
تقي زاده
Qods restera à jamais arabe et islamique, insiste le chef du Hamas
Le chef du bureau politique du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas a souligné que la ville de Qods resterait à jamais arabe et islamique et aussi la première qibla des musulmans.

Le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh l’a réitéré, lors d’une intervention, au cours de la cérémonie de « soutien à Qods », organisée, dimanche 17 décembre, en Turquie et diffusée en direct par vidéoconférence.
Haniyeh a dit que la décision arrogante de Trump sera annulée et qu’elle ne sera jamais appliquée en Palestine.
« Il n’existe pas un pays du nom d’Israël pour avoir une capitale. Nous défendons Qods et nous sacrifions pour elle nos vies et nos biens. La question de Qods ne concerne pas seulement la nation palestinienne, elle concerne toute l’oumma islamique », a martelé le chef du Hamas.
Syrie: la rivalité entre la Russie et les USA se poursuit
Dans une analyse, la chaîne d’information al-Mayadeen s’est penchée sur la rivalité régionale entre la Russie et les États-Unis et s’est posée la question suivante : Est-ce que la Russie a-t-elle réellement retiré ses troupes de Syrie ou pas ? La rivalité russo-américaine pour une présence plus forte dans la région se poursuivra encore pendant longtemps.
« Les États-Unis et leurs alliés n’ont pas directement reconnu leur débâcle en Syrie. En tout cas, leur échec à atteindre les objectifs qu’ils avaient fixés tout au début de la guerre syrienne, annonce pratiquement la défaite de leur plan politique ; c’est pourquoi ils cherchent à trouver d’autres moyens pour en finir avec leurs échecs », a écrit al-Mayadeen.
Dans ce droit fil, depuis l’arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump, les Américains n’ont présenté aucune stratégie claire pour la Syrie. Il existe de sérieuses divergences de vue entre le Pentagone, le département d’État et la Maison Blanche. Il est, donc, difficile pour les organes décisionnels américains de saisir les politiques de M. Trump, d’autant plus qu’il souffre d’un trouble mental et qu’il suit une ligne de conduite et une politique dures.
Selon al-Mayadeen, lorsque la Russie a décidé d’avoir une intervention en Syrie, les analystes ont commencé à se poser la question suivante : qui sera le vainqueur, Barack Obama ou Vladimir Poutine ?
Avant la fin de la mission anti-Daech de la Russie et le retrait des troupes russes de Syrie, les médias russes ont annoncé que Moscou suivait attentivement la situation dans le but de surveiller l’étape suivante.
Quelques mois plus tard, l’on s’est rendu compte que pour trouver la réponse à la question de savoir qui sera le gagnant de la guerre en Syrie, il aurait fallu passer au peigne fin les positions et les rôles des quatre parties régionales que sont la Turquie, l’Iran, l’Arabie saoudite et Israël, poursuit al-Mayadin.

La prévision d’un retrait direct des troupes de deux grandes puissances, la Russie et les États-Unis, de la région, s’avère difficile pour les deux pays , cependant le point qui mérite réflexion est de savoir quelles seront leurs politiques respectives pour préserver leurs intérêts dans la région, eu égard aux changements régionaux et internationaux.
La chaîne libanaise ajoute que les observateurs sont tous unanimes pour dire que cela fait plus d’un an que Washington s’est retiré de la scène syrienne au profit de Moscou. La Russie, en coopération avec l’Iran et la Turquie, a su imposer une nouvelle réalité au Moyen-Orient, une réalité contraire à ce qu’exigeaient les pays occidentaux.
Ceci a eu des effets directs sur le succès de la stratégie russe en Syrie en comparaison avec le plan américain pour ce pays.
Mais pourquoi Moscou a-t-il gagné?
La Russie s’est opposée au plan de démembrement de la Syrie tout en essayant d'éteindre le feu des affrontements d’ordre ethnique et tribal. La Russie craignait en effet pour sa propre diversité ethnique.L’absence de la Russie dans une Syrie en proie à la guerre aurait pu amoindrir son poids international.

