
تقي زاده
L'imam de La Mecque veut criminaliser l'incitation à la haine religieuse
L'imam de La Mecque, premier lieu de l'islam, a demandé vendredi à ce que soit criminalisée l'incitation à la haine religieuse, après la diffusion d'un film islamophobe et la publication de caricatures du prophète Mohammad (P).
"Nous appelons le monde (...) à promulguer un code d'honneur et une loi contraignante pour interdire et criminaliser toute atteinte aux prophètes et aux religions monothéistes", a annoncé cheikh Saleh Ben Mohamed al-Taleb dans son sermon lors de la prière hebdomadaire dans la grande mosquée de La Mecque. "Que les hommes politiques et les décideurs sachent que les réactions des peuples sont incontrôlables (...) lorsque la nation est humiliée dans ses symboles sacrés", a-t-il ajouté, invitant "les sages" en Occident à "empêcher ceux qui allument des incendies". "Nous préconisons le dialogue, la compréhension et la tolérance, mais cela sera vain si l'on continue à perpétuer la haine (...) contre l'islam, son prophète et les musulmans", a-t-il encore dit. L'imam de La Mecque a critiqué les réactions violentes de musulmans au film amateur américain "Innocence of Muslims", qui ont fait des dizaines de morts dans plusieurs pays du monde. "Dans leurs réactions, les musulmans doivent montrer leur bonté", a-t-il dit en conseillant à ses coreligionnaires d'agir pour "mieux faire connaître le prophète en utilisant les réseaux sociaux" sur internet. "Les musulmans doivent réaliser qu'ils n'ont pas besoin de nouveaux incidents qui freinent la progression de l'islam" dans le monde, a-t-il souligné. Il a critiqué la liberté d'expression, invoquée dans la publication mercredi en France de caricatures de Mahomet par le journal satirique Charlie Hebdo. "Depuis quand la liberté d'expression signifie une agression sans limites ou restrictions ?", s'est-il demandé, ajoutant: "Pourquoi cette liberté d'expression n'est pas évoquée lorsqu'il s'agit de la négation de l'Holocaute?". L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus sacrés de l'islam à La Mecque et Médine, avait condamné "Innocence of Muslims", mais aussi les violences qu'il a entraînées, notamment des attaques contre des représentations américaines.
"Il n'y a pas de solution militaire au problème syrien"
Ki Moon et Paneta contre une solution militaire en Syrie
"J'appelle tous les pays influents à persuader toutes les parties (en Syrie) qu'il n'y a pas de solution militaire à cette crise", a déclaré mercredi soir le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon lors de la réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies pour le Proche-Orient.
Ajoutant que, la situation en Syrie représente une menace pour toute la région du Proche-Orient
D’autre part, le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta a déclaré « qu’une intervention militaire en Syrie, serait une grave erreur ».
Affirmant que « les Etats-Unis coopèrent avec la communauté internationale en vue d'aider les forces d'opposition et d'apporter l'aide humanitaire aux syriens ».
Selon lui, « il est toujours possible de régler le conflit syrien par des moyens diplomatiques, et notamment par un renforcement des pressions exercées sur le président Bachar el-Assad. »
une opération pour déclencher la guerre contre l’Iran!
Un lobbyiste pro-Israélien propose une opération sous faux drapeau pour déclencher la guerre contre l’Iran
Vendredi 21 septembre 2012, durant la séance de questions au forum de l’ Institut pour la Politique au Proche Orient de Washington dont le sujet était « Comment construire la coordination Américano-Israélienne pour empêcher l’Iran d’accéder à l’arme atomique », le directeur de recherche d’un think thank pro-Israélien a suggéré qu’une attaque de type Pearl Harbour pourrait être nécessaire pour faire entrer les Etats-Unis en guerre contre la république Islamique.
«Franchement, je pense que le déclenchement de la crise sera difficile à obtenir», a déclaré Patrick Clawson, en réponse à une question sur ce qui se passerait si les négociations avec Téhéran échouent. «Et il est très difficile pour moi de voir comment les États-Unis ... euh ... Le Président peut nous amener à la guerre avec l'Iran.»
En conséquence, Clawson ajouta qu'il a été amené à conclure que «la manière traditionnelle pour l'Amérique d’entrer en guerre est ce qui serait le mieux pour les intérêts américains.»
Curieusement, il se mit à raconter une série d'incidents controversés de l'histoire américaine - l'attaque sur Pearl Harbor, le naufrage du Lusitania, l'incident du golfe du Tonkin, et l'explosion de l'USS Maine - que les présidents américains «ont dû attendre» avant de pouvoir prendre la décision de faire entrer l'Amérique en guerre.
