
تقي زاده
L’armée syrienne se dote d’une nouvelle arme anti-drone
Un nouveau type de canon anti-drone à impulsion électromagnétique a été livré à l’armée syrienne.
Selon la chaîne Al Alam qui cite le journal russe Rossiyskaya Gazeta, l’armée syrienne a reçu un nouveau type de canon à impulsion électromagnétique spécialement conçu pour abattre les drones. Cette arme peut être installée sans difficulté sur toute sorte de véhicules militaires. Elle est capable de diffuser des ondes électroniques perturbant le système de contrôle et de guidage électronique des drones avant de les abattre à l’atterrissage. En effet elle est capable de combattre les drones puisque son canon peut être installé dans n’importe quel véhicule, perturber et contrôler les avions passant dans les parages. Le nouveau canon antiaérien livré à l’armée syrienne dispose de multiples antennes pour émettre des ondes radioélectroniques d’une vaste couverture.
Pour les analystes, le fait que la Russie fournit aux forces syriennes et au Hezbollah, stationnés près du Golan, une telle arme anti-aérienne électronique, aux capacités insoupçonnées, constitue un avertissement à l'adresse d'Israël. Première démonstration de force de l'armée syrienne, un drone israélien a été abattu mercredi soir à Quneitra, dans le Golan.

Déplacement au Sahel : Macron planche sur la création d’une force antiterroriste
Les chefs d’État de cinq pays du Sahel et le président français Emmanuel Macron se réunissent le dimanche 2 juillet à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes terroristes.
Le dirigeant français est arrivé dans la nuit, rejoignant son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, président en exercice du G5 Sahel, qui a accueilli samedi ses pairs Idriss Déby Itno (Tchad) Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et Mahamadou Issoufou (Niger).
La réunion vise à « lutter ensemble contre les attaques terroristes qui prennent pour cible le Mali et gagnent les États voisins, en permettant de poursuivre leurs auteurs au-delà des frontières d’ici à la fin de l’année ».
Déployée dans un premier temps aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la force du G5 s’ajoutera à l’opération française Barkhane qui traque les terroristes dans le Sahel et à la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
L’idée d’une force régionale, soutenue par Paris, avait été relancée le 6 février lors d’un sommet à Bamako. Elle doit débuter avec environ 5 000 hommes fournis par les cinq pays, qui ambitionnent de doubler cet effectif à terme.
Le sommet de dimanche vise à définir concrètement ses modalités, et le président français devrait annoncer un soutien surtout en équipements, selon l’Élysée.
La France, qui cherche elle-même à faire des économies pour cause de déficit budgétaire aggravé, espère le soutien d’autres pays de l’Union européenne, en faisant valoir que son engagement militaire au Sahel protège l’Europe tout entière.
Avec M. Macron, le G5 Sahel devrait donc lancer un appel aux contributions internationales.
La question financière est d’autant plus sensible que le président tchadien, dont le pays est déjà engagé dans la Minusma et dans la force multinationale contre le groupe terroriste nigérian Boko Haram, a menacé de se retirer de ce projet pour des raisons budgétaires.
Pour compléter le volet militaire, les autorités judiciaires des 5 pays se réunissaient cette semaine à Bamako pour concrétiser un accord de coopération conclu en mai entre le Niger, le Tchad et le Mali.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes terroristes liés à al-Qaïda. Des zones entières y échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les terroristes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au Centre et au Sud et le phénomène gagne les pays voisins.
Autre défi auquel est confronté la France dans la crise, c’est que le projet défendu par l’Élysée est sous-dimensionné à la réalité et à la complexité du terrain. Le Sahel est un vaste échiquier sur lequel jouent une multitude d’acteurs puissants qui ne sont pas directement associés au G5 comme l’Algérie et le Sénégal. Sans eux, il est impossible de pacifier la région.
À cela s’ajoute la crise libyenne. Tant que règne le chaos en Libye, il n’y a aucun espoir de voir la sécurité se rétablir au Sahel.