Dans aucun nouveau conflit régional, la Russie ne prêche la guerre, elle appelle toujours à l’apaisement et propose des solutions politiques pour une sortie de crise. Elle poursuit la même politique envers les agressions israéliennes contre la Syrie ou encore entre les Turcs et les Kurdes.
À vrai dire, la position de la Russie face au terrorisme est totalement différente de celle des États-Unis et en Syrie, cette différence a atteint son apogée.
« Les États-Unis ont beaucoup tenté de fermer les yeux sur les activités des groupes terroristes et de les laisser mener diverses opérations contre l’armée syrienne et ses alliés, dans le but de gérer les batailles et de préserver le statut des groupes armés. Ceci a été d'ailleurs le premier objectif de Washington dans le conflit syrien qui voulait couper court à « l’influence iranienne au Moyen-Orient ». La Russie, elle, n'a jamais cherché à contrer l'Iran. Elle a agi d'abord pour sa propre sécurité », a écrit al-Mayadeen.
D’après la chaîne libanaise, la rivalité entre les États-Unis et la Russie au Moyen-Orient se poursuivra encore, mais cette rivalité portera sur les équipements et les mécanismes politiques ; ou peut-être elle se poursuivra sur le plan sécuritaire, d’autant plus que les USA veulent que leur présence militaire soit maintenue tout en soutenant leurs alliés kurdes.
Quant à la Russie, il n'y pas réellement de retrait mais « un redéploiement des forces russes en Syrie ». Si la Russie n’était pas entrée dans cette guerre, elle aurait dû payer un lourd tribut à court terme pour avoir abandonné la Syrie. Mais désormais, la présence russe en Syrie sera d’ordre politique et diplomatique et elle survivra dans le cadre d’innombrables accords de coopération avec le gouvernement syrien. Surtout que la Russie n’est pas l’ennemi des Kurdes que les États-Unis semblent avoir lâché pour de bon.
Le projet de loi israélien sur la peine de mort pour les Palestiniens
Les leaders d’une coalition de six partis israéliens se sont dits, dimanche 17 décembre, en faveur d’un projet de loi pour l’établissement de la peine de mort pour les Palestiniens.
Ce projet de loi prônant la peine capitale pour les Palestiniens sera mis au vote en séance plénière à la Knesset (Parlement israélien) dans les semaines à venir.
Le projet de loi a été transmis à la Knesset en 2015 et a reçu seulement l’approbation du parti politique Israël Beytenou.
Robert Ilatov, député dans ce parti, saluant l’avancée dans ce projet a émis l’espoir de voir l’application le plus tôt possible de la peine de mort pour les Palestiniennes anti-occupation.
« J’exhorte tous les membres de voter pour ce projet de loi, car là c’est la justice qui est en jeu », a prétendu Robert Ilatov.

Une telle initiative renforce le pouvoir du ministre de la Sécurité du régime de Tel-Aviv, pour donner le feu vert à l’exécution d’un citoyen palestinien en Cisjordanie.
Ce projet de loi vise à contrer les attaques potentielles des jeunes résistants palestiniens qui agissent en légitime défense contre les militaires israéliens.
Ce geste du régime israélien intervient alors que Tel-Aviv a amnistié et relâché un grand nombre de ses militaires reconnus coupables de l’homicide des Palestiniens.
L’Iran, un défi pour le trio USA/Arabie /Israël (CSM)
Dans un article publié, dimanche 17 décembre, The Christian Science Monitor signale le rôle inéluctable de l’Iran dans la lutte contre Daech qui met en péril aujourd’hui les intérêts de Washington, de Riyad et de Tel-Aviv dans la région.
Le journaliste Scott Peterson commence l’article ainsi : « Comment l’Iran, la nouvelle superpuissance du Moyen-Orient, étend son empreinte dans la région ? »
L’article explique comment Daech a échoué dans la région avec le soutien de l’Iran et c’est une victoire pour celui-ci, qui a émergé sur les champs de bataille anti-Daech en Irak, en Syrie et au-delà comme une superpuissance régionale « sans rival avec une plus grande capacité de modeler les événements au Moyen-Orient ».
L’auteur continue son commentaire, en posant une question sur la stratégie que suit l’Iran dans l’avenir :
L’Iran a atteint une influence qui rivalise avec n’importe quelle puissance régionale au cours du dernier demi-siècle. Bien qu’il se confronte à des obstacles pour étendre sa suprématie régionale, la montée rapide de Téhéran pose néanmoins de nouveaux défis aux États-Unis, à Israël et à l’Arabie Saoudite, car cela mine leur domination antérieure. Jusqu’où peut aller Téhéran ?

