
تقي زاده
Imàmat
La signification de Imàmat et de Khilàfat
Imàmat veut dite littéralement "diriger", Imàm veut dire "Chef" (Leader)
En terminologie islamique, Imàmat veut dire "direction absolue des musulmans dans toutes les affaires religieuses et séculaires, en succession au Prophète.
"Imàm" signifie l'homme qui en succession en Prophète a le droit à la direction absolue des musulmans dans tous les domaines religieux et séculaire.
Le mot "homme "précise qu'une femme ne peut être Imàm.
"Direction absolue" exclue ceux qui dirige les prières: ils sont aussi appelés "Imàm de prière" (Paysh Namàze), mais ils n'ont pas d'autorité absolue.
"En succession au Prophète" dénote la différence entre un prophète et un Imàm. L'Imàm jouit de cette autorité non pas directement, mais comme le successeur du Prophète.
Le mot "Khilàfat" signifie "succéder" et "Khalifà" veut dire "successeur".
En terminologie islamique, "Khilàfat" et "Khalifà" signifie la même chose que "Imàmat" et "Imàm" respectivement.
"Wassiyat" veut dire "Execution du testament" et "wassi" signifie "l'exécuteur du testament". La signification dans les écrits musulmans est le même que dans le cas de "Khalifat" et "Khalif".
Il sera intéressant de noter que beaucoup de prophètes passés, étaient aussi Khalifs (Califes) de leur prophète prédécesseur. Donc ils étaient "Nabi" et " Khalif" à la fois, alors que d'autres prophètes (qui ont apportés un nouveau shariyat) n'étaient pas Califes de prophètes précédent, et il y avait des califes des prophètes qui n'étaient pas eux-mêmes des prophètes.
La question de Imàmat et de Khalifàt a déchiré la communauté musulmane et a affecté la pensée et la philosophie de différents groupes si violemment que même la croyance au Dieu et aux prophètes ne pouvaient échapper à la différences des vues.
Ce sujet est celui qui est le débattu de la théologie islamique. Les musulmans ont écrit des milliers et des milliers de livres sur le Califat. Le problème, d'après moi, n'est pas quoi écrire, mais quoi ne pas écrire. Dans ce petit article, je ne peux étaler tous les domaines du sujet, ni donner tous les détails même des sujets qui seront décrit ici. Cet article sera juste une bref mise en relief des différences concernants la califat.
Il est important de mentionner ici dès le début que sur cette question, les musulmans sont divisés en deux branches: les Sunnites, qui croient que Abou Bakr était le calife du Saint Prophète de l'Islam, et les chiites qui croient que Ali ibn Abi Tàlib (as) était l'Imàm et le Calife. Cette différence fondamentale a conduit à d'autres différences qui seront décrits dans la suite.
Résumé des différences
Le Saint Prophète à dit (et ses paroles ont été acceptés par toutes les branches de l'Islàm):
"Mes partisans seront divisés dans peu de temps en 73 branches, tous d'entre eux seront condamnés, sauf une branche."
Les chercheurs du Salut ont toujours faits des efforts inlassablement pour acquérir la manière de découvrir le droit chemin, la voie du salut. Et en réalité, il est nécessaire à chaque individu de se convaincre pour se guider et essayer de son mieux dans ce domaine et ne jamais se désespérer d'atteindre la vérité. Mais cela ne peut être possible que si l'on a une vue d'aigle de la différence radicale devant soi et mettre de cotés tous les idées préconçus ou tous les préjugés, et examiner tous les points qui en découlent avec un esprit réfléchi, toujours priant Dieu qu'il montre le droit chemin.
Pour cette raison, je propose de mentionner brièvement ici les différences importantes et les discussions raisonnement et arguments de chaque branche, dans le but de faciliter le chemin recherché. Les questions majeures sont:
Le fait de désigner le successeur d'un prophète revient-il à Dieu, ou bien est-ce le devoir de la Oummàh (le corps des partisans) de désigner celui qui le plaît.
Dans le dernier cas, est-ce que Dieu ou le Prophète met dans les mains de la Oummàh tout code systématique contenant des règlements et procédures pour la désignation d'un calife, ou bien est-ce que la Oummàh par le consentement unanime et avant de désigner un calife, prépare un règlement auquel elle adhère de manière subséquent; ou encore la Oummàh agit-elle selon ce qu'elle pense opportun au moment précis et selon l'opportunité à sa disposition? A-t-elle le droit d'agir d cette façon?