Autre handicap de fond, la fragilité des États membres du G5. Le Tchad menace de quitter la coalition s’il ne reçoit pas rapidement une aide financière substantielle pour le dédommager de son fort engagement dans la région. Or, avec le départ des Tchadiens, le G5 perdrait les soldats africains les plus efficaces de sa coalition. Le Mali est en train d’imploser sous les coups multiples des groupes terroristes, de la révolte peule et de l’incapacité de son administration à prendre pied dans le Nord. Le pouvoir de Bamako est de plus en plus faible, rappelant, à bien des égards, le scénario afghan.
La Mauritanie et le Niger sont confrontés à une poussée salafiste qu’ils n’arrivent pas à endiguer. Le Niger et le Burkina Faso sont, à leur tour, de plus en plus déstabilisés par des attaques extrémistes.
Mali : vidéo de 6 ressortissants étrangers pris en otages par al-Qaïda
Au Mali, un groupe terroriste affilié à al-Qaïda a diffusé ce dimanche 2 juillet un enregistrement vidéo montrant 6 ressortissants étrangers enlevés par ce groupe, parmi lesquels se trouvent le chirurgien australien Arthur Kenneth Elliott et l’humanitaire française Sophie Pétronin.
Le groupe terroriste Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin a fait circuler aujourd’hui à travers le monde cette vidéo d’une durée de 16 minutes et 50 secondes.
Les quatre autres ressortissants sont d’origines sud-africaine, roumaine, suisse, et colombienne.
Personne n’avait auparavant accepté la responsabilité de l’enlèvement de Sophie Pétronin, kidnappée à la fin de l’année 2016 à Gao dans le nord du Mali.
Sur la vidéo, Pétronin appelle le président français à faire en sorte qu’elle puisse en fin de compte retourner dans sa famille.
La diffusion de cette vidéo coïncide avec le voyage d’Emmanuel Macron au Mali, qui vise à afficher le soutien de l’Occident au combat antiterroriste.
Mali : la France ne renonce-t-elle pas encore à sa pensée canoniale ?
Le président français, Emmanuel Macron, a participé aujourd’hui, dimanche 2 juillet, à une conférence de presse conjointe avec son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui assume également la présidence du G5 Sahel et qui avait accueilli samedi ses pairs Idriss Déby Itno (Tchad) Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et Mahamadou Issoufou (Niger).
Le sommet du G5 Sahel marque le lancement officiel d’une force militaire conjointe transfrontalière pour lutter contre le terrorisme dans la région.
« Après la mort d’un certain nombre de ressortissants français qui ont été tués il y a 15 jours au Mali dans des opérations terroristes, je souligne encore une fois l’engagement de la France à lutter contre les terroristes et à rétablir la paix dans ce pays et au Sahel », a prétendu Macron au cours de ce point de presse.
À l’heure actuelle, Boko Haram, Daech et les autres groupes terroristes sèment la terreur dans la région.
La poursuite de la crise sécuritaire et politique en Libye et les activités d’al-Qaïda au Maghreb y ont accentué l’insécurité.
Un pouvoir central incompétent et les conflits ethniques font partie également des facteurs qui mettent de l’huile sur le feu des affrontements dans la région du Sahel. Mais la crise actuelle est le fruit de la concurrence internationale sur cette zone. En raison de sa présence de longue haleine, du déploiement de ses ressortissants, du fort volume des activités commerciales et de ses investissements, la France envisage d’y pénétrer plus que ses rivaux.
Actuellement, les intérêts des États-Unis et d’un certain nombre d’autres puissances sont en opposition. La concurrence internationale sur les ressources minières de la région, en particulier les réserves d’uranium et de pétrole au Sahel et sur le golfe de Guinée, est palpable.
De même, la capitale Bamako est en proie à une nouvelle manifestation des opposants à la révision constitutionnelle au Mali présentée par le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui a reporté sine die un référendum prévu le 9 juillet sur ce texte.

700 terroristes de Boko Haram se rendent aux militaires nigérians
Environ 700 terroristes du groupe Boko Haram se sont rendus à l’armée nigériane, a signalé le 3 juillet l’Agence Chine nouvelle se référant aux Forces armées nigérianes.
Quelque 700 terroristes de la secte Boko Haram se sont livrés volontairement aux militaires nigérians dans l'État de Borno, au nord-est du Nigeria, a fait savoir le chef d'état-major de l'armée de terre nigériane, Tukur Yusuf Buratai, cité par l'Agence Chine nouvelle. Il a de même ajouté qu'on observait un «succès énorme» de l'armée nigériane dans sa lutte contre le mouvement.
