
تقي زاده
Les forces israéliennes attaquent le navire d'aide humanitaire Madleen à destination de Gaza
Les forces israéliennes ont attaqué un navire d'aide humanitaire à destination de Gaza alors que le navire s'approchait des eaux côtières du territoire palestinien assiégé.
Thiago Avila, un militant brésilien à bord du navire Madleen, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux ce lundi 9 juin matin qu'ils étaient encerclés par des navires de l'armée israélienne.
Il a ajouté que les forces du régime ont attaqué le Madleen, un navire d'aide humanitaire qui tentait de briser le blocus naval israélien de Gaza.
« La connexion a été perdue sur le Madleen. L'armée israélienne a arraisonné le navire », a publié la Coalition de la Flottille de la Liberté sur Telegram, ajoutant que les forces israéliennes avaient enlevé les passagers.
La militante écologiste Greta Thunberg faisait partie des douze militants internationaux à bord du Madleen. Liam Cunningham, acteur de « Game of Thrones », et Rima Hassan, députée européenne française d'origine palestinienne, étaient également à bord.
Le Hamas réagit aux menaces israéliennes de bloquer le navire humanitaire en route vers Gaza
Un responsable du mouvement de résistance palestinien Hamas a réagi aux menaces brandies par le régime israélien contre Madleen, un voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté à destination de Gaza. « Ces menaces ne briseront pas la volonté des nations libres du monde », a-t-il affirmé.
Selon le site d’information égyptien EgyPress, c’est sur sa page Facebook que Bassem Naïm, un haut membre du Hamas, a réagi aux menaces des autorités sionistes d'empêcher l'arrivée, sur la côte de Gaza, du navire humanitaire Madleen, qui est parti d'Italie le 1er juin pour briser le blocus israélien du territoire palestinien ravagé par 20 mois de guerre israélienne, et y livrer une cargaison d'aide.
« Nous tenons les dirigeants de l’entité sioniste pleinement responsables de la vie des militants solidaires qui risquent leur vie au nom de l’humanité pour briser le siège brutal de la bande de Gaza », a déclaré Bassem Naïm.
« Les menaces proférées par les dirigeants de l'entité contre les convois cherchant à briser le siège de la bande de Gaza, que ce soit par mer et à bord de Madleen ou par voie terrestre à travers plusieurs pays, ne briseront pas la volonté des peuples épris de liberté ; l'aspiration à la haine, à la tuerie et à la destruction ne l’emportera jamais sur la volonté de vivre », a précisé le haut responsable du Hamas.
Les États-Unis doivent cesser de poursuivre la politique « ratée » de Netanyahu envers l'Iran (Qalibaf)
Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a exhorté les États-Unis à abandonner les politiques « ratées » du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, si leur objectif est de conclure un accord nucléaire avec Téhéran.
Mohammad Baqer Qalibaf a fait ces remarques lors d'une séance publique du Parlement, dimanche 8 juin, alors que la République islamique d'Iran se prépare à répondre à une nouvelle proposition américaine concernant un éventuel accord nucléaire.
Qalibaf a critiqué la proposition américaine, affirmant qu'elle omet de mentionner la levée des sanctions imposées à l'Iran, ce qui, selon lui, illustre l'incohérence de Washington et son manque de bonne foi dans les pourparlers indirects avec Téhéran.
Il a souligné que, bien que les États-Unis affichent une attitude soi-disant amicale en évoquant l'ouverture économique, leurs actions révèlent une volonté de priver l'Iran de son droit international à enrichir de l'uranium. Étant donné cette contradiction entre le discours et les actes des responsables américains, Qalibaf a déclaré qu'aucune logique ne pourrait justifier l'acceptation d'un accord unilatéral et imposé de force.
Soumoud : une caravane tunisienne en route pour briser le blocus de Gaza
Une délégation composée de plusieurs figures de la société civile tunisienne entamera, le 9 juin, un voyage terrestre à destination de Gaza sous l’appellation de « Caravane Soumoud ». Chargée d’aide à destination des Gazaouis, cette caravane vise à briser le blocus imposé par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
« Soumoud », un mot arabe que l’on peut traduire par « résilience » ou « résistance », est le nom d’une caravane tunisienne qui débutera le 9 juin un voyage terrestre depuis la Tunisie jusqu’au poste frontalier égypto-palestinien de Rafah.