Est-ce que la raison et la loi divine exigent des qualifications et des conditions pour un Imàm ou Calife ? Si oui, quelles sont-elles ?
Le Prophète avait-il ou non désigné quelqu'un comme son calife et successeur ? S'il l'a fait, qui était il ? Si non pourquoi ?
Après la mort du Saint Prophète, qui a été reconnu comme Calife et si les qualifications nécessaires en pour être Calife existaient-elles en lui ou non ?
La différence de base
J'économiserais beaucoup de temps si j'expliquais d'abord la cause basique des différences concernant la nature et les caractères de l'Imàm ou Califes.
Quel est le caractère primordial d'un Imàm? Est-ce qu'un Imàm est avant tout un souverain d'un royaume? Ou bien, est-il avant out un représentant d'Allah (swt) et vicegérant du Prophète?
Comme l'Imàmat et le Califat est accepté comme la succession du Prophète, les questions ci-dessus ne peuvent être répondus tant que nous ne nous fixons pas d'abord les caractéristiques basiques d'un Prophète.
Nous devons décider si le Prophète est avant tout un souverains de royaume, ou bien avant tout un représentant d'Allah (swt).
Nous trouvons dans l'histoire de l'islam qu'il y avait un groupe qui voyait dans la Mission du Saint Prophète comme u moyen ou tentative d'établir un royaume. C'étaient les gens qui attendaient de voir le résultat de la guerre entre musulmans et qoreish. Ces arabes disaient que "si Mohammad livré à lui-même, sortait victorieux sur les qoreish, il est sans aucun doute un vrai prophète".
Ainsi, selon eux, ma victoire était un critère de vérité! Si Mohammad avait été battu (subi une défaite), il serait traité de menteur.
La pensée que la mission sacrée n'était rien d'autre qu'une affaire mondaine fût répétée à plusieurs reprises par Abou Soufyàne (le père de Mouawyàh et grand père de Yazid) et son clan.
Au moment de la chute de Makka, Abou Soufyàne avait dit à Abbas: "Abbas, vraiment ton neveu a acquis un véritable royaume!" Abbas a répondu: "Malheur à Toi! Ce n'est pas une royauté, c'est une mission prophétique."
On y trouve les deux pensées opposées clairement contrastées. Abou Soufyàne n'a jamais changés ses opinions. Quand Oussmàne devint Calife, Abou Soufyàne vînt le voir et l'a conseillé: "Ô, fils de Oumayyàh, maintenant que ce royaume t'est revenu, fais qu'il reste entre les mains de ton clan. Ce royaume est une réalité; par contre nous ne savons pas si il y a vraiment un paradis et un enfer ou pas!"
Puis il est allé au champ de Ohod, donne un coup de pied à la tombe de Hamza (as), et dit: "Ô, Abou Ya'ala, regarde, le royaume pour lequel tu te battait contre, nous est finalement revenu!"
Yazid qui avait hérité de la même opinion, a dit : "Les Banis Hachims avaient mis en scène tout cela pour obtenir la royauté, en réalité, il n'y avait aucun message de Dieu ni aucune révélation.
Si telle est l'opinion acceptée par un Musulman, alors il est obligé de confondre l'imamat avec la royauté. Selon une telle pensée, la fonction première d'un prophète était donc la royauté, et par conséquent, celui qui détient les rênes du pouvoir dans ses mains est le successeur légitime du Saint Prophète.
Mais le problème est que plus de 99% des prophètes n'avaient aucun pouvoir politique, et la plupart d'entre eux était persécutée et apparemment des victimes impuissantes des pouvoirs politiques de leurs époques. Leurs gloires n'étaient pas dans les couronnes ou sur les trônes, mais dans les martyres et les souffrances. Si les caractéristiques premières du prophète étaient le pouvoir politique et la royauté, alors, peut être pas même 50 (des 124000) prophètes pourraient justifier leur titre divin de "Nabi".
Donc, il est clair comme du cristal que la principale caractéristique du Saint Prophète n'était pas d'avoir le pouvoir politique mais d'être le Représentant d'Allah (s.w.t.).