«Les autres sont en train de se rendre, cela veut clairement dire que Boko Haram a perdu la guerre», a affirmé le chef d'état-major de l'armée de terre nigériane.
L'insurrection sanglante de Boko Haram a fait plus de 20.000 morts au Nigeria depuis 2009.
Aujourd'hui, la secte takfiriste Boko Haram a perdu la plupart des territoires qu'elle contrôlait mais continue de perpétrer des attaques meurtrières au Nigeria et dans les pays voisins, au Niger, au Cameroun et au Tchad. Au moins neuf personnes ont été tuées et des dizaines d'autres enlevées, dimanche 2 juillet, au cours d'une attaque dans le sud-est du Niger attribuée à des combattants de Boko Haram par les autorités locales.
Avec Sputnik
Boko Haram enlève 37 femmes et tue 9 personnes au Niger
Des membres appartenant au groupe terroriste Boko Haram ont enlevé 39 femmes dans un village du sud-est du Niger, où ils ont également égorgé 9 personnes.
Boko Haram poursuit son œuvre de terreur. Le dimanche 2 juillet, des « éléments » du groupe terroriste ont enlevé 37 femmes et tué 9 personnes dans un village du sud-est du Niger, près de la frontière avec le Nigeria, a annoncé mardi le gouverneur de la région de Diffa au Niger.
Des poursuites ont été engagées par les forces de défense et de sécurité. Le gouverneur espère qu’elles permettront de « retrouver » et de « libérer » les femmes enlevées dans les prochains jours.
La région de Diffa subit depuis 2015 des attaques récurrentes de Boko Haram. Elle abrite plus de 300 000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent au milieu d’une population locale déjà très pauvre.
Mi-avril, l’armée nigérienne avait repoussé une offensive de Boko Haram, tuant une cinquantaine de terroristes près de la localité de Gueskérou, dans la même région. Depuis décembre, 150 terroristes nigériens de Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités nigériennes, selon les autorités.
Avec AFP
Qods-Est : l’UNESCO condamne la politique d’occupation d’Israël
L’UNESCO a voté en faveur d’une motion condamnant Israël pour sa politique d’occupation dans la vieille ville de Qods.
« La décision de l'UNESCO adresse un message clair à la communauté internationale, comme quoi elle ne reconnaît pas l'occupation israélienne de Qods-Est et désapprouve ses mesures visant à judaïser la ville », a déclaré la ministre du Tourisme et des Antiquités de l'Autorité nationale palestinienne (ANP), Rula Ma'ayah.
La résolution qualifie Israël de puissance occupante et réaffirme les résolutions précédentes des Nations unies.
Elle fustige l’incapacité des autorités occupantes israéliennes à cesser les fouilles archéologiques, le creusement de tunnels, les travaux, les projets et autres pratiques illégales à Qods-Est, notamment dans et autour de la vieille ville de Qods, qui sont illégaux au regard du droit international.
La motion a été adoptée à dix voix contre trois, huit membres s'étant abstenus.
Les Palestiniens et le Royaume de Jordanie ont présenté mardi 4 juillet cette motion lors de la 41e session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO, qui se tient actuellement à Cracovie, en Pologne.
Par ailleurs, Talal Abu Zarifa, membre du Front démocratique pour la libération de la Palestine a réagi à cette résolution anti-israélienne de l'UNESCO en disant qu'elle constituait une nouvelle victoire pour la nation palestinienne, il a aussi insisté sur les droits des Palestiniens à Qods et à la mosquée d'al-Aqsa et qu'elle portait un nouveau coup dur contre le cabinet du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
Au total, l'UNESCO a adopté 19 décisions au sujet de Qods, qui reconnaissent toutes le statut historique de la ville tel qu'il était avant l'annexion israélienne en 1967.