Le journaliste américain continue :
Aujourd’hui, après des années d’intervention iranienne pour déraciner les daechistes dans la région et les efforts de Téhéran pour renforcer ses alliés à l’étranger, l’Iran est parvenu à mettre en cause le leadership des États-Unis dans la région et à dépasser son principal rival traditionnel, l’Arabie saoudite. Maintenant l’Iran est apparu comme la puissance dominante dans la région.
L’analyste du Christian Science Monitor poursuit que l’Arabie saoudite a échoué à repousser l’influence grandissante de Téhéran.
À titre d’exemple, dans une contre-attaque, l’Arabie saoudite a orchestré la démission soudaine début novembre du Premier ministre libanais Saad Hariri, son plus important rempart politique contre le pouvoir du Hezbollah.
Hariri, dans son discours de départ écrit par des mains saoudiennes, a démissionné à Riyad. Il a toutefois changé de cap de retour à Beyrouth quelques semaines plus tard, en y saluant l’ambassadeur iranien parmi les sympathisants.
Un autre exemple, c’est le Yémen, où l’Arabie saoudite a mené une guerre de deux ans et demi tragiques pour les civils – avec bien entendu un soutien militaire américain. Jusqu’à présent, les résultats sont estimés à des dizaines de milliers de morts, les hôpitaux et les districts historiques transformés en décombres, et un blocus saoudien aggravant en masse les maladies et la famine.
« Israël voit aussi la menace du Hezbollah prendre de la force le long de ses frontières. Le Hezbollah libanais, allié de l’Iran a été renforcé dans la guerre syrienne. »
« En termes historiques, l’Iran n’a jamais eu une position aussi puissante », dit au journal Fawaz Gerges, un chercheur du Moyen-Orient à la London School of Economics and Political Science.
Pour conclure, l’auteur fait allusion aux potentiels de l’Iran dans la région et aux alliés qui se rangent aujourd’hui à ses côtés dans les opérations anti-terroristes à travers la région.
Macron juge « inévitable » le dialogue avec Assad
Le président français annonçant le déclin total de Daech d’ici février 2018 en Syrie juge « inévitable » le dialogue avec le président syrien Bachar al-Assad.
En faisant marche arrière sur la position de l’Élysée à propos de Bachar al-Assad, Emmanuel Macron a déclaré que « la communauté internationale faudra parler avec le président syrien ».
« Je pense que d’ici fin février, nous aurons gagné la guerre en Syrie », estime le président français, avant d’évoquer le processus de paix qui devra suivre dans ce pays, touché par une guerre dévastatrice qui fait rage depuis mars 2011.
Dans un premier temps, Emmanuel Macron compte s’employer à « gagner la paix » en Syrie. Pour cela, il veut « déminer, démilitariser » la Syrie, sans pourtant exclure Bachar al-Assad du processus.
« Bachar al-Assad sera là parce qu’il est protégé par ceux qui ont gagné la guerre sur le terrain, que ce soit l’Iran ou la Russie », analyse le locataire de l’Élysée.
Bases militaires US en Europe de l'Est : les USA augmentent le budget
Les États-Unis envisagent de consacrer 214 millions de dollars pour le renforcement de leurs bases militaires en Europe de l’Est, rapporte l’agence Sputnik.
Les 214 millions de dollars sont prévus pour la promotion et le financement des infrastructures militaires dans les bases américaines implantées dans les pays de l’Europe de l’Est, dont la Norvège et l’Islande, où l’OTAN brandit « la menace russe ».
Selon le média américain Air Force Times, spécialisé dans l’aéronautique militaire, ses dépenses destinées au financement de la présence américaine en Europe de l’Est vont dans le cadre d’un projet visant à muscler la dissuasion face à la Russie.
Le président américain, Donald Trump, a signé mardi dernier le budget de la défense américaine pour 2018, qui consacre près de 700 milliards de dollars à des fins militaires.
Le programme européen de la dissuasion militaire a été élaboré par les États-Unis après le référendum d’autodétermination en 2014 en Crimée et le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie.
Le projet est pour positionner quelque 4.000 troupes de combat de l’OTAN dans des pays frontaliers de la Russie.
Accusant Moscou d’ingérence dans l’est de l’Ukraine, les pays occidentaux ont imposé des sanctions à la Russie. Des accusations toujours rejetées par les Russes.
Syrie: Israël entendait former un petit État dans le sud de Damas
Un expert militaire syrien a évoqué le plan israélien consistant à former un petit État dans le rif sud de Damas.
L’expert militaire syrien Mohammad Issa a indiqué à Sputnik que les terroristes déployés dans le rif sud de Damas avaient, en quelque sorte, créé une zone d’intervalle entre les forces militaires de l’armée syrienne et les militaires du régime israélien.
« Le régime occupant Qods a, consciemment, soutenu, tout au long de ces dernières années, ces terroristes dans le but de mettre sur pied un État sur cette zone entre la Syrie et les territoires occupés », a rappelé l’expert militaire syrien précisant : « Il était primordial pour Israël de prendre en main le contrôle du rif sud de Damas, car il entendait éloigner le gouvernement syrien de la zone tampon du Golan occupé et réduire les risques d’accrochage entre l’armée syrienne et ses militaires. »
Mohammad Issa n’est pas, d’ailleurs, seul dans cette argumentation. Le général de brigade retraité et expert militaire syrien Turki al-Hasan l’affirme aussi et estime que des heurts se poursuivraient entre les forces de l’armée syrienne et les terroristes dans le sud de Damas jusqu’à l’éradication complète de Daech.
« Un rétablissement des rapports de force sur le plan militaire mènera à un règlement politique de la crise syrienne. C’est justement ce qu’elles ont fait, les victoires accumulées par l’armée syrienne et l’axe de la Résistance ; elles ont abouti à des ententes sur le plan politique », a fait remarquer le général de brigade Turki al-Hasan.
L'Italie réduit sa présence militaire en Irak et en Afghanistan
L’Italie envisage de réduire sa présence militaire en Irak et en Afghanistan, toutefois, elle entend lancer une nouvelle mission militaire au Niger.
La ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti a déclaré, dimanche 17 décembre, que son pays prévoyait de réduire le nombre de ses troupes militaires en Irak et en Afghanistan, tout en décidant en même temps de lancer une nouvelle mission militaire au Niger.