«Et puis-je souligner que M. Lincoln ne pensait pas pouvoir appeler l'armée fédérale jusqu'à ce que Fort Sumter soit attaqué », a poursuivi Clawson, «et c'est pourquoi il a ordonné au commandant du fort Sumter de faire exactement ce que la Caroline du Sud avait dit qui causerait une attaque.»
«Donc, si, en fait, les Iraniens ne veulent pas s’engager», a conclu le lobbyiste américano-israélien avec un sourire, « il serait mieux que quelqu'un d'autre commence la guerre. «Les gens voient les sous-marins iraniens périodiquement descendre ...... un jour l'un d'eux pourrait ne pas remonter ..... ». Ce qui a déclenché les rires de l’assistance.
Patrick Clawson est directeur de recherche et responsable des questions de sécurité concernant l'Iran de l'Institut pour la Politique au Proche Orient. Persanophone, il est l'auteur ou l'éditeur de dix-huit livres et études sur l'Iran, ainsi que plus de ١٥٠ articles sur le Moyen-Orient. Auparavant, il a servi à la National Defense University, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, entre autres institutions.
Ayman Sharawna est devenu aveugle, après 88 jours de grève de la faim
Ayman Sharawna est presque totalement aveugle et souffre de graves problèmes rénaux et de pertes de mémoire après 88 jours de grève de la faim dans une prison israélienne, ont déclaré ce mercredi les groupes de défense des droits de l’homme.
Sharawna, âgé de 37ans, a perdu la vision de son œil gauche et 80 pour cent de la vision de son œil droit, a déclaré lundi un avocat qui lui a rendu visite.
Fares Ziad, un avocat d’Addameer, organisation de défense des droits des prisonniers, a ajouté que Sharawna avait refusé même de boire de l’eau pendant cinq jours après que les autorités israéliennes aient refusé de le libérer, perdant alors très rapidement sept kilos.
Chantage aux médicaments
L’administration pénitentiaire israélienne a refusé à Sharawna tout traitement médical, insistant sur le fait qu’il ne pourrait recevoir des médicaments pour soulager les fortes douleurs dorsales qu’il ressent, qu’à la condition qu’il cesse sa grève, a déclaré Addameer dans un communiqué.
Addameer et le groupe Al-Haq de défense des droits de l’homme, ont exprimé leur « profonde inquiétude » pour la vie de Sharawna à la suite de la grave détérioration de son état de santé.
Sharawna, qui est le père de neuf enfants, est détenu sans inculpation ni accusation.
Il a été arrêté à nouveau le 31 janvier pour des raisons inconnues, après qu’il ait été libéré en octobre 2011 dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas. Auparavant, il avait passé déjà 10 ans dans une prison israélienne.
Les audiences des tribunaux dans le cas de Sharawna ont été reportées à plusieurs reprises, a fait savoir Addameer.
Lors de son enlèvement en janvier, les soldats israéliens ont saisi des documents au domicile de Sharawna dans le village de Dura, près d’Hébron, y compris les papiers liés à son amnistie.
"Non à l'ingérence étrangère dans les affaires syriennes"
Le patriarche Grégoire III Lahham, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour les Grecs Catholiques a réitéré son rejet catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie.
Dans une interview télévisée, le patriarche Lahham a condamné les actes de meurtre et d'enlèvement perpétrés par les groupes terroristes armés contre les citoyens innocents, soulignant que deux curés ont été disparus depuis plus de 70 jours.
Le patriarche Lahham a souligné avoir visité nombre de villes et de régions syriennes, soulignant qu'il communique quotidiennement avec les citoyens syriens qui affirment la présence des personnes armées étrangères dans les rangs des groupes terroristes armés.
Il a mis en exergue l'importance de la consécration de la réconciliation nationale, tout en mettant l'accent sur la création d'un ministère chargé des affaires de la réconciliation nationale entre les différents courants en Syrie.
Jeux d’influence derrière « L’Innocence des musulmans »
Le grand jeu israélien se poursuit derrière les manifestations et réactions au film « L’Innocence des musulmans ». Cependant l’entrée en scène du Hezbollah renverse la donne et pourrait conduire Tel-Aviv à interrompre cette opération.
Les réactions internationales au film de « Sam Bacile » sont de plus en plus incompréhensibles si on les prend au premier degré, en ignorant qui sont les commanditaires et quels sont leurs objectifs.