Avec Xinhua
Cisjordanie: Israël coupe l'eau potable
En allusion à l’aggravation de la crise d’eau potable en Cisjordanie et dans les territoires occupés de la Palestine, la chaîne arabophone iranienne Al Alam a rapporté :
« Ce problème est le résultat des décisions discriminatoires adoptées par des responsables israéliens qui coupent l’eau aux citoyens palestiniens afin d’en approvisionner les colons israéliens. Il se peut que la cité de Beytounia, située non loin de Ramallah, soit approvisionnée en eau pour seulement quelques heures en un mois ».
En raison de cette crise d’eau, des Palestiniens sont confrontés à de multiples problèmes. En été, nombreux d’entre eux sont contraints d'acheter de l'eau au marché noir à des prix extravagants.
Les raisons de cette pénurie remontent à 1967 où le régime usurpateur de Qods a fait main basse sur 90% des ressources en eau en Cisjordanie. Mais ce qui se produit dans la conjoncture actuelle est le résultat des décisions adoptées par les responsables du régime de Tel-Aviv qui privent les Palestiniens du minimum vital en eau potable sur les zones du Sud à Ramallah et al-Bireh.
Cette situation intervient suite à l’annonce des responsables israéliens indiquant que l’eau serait distribuée aux Palestiniens une fois que les réserves d’eau des colons seront remplies.
Donc la crise n’a fait que s’aggraver, notamment à Gaza avec les destructions des résidences en été 2014 et le renforcement du blocus imposé par Israël.

Israël a du mal à atteindre ses objectifs
L’expert syrien des questions stratégiques Hassan Hassan affirme que les frappes israéliennes contre le territoire syrien se font en coordination avec les États-Unis et en soutien aux terroristes takfiristes.
Interrogé par Sputnik, l’expert a relevé la simultanéité entre les frappes aériennes israéliennes et « les défaites cumulées » par les terroristes : « Chaque fois que l’armée syrienne fait une nette avancée et réussit à repousser les résidus d’al-Nosra, les chasseurs israéliens prennent pour cible ses positions. En effet, cet état de fait relève de ce que je qualifie de la fin imminente de Daech en Irak et de son encerclement par l’armée syrienne en Syrie. Cette réalité inquiète Israël et menace sa sécurité. D’ailleurs, même les Israéliens le reconnaissent, eux qui ne cessent de regretter la défaite de Daech en Irak et en Syrie. En effet, c’est surtout le renforcement de l’État syrien qui les inquiète. »
M. Hassan est revenu sur la portée des « frappes israéliennes en Syrie » : « Israël cherche à remonter le moral aux terroristes de Daech et du Front al-Nosra tout en sapant le moral des forces syriennes. De surcroît, Israël cherche à faire passer un message à l’Iran et à la Russie comme quoi il est maître de la situation. Israël s’efforce aussi de faire échec aux efforts diplomatiques, d’où la concomitance entre ces frappes et les pourparlers d’Astana et en cela, il agit de la même façon que les États-Unis. »
Mais quelle sera l’éventuelle réponse de Damas aux frappes aériennes d’Israël : « Qu’Israël aille jusqu’à reconduire ces frappes, cela montre qu’il n’a pas pu en tirer les résultats escomptés. Quant à la riposte syrienne, elle pourrait être complexe. Damas devra tout coordonner avec ses alliés et la Russie finira par réagir aux raids israéliens. »
Sommet du G-20 à Hambourg : les anti-G20 bien décidés à se faire entendre
À deux jours du début du sommet du G20, le face-à-face entre manifestants et policiers se poursuit à Hambourg. La police ne les autorise toujours pas à établir un camp de base, ils arpentent donc les rues de la ville et en sont chassés à coup de canon à eau.
Plus de 100 000 manifestants sont attendus dans les jours à venir. Et la police redoute des affrontements à cause de la présence d’environ 8 000 extrémistes de gauche «potentiellement violents » selon le ministre allemand de l’Intérieur.
Les anti-G20, eux, entendent camper sur n’importe quelle place ou parc de Hambourg s’ils ne sont pas autorisés à passer la nuit dans un parc qu’ils ont choisi. Ces derniers jours, ils ont plusieurs fois été évacués de force de différents lieux…
Environ 20 000 policiers vont être déployés pour assurer la sécurité des délégations des 19 pays les plus industrialisés de la planète et de l’Union européenne, vendredi et samedi.
Avec euronews