminuer les réserves étrangères de l'Iran", indique la dérogation.
Les sanctions sur le commerce du pétrole iranien étaient une politique claire de l'administration de l'ancien président Donald Trump, qui cherchait à réduire à zéro les exportations de l'Iran et à empêcher la principale source de revenus de la République islamique d'Iran.
Un porte-parole du département d'État a déclaré que M. Blinken avait signé la dérogation aux sanctions pour donner au Japon et à la Corée 90 jours supplémentaires pour effectuer des transactions avec l'Iran.
"Le secrétaire d'État a précédemment signé une dérogation pour permettre aux fonds détenus sur des comptes iraniens soumis à des restrictions au Japon et en Corée d'être utilisés pour rembourser les entreprises japonaises et coréennes qui ont exporté des articles non soumis à des sanctions vers l'Iran", a déclaré le porte-parole. "Ces opérations de remboursement peuvent parfois prendre du temps, et le secrétaire a prolongé les dérogations pour 90 jours supplémentaires."
Le département d'État affirme que la dérogation "ne permet pas le transfert de fonds vers l'Iran", et rendra entières les entreprises japonaises et coréennes qui ont exporté des biens et services non sanctionnés avant que les sanctions américaines ne soient renforcées par l'administration précédente.
Le département du Trésor n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.
Délivrance des permis nécessaires à la construction de nouvelles centrales électriques en Iran
Il a ajouté que le permis a été délivré après que le ministère de l'énergie et le ministère de l'industrie se soient consultés pendant des mois pour répondre aux besoins du secteur industriel.
"Depuis plusieurs mois, des négociations sont en cours entre le ministère de l'Industrie, des Mines et du Commerce et le ministère de l'Énergie, et il a été décidé que le ministère de l'Industrie et les unités industrielles investiraient dans des centrales thermiques", a déclaré le PDG.
Tarztalab a ajouté que "Aujourd'hui, un permis a été délivré pour la construction de ces centrales électriques afin que le secteur industriel, qui est le plus gros consommateur du pays, puisse construire une centrale électrique pour lui-même, et la construction de 10 536 MW de centrales électriques a été confiée au secteur industriel."
Il a ajouté que la construction de ces centrales à cycle combiné prendra trois ans.
Grande explosion dans le sud-est de Riyad
Le ministère de la Défense saoudien n'a pas fourni d'autres détails sur l'explosion.
À cet égard, le porte-parole du ministère saoudien de la Défense, Turki Al-Maliki, a affirmé que l'explosion qui a eu lieu aujourd'hui à l'aube était due à des restes de munitions inutilisables.
USA: le jeu "afghan" en Irak ?
Le bureau du Premier ministre irakien a déclaré que le coordinateur spécial du président Joe Biden pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Brett McGurk, avait discuté de l'avancement du processus de retrait des troupes américaines d'Irak avec les dirigeants du pays.
McGurk a rencontré jeudi 15 juillet le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi pour discuter des relations entre Washington et Bagdad et du mécanisme de retrait des troupes américaines d’Irak.
Il a déclaré aux responsables irakiens que les troupes américaines quitteraient l'Irak.
« D'abord les troupes et puis les autres effectifs quitteront l'Irak », a-t-on appris des sources bien informées.
Les pourparlers stratégiques américano-irakiens ont débuté en juin 2020. Depuis la première réunion, l'expulsion des forces américaines a été sérieusement abordée et un calendrier de retrait a été fixé mais n’a pas été mis en œuvre.
Qassem al-Aaraji, conseiller à la sécurité nationale de l'Irak, a précisé que lors des pourparlers avec les Américains, les deux parties ont convenu qu'aucune base militaire américaine ne resterait en Irak.
Avant les pourparlers stratégiques américano-irakiens, le Comité de coordination des factions de la résistance irakienne, a publié un communiqué exigeant un calendrier clair pour le retrait de toutes les forces américaines d'Irak.
Le Comité a déclaré qu'il ne soutenait les pourparlers stratégiques que s'ils aboutissaient à l'établissement d'un calendrier clair pour un départ des États-Unis, et que sinon les combattants de la Résistance recommenceraient à attaquer les bases et les forces américaines en Irak.
Reste à savoir si en Irak les États-Unis pourront mener le même jeu qu’en Afghanistan : simuler un retrait tout en activant des cellules terroristes à l’effet de faire croire à une escalade de la crise sécuritaires et se faire prier pour y retourner?
