
تقي زاده
Hypocrisie
L'HYPOCRISIE
*le pire des défauts*
Partie-1
*L’hypocrisie est à tout point de vue le défaut psychologique le plus laid. Quand la nature humaine qui est destinée au bonheur, à la liberté et à la perfection, est polluée par le mensonge et la forfaiture, elle devient un vaste champ pour l’apparition de l’hypocrisie qui finira par devenir une seconde nature.*
*La duplicité empêche de parvenir à une vision claire de la réalité et des qualités positives. Et il est évident que tout ce qui entrave le bon développement psychologique s’oppose à la vie heureuse qui ne se conçoit que par la perfection de l’âme.*
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*L’hypocrisie est un dangereux fléau mettant en péril l’honneur et la dignité de l’homme, et l’entraînant à la négligence et à la déchéance morale. Elle corrode la confiance en soi- qui est nécessaire pour réussir dans la vie- et la fait remplacer par le pessimisme, l’inquiétude et l’angoisse*.
*Il est des gens dont la déviation morale a atteint le point de non- retour, et qui savent pourtant donner d’eux- mêmes- avec une maîtrise parfaite- une image de philanthrope*.
*Quand une animosité surgit entre deux personnes, l’hypocrite sait présenter séparément à chacune d’elle un visage d’ami et des paroles doucereuses. Il critique et blâme toujours la personne absente, alors qu’il n’éprouve de sentiment sincère envers aucun des deux rivaux. Il leur ment, l’important pour lui, n’étant que de gagner leur confiance.*
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*L’adhésion factice aux idées des autres, et le refus de témoigner en faveur du droit et de la vérité, sont aussi des signes auxquels se reconnaissent les hypocrites.*
*L’hypocrite est le plus dangereux, le pire des ennemis jurés. Un grand homme a dit:*
*«Les ennemis ont ceci de particulier qu’ils sont des ennemis tant par l’esprit que par l’acte. L’inimitié n’a pas de double- face. Puissent les amis aussi se présenter comme les ennemis, sans ostentation! Des amis déloyaux sont une calamité.»*
*__________*
*La vie de l’hypocrite est un mélange d’humiliation et de servilité. On ne peut réserver un peu de place de son coeur à l’amitié véritable envers celui qui a opté pour la tromperie*.
*Les efforts que l’hypocrite déploie pour dissimuler son jeu ne suffisent pas pour le préserver du scandale. Son attitude finira tôt ou tard par le trahir*.
*Une des causes du malaise social est précisément le fait que les hommes aiguisés par leurs ambitions, s’adonnent de plus en plus à la fausse- apparence et que la sincérité et la pureté font défaut parmi les différentes couches sociales. Quand l’hypocrisie envahit l’édifice social, et assombrit les coeurs, il ne faut s’attendre à rien d’autre qu’à voir la société s’engager sur la voie de la décadence*.
*__________*
*A l’avènement de l’Islam, quand le parti des hypocrites vit cette nouvelle religion se répandre avec fulgurance, il craignit, plus que tous les autres opposants, pour sa position, dangereusement mise en péril, et commença à saper les fondements de l’organisation islamique*.
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*Les hypocrites donnaient en apparence leur parole à l’Envoyé de Dieu (saw) ,mais ils ne la respectaient pas dans leurs actes; ils prenaient les croyants en dérision. Ces hypocrites qui formaient une minorité corrompue d’agitateurs dépourvus de toute moralité, ne supportaient pas la vue de la masse des croyants obéissant avec zèle au Prophète(saw).*
*A leur tête, il y avait Abou Amer ar-Râheb. Avant l’arrivée du Prophète à Médine, Abou Amer était l’annonciateur de la bonne nouvelle de l’Hégire, et quand le Prophète entra à Médine, Abou* *Amer fut le premier à se convertir. Mais quand il se rendit compte qu’il perdait son rang social avec l’influence croissante du Prophète, il ne put se résigner, se rendit à la Mecque et se joignit aux Polythéistes dans les batailles de Badr et de Ohod. Plus tard, il s’enfuit à Byzance, d’où il dirigea des complots contre l’Islam. Il ordonna à ses partisans d’édifier une mosquée à* *Médine, chose impossible, sans l’autorisation préalable du Prophète. Ils envoyèrent alors un des leurs, auprès du Messager de Dieu, pour obtenir son aval...*
A suivre.......