Il s’agit d’une délégation hétéroclite, composée de figures issues de la société civile, du milieu syndical et politique, ainsi que de défenseurs des droits de l’homme, d’avocats, de médecins, de journalistes et de membres d’organisations de jeunesse.
Sur Facebook, la Coordination de l’action commune pour la Palestine, qui organise cette caravane, a fait savoir que le départ aurait lieu depuis la capitale, Tunis.
Manifestation en Espagne contre la proposition de l'OTAN d'augmenter les dépenses militaires
Samedi 7 juin, des milliers d’Espagnols sont descendus dans la rue à Madrid pour protester contre la proposition de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) d’augmenter les dépenses militaires des États membres à 5 % de leur PIB.
Ces manifestations interviennent quelques jours avant le sommet de l’OTAN à La Haye aux Pays-Bas. Les manifestants ont scandé des slogans contre la demande de l’OTAN, réclamant la fermeture des bases américaines en Espagne.
En signe de leur solidarité avec le peuple palestinien de Gaza, victime des frappes aériennes israéliennes, ils ont également brandi des drapeaux palestiniens, appelant ainsi l’Union européenne à adopter des sanctions contre Israël.
Les manifestants ont qualifié d’« inacceptables » ces nouvelles augmentations de dépenses militaires et ont affirmé qu’ils aspiraient à la paix plutôt qu’à de nouvelles guerres.
Les manifestants ont souligné que l’existence même de l’OTAN constitue un facteur majeur de l’instabilité actuelle dans le monde. Par ailleurs, ils ont déclaré que l’augmentation des dépenses militaires a directement conduit à des coupes budgétaires dans les dépenses sociales, en particulier des réductions significatives du financement des services publics essentiels comme l’éducation et les soins de santé.
Téhéran avertit qu'il prendra des mesures de rétorsion si l'AIEA adopte une résolution anti-Iran
L'Iran a averti qu'il prendrait des mesures de rétorsion si l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) adoptait une résolution contre le pays lors de la session du Conseil des gouverneurs prévue pour ce lundi 9 juin.
« L'AIEA ne doit certainement pas s'attendre à ce que la République islamique d'Iran poursuive sa coopération large et amicale », a déclaré le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, à la télévision d'État, lorsqu'on lui a demandé comment Téhéran réagirait si la résolution était adoptée par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA lundi.
M. Kamalvandi a déclaré que l'Iran avait déjà mis en garde les gouverneurs de l'AIEA lors de l'adoption de précédentes résolutions, mais qu'ils n'en avait pas tenu compte, ce qui a abouti à une multiplication par sept de la production d'enrichissement à 60 %, au lancement de 20 chaînes et à l'installation de machines avancées de 13e génération.
Il a ajouté que Téhéran avait préparé une liste de mesures à prendre si une telle résolution était adoptée lors de la session de lundi : « Une partie des mesures serait d'ordre technique tandis qu'une autre concernerait la nature de la coopération de l'Iran avec l'Agence ».
« Nous avons souligné à plusieurs reprises que notre enrichissement ne dépasse pas la limite de 60 % et que l'augmentation momentanée était due à des conditions techniques (comme une diminution de l'alimentation des centrifugeuses). Cette question a été résolue après examen, mais les médias et les résolutions l'ont discrètement passée sous silence », a-t-il déclaré.
Le porte-parole de l’OIEA a indiqué que la troïka européenne- à savoir la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne- cherchait à adopter une résolution anti-iranienne afin de déclencher le mécanisme de snapback (réimposition automatique des sanctions) dans les mois à venir.
Les Européens envisageraient de soumettre un projet de résolution au Conseil des gouverneurs de l'AIEA lors de cette réunion. Cela ouvrirait la voie au rétablissement de toutes les sanctions de l'ONU contre Téhéran, prévues par l'accord nucléaire de 2015, avant l'expiration du mécanisme en octobre.
Une résolution de l'AIEA pourrait compliquer davantage les négociations nucléaires indirectes entre l'Iran et les États-Unis. Téhéran s'est déjà engagé à prendre des contre-mesures décisives si le mécanisme de snapback était activé.