Un F-15 israélien abattu!
Les médias israéliens ont confirmé qu'un chasseur F-15 avait été abattu lors de la dernière confrontation Israël/Gaza au mois de mai.
Un avion de combat israélien a été la cible d'un missile guidé anti-aérien "israélien" tiré par les batteries de Dôme de fer, a rapporté le site d'information militaire russe, Avia.pro.
Mais un tel accident ne pourrait être dû qu’à un blocage ou à un brouillage électronique puissant; cette possibilité n’est pas exclue en raison du déploiement de systèmes de guerre électronique dans le sud-ouest de la Syrie, près des frontières avec le sud du Liban.
Selon la version livrée par l'armée israélienne, le missile guidé anti-aérien tiré pour des raisons inconnues a abattu le chasseur F-15 à cause d’une rupture du signal d’échange d’informations.
A rappeler qu’au cours des de la guerre d’onze jours, des attaques électromagnétiques ont été lancées depuis le territoire syrien afin de réduire le volume des frappes criminelle de l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Les informations publiées pendant le conflit ont également signalé qu’au moins un avion israélien avait été sérieusement endommagé par un tir de missile.
Reste à savoir si les Syriens ont tiré un missile israélien contre le F-15 israélien ? La partie israélienne n’a osé divulguer aucun détail sur l’incident, affirmant qu'une enquête est en cours.
Et pourtant il se pourrait que ce missile intercepteur ait été détecté depuis le sud Liban. Parallèlement à la publication de cette information, les médias sioniste ont révélé les toutes récentes estimations du renseignement israélien au sujet de l’arsenal de missile dont dispose le Hezbollah.
Il semblerait que les renseignements concernent également la phase ultra secrète de l'opération Épée de Qods à savoir, l’utilisation des missiles syro-libanais contre Israël.
Israël craint une troisième guerre avec le Liban
Le Commandement du Nord de l’armée israélienne estime que le mouvement de la Résistance islamique libanais, Hezbollah, dispose des drone d'une portée de 400 km et que lors d’une prochaine confrontation, environ 3 000 missiles et roquettes seront tirés quotidiennement sur les territoires occupés. L'armée israélienne affirme en outre que le nombre de cible qui figurent sur la liste du Hezbollah est 20 fois plus nombreux qu’en 2006.
15 ans après la seconde guerre du Liban, le Hezbollah est devenu plus fort, l'armée israélienne estimant à environ 150 000 le nombre de missiles de l'arsenal du Hezbollah: des roquettes d'une portée de 15 à 700 km, des missiles de croisière pouvant atteindre une portée de 200 Km et des avions sans pilote capables d'atteindre une portée de 400 km.
Pour les responsables israéliens cet arsenal de missiles permet au Hezbollah libanais de frapper les colonies de peuplement israéliennes du nord au sud.
"15 ans après cette guerre, le Hezbollah est devenu très puissant et l'armée israélienne essaie d'être prête à y faire face. Cela signifie que la prochaine guerre sera très compliquée pour nous", a reconnu le commandant du Commandement du Nord de l’armée israélienne, le général de division Amir Baram.
"Le Hezbollah utilise des tactiques opérationnelles spéciales", a-t-il dit en référence aux milieux militaires israéliens.
Par ailleurs, le journal israélien Yediot Aharonot a révélé que de nombreux militaires israéliens ont subi des blessures psychologiques pendant la seconde guerre avec le Liban en 2006.
Le commandant de la 36e division, le général de brigade Dan Neumann, a indiqué que dans un tel scénario, une entrée au sol des forces de combat serait nécessaire.
"Afin de vaincre l'ennemi au stade opérationnel, nous aurons besoin d'une manœuvre au sol", a déclaré Neumann.
De son côté, l’armée israélienne a averti qu’une prochaine guerre serait beaucoup plus agressive et complexe par rapport à la dernière série de combats à Gaza, avec de grands dommages environnementaux.
"La principale menace stratégique à laquelle Israël fait face ne se situe pas en Syrie, mais au Liban, et dans l'état actuel des choses, Israël évite d'y faire face », a reconnu Alon Ben-David, analyste militaire de la chaîne de télévision israélienne Channel 13. Et de poursuivre : «Plusieurs estimations indiquent que le Hezbollah a réussi à accumuler quelques centaines de missiles précis à moyenne et longue portée à ce jour".