VERS LA GRANDE FÊTE, °ID MOUBARAK, EN UNION*
VERS LA GRANDE FÊTE, °ID MOUBARAK, EN UNION*
*Pour le début du mois du ‘hadj’, ‘dhou ’l-hiddja’, et pendant ces 10 premiers jours de ce mois ‘du pèlerinage’, attardons-nous auprès des premiers versets de la sourate ‘Al Fajr’ (89): pour mettre l’accent sur la force d’attraction extraordinaire du Coran. Celle-ci est inscrite dans le tissu du texte, et doit donc frapper non seulement les musulmans mais aussi les non-musulmans.*
*« Par l’Aube ! »*
*La sourate commence par ce serment, ce ‘qasm’ dAllah. Par sa force il introduit le croyant dans la sourate, en le faisant participer comme destinataire direct de l’’appel’ de Dieu. Ceci explique pourquoi tant de musulmans sont interpellés individuellement : ils reçoivent le ‘qasm’ personnellement et y participent.*
*Allah poursuit par un deuxième serment, en jurant par les dix nuits. Ce deuxième invite également à participer à la grandeur aussi bien de ce serment que des nuits. Ces dix nuits font référence aux 10 premiers jours du mois de ‘Dhou l-Hidja’. Il y a donc une invitation à participer, fût-ce en pensée, aux rites du grand pèlerinage, des récits et des secrets que celui-ci implique.*
*Ajoutons que cette utilisation du ‘serment ordonnateur’, et de l’effet sur le destinataire, en particulier musulman, est absolument inédit dans l’histoire des textes, et prouve ainsi sa dimension de ‘révélation’, de ‘wahy’.*
*Allah jure par ‘le pair’ (As-shaf) et ‘l’impair’ (Al-witr). L’on comprend que ce serment solennel souligne la domination du Créateur vis-à-vis de tous les êtres créés (aussi selon Ibn Abbas). Mais en même temps il se réfère aux secrets mathématiques de la création. Et l’on sait que dans la pratique rituelle quotidienne du musulman ‘le pair’ (As-shaf) et ‘l’impair’ (Al-witr) se réfèrent aux dernières prières surérogatoires de la journée.*
*Concernant la relation avec le ‘récit coranique’, ainsi que la ‘maîtrise’ du locuteur divin (les serments, la question rhétorique, la référence vers les récits) voir les articles précédents.*
*Je reprends les dix premiers versets dans leur totalité :*
*« Par l’Aube !*
*Et par les dix nuits !*
*Par le pair et l’impair !*
*Et par la nuit quand elle s’écoule !*
*N’est-ce pas là un serment, pour celui doué d’intelligence ?*
*N’as-tu pas vu comment ton seigneur a agi avec les Ad*
*(avec) Iram, (la cité) à la colonne remarquable. » (89)*
Le Mariage d'Imam Ali et Dame Fatima-Zahra
Abdoullah ibn Massoud rapporte
*Le jour du mariage le matin, la fille du Prophète (sawas) , Fatima (as) , était saisie d'un tremblement d'angoisse. Le Messager de Dieu lui a dit: « Fatima! Tu te maries avec un homme qui est au-dessus des autres dans ce monde et à l’Au-delà, il sera parmi les gens de bien. Quand, par la volonté divine, j’ai procédé à ce mariage, Dieu a ordonné à l’ange Gabriel de célébrer cette cérémonie. Au quatrième ciel (l’un des sept couches du ciel dans l’ordre céleste), les anges ont paré le ciel et ont été présents à cette cérémonie. Le pacte du mariage s’est prononcé par l’ange Gabriel, et ainsi, Dieu t’a mariée à Ali (as) au ciel. Puis, Dieu a demandé à l’arbre de paradis, Touba, de donner des parures comme le fruit et de les laisser choir chez les anges. L’ange qui en prend plus que les autres s’en vante pour toujours, jusqu’au Jour du Jugement dernier.» (Al-GHadir, V.2, P.444) Sur ce mariage, Oum Salama a dit: « Fatima (as) est supérieure aux autres femmes, parce que c’est l’ange Gabriel qui a prononcé le pacte de son mariage au ciel. » (Al-GHadir, V.2, P.444) Aussi, il est rapporté que l’ange Gabriel a dit au Messager de Dieu: « Certes, Dieu m’a demandé de prononcer le pacte de ce mariage et je l’ai fait au milieu des joies des anges aux cieux. Moi, j’ai pris les anges à témoin et j’ai écrit l’attestation sur cette soierie. Maintenant, je suis chargé de vous la présenter et de la marquer d’un sceau parfumé au musc blanc, puis, la confier à l’ange Rezwan, gardien du paradis. »* *( Al-GHadir, V.2, P.445)*