Cette provocation au choc des civilisations est très différente des précédentes. Il ne s’agit pas ici de stigmatiser l’islam auprès des populations occidentales pour susciter une haine à l’encontre des musulmans, mais de s’adresser aux musulmans pour les injurier et susciter chez eux une haine des occidentaux. Ce n’est pas de l’« islamophobie », mais de l’« islam bashing ». L’objectif est de provoquer la colère des musulmans et de l’orienter vers des cibles précises : ceux qui aux USA ou parmi leurs alliés veulent interrompre le cycle de guerres débuté le 11 septembre 2001.
On ignore toujours si L’Innocence des musulmans existe en entier. Pour le moment, on ne connaît que 13 minutes de ce film qui sont devenues injurieuses à l’encontre de l’islam après que l’on en ait modifié la bande sonore. D’abord placée sur YouTube, cette bande vidéo n’a eu l’impact attendu que lorsqu’elle a été diffusée en arabe par la télévision salafiste Al-Nas. Des groupes salafistes ont alors réagi avec violence, mais au lieu d’attaquer leur télévision ou ses financiers saoudiens… ils s’en sont pris aux représentations diplomatiques états-uniennes.
Le département d’État avait été averti le 9 septembre —c’est-à-dire deux jours avant la diffusion du film par la télévision salafiste— que plusieurs de ses ambassades seraient attaquées le 11. Cependant cette alerte n’a pas été prise au sérieux et le personnel diplomatique n’a pas été informé du danger. Le département d’État s’attendait à des manifestations anti-américaines commémoratives des attentats du 11 septembre 2011, pas à la relance de cette logique.
Il est désormais établi que, derrière la foule de Benghazi, un commando était prêt pour attaquer le consulat, puis, à attaquer la villa sécurisée prévue pour servir de position de repli en cas de problème grave.
La cible de cette opération était l’ambassadeur US en Libye, Chris Stevens. Ce spécialiste des affaires proche-orientales au département d’État était connu pour ses positions certes impérialistes US, mais anti-sionistes. Ainsi que l’a confirmé le négociateur spécial palestinien Saeb Erekat en déplorant la mort d’un diplomate qui avait beaucoup fait pour comprendre et faire entendre à Washington le point de vue du peuple palestinien.
Une seconde cible devrait être choisie pour punir la France de s’être alignée sur les positions US. Paris refuse en effet de se laisser entraîner dans une guerre contre l’Iran et refuse également de s’engager un peu plus dans le bourbier syrien. À cet effet, une nouvelle provocation a été ourdie en utilisant une revue satirique qui relaie depuis des années le point de vue néo-conservateur dans les milieux de la gauche française. Anticipant les conséquences, la France a immédiatement interrompu le fonctionnement de vingt de ses ambassades et déployé un lourd système de sécurité.
Dans son pays, le gouvernement français s’est présenté comme garant de la liberté d’expression. À ce titre, il défend le droit des adversaires de l’islam à la caricature blasphématoire. Toutefois, se contredisant lui-même, le même gouvernement a annoncé l’interdiction de toute manifestation hostile au film ou au journal déniant ainsi la liberté d’expression des défenseurs de l’islam.
Pourtant, dans la tradition française, la liberté d’expression s’entend comme une condition préalable de la démocratie. Elle s’accompagne donc de l’interdiction de l’injure et de la diffamation qui viennent perturber le débat démocratique. Or, la caractéristique principale de L’Innocence est qu’il ne rapporte aucun fait historique et ne présente aucune critique de l’islam. Il se compose exclusivement de scènes injurieuses. Et l’insulte n’est pas un droit de l’homme.
Revenons au plan géopolitique. L’Innocence des musulmans rappelle l’opération conduite autour des Versets sataniques. C’était en ١٩٨٨, l’Iran venait de triompher seul de l’Irak, massivement soutenu par les Occidentaux. En quelques années, l’imam Khomeini avait transformé un peuple colonisé en une nation de guerriers. Il puisait dans sa religion la force qui lui avait permis de transformer son pays et de vaincre. Pour casser cette dangereuse révolution islamique, le MI٦ avaient commandé un ouvrage à l’écrivain britannique Salman Rushdié. Rouhollah Khomeini publia immédiatement un décret religieux le condamnant à mort. La campagne s’arrêta instantanément et la condamnation, bien que maintenue, ne fut pas exécutée.