« Dans le passé, l'armée israélienne a défini la menace de missiles précis du Liban comme une menace stratégique contre Israël. Quand le Hezbollah est capable de faire pleuvoir des missiles sur HaKirya à Tel-Aviv - pas quelque part autour, entre la rue Kaplan et l’avenue de King Shaul, mais exactement sur le quartier général de l’armée situé au cœur de la base - ce serait une capacité qui peut fermer des réseaux stratégiques et cruciaux pour Israël », a-t-il précisé.
Le général de division Tal Kalman, l’un des commandants de l’armée israélienne a averti que la décision de lancer une frappe préventive au Liban contre le projet de missile de précision du Hezbollah est compliquée, car elle pourrait conduire à une guerre régionale.
Dans une interview avec la chaîne de télévision libanaise, Al-Mayadeen, le Secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah a souligné que la Résistance libanaise était en mesure de frapper précisément n'importe quelle partie en Israël.
"Le nombre de missiles de précision dont dispose la Résistance a maintenant doublé par rapport à ce qu'il était il y a un an", s’est-il félicité.
L'armée chinoise en état d'alerte
La Chine a mis en garde, jeudi 15 juillet, contre les « conséquences graves » d'une intrusion dans son espace aérien, quelques heures après que l'US Air Force a livré un « courrier diplomatique » à l'ambassade américaine de facto à Taipei.
Un C-146A Wolfhound, généralement utilisé par le Commandement des opérations spéciales de l'Air Force, a quitté la base aérienne Kadena d'Okinawa au Japon avant d'atterrir à l'aéroport de Songshan dans la capitale taïwanaise à 9H32, heure locale.
Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la Défense, a déclaré dans un communiqué en ligne que Pékin exprimait sa « sérieuse préoccupation » concernant l'escale, qui a duré un peu plus d'une demi-heure.
« Taïwan fait partie du territoire sacré et inaliénable de la Chine », a déclaré Wu.
« Tout avion militaire étranger qui atterrit sur le territoire chinois doit obtenir l'autorisation du gouvernement de la République populaire de Chine. »
Tout navire ou avion étranger violant l'espace maritime ou aérien chinois entraînera de graves conséquences », a-t-il averti.
C'est la première fois qu’un « courrier diplomatique » était livré à Taïwan par avion affrété, a rapporté l'Apple Daily de Taipei, faisant vraisemblablement référence aux quatre décennies écoulées depuis que Washington a mis fin aux relations diplomatiques officielles avec Taipei en 1979. Le gouvernement chinois revendique la nation insulaire comme l'une de ses provinces.
Le 14 avril, la Chine a également désapprouvé une visite moins formelle de trois responsables américains à la retraite. La délégation personnelle envoyée par le président Joe Biden a affirmé le soutien continu de Washington à Taïwan, y compris dans sa “légitime défense”.
La déclaration de jeudi du ministère chinois de la Défense, publiée environ cinq heures après le départ de l'avion-cargo de Taipei, a averti les États-Unis qu'ils « jouaient avec le feu ».
À noter que les pays membres des Nations unies, dont les États-Unis, ne reconnaissent pas Taïwan en tant que pays indépendant.
D’autre part, l'armée américaine s’est récemment trouvée au centre des critiques de la part des législateurs : après les critiques du sénateur républicain Ted Cruz qui a partagé une vidéo pour faire comparer l'armée américaine et l'armée russe, le sénateur républicain Tom Cotton s'est dit préoccupé par la capacité de la marine américaine à affronter la Chine dans un réel combat et ce, suite à la publication d'un nouveau rapport militaire détaillant, selon lui, une culture de la bureaucratie qui règne au sein de l’armée américaine.
Dans une interview accordée à Fox News mardi 13 juillet, le républicain Tom Cotton a largement mis en doute la capacité de la marine américaine à vaincre la Chine, soulignant à quel point l'armée américaine s'est éloignée de la guerre.
Il a également fait référence à un récent rapport militaire remis aux membres du Congrès qui indique que “ 94% des marins interrogés pensent que la marine de surface souffre d'une crise de leadership et de culture”.