*À ce sujet, il est rapporté aussi qu’un jour, le Prophète (sawas) est entré dans la mosquée avec un visage rayonnant et souriant. Il s’est arrêté devant ses compagnons. Abd-al-Rahman ibn ’Awf, l’un des compagnons du Prophète (sawas) , s’est levé et lui a demandé:*
*Ô Messager de Dieu! Qu’est-ce que c’est que cette brillance dans votre visage? Le Prophète (sawas) a répondu: c’est suite à la bonne nouvelle que Dieu m’a apprise sur mon cousin, mon frère. Et voilà cette bonne nouvelle: Au ciel, Dieu a marié Fatima (as) à Ali (as) et a demandé à l’ange Rezwan, gardien du paradis, de secouer l’arbre Touba.* *Alors, des feuilles ont poussé sur cet arbre aux nombres des amis de Ahl-ul-Bayt (as) ). Aussi, Dieu a créé des anges sous cet arbre et leur a donné les feuilles de Touba qui sont en fait les permis de passage du feu éternel de l’enfer. Au Jour du Jugement où les anges appellent toutes les créatures afin de se présenter devant le Grand Dieu, les anges de Touba donneront ces feuilles de permis aux vrais amis de Ahl-ul-Bayt (as) . Voilà que mon frère et cousin (Ali (as) ) ainsi que ma fille sont donc les sauveurs des hommes et des femmes du feu de l’enfer.*
*( Al-GHadir, V.2, P.445)*
*Source : La famille du soleil*
*Allameh Amini*
SOURATE AL-FÎL
Le Coran ouvre la voie à la santé et à la sécurité psychologique...*
SOURATE AL-FÎL
*2. N'a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine?*
*3. et envoyé sur eux des oiseaux par volées*
*4. qui leur lançaient des pierres d'argile?*
*5. Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée. »
*Le Prophète voit plus que la scène reprise dans la sourate; son regard dépasse ces éléments narratifs: ‘ruse des gens de l’éléphant’ ; ‘les oiseaux lançant des pierres’ et ‘les exterminant’.*
*Insistons sur la maîtrise du narrateur divin dont la ‘présence’ s’affirme par le récit des 'éléphants'; mais aussi par l'interaction avec le Prophète, ainsi que par la 'maîtrise stylistique': l’utilisation de la comparaison « semblables à une paille mâchée » par exemple, et de la ‘question rhétorique’ du deuxième verset.*
*En plus le narrateur désarticule le récit et insistant sur l’acteur divin qui en est à la base : c’est Dieu qui envoie les oiseaux vengeurs.*
*La vision du Prophète dépasse la scène, pour en saisir la signification ultime.*
*La sourate invite donc vers le déroulement d’une scène plus large, voire d’autres scènes. Nous l’avons déjà analysé au niveau de la sourate « Al fajr »*
*Le “A lam tara”, « Ne vois-tu pas » y introduit cet élargissement comme autant de ‘scènes’ projetés sur l’écran de la réception prophétique vers les récits amplifiés qui se dérouleront par la suite (voir l’article en question).*
*« 6. N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les Aad*
*7. [avec] Iram , [la cité] à la colonne remarquable,*
*8. dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes?*
*9. et avec les Tamud qui taillaient le rocher dans la vallée?*
*10. ainsi qu'avec Pharaon, l'homme aux épieux? »*
*L’on comprend que les récits coraniques illustrent l’action divine à tous les niveaux. Le reportage télévisuel contemporain permet de mieux comprendre le miracle des récits coraniques. Mais ceux-ci sont aussi à l’opposé par exemple des récits des films contemporains : le spectateur y subit le règne de la narration par les images qui donnent l’illusion de la vérité. Le récit s’y émancipe de toute source divine, alors que dans le Coran le récit exprime la Toute-Puissance divine.*
Imam Muhammad al-Jawad
IMAM MUHAMMAD B. ALI AL-JAWAD (AS)*