Les forces américaines tirent des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des manifestants à Los Angeles
Les forces de sécurité américaines ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc dans le centre-ville de Los Angeles dimanche après que le président Donald Trump a déployé des troupes de la Garde nationale pour réprimer les manifestations contre les raids des agents de l'immigration (ICE).
Les manifestants ont incendié des voitures et se sont affrontés à la police alors que les autorités les tenaient à l'écart des unités de la Garde nationale.
Les troubles, qui se poursuivent depuis 3 jours, ont éclaté après l'arrestation par les agents de l'immigration de dizaines d'individus décrits comme des migrants illégaux et des membres de gangs. Ces opérations, menées en plein jour dans une ville à forte population latino, ont suscité l'indignation à Los Angeles.
Ses détracteurs ont accusé Trump d'avoir aggravé les tensions en déployant la Garde nationale californienne, habituellement sous le contrôle du gouverneur Gavin Newsom. « Nous n'avions pas de problème avant l'intervention de Trump », a déclaré Newsom sur X. « Il s'agit d'une grave atteinte à la souveraineté de l'État : attiser les tensions tout en détournant des ressources. Annulez l'ordre. Redonnez le contrôle à la Californie. »
Toute résolution anti-iranienne ne mènera certainement à aucun résultat positif (Oulianov)
À la veille de la réunion ordinaire du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la Russie a mis en garde les États-Unis et la troïka européenne (France, Allemagne, Royaume-Uni) quant aux conséquences éventuelles d’un projet de résolution contre Téhéran.
Dans un message publié ce dimanche 8 juin sur son compte X, le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a émis cet avertissement, et a souligné que cette démarche ne mènera « certainement à aucun résultat positif ».
Durant cette session, qui, selon le diplomate russe, inclurait une discussion tendue sur le programme nucléaire iranien, les États-Unis et les UE-3 prévoient de déposer un projet de résolution, ce qui pourrait ouvrir la voie à l’application de toutes les sanctions de l’ONU contre Téhéran, conformément en vertu d’un précédent accord nucléaire de 2015 avant l’expiration du mécanisme en octobre.
La guerre de la France contre la vérité : pourquoi l'arrestation de Mahdieh Esfandiari et les mauvais traitements qu'elle a subis devraient tous nous alarmer
Par Nahid Poureisa
L’arrestation et l’incarcération de l’universitaire iranienne Mahdieh Esfandiari en France ne constituent pas un incident isolé, mais révèlent une politique de répression systématique et délibérée contre ceux qui osent s’exprimer en faveur de la vérité et de la justice.
Cette politique va au-delà de la censure. Elle met en lumière le double standard de la politique française en matière de liberté d’expression, un concept instrumentalisé au service de l’Empire et réprimé lorsqu’elle est utilisée par les marginalisés.
En 2015, la publication de caricatures blasphématoires du Prophète Mahommad (que le salut de Dieu soit sur lui et sa descendance) par le magazine controversé Charlie Hebdo a suscité une indignation massive dans le monde musulman.
Au lieu de reconnaître cette insulte et de prendre des mesures correctives, le président français Emmanuel Macron a défendu la « liberté d’expression » du magazine, présentant la satire et la liberté d’expression comme des valeurs françaises sacrées, même au prix de blesser les sentiments religieux de milliards de musulmans, y compris ceux de son propre pays.
En 2022, Masih Alinejad, une agitatrice résidant aux États-Unis, qui est sponsorisée par le lobby américain anti-iranien pour orchestrer des campagnes de diffamation et diffuser de la désinformation dans le but de déstabiliser l’Iran, a été chaleureusement accueillie à l’Élysée.
Macron a salué son rôle dans l’incitation aux émeutes en Iran, qu’il a qualifiées de « révolution », et a publiquement soutenu la prétendue « liberté » des femmes iraniennes. Il s’agissait d’un signal clair de l’alignement stratégique de la France dans une guerre hybride plus vaste visant à affaiblir psychologiquement et culturellement la République islamique de l’intérieur.
Aujourd’hui également, en 2025, l’affaire Esfandiari se déroule dans l’ombre du même théâtre géopolitique.
Elle a été soudainement arrêtée, il y a trois mois, suite à une publication Telegram, où elle avait exprimé son soutien à la Palestine. Son seul « crime » est la défense d’un peuple opprimé qui subit près de 20 mois de guerre génocidaire.