Cette fois, Téhéran se devait de réagir avec la même promptitude. Mais il était piégé : en condamnant le film, il faisait le jeu de ceux qui font pression pour que Washington entre en guerre contre l’Iran. La solution tactique réside dans l’intervention de nouveaux protagonistes. Dans un premier temps, l’Ayatollah Ali Khamenei a condamné le film en rappelant que l’ennemi, c’est le sionisme. Puis, dans un second temps, Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, s’est positionné pour prendre la tête du mouvement. À Beyrouth, dans un discours enflammé, devant une foule galvanisée, il a placé ceux qui répandent ces insultes devant leurs responsabilités.
L’entrée en lice du Hezbollah modifie profondément la donne. On passe d’exactions commises par des groupuscules salafistes désordonnés, facilement manipulés par Israël, à une mise en garde par une vaste organisation structurée, disposant de cellules en ordre de bataille dans de nombreux pays. Cette fois, c’est Tel-Aviv qui est piégé : il a perdu le contrôle du mouvement de protestation qui peut à tout instant se retourner contre lui.
De son côté, pour se sortir d’affaire, l’administration Obama a multiplié les déclarations apaisantes à l’intention des musulmans. Mais, avec un manque total de solidarité, elle a aussi condamné les contradictions françaises en espérant détourner ainsi vers Paris la foudre qui la frappe.
Quoi qu’il en soit, Benjamin Netanyahu ne relâche pas la pression. Il a sommé Barack Obama de tracer une ligne rouge devant les ambitions nucléaires militaires qu’il attribue aux Iraniens, et d’entrer en guerre lorsque Tel-Aviv pensera qu’ils la franchissent.
Un journaliste de la chaîne iranienne Press TV tué en Syrie
Un journaliste de la chaîne anglophone iranienne Press TV a été tué par un tireur embusqué et le chef du bureau de la télévision arabophone Al-Alam à Damas a été blessé mercredi dans la capitale syrienne, ont rapporté leurs employeurs.
Le correspondant de Press TV (...) a été tué par un tir de sniper des robelles dans la capitale syrienne, annonce Press TV sur son site. Press TV et Al-Alam indiquent sur leur site que le chef du bureau d'Al-Alam à Damas Hussein Mortada a été blessé.
Obama : « la pression que mène Israël est un vacarme que j’ignore »
Pour la première fois le président américain Barack Obama révèle ouvertement le conflit de son pays avec le gouvernement de l’occupation sioniste pour prouver à Netanyahu et l'entité que la sécurité nationale américaine est la plus importante que les décisions téméraires des dirigeants israéliens. Décrivant la pression qu’exerce l’entité israélienne comme le vacarme qui doit être ignoré.
De nombreuses données et faits, indiquent la profondeur du conflit israélo-américain à propos de la question iranienne et du nucléaire pacifique qui soulève la spéculation et des questions sur l'avenir de la région qui se penche tantôt vers le calme et tantôt vers l'escalade militaire et politique !
Bien que tout au long de l'histoire les candidats américains essayaient en permanence de courtiser l'entité sioniste afin de remporter les votes du lobby sioniste aux Etats-Unis, la politique que le président américain Barack Obama entame aujourd'hui a tendance à ne plus se soumettre à la volonté de Netanyahou à propos de l'Iran.
Les tentatives israéliennes n'hésite pas à mendier les américains parfois, et faire pression sur eux à d'autres moments, dans ce cadre l'ambassadeur sioniste en Amérique est arrivé à Tel Aviv pour consulter les dirigeants sioniste sur la manière de convaincre l'Amérique d'adopter des lignes rouges sur la base de trois piliers relatifs à l'uranium iranien: la quantité, la fréquence et le degré d'enrichissement, ce qui garantit selon les sionistes que l’Iran ne se procure pas d’une puissance nucléaire.
En revanche, pour la première fois, le président américain a révélé explicitement la crise de son pays avec le gouvernement de l'entité sioniste dans une interview sur la chaîne américaine CBS dans un programme intitulé «٦٠ Minutes», Obama a déclaré fermement que «quand il s'agit de décisions relatives à la sécurité nationale, la pression que je ressens est celle qui me pousse à tout faire pour le bien du peuple américain et j'ai l'intention de repousser tout vacarme qui résonne. "
Par ailleurs Obama avait évité de rencontrer Netanyahu en marge de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies et auquel ils participent malgré cela il a annoncé hier lors d’une interview que l’entité sioniste est «l’un des alliés les plus proches ».