*Imam Muhammad b. Ali al-Jawad (as) est né en l'an 195 après l'hégire et est décédé en l'an 220, à l'âge de vingt-cinq ans. Il est vénéré comme l'incarnation du savoir, de la sagesse, de l'humilité et de la patience. C'est en effet un chef dont la vie doit être analysée en profondeur. Beaucoup de leçons sont à tirer de lui et beaucoup de principes théologiques proviennent de son commandement.*
*Imam Muhammad b. Ali al-Jawad (as) est né à une époque où l'on comprenait mieux les principes de l'Imamat. Il est un modèle pour les jeunes comme pour les plus âgés. Le fait qu'il est décédé à l'âge de vingt-cinq ans signifie qu'il sera un exemple idéal pas seulement pour les adultes mais aussi pour les gens qui ont encore la vingtaine.*
*Hélàs, beaucoup de ces gens qui ont 20-25 ans sont incapables de discuter de la vie d'Imam al-Jawad (as).* *Beaucoup n'ont pas examiné sa vie en profondeur alors que, si on regarde sa vie de près, on trouve certains échanges des plus approfondis sur la loi islamique, la théologie et l'éthique de son époque. Aussi est-il nécessaire pour nous d'analyser sa vie en profondeur et d'essayer d'appliquer le plus possible de ces principes dans notre discussion aujourd'hui.*
*Imam al-Jawad (as), à vingt-cinq ans, a été enterré près de son grand-père à Kadhimayn.*
*Source :LES QUATORZE INFAILLIBLES*
*Une compilation des discours et sermons du*
*-Dr. Sayed Ammar NAKSHAWANI*
Dhû al-Hujjah les actes du mois*
Dhû al-Hujjah les actes du mois*
*•Les 10 premiers jours de Dhû al-Hujjah*
*C'est un mois noble durant lequel les compagnons et sympathisants vertueux se préoccupaient des actes d'adoration et leur accordaient une grande attention. les 10 premiers jours de ce mois sont les jours connus, évoqués dans le noble Coran. Ils sont des jours pleins de faveurs, au maximum des faveurs.*
*Il est rapporté du Prophète (sawas): Il n'y a pas de jours durant lesquels les actes sont les plus aimables auprès de Dieu Tout-Puissant que ces dix premiers jours. (Les 10 premiers jours de Dhû al-Hujjah)*
*Et pour ces 10 jours, il y a des actes :*
*1) Jeûner les 9 premiers jours, ce qui équivaut au jeûne de toute sa vie.*
*2) Prier entre les deux prières obligatoires du Maghreb et du soir, durant chacune de ses nuits 2raka'ats et réciter pour chaque raka’at, après al-Hamd (1), Le Culte Pur (112) 1 fois et le verset 142 de la sourate al-’Arâf (VII), pour participer aux récompenses des pèlerins se rendant au Hajj.*
*3. Dès le 1er des 10 jours de Dhû al9-Hujjah jusqu’au soir de ‘Arafat [c’est-à-dire au soir du 9ème jour], après la prière du matin et avant celle du Maghreb, invoquer Dieu de l’invocation que Sheikh et Sayyed ont rapportée d’as-Sâdeq (as), (Mafatih al-jinan, p.968)*
*4) Invoquer [Dieu] durant chacun de ces 10 jours, de ces 5 invocations que [l’Ange] Gabriel a transmises au [Prophète] ‘Issa fils de Mariam [Jésus], en cadeau de Dieu Très- Elevé pour qu’il(p) les récite durant les 10 premiers jours.*
*5) Proclamer l’Unicité de Dieu [c’est-à-dire « Il n’y a de Dieu que Dieu »] durant les 10 jours selon la façon rapportée du Prince des croyants, ce qui a une récompense grandiose. Et le mieux est de la prononcer 10 fois par jour*
Ce que l’homme doit faire pour attirer l’amour de sa femme selon un hadith* *
Ce que l’homme doit faire pour attirer l’amour de sa femme selon un hadith*
*L’Imam As’Sâdiq (AS) a dit:*
*« Le mari ne peut pas se dépend de trois choses par rapport à sa femme :*
*1 : l'adaptation avec laquelle il attire la compatibilité, l'amour et l'affection de la femme,*
*2 : les bonnes manières avec elle, et la gentillesse envers elle en s’ornant,*
*3 : et en lui fournissant des commodités. »*
Le 1er jour de Dhû al-Hujjah
Le 1er jour de Dhû al-Hujjah*