Sans convocation officielle ni mandat légal, la police française a perquisitionné son domicile et l’a soumise à des sévices et à du harcèlement avant de l’arrêter.
Au même moment, le cinéaste iranien controversé Jafar Panahi a été récompensé au Festival de Cannes, non pas pour sa lutte contre le pouvoir ou l’injustice, ni pour sa dénonciation du génocide, mais pour avoir élaboré des récits qui s’intègrent parfaitement aux intérêts géopolitiques de l’Occident.
Alors que Gaza souffre sous les bombardements israélo-américains, l’accent mis par Panahi sur l’Iran dépeint la nation qui résiste activement à l’entité sioniste comme le méchant, détournant commodément l’attention mondiale des véritables violations des droits de l’homme et de leurs auteurs.
Ce contraste met en lumière un système qui punit ceux qui défendent la vérité et la justice, alors qu’il récompense ceux qui s’alignent sur les récits stratégiques occidentaux.
Le site web Press TV a contacté Bashir Biazar, un éminent chef d’orchestre iranien, arrêté, lui aussi, en France l’année dernière pour ses activités en faveur de la Palestine.
Biazar a expliqué comment le gouvernement français cible systématiquement les défenseurs de la Palestine, les qualifiant de terroristes et les piégeant sous de fausses accusations.
Ce dernier avait été détenu pendant un mois pour rien qu’une publication Instagram peu vue. La France l’avait accusé de promouvoir le terrorisme ; une accusation qu’il a qualifiée d’« incroyable et choquante », difficile à comprendre pour lui.
Selon Biazar, la France est sur le premier front pour réprimer ceux qui soutiennent la cause palestinienne dans le contexte du génocide en cours à Gaza, qui a coûté la vie à plus de 54 000 personnes depuis octobre 2023, pour la plupart des femmes et des enfants.
« Ces arrestations et ces mesures agressives sont dénuées de fondement juridique. C’est pourquoi il n’y a jamais de véritable procédure judiciaire : aucune accusation formelle, aucune audience au tribunal, aucune voie légale et aucune responsabilité », a-t-il précisé.
Les arrestations ont lieu soudainement, généralement suite aux descentes matinales des policiers qui défoncent les portes et terrorisent les habitants.
C’est exactement ainsi qu’Esfandiari a été arrêtée. Il n’y a eu ni avertissement ni notification légale. Pendant des jours, elle n’a pas répondu à son téléphone. Alors des amis inquiets sont venus chez elle, mais n’ont reçu aucune réponse. C’est finalement avec l’aide des pompiers qu’ils ont forcé l’entrée et ont trouvé son appartement saccagé.
Mahdieh avait disparu. La scène ressemblait à un enlèvement.
Pendant près de cinq semaines, l’on était sans nouvelles de son sort, jusqu’à ce qu’un article de presse ait révélé son arrestation.
Elle n’avait aucun contact avec sa famille, et l’ambassade d’Iran était également tenue dans l’ignorance. Même son avocat a dû faire face à d’énormes obstacles et il lui a fallu 50 jours avant qu’il soit enfin autorisé à rencontrer Mme Esfandiari.
Le gouvernement français souhaite maintenir ces affaires hors du système juridique, car elles sont motivées par des considérations politiques.
Ces actions s’accordent avec les intérêts du régime sioniste, soutenu totalement par le gouvernement français. Les accusations sont presque toujours les mêmes : des accusations de soutien au terrorisme. Ce seul fait montre qu’il ne s’agit pas d’une affaire juridique, mais d’une affaire politique.
La France se revendique comme le berceau de la liberté d’expression. Le slogan de la Révolution française défendait la liberté d’expression. Pourtant, lors de l’incident de Charlie Hebdo, même après que le Prophète de l’islam (que Dieu le bénisse ainsi que sa famille) avait été insulté à plusieurs reprises, Macron a déclaré comprendre la colère des musulmans, mais il a insisté sur le fait que la liberté d’expression était la ligne rouge de la France.
Le président français a pleinement soutenu la liberté d’expression, même si cette dernière offensait des milliards de musulmans, y compris des musulmans français.