« Je crois que la marine de surface, nos destroyers et d’autres navires de combat de surface ont besoin d'un changement culturel. Je pense qu'une partie de tout cela remonte à il y a 30 ans, à la chute de l'Union soviétique et à la perte d'un concurrent sur les mers. Mais ce rapport ne vient pas de moi ni de mes homologues à la Chambre. Cela vient des marins, de leurs chefs, de leurs officiers subalternes, et dans certains cas, des commandants qui ont perdu confiance dans le fait que la composante de guerre de surface de la Marine est prête à se battre et à gagner. De toute évidence, la marine a une tâche importante et complexe, mais la chose la plus importante pour laquelle nous avons notre marine de surface est d'être prête à combattre et à vaincre la marine chinoise. Et en ce moment, j'ai de vrais doutes que la Marine ait le genre de mentalité de combat qui nous permettrait d'atteindre cet objectif. »
Le sénateur américain a poursuivi : « C'est vrai que nous avons laissé la Chine nous voler une tactique qui concerne notamment la construction navale. La Chine s'est engagée dans une campagne massive de construction navale. Nous devons également en faire davantage aux États-Unis. Nous devons construire plus de navires, nous avons besoin d'une plus grande marine. Mais la façon dont nous formons nos marins, en particulier nos chefs, sur ces navires est tout aussi importante. »
Ce témoignage, cependant, est loin d'être partagé par le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, qui a affirmé fin mai qu'il ne « perdrait pas une minute de sommeil » pour ce que disent la Russie ou la Chine sur l'armée américaine qu'il considère comme « la meilleure » au monde d'aujourd'hui.
L'US Army perd sa 1ère bataille!
À al-Bayda le premier contingent US évacué en décembre depuis la Somalie voisine a pris les commandes d’une offensive qui, au terme de plusieurs semaines de vrai-faux dialogue ou mieux dit d’efforts US destinés à geler la libération de Maarib, a connu son premier combat du corps à corps face à la Résistance yéménite et le résultat a été plutôt catastrophique.
Les médias saoudiens qui se sont un peu trop vite réjouis de voir les terroristes qaïdistes venus d’Irak et de Syrie s’emparer de la ville de Rahba, située dans le sud de la province de Maarib, ont dû trop rapidement se raviser puisque la ville a été reprise en à peine trois heures de combat.
« Les forces de Sanaa, composées de l’armée et des Comités populaires, qui ont perdu Rahba lors de la bataille du mercredi 14 juillet ont réussi à en récupérer les principales zones », a-t-on appris du site web yéménite Bawabatii.
Au fait, l’agression américano-saoudienne a lancé plus de 452 frappes sur le gouvernorat de Maarib rien qu’en juin pour cibler les districts de Sirwah, Madghal, Raghwan, Majzar, Rahba et Mahlia. Et la ville de Sirwah est en tête de cette liste avec plus de 380 attaques.
Mais cette vrai-fausse percée dans le sud de Maarib n’aurait pas été possible sans ces officiers US et leurs effectifs qaïdistes qui ont cru à tort pouvoir faire mieux que leurs Patriot face à Ansarallah. L’armée et Ansarallah, soutenus par les tribus de la province d’al-Bayda, ont lancé deux opérations dans les districts d’as-Sawma'ah et d’al-Zahir.
Des dizaines de terroristes qaidïstes ont été tués ou blessés dans les deux opérations y compris plusieurs chefs de guerre d’Al-Qaïda et ce sous les yeux ahuris des GI's qui partent en ce moment d’Afghanistan en direction du sud du Yémenen renfort face à Ansarallah.
Le district d’al- Zahir libéré est devenu le symbole de la première défaite du contingent terrestre US que le CentCom a dû activer pour empêcher la chute de Maarib.
Selon le porte-parole des forces yéménites le général Yahya Saree, l’opération de reconquête de toutes les zones occupées par l’ennemi à al-Zahir et à as-Sawma'ah n’a duré que 72 heures, 72 heures pour mettre au pas les GI's. Et dire que les États-Unis ont recruté les qaïdistes dans la bataille d’al-Bayda, en lieu et place des mercenaires pro-Hadistes de Riyad qui ne « coopèrent pas assez » et qui ne sont pas fiable pour un pareil résultat !
Mais la défaite de Bayda les Américains ont à la partager avec les Britanniques, eux qui s’acharnent depuis des semaines à inverser la donne à Maarib depuis leur QG dans les aéroports militaires du Sud saoudien Abha et Khamis Mushait sans succès. Parallèlement à l’offensive d’al Bayda.