Et que la représentation ne lui était pas accordée sur peuple, mais par Allah lui-même.
De la même manière, la caractéristique principale de son successeur ne peut pas être le pouvoir politique, mais le fait qu'il soit le Représentant d'Allah (s.w.t.). Donc, la représentation ne peut jamais être accordée par le peuple, elle doit venir d'Allah.
En bref, si un Imam doit représenter Allah (s.w.t.), il doit être désigné par Allah.
Le système de la direction islamique
Il fut un temps où la monarchie était le seule système de gouvernement connu des peuples. A cette époque, les chercheurs musulmans glorifiaient les monarchies et la monarchie en disant que : "Le roi est l'ombre d'Allah", comme si Allah avait une ombre!
Maintenant, à l'époque moderne les démocraties sont en vogues et les chercheurs Sounnis ne se fatiguent pas d'affirmer dans de centaines et de milliers d'articles, des livres et des fascicules, que le système de gouvernement islamique est basée sur la démocratie, oubliant les villes républiques de la Grèce. Dans la 2ème moitié de ce siècle, le socialisme et le communisme ayant atteint les pays sous-développés ou partiellement développés, je ne suis pas surpris d'entendre de la part des chercheurs musulmans bienveillants, affirmer inlassablement que l'Islam enseigne et a crée le socialisme. Des gens au Pakistan et ailleurs ont même inventé le slogan de "socialisme islamique". Que veut dire le socialisme islamique, je ne sais pas. Mais je se serais pas surpris si dans 10 ou 20 ans, ces gens commenceront à revendiquer que l'islam enseigne le communisme!
L'Infaillibilité des Prophètes
La croyance en l'infaillibilité des anges, des prophètes et des Imams (a.s.) est une des caractéristiques des Imamites qui pensent que ces êtres ne peuvent commettre des fautes, même par inadvertance. Cette doctrine est confirmée par de nombreuses preuves tirées du Coran et de la noble sounna.
Nous exposerons dans cet article les preuves coraniques, mais tout d'abord, essayons de définir l'infaillibilité. Il ne s'agit pas de ne pas commettre des péchés, car ceci peut être le trait de nombreuses personnes dont le statut et la piété sont élevés, mais il s'agit d'une aptitude naturelle qui empêche de façon absolue de commettre le péché pour lequel son auteur mérite le châtiment divin.
L'infaillibilité concerne deux questions: être inspiré par le message et le transmettre d'une part et ne pas commettre le péché, d' autre part. Allah le Tout Puissant dit dans son Livre: "...périt celui qui [devait] périr et vécût celui qui [devait] vivre "(al-Anfâl, 42).
Comment se réalise cet ordre divin? Par la transmission aux humains des messages de leur Seigneur qui comblent leurs défaillances. Cette transmission n'est ni directe ni à la portée de tous, car n'en est pas capable tout individu: "Dieu ne saurait vous dévoiler l'irrévélé. Mais Il choisit, parmi Ses envoyés, qui Il veut" (AI-`Imrân, 179). Quels sont alors l'assurance et l'indication que le message fut transmis tel qu'il fut révélé par le Seigneur Tout-Puissant?
Le Savoir absolu d'Allah le Très Haut implique Sa connaissance du moyen qu'Il a choisi pour la transmission du message: "Mais Dieu sait mieux que quiconque à qui confier Son message" (A1-An`âm 124). Sa Toute-Puissance interdit à Satan de modifier le message ou d'intervenir auprès du messager pour lui en faire oublier une part: "qui connaît le mystère et ne dévoile son mystère à personne, sauf à un émissaire agréé par lui et qu'il fait précéder et suivre d'une garde vigilante pour savoir s'ils ont communiqué les messages dont leur Seigneur [les avait chargés]. Il embrasse de [Sa science] ce qui est devant eux et dénombre tout" (AI-Jinn, 26-28).
Le texte coranique confirme l'infaillibilité de l'ange transmetteur et des nombreux messagers: Hoûd dit: "Je ne suis pas un sot, mais un envoyé du Seigneur des mondes. Je vous transmets les messages de mon Seigneur en vous donnant d'excellents conseils dignes de confiance" (A1-A`râf, 67-68). Le terme "digne de confiance" concerne également Noûh, Sâlih, Loûth, Shou`ayb (voir les versets 107 125 et suivants d'al-Shou`arâ'), Mûsa (ad-Doukhân 18) et également notre prophète Mohammad (SAW): "obéi et sûr" (at-Takwîr, 21).