Sur le champ, Mit Romney, le candidat républicain a critiqué la négligence de Netanyahu de la part du président Obama en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, en disant: «La décision du président de ne pas rencontrer Netanyahu, le premier ministre d'Israël, à l'Assemblée générale des Nations Unies, est une mauvaise décision qui envoie un message à travers le Moyen- Est que nous nous éloignons de nos amis »
L'entité sioniste disparaitra en cas de guerre avec l'Iran
Les Israéliens redoutent la disparition de leur Etat, en cas de guerre contre l’Iran
La majorité des Israéliens ont craignenet sur l’existence de l’entité sioniste à l’issue d’une guerre avec l’Iran dont ils prédisent le déclenchement l’année prochaine.
Selon un sondage d’opinion, publié par le journal israélien Haaretz ce jeudi, les résultats révèlent que le public a peur et terrorisé, et que cela doit susciter l’inquiétude de Benyamin Netanyahu qui promet d’attaquer l’Iran, et d’Ehud Barak qui prétend que le nombre des tués israéliens lors d’une guerre avec l’Iran ne dépassera pas les 500 victimes.
Parallèlement, les chefs de l’armée et des appareils sécuritaires ont mis en garde contre les résultats catastrophiques d’une guerre, menée d’une manière unilatérale par l’entité sioniste.
Outrage à la religion : de la domination du sionisme jusqu’au déclin de la pensée en Occident
Téhéran- Dès les années 70 et à la suite des efforts menés par le lobby sioniste qui cherchait en offensant les sacro-saints et en menaçant les penseurs indépendants, à priver les autres cultures de leur identité, la place de la pensée a décliné fortement en Occident.
Lors d’une interview accordée à l’Agence Internationale de Presse Coranique, le conseiller du ministre iranien de la culture et de l’orientation islamique aux affaires internationales, Mohammad Ali Azarchab a évoqué les origines des offenses aux sacro-saints en Occident, indiquant : « A la première moitié du 20e siècle, jusqu’aux années 60, la pensée jouissait d’une place élevée en Occident, les penseurs, les philosophes et les experts occupant une place privilégiée, mais à présent, la place de la pensée et des penseurs a décliné dans le monde Occidental.»
« A l’époque, a-t-il dit, les politiciens étaient obligés de changer de politique sous pression des penseurs et des scientifiques, à titre d’exemple De Gaule a été contraint à changer de politique en Algérie, sous pression des penseurs français et nous avons été témoins d’une telle attitude en Angleterre, en Allemagne et dans certains d’autres pays européens. »
Le professeur de la langue et de la littérature arabe de l’université de Téhéran a précisé : « Dès les années 70, la place des penseurs a diminué dans les européens et il semble que le plus important facteur en est la grande influence du lobby sioniste en Occident et notamment aux Etats-Unis. »
« Les sionistes, a-t-il ajouté, ont essayé d’influencer l’opinion publique mondiale en dominant les centres scientifiques, intellectuels et culturels, et pour arriver à leurs objectifs, ils ont même menacé les penseurs indépendants. Par exemple, une personnalité libre comme Roger Garaudy, considéré comme l’un des plus grands penseurs de son époque, a été jugé et pénalisé, en raison de ses idées sur l’holocauste. »
Le conseiller du ministre iranien de la culture et de l’orientation islamique aux affaires internationales a souligné : « Le sionisme international cherche à dominer le monde entier. Il n’est pas seulement l’ennemi du monde de l’Islam, mais de l’humanité entière. Les sionistes se considèrent comme le peuple élu et les autres comme les hommes de seconde zone qui doivent être dominés par eux. »
Faisant allusion à ce que le sionisme cherche à priver les autres nations et cultures de leur identité, il a ajouté : « Le courant des films pervers et les centres de corruption internationaux sont soutenus par les sionistes qui cherchent à éloigner les nations de l’humanité et de l’identité. »
Présentant les outrages aux sacro-saints comme l’une des actions entreprises par les sionistes pour dénaturer les autres nations, Azarchab a indiqué : « Les offenses des sacro-saints est un instrument très efficaces employés par eux pour priver les nations de leur identité et les détruire. Le courant sioniste prend pour cible de ses attaques non seulement les sacro-saints islamiques, mais ceux du christianisme. Les sacro-saints chrétiens ont été visés à plusieurs reprises et à présent, les offenses sont dirigées vers les musulmans. »
En ce qui concerne les origines des offenses envers les sacro-saints islamiques, il a expliqué : « Le premier facteur c’est la révolution islamique en Iran qui se trouve à l’origine de l’éveil islamique chez les nations de la région. De même, les victoires remportées par le Hezbollah libanais et la récente vague de l’éveil dans les pays islamiques ont joué leur rôle. Les sionistes essaient par différents procédés à faire face à ces mouvements et les outrages à l’Islam interviennent dans ce même cadre. »