Le porte-avions britannique Queen Elizabeth est arrivé dans le golfe d’Aden associé à l’un de ses homologues américains, la classe Nimitz USS Ronald Reagan, ainsi qu’au navire d’assaut amphibie de la classe Wasp USS Iwo Jima, entre autres navires de guerre, apparemment pour « un grand exercice de force dans le golfe d’Aden" non sans lien avec Maaib et al Bayda.
D’ailleurs, ses chasseurs interarmées F-35B du Marine Corps ont été de la partie. Sans se sentir à aucun moment très à l’aise. « Avant de se diriger vers la région d’indo-pacifique, le Queen Elizabeth s’est exercé à la guerre antiaérienne, à la guerre anti-surface et aux tactiques et procédures de guerre anti-sous-marine... avec toujours cette appréhension d’avoir à sauter sur des mines marines d’Ansarallah ou de se heurter à leurs bateaux piégés téléguidés... bref, le camp anglo-saxon a perdu la bataille d’al-Bayda à deux niveaux : au sol et en mer. Est-ce suffisant pour qu’il renonce à Maarib ou faut-il une reprise des frappes d’envergure aux missiles et aux drones ? Le Pentagone devra y réfléchir à deux fois maintenant que ses effectifs débarquent en masse au sud du Yémen en provenance d’Afghanistan...
Irak: le premier F-16 bientôt abattu!
En visite à Bagdad, la délégation américaine présidée par le coordinateur du Conseil national de sécurité des États-Unis pour l’Asie de l’Ouest et l’Afrique du Nord a déclaré lors d’une réunion avec des responsables irakiens qu’elle n’était pas disposée à retirer les tourtes US d’Irak sous la pression.
La délégation américaine a déclaré qu’« elle ne retirerait pas ses troupes d’Irak en raison de la volonté des parties qui ont l’intention de faire pression sur Washington pour qu’il quitte l’Irak, ont déclaré les sources politiques irakiennes ce jeudi 15 juillet.
“La délégation américaine a souligné qu’elle n’est pas contre l’Iran, mais qu’elle répondra à toute attaque contre ses intérêts en Irak par des attaques appropriées”, ont ajouté les sources.
La délégation a également menacé que “Washington ne gardera plus le silence [contre les attaques] à partir de maintenant”, ont noté les sources.
La délégation américaine est présidée par Brett McGurk, coordinateur du Conseil national de sécurité des États-Unis pour l’Asie de l’Ouest et l’Afrique du Nord. Aujourd’hui, il a rencontré le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi et le président du Parlement irakien Mohammed al-Halbousi. Il devrait également rencontrer Faleh al-Fayadh, chef des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), et Hadi al-Amiri, chef de la coalition al-Fatah.
Lors de sa rencontre avec al-Kadhimi, McGurk a évoqué “la transition vers une nouvelle phase de coopération stratégique” avec l’Irak. Les deux parties ont également discuté des développements dans la région.
Alors que le retrait des forces américaines se fait parler de lui dans les milieux politiques à Washington, la Maison-Blanche semble en être contre et prône pour la réinstallation, ont conclu les sources estimant que les parties ne sont pas encore parvenues à un accord commun.
Dans le même ordre d’idée, l’expert iranien des questions de la région a évoqué la récente agression des États-Unis contre les positions de Hachd al-Chaabi pour dire : “Aucune nation ne veut être considérée comme faible, le retrait des troupes US d’Irak est une demande publique, les États-Unis font donc face à l’ensemble de la nation irakienne.”
“Quant à la question militaire, les Américains ne se sont jamais retirés de là où ils se sont installés, mais ont cherché à en faire une base permanente ; les Américains ont maintenu leur base depuis la Seconde Guerre mondiale”, a fait noter Saadullah Zarei, expert des affaires de l’Asie de l’Ouest.
Mettant l’accent sur la volonté de l’Irak d’expulser les troupes US, l’expert iranien a affirmé les Unités de mobilisation populaire irakiennes s’opposaient à toute politique d’agression et a qualifié ces dernières de “forces les plus puissantes de la Résistance”.
“Dès le début, les États-Unis se sont opposés à la formation des Hachd al-Chaab et ont tenté de les affaiblir et de rompre leurs relations avec le gouvernement irakien”, a-t-il rappelé.
Selon Zarei, les Américains ont fait la grosse erreur de s’en prendre contre les Hachd à plusieurs reprises, or aucune nation ne prendra le parti des États-Unis lors d’un conflit, ce qui a détruit les infrastructures nécessaires pour que Washington puisse poursuivre ses activités en Irak.