Cependant, aujourd’hui, depuis la tempête d’Al-Aqsa, la France répond aux condamnations du génocide en cours à Gaza, diffusées en ligne et hors ligne, par une répression impitoyable. Les voix soutenant la Palestine sont étouffées par la répression et les poursuites pénales.
Le prétendu délit de Mahdieh ? Partager des publications en faveur de la Palestine sur Telegram. C’est tout. Son seul « crime » est de défendre la Palestine. C’est une honte absolue pour la France.
Les autorités françaises savent que si son affaire est portée devant les tribunaux, il n’y aura aucune preuve. C’est pourquoi elles opèrent dans les coulisses, plutôt comme une mafia que comme une justice transparente.
La confidentialité même de son arrestation et de sa détention prouve qu’il s’agit d’une manœuvre politique. Pendant 40 jours, les autorités françaises ont caché sa détention au public, y compris à sa famille et à son avocat. En ce moment, seules la pression politique et l’exposition médiatique peuvent la libérer.
Une prise de conscience et une mobilisation mondiales sont urgentes. Ces arrestations ne servent qu’à nuire davantage à l’image internationale de la France. L’Histoire se souviendra de ceux qui ont soutenu le génocide et de ceux qui se sont rangés du mauvais côté.
L’ironie est aiguë et douloureuse : la France, foyer autoproclamé de la liberté, pratique l’une des plus hypocrites démarches de deux poids, deux mesures, à l’ère moderne. La liberté n’est accordée que lorsqu’elle s’aligne sur les intérêts occidentaux. Les voix honnêtes et légitimes en soutien à la justice et à la Résistance – notamment celle des Iraniens et des Palestiniens – sont rapidement réprimées.
L’importante population musulmane vivant en France, dont beaucoup déplorent les atrocités génocidaires perpétrées à Gaza, sera punie si elle s’exprime. Sa liberté est révoquée dès qu’elle remet en question le récit dominant.
Il y a quelques jours à peine, la sœur d’Esfandiari a finalement rompu le silence. Dans sa première interview, elle a révélé les conditions difficiles que Mahdieh endure dans une prison française. Elle a déclaré que Mahdieh était contrainte de retirer son voile (hijab). Où est sa liberté dans tout cela ?
Pour une musulmane qui a porté le voile toute sa vie, une telle coercition constitue une forme de torture psychologique et une violation de son droit le plus fondamental. Elle est privée de ses droits humains les plus basiques et emprisonnée aux côtés de criminels, uniquement en raison de ses convictions humaines et politiques.
Défendre Mahdieh ne se limite pas à la liberté d’une femme. Il s’agit de s’élever contre une répression politique généralisée qui punit ceux qui disent la vérité.
De la défense par Macron des caricatures offensantes à son soutien à la mascarade du « changement de régime » en Iran, des arrestations secrètes à la célébration d’artistes politiquement opportunistes, l’utilisation sélective de la « liberté » par la France dresse un tableau inquiétant.
Cette situation montre un pays qui manipule la liberté d’expression et l’instrumentalise à son profit, réduisant au silence les voix de la conscience tout en récompensant ceux qui servent ses intérêts.
La campagne pour la libération de Mahdieh Esfandiari s’oppose à cette hypocrisie flagrante, appelle à la justice pour la Palestine et à se placer du bon côté de l’Histoire.
Documents « Top secret » détenus par l’Iran: Israël reconnaît une « infiltration majeure»
Dimanche 8 juin, les médias israéliens ont confirmé la saisie par la République islamique d’Iran de documents « top secret » du régime israélien, la qualifiant d’« infiltration majeure ».
Samedi, des sources bien informées ont affirmé à la radiotélévision de la République islamique d’Iran (IRIB) que les services de renseignement iraniens ont réussi à accéder à une quantité considérable de documents stratégiques et sensibles appartenant au régime israélien, incluant des milliers de rapports relatifs à des activités et installations nucléaires du régime sioniste.
Sans donner plus de détails, ces sources ont révélé qu’il s’agissait « des milliers de documents relatifs aux plans et aux installations nucléaires du régime sioniste ».
Alors que cette annonce a provoqué diverses réactions de la part des médias israéliens, le ministère israélien des Affaires militaires est resté muet à ce sujet.