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*En un tel jour serait né le Prophète Ibrahim(p), l’Ami Intime de Dieu, selon certains propos rapportés.Et selon ce qu’ont rapporté les deux Sheikhs, en un tel jour aurait eu lieu le mariage de Fatima avec le Prince des croyants (as).* *Un jour très noble pour lequel un certain nombre d’actes sont évoqués*
*1. Le jeûne qui équivaut au jeûne de 80 mois.*
*2. La prière de Fatima (as). Sheikh al-Kafa’amî dit: Il est rapporté qu’elle est de 4 raka’ats avec deux salutations finales. Elle est comme la prière du Prince des croyants (as). Réciter à chaque raka’at après al- Hamd, le Culte Pur 50 fois. Après les salutations finales, glorifier [Dieu] de ses glorifications [de Fâtimah(p)]*
*3. La prière de 2 raka’ats, une demi-heure avant midi. Réciter pour chaque raka’at, après al-Hamd, Le Culte Pur, le verset du Trône et al-Qadr 10 fois.*
*4. Que celui qui a peur d’un oppresseur, dise en ce jour:*
*«حَسْبی حَسْبی حَسْبی مِنْ سُؤالی، عِلْمُکَ بِحالی»*
*Il me suffit! Il me suffit! Il me suffit à ma demande! Tu connais mon état.*
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**source: Mafatih al-Jinan, p.974*
Ibrahim l’ami de Dieu, ابراهیم علیه السلام، خلیل الله
L’effet de la bonne moralité :
*« Une personne de bonne humeur et de bonne moralité aime l'amitié des bonnes personnes et est à l'abri de l'agression des mauvaises personnes méchantes. »*
*Source : Moustad’rakoul wassâ’il ,
*Il est rapporté d’Abi Jafar : « Un jour Ibrahim (Paix sur lui) sillonnait les contrées tout en méditant. Il passa à un endroit où il trouva un homme debout en train de prier. Il se dirigea en prière vers le ciel et il portait de la laine. Ibrahim (paix sur lui) s’étonna et s’arrêta pour attendre qu’il termine sa prière. Lorsqu’Ibrahim (Paix sur lui) constata qu’il prit beaucoup du temps en priant, il lui signifia par un geste de réduire sa prière, car il désirait lui parler. L’homme finît sa prière Ibrahim lui demanda : « Qui priez-vous ». L’homme répondit : « Celui qui t’a créé ainsi que moi ». Ibrahim lui dit : « Ta façon de prier m’a impressionnée, j’aimerai pour Dieu devenir ton frère. Où habitez-vous si je désire vous voir ou vous visiter ?*
*L’homme répondit : « Ma maison est située derrière la mer. » Il lui indiqua de loin, puis il dit : « Mais là où je prie et accomplie mes adorations est ici ». Ensuite, il poursuivit : « Si tu désires me trouver, c’est donc ici que tu peux me trouver in châ Allah. »
*J’ai honte de demander à nouveau alors que je n’ai pas été encore exaucé. »
*A cet instant-là, je demandai qu’il me montre son ami. Ibrahim lui répondit : « Je suis l’ami du Miséricordieux, et celui-là est mon fils. » L’homme dît : « Merci à Dieu le seigneur du monde qui a répondu à ma demande. » L’homme baissa le front d’Ibrahim puis l’embrassa et dit : « Maintenant oui, tu peux demander le seigneur et moi je répondrais par amine pour ta demande. »
*L’imam Jafar as-Sadeq nous dit : « La demande d’Ibrahim pour les fautifs croyants et croyantes concerne aussi nos partisans. »*
Quel sont les conditions de TAYAMMUM?
Premier cas: lorsqu'il n'est pas possible de se procurer suffisamment d'eau pour faire les ablutions ou le lavage rituel.
Si quelqu'un se trouve dans une région peuplée, il doit faire de son mieux pour se procurer de l'eau en vue de faire les ablutions ou le lavage requis, et ce jusqu'à ce qu'il perde tout espoir d'en trouver. Et s'il arrive qu'il se trouve dans un désert, il doit chercher de l'eau autour de lui et sur son chemin. La précaution veut que cette recherche de l'eau autour de lui soit effectuée dans un périmètre d'une portée de flèche, lorsque le terrain est rugueux, de deux portées de flèche, si le terrain est plat. Une portée de flèche, varie selon les différentes évaluations. Le plus souvent, elle est estimée à environ 480 bras, soit 220 mètres.