Et de poursuivre que les mesures hostiles des Américains ont avant tout nui à leurs intérêts plutôt qu’à menacer les Hachd al-Chaabi, mais ils mettront du temps pour s’en rendre compte.
L’expert iranien a par ailleurs regretté que certains responsables agissent en conformité avec les dictes de Washington plutôt que privilégier l’intérêt de leurs compatriotes, mais a souhaité ne pas mentionner leur nom.
HYPOCRISIE
Partie-2
*Ils espéraient ainsi parvenir à réaliser leurs desseins funestes. Mais Dieu en informa Son Messager, lui interdit de s’y rendre et ordonna la destruction du temple baptisé Masjid al-Dharrâr. Le Saint Coran a critiqué ce groupe, les a attaqués et blâmés en maints endroits:*
*«Parmi les gens, il en est qui disent: «Nous croyons en Dieu et au jour dernier!».* *Tandis qu’ils ne sont pas croyants. Ils cherchent à tromper Dieu et ceux qui ont cru; mais ils ne trompent qu’eux- mêmes, et ils sont inconscients.*
*Il y a dans leur coeur une maladie. A eux donc, un châtiment douloureux, pour avoir menti! Et quand on leur dit:* *«Ne commettez pas de désordre sur la terre», ils disent: «Nous ne sommes que des réformateurs! ». C’est eux, n’est ce pas, les fauteurs de désordre, mais ils sont inconscients!»*
*_________*
*Le Prophète d'Allah sawas, dit:*
*«L’hypocrite est semblable à un agneau, perdu entre deux troupeaux.»*
*Ailleurs, il nous le décrit ainsi:*
*«L’hypocrite se reconnaît à ces trois signes: quand il parle il ment; quand il promet il manque à sa parole; quand on lui confie quelque chose, il trahit.»*
*La duplicité, est une sorte de maladie psychologique résultant de l’abjection de la personne.* *Et c’est peut- être à cela que se réfère*
*________*
*l’Emir des Croyants, Ali (as) quand il dit:*
*«Prenez garde contre les partisans de l’hypocrisie; car ils s’égarent eux mêmes, et égarent les autres. Leurs coeurs sont atteints d’une maladie, même si leur apparence vous paraît saine.»*
*_________*
*L’Emir des Croyants, l’Imam Ali(as) a également dit:*
*«La parole de l’hypocrite est belle, mais son intérieur est rebelle!»*
*Comme il n’a jamais de point d’appui solide dans sa vie, l’hypocrite est toujours perplexe.*
*__________*
*L’Imam Muhammad Bâghir (as) a dit:*
*«Le pire des hommes est celui qui présente deux visages, et tient un double langage. Il ne tarit pas d’éloge envers ses frères, en leur présence; il les dévore de sa langue fourchue, en leur absence. Il les envie quand ils possèdent, et les laisse à leur sort dans les épreuves.»*
*__________*
*L’Emir des Croyants (as)*
*évoque un autre trait de caractère des hypocrites en ces termes:*
*«L’hypocrite est tout à fait indulgent envers lui- même, et agressif envers les autres.»*
*___________*
*L’Imam Jafar Sâdeq (as) évoquant les exhortations de Luqmân à son fils dit:*
*«L’hypocrite se reconnaît à trois caractéristiques: sa langue contredit son coeur, son coeur contredit ses actes, et son apparence, son for intérieur.»*
*L’homme se révèle aux autres par ses idées, et nul ne peut indéfiniment dissimuler ce que recèle son coeur.*
*____________*
*Un homme vint interroger l’Imam Sâdeq (as) sur lui-:*
*- Quelqu\'un me dit: «J’ai de l’affection pour toi.» Comment saurais- je qu’il dit vrai?*
*L’Imam lui répondit:*
*«Interroge ton coeur. Si toi tu l’aimes, sache qu\'il t’aime aussi. Vois ton coeur, s’il ne reconnaît pas ton compagnon, c’est que l’un de vous dissimule quelque chose.»*
*___________*
*Ali, l’Emir des Croyants (as) dit:*
*«Les consciences authentiques témoignent mieux que les langues les plus éloquentes.»*
*Nous avons en vue ici l’hypocrisie au sens large, et non l’hypocrisie au sens restreint où on l’entend en matière religieuse*
*L’Islam convie les hommes à une vie pure, dénuée de toute hypocrisie, duplicité, tromperie, de toute dissimulation et de tout obscurantisme.*