Si nous prenons ce terme "amîne" (sûr, digne de confiance) pour indiquer l'infaillibilité, nous pouvons également nous baser sur les versets : "Si [Mohammad] Nous avait attribué quelques propos [inexacts] Nous l'aurions, certes, saisi par la main droite et lui aurions sectionné l'aorte et aucun d'entre vous ne l'aurait protégé" (Al-Hâqqatu, 44-47) pour montrer que les prophètes (a.s.) ne peuvent être coupables de trahison et qu'ils sont purs et sincères. Le verset qui fait inclure cette qualité à Mohammad (SAW) dit: "Mohammad n'est qu'un prophète.
D'autres prophètes l'ont déjà précédé" (Al-`Imrân,144). Quant à ce qui se rapporte à l'infaillibilité des anges, le Coran dit: "qui ne prennent la parole avant Lui et [n']agissent [que] sur ses ordres" (AI-Anbiyâ', 27), "des anges... ne désobéissant pas à Dieu en ce qu'Il ordonne et exécutant ce qui leur sera commandé" (At-Tahrîm, 6). Concernant la deuxième question, à propos de l'infaillibilité des prophètes et des Imams (a.s), plusieurs versets coraniques nous la confirment:
a) la question de Satan qui dit, dans le Livre: "je les égarerai tous en enjolivant le mal pour eux sur terre, à l'exception des sincères parmi tes serviteurs" (Al-Hijr, 39-40), où le terme "sincères" inclut nécessairement les prophètes. "Et souviens-toi de Nos serviteurs, Abraham; 'Isaac;`Jacob, hommes forts et clairvoyants ! Nous avons fait d'eux l'objet d'une distinction particulière: le souvenir de la demeure [future]. Ils sont, certes, auprès de Nous, parmi les meilleurs élus" (Sâd, 45 47). Allah le Tout-Puissant décrit Yoûsouf ainsi: "Il était, en effet, du nombre de Nos serviteurs fidèles" (Yoûsuf, 24).
Pourquoi Iblîs ne peut-il pas toucher ces gens sincères et fidèles? N'est-ce pas par désespoir de les faire tomber, tellement leur force morale est grande?
b) Allah le Très-Haut a ordonné l'obéissance au messager et aux légataires qui ont des statuts divins sans être prophètes. Comment peuvent-ils alors commettre des péchés, même par négligence? Cela ne peut être possible car le fait de leur obéir dans ce cas signifie commettre des actes haïssables pour notre Seigneur. Dans le Coran, plus de trente versets ordonnent l'obéissance au prophète et l'un d'eux indique clairement l'infaillibilité du prophète et des awaliyâ' al-'amr.: "Croyants ! Obéissez à Dieu ! Obéissez au prophète et à ceux d'entre vous, qui détiennent l'autorité" (An-Nisâ', 59).
c) Allah le Très-Haut a accordé à ceux qui ont un statut divin l'exemption d'être injustes, et il est reconnu que tout péché équivaut à un acte injuste, et les prophètes ont un statut divin: "Je ferai de toi un guide spirituel pour les hommes. - Et ma descendance? s'inquiéta Abraham. - Ma promesse ne concerne pas les injustes" (Al-Baqara,124).
Le fait de ne pas reconnaître l'infaillibilité des prophètes entraîne diverses problématiques. Comment faire confiance au messager de la révélation s'il est capable de commettre un péché puisque Allah le Très-Haut dit : "Si un homme vicieux vous apporte une nouvelle, entourez-vous d'abord de preuves, de crainte de faire du tort à des gens" (al- Houjourât, 6).
Comment le messager d'Allah (SAW) peut-il être pris pour le bon exemple, comme le Tout-Puissant nous ordonne de le faire? "Vous avez, dans l'envoyé de Dieu, un beau modèle pour vous" (Al- Ahzâb, 21 )
Comment Allah le Très-Haut peut-Il dénoncer ceux qui commettent des actes injustes si Ses messagers le font ? "Ordonnerez-vous aux gens la charité en oubliant vous-mêmes?" (Al-Baqara, 44).