Deuxième cas: Si quelqu'un est incapable de se procurer de l'eau en raison de son âge ou de sa faiblesse, ou de sa crainte d'être attaqué par un voleur ou une bête sauvage, ou parce qu'il ne possède pas de moyen de puiser l'eau dans un puits, il doit faire le tayammum. On doit faire la même chose si l'on craint que la recherche de l'eau puisse causer un ennui insupportable. Toutefois, dans ce dernier cas, si on fait cependant les ablutions, (et non le tayammum) celles-ci resteront valables.
Troisième cas: Si quelqu'un craint que l'utilisation de l'eau ne constitue un danger pour sa vie, ou ne lui cause une maladie ou un défaut physique, ou qu'elle ne ravive une maladie dont il a déjà souffert, ou ne complique un traitement qu'il subit, il doit faire le tayammum. Toutefois, si l'utilisation de l'eau chaude peut écarter de tels risques, il doit faire les ablutions ou le lavage rituel obligatoire avec elle et ne pas recourir au tayammum.
: Il n'est pas nécessaire qu'on soit sûr et certain que l'utilisation de l'eau est nuisible pour soi, pour recourir au tayammum. En effet, il suffit qu'il y ait une probabilité qu'elle soit nuisible, que cette probabilité soit justifiée aux yeux des gens, et que la personne concernée ait des craintes à cause de cette probabilité, pour pouvoir recourir au tayammum.
Quatrième cas: Si quelqu'un craint que l'utilisation de l'eau pour le lavage rituel ou les ablutions implique une difficulté, il doit recourir au tayam-mum. La difficulté crainte dans ce cas est de trois sortes: Lorsque quelqu'un craint que l'utilisation de l'eau pour les ablutions ou le bain rituel, entraîne pour lui une soif intense qui pourrait le rendre malade ou le conduire à la mort, ou qu'il ne pourrait pas supporter. Lorsque quelqu'un craint que l'utilisation de l'eau pour ses ablutions ou son lavage rituel risque de priver de l'eau des gens dont il la charge obligatoire, et de causer leur mort ou leur maladie dues à la soif. Lorsque quelqu'un craint que le manque d'eau puisse constituer un danger (mort, maladie ou malaise) non seulement pour lui-même, mais également pour d'autres (qu'ils soient des êtres humains ou des animaux).
En l'absence de l'une de ces trois conditions, il n'est pas permis de recourir au tayammum lorsque l'eau est disponible.
Cinquième cas: Lorsque le corps (ou le vêtement) de quelqu'un est rendu impur, et qu'il possède une quantité d'eau à peine suffisante pour le purifier, il doit réserver cette eau à la purification de son corps, et recourir au tayammum (ablution au moyen du sable, de la terre etc.) au lieu du wodhû' pour accomplir ses Prières. Toutefois, s'il n'a rien (de la terre, du sable, etc.) pour faire le tayammum, il doit utiliser l'eau pour faire le wodhû' et accomplir ses Prières avec un corps ou un vêtement impur.
Sixième cas: Si quelqu'un ne possède que de l'eau ou un récipient illicites (usurpés par exemple), il doit faire le tayammum au lieu du lavage rituel ou des ablutions.
Septième cas: Lorsque le temps légal qui reste pour faire les Prières est tellement court que si l'on fait les ablutions ou le lavage rituel on risque d'accomplir la totalité des Prières, ou une partie d'elles, après le temps légal prescrit à cet effet, on doit alors se contenter de faire le tayammum pour gagner du temps.
:Si quelqu'un retarde intention- nellement l'accomplissement de ses Prières jusqu'au moment où il n'a plus le temps de faire les ablutions ou le lavage rituel, il aura sans aucun doute commis un péché, mais les Prières qu'il aura faites avec le tayammum resteront valables, bien que la précaution recommandée veut qu'il refasse ces Prières.
Au cas où quelqu'un doute s'il peut ou non accomplir ses Prières à temps s'il fait les ablutions ou le lavage rituel, il doit se contenter de faire le tayammum (au lieu des ablutions ou du lavage) afin d'être sûr de pouvoir faire ses Prières à temps.