« Je peux dire avec satisfaction que l’un des objectifs a été atteint, et c’est la défaite du groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie », a dit Roberta Pinotti au journal Republica rappelant : « Nous avions une forte présence militaire en Irak avec 1.500 soldats déployés que nous prévoyons de réduire de moitié. »
Rome a également l’intention de diminuer ses 900 militaires déployés en Afghanistan et elle en a déjà informé ses alliés au sein de la mission militaire internationale dans ce pays, selon la ministre.
Par contre, l’Italie entend lancer bientôt une nouvelle mission militaire au Niger. La ministre a justifié la nouvelle décision de Rome en avançant la nécessité de faire face aux menaces liées au pays.
Rome avait déjà annoncé sa décision via le président du Conseil italien Paolo Gentiloni, lequel a promis, mercredi 13 décembre, lors d’une réunion à Bruxelles, un soutien militaire au Niger. Il a annoncé que la priorité de l’Italie est le Niger où elle déploiera au départ 150 militaires. À terme, la mission italienne devrait être composée de 470 militaires dotés de 150 véhicules. Leur rôle est de lutter contre les départs de migrants des côtes libyennes.
Israël a pilonné des complexes militaires du Hamas à Gaza
Israël a pilonné lundi à l’aube quelques complexes militaires du Hamas au nord de la bande de Gaza. Les médias Israéliens prétendent pourtant que cette attaque était en représailles à des tirs de roquettes depuis Gaza vers Israël.
L’armée israélienne a visé, lundi 18 décembre, la base maritime des brigades d’al-Qassam dans la zone d’al-Waha, au nord-ouest de la bande de Gaza. Parallèlement, les complexes militaires de Badr, d’Asqalan et d’al-Waha à Gaza avaient été attaqués par Israël.
Par ailleurs, les bateaux israéliens ont ouvert le feu sur les côtes de Rafah au sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne a prétendu qu’en réponse aux roquettes tirées de la bande de Gaza sur Israël, l’armée de l’air israélienne avait visé des complexes militaires de la Résistance dans le sud de la bande de Gaza.