Tous ces versets indiquent l'infaillibilité des prophètes mais également celle des Imams et des Ahlul-Bayt (a.s.) puisque le verset de l'Imamat les concerne et que leur infaillibilité fut confirmée par : "Ô gens de la maison du prophète ! Dieu veut seule ment éloigner de vous [toute] souillure et vous puri fier pleinement" (Al-Ahzâb, 33).
Iran/Turquie, réconciliation?
La République islamique d’Iran et la Turquie ont affiché leur détermination à développer leur coopération, tant au niveau bilatéral, qu’à l’échelle internationale. «Au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Jawad Zarif, a fait état de la tentative des deux pays de rapprocher leurs positions et d’accroître leur coopération. Considérés comme deux pays importants et influents, dans la région, l’Iran et la Turquie, qui entretiennent des relations, anciennes et enracinées, ont mené de vastes programmes, pour développer leurs coopérations, sur les plans culturels, économiques et politiques. La crise syrienne a affecté les relations entre Téhéran et Ankara, car les deux pays se trouvent dans deux fronts opposés : la Turquie soutient les groupes d’opposition, avec pour objectif de renverser le gouvernement Assad, tandis que l’Iran plaide pour une solution pacifique à la crise syrienne, solution devant reposer sur le suffrage et la volonté du peuple syrien. La présence des Salafistes et d’éléments armés liés au réseau terroriste d’Al-Qaïda, venus de tous les pays de la région, en Syrie, pour massacrer les Alaouites, les Chrétiens et autres citoyens syriens, a transformé la Syrie en un champ d’affrontements interethniques, interconfessionnels, une tragédie qui a ébranlé, non seulement, la sécurité et la stabilité de la Syrie, mais qui représente une menace à la sécurité de toute la région. En l’état actuel des choses, le rapport des forces a changé en faveur du gouvernement syrien, le danger d’une attaque militaire contre la Syrie est écarté, l’ONU insiste sur une solution politique à la crise syrienne, et tout cela a prouvé la véracité de la position de la République islamique d’Iran. A cela s’ajoute l’échec de la stratégie du triangle, composé de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie saoudite, en Syrie, un échec qui a poussé Ankara à restaurer son prestige politique et diplomatique, dans la région. Pour l’heure, la Syrie est devenue une inquiétude commune, pour l’Iran et la Turquie, et comme l’a dit le ministre iranien des Affaires étrangères, cette inquiétude commune émane d’une sédition qui vise à attiser les différends interethniques et intercommunautaires, dans la région. Le rapprochement avec l’Iran peut être une opportunité qui s’offre à la Turquie, pour continuer de jouer un rôle efficace, dans la région, et réviser son approche extrémiste envers la Syrie. Le gouvernement d’Erdogan peut, également, sortir de l’embarras politique, dû aux pressions qu’exercent contre lui les partis et les groupes d’opposition, en raison de sa politique anti-syrienne. Le ministre iranien des Affaires étrangères s’est rendu, à Ankara, où il a rencontré les hautes autorités turques, dont le président de la République. Le président turc a invité le Président Rohani à se rendre en Turquie. Et le Premier ministre turc se rendra, en janvier, à Téhéran. Tout cela montre que les deux pays sont résolus à accroître leurs relations, dans un cadre stratégique.
Iran contre la possession et l'utilisation d'armes de destruction massive
La perception irréelle d'un Iran qui poursuit un programme d'armes nucléaires est "mauvaise et dangereuse", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif lors d'une conférence sur le désarmement tenue vendredi à Istanbul.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a fait cette déclaration lors de la conférence en expliquant la réalité de l'impasse nucléaire entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU + l'Allemagne.
M. Zarif a réitéré que l'Iran s'est engagé au même principe de la non- prolifération des armes nucléaires comme l'Occident, ajoutant que le programme d'enrichissement d'uranium de l'Iran est destiné à des fins pacifiques.
"Il ya effectivement un niveau élevé de méfiance qui a été créé par toutes les parties et nous devons y faire face", a-t-il affirmé en faisant allusion à la méfiance entre l'Iran et l'Occident.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré qu'afin de garantir la sécurité régionale et mondiale, la création d'une compréhension collective de la sécurité est essentielle.
M. Zarif participe à la 60ème Conférence de Pugwash sur "la science et les questions internationales, dont le dialogue, le désarmement et la sécurité régionale et mondiale", qui a débuté vendredi à Istanbul.
Lors de la conférence de cinq jours, les participants vont explorer des solutions créatives aux problèmes les plus difficiles au monde.
En plus de participer à la conférence, les relations bilatérales turco-iraniennes, les développements régionaux et les négociations nucléaires de l'Iran seront haut sur l'ordre du jour de M. Zarif.
" Etats-Unis, l'ennemi numéro un de l'Iran "
L’état-major des forces armées iraniennes a déclaré dans un communiqué publié samedi, a insisté sur la poursuite des slogans anti-américains marches auront lieu le 4 Novembre, le jour où les Iraniens descendent dans la rue pour manifester contre l'impérialisme.
La note ajoute que les États -Unis restent l'ennemi numéro un de la nation iranienne.
En outre, l'état-major général a annoncé que la confrontation du système hégémonique avec la Révolution islamique traverse sa plus sensible et complexe.
Le lundi suivant, le 4 Novembre, a été nommé l'Iran comme le jour de la « anti-impérialisme », qui coïncide avec l'anniversaire de la prise de l'ambassade américaine à Téhéran, capitale de l'Iran (1979), un nid d’espions.
Selon cette déclaration, ce jour est un symbole de la force et de la volonté de la nation iranienne à combattre l’impérialisme.
Notez que dans cette journée, est prévu d'organiser une série de marches populaires dans tout le pays.
La politique étrangère de l’Iran, une diplomatie active
Les Etats-Unis ont montré que ne jamais proposer quoi que ce soit à qui que ce soit à travers le dialogue. Le seul langage qu'ils comprennent est celui de la résistance et de l'imam a dit la prière du vendredi à Téhéran, l'ayatollah Seyed Ahmad Khatami.
Le religieux iranien a souligné que la politique adoptée par l'équipe de négociation nucléaire iranien n'est pas en contradiction avec la résistance.
A également estimé que cette politique a été adoptée dans le cadre de mandats de diplomatie active du guide spirituel iranien.
" C'est une politique fondée sur la dignité, la sagesse, le bien commun et en conformité avec la flexibilité héroïque exprimée par le Guide Suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei “, a-t-il souligné.
En outre, se référant à la pression américaine sur l'Iran, Khatami a souligné à nouveau la persistance de la nation iranienne pour obtenir ce qui leur appartient de droit.
L'imam de la prière du vendredi de Téhéran, à son tour, a abordé la question du renseignement américain, qui a été attribué à l'arrogance de ce pays ", il se sent supérieur dans ses relations avec les autres nations ", a-t-il dit.
L'ayatollah Khatami a critiqué le soutien apporté par les Etats-Unis les groupes terroristes et Takfiris dans le sang des civils en Syrie, en Irak et en Afghanistan, et font les musulmans eux-mêmes les uns des autres à distance.
Une attitude qui n'a pas eu de résultats pour les États-Unis et dans ces pays n’a pas n'entraînerait pas sauf la haine de la publique par conséquent, ont dû prendre leur retraite après 10 ans sans aucun succès.
L'ayatollah Khatami, dans son sermon, il a renié le rapport final du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, Ahmad Shahid." Ce rapport a été préparé sur la base de fausses déclarations de cellules terroristes, et manque de tout type de valeur", a-t-il affirmé.
"Le rapporteur de l'ONU nous sommes accusés de violer les droits de l'homme en prison gouvernement américain déployé dans le monde entier, les gens sont torturés dans un très sauvage “, a déclaré.
Par ailleurs exprimé ses profondes condoléances aux familles des 14 gardes-frontières iraniens ont été tués dans la dernière attaque terroriste à Saravan enregistré, a déclaré que la République islamique d’Iran donnera une réponse forte à ce crime.
« L'Iran est une victime du terrorisme mondial », l'ayatollah Khatami a rappelé, puis demander au gouvernement du Pakistan à appliquer tous les efforts pour identifier et punir les auteurs de l’attentat terroriste de Saravan, dans la province du sud-est de Sistan et Baloutchistan.
OIEA : l'Iran continue d’enrichir de l'uranium à 20%
Le chef de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI), Ali Akbar Salehi, a confirmé mercredi la poursuite du processus d'enrichissement de l'uranium à 20% dans le pays perse.