La roquette du Hamas est tombée sur Ashkelon alors que le régime de Tel-Aviv a déjà dépensé des milliards de dollars pour renforcer son système de défense anti-missile « Dôme de fer ». Sans oublier entre temps les aides financières de l’administration américaine à l’armée israélienne.
Les échanges de tirs entre Palestiniens et Israéliens ont repris après six mois suite à la reconnaissance par Donald Trump de Qods comme capitale d’Israël. La démarche du président américain a en outre provoqué l’indignation des gens dans de nombreux pays du monde, dont dans les territoires occupés. Ces derniers jours, des heurts entre manifestants palestiniens et forces de sécurité israéliennes ont fait plusieurs victimes et des dizaines de blessés en Cisjordanie et à Gaza.
Les protestataires palestiniens mettent à feu le portrait de Mike Pence
Les manifestants palestiniens ont brûlé les portraits du vice-président américain Mike Pence, et de l’émissaire de Trump en Palestine occupée, Jason Greenblatt, pour protester contre la décision des États-Unis de reconnaître la ville sainte de Qods comme capitale d'Israël.
La manifestation anti-américaine a eu lieu sur la place al-Mahd, près de la vieille église de la Nativité à Bethléem.
Cette basilique est reconnue au moins depuis le IIe siècle après J.-C. comme l'endroit où Jésus (P) est né.
« Bethléem souhaite la bienvenue à l’émissaire de la paix et non à celui de la guerre. » pouvait-on lire sur les photos.
Le vice-président américain, Mike Pence qui veut rejoindre Jason Greenblatt, l'émissaire controversé de Donald Trump pour le Moyen-Orient -lequel a refusé de voir les responsables palestiniens depuis la décision américaine sur Qods- devra se rendre la semaine prochaine dans les territoires occupés. L’annonce sur ce déplacement a suscité l’ire des Palestiniens, et a mis de l’huile sur le feu.

Réagissant à ces évolutions, le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité autonome palestinienne, Riyad Al-Maliki a annoncé que Mahmoud Abbas ne recevra pas Mike Pence.

D’autre part, le cheikh Ahmed Mohamed el-Tayeb, grand Imam d’al-Azhar, a rejeté, lui aussi, une demande de rendez-vous de Mike Pence pour protester contre la décision anti-palestinienne de Trump.
« Je ne peux pas m’asseoir autour d’une même table avec ceux qui falsifient l’Histoire et bafouent les droits des nations et leurs valeurs sacrées. » a-t-il insisté.

Les territoires occupés palestiniens sont le théâtre des manifestations depuis le 6 décembre, après la reconnaissance de la ville sainte de Qods comme capitale d'Israël par le président américain.