Salehi a nié les rumeurs au sujet de la cessation de ces activités, nécessaires pour plaques de combustible, et a confirmé la poursuite du processus sans aucune pause.
Il a également annoncé la préparation pour la livraison des besoins en carburant mensuelles du réacteur de Téhéran, à travers la production de ces plaques dans le pays qui a conduit à l'exploitation continue de ce réacteur.
En ce qui concerne usine Darjovin nucléaire, le second situé dans le sud-ouest de la province du Khouzistan, et la date du début de ses activités, M. Salehi a souligné qu'il s'agit d'un réacteur de 360 mégawatts, va commencer une fois que vous avez fini conception et l'étude de faisabilité, et appelle donc une plus longue période de trois ou quatre ans.
États-Unis et le régime israélien (détenteur de plus de 200 ogives nucléaires) et certains de ses alliés accusent la République islamique d’Iran d'une déviation possible de son programme d'énergie nucléaire.
L'Iran a toujours rejeté ces accusations, soulignant qu'en tant que signataire engagé au Traité de non-prolifération (TNP) et un membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a le droit d'utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques.
" Fail parcelles ennemis pour renverser Al-Assad "
Après plus de 31 mois après le début du conflit armé en Syrie, les groupes terroristes et leurs commanditaires régionaux et occidentaux ne sont pas parvenus à mettre fin au gouvernement constitutionnel du président syrien Bachar Al-Assad.
Secrétaire général adjoint du Mouvement de la résistance islamique au Liban, le Hezbollah, Sheikh Naim Qassem, a appelé jeudi à partir de parcelles de l'ennemi «échoué» contre le gouvernement syrien.
" Il n'a pas les ennemis projettent de renverser le gouvernement de la Syrie résistante ", a déclaré Qasem lors d'un événement public dans le sud du Liban.
Après avoir insisté choisir la voie diplomatique pour résoudre la crise syrienne, le chef du Hezbollah a exhorté l'Occident à cesser la fourniture d'armes aux terroristes dans ce pays arabe.
Quant à la situation actuelle au Liban, Qasem a déclaré que la « vraie crise » vivre ce pays est due à la présence de groupes politiques qui cherchent à participer à la construction de leur pays.
Enfin, l’adjoint Secrétaire général de Hezbollah a souligné la résistance continue du peuple libanais contre le régime d'Israël et a souligné que la résistance de l'adversaire sert directement les intérêts israéliens.
Debka: "Israël s'apprête à frapper l'Iran"!!
selon le site proche du renseignement de l'armée israélienne , " l'Iran et les Etats Unis sont sur le point de conclure un accord nucléaire et Israël se prépare à mener des frappes unilatérales contre les sites nucléaire iraniens"!! " Pour lancer ces frappes, l'armée israélienne a demandé un rallonge de 3.5 milliards de shekels !! le cadre de l'accord nucléaire entre l'Iran et les Etats Unis est bien défini et Obama se prépare à annoncer avec Noël et de façon publique son accord nucléaire avec l'Iran" Debka annonce cette information alors qu'Israël est le seul détenteur de bombes atomiques dans la région.
l'Iran est un signataire du TNP et n'a cessé sur foi des preuves tangibles de rejeter toute accusation militariste contre son nucléaire. le plan iranien aux pourparlers de Genève a été bien accueilli par les 5+1 et il sert de base à des négociations en cours.
Bataille d'Al Qalmoun : 15000 combattants du Hezbollah mobilisés!!(Al Arabiya)
Selon la chaine saoudienne Al Arabiya ," 15000 combattants du Hezbollah se seraient déployés non loin des monts d'Al Qalmoun au nord de Damas en prévision de la bataille stratégique qui aura bientôt lieu dans cette région. l'armée syrienne garde également ses soldats en état d'alerte et ces forces sont stationnés entre Damas et Homs ". Al Arabiya s'inquiète surtout de la présence de la bataillon " Abol Fazl Abbas", bataillon irakien en charge de la protection du mausolée de Zeynab face aux assauts salafistes, un bataillon composé de "chiites irakiens". Après l'échec des terroristes à Qusseir, ces derniers ont fui vers Al Qalamoun et depuis , ils attendent constamment l'offensive fulgurante de l'armée.