تقي زاده

تقي زاده

L’US Navy a dénoncé l’interception de son avion U.S. P-8A Poseidon par un chasseur russe Su-35 au-dessus de la Méditerranée orientale, accusant l’aviation russe d'avoir mis en danger la sécurité des avions US. Il s'agit d'une information particulièrement sensible dans un contexte de tension à Idlib et alors que les médias mainstream ne cessent de suggérer une possible "disposition russe" à tomber d'accord avec Israël et les Etats-Unis sur la suite à donner à la guerre en Syrie. 

Citée par Sputnik, la 6ème flotte de l’US Navy a annoncé le mardi 4 juin sur son site qu’un avion de chasse russe Su-35 avait intercepté à trois reprises son avion de patrouille maritime U.S. P-8A Poseidon au-dessus de la Méditerranée et dans l’espace aérien international.

Les 4 et 5 mai marqueront encore pour bien longtemps la mémoire collective des Israéliens, si tant est qu'une telle mémoire existe : les 690 missiles tirés contre les colonies sionistes ont largement changé la donné et marqué l'émergence d'un bloc de la Résistance qui à la faveur des trahisons et des lâchetés cristallisées autour du Deal du siècle, semble avoir attirer à lui, toutes les forces vives du Moyen-Orient. De nouvelles révélations viennent de se faire sur ces 48 heures de bataille de la Résistance israélienne contre Israël. Interrogé par Qassam.ps, Abu Ma'az, commandant des Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas a apporté de nouvelles précisions sur la puissance du feu palestinienne, manifestée début mai.

« La portée moyenne de nos missiles tirés contre les colonies israéliennes s'est nettement améliorée, un fait que mêmes les Israéliens ont reconnus à contre cœur.  Mais outre la portée de nos engins, l''intensité de nos tirs s'est amplifiée : les combattants palestiniens ont tiré des centaines de missiles à large charge explosive en moins de trentaine heures en direction de la Palestine occupée.  Et puis la riposte aux frappes israéliennes contre Gaza s'étendue sur un large rayon qui inclut la région stratégique de Beer-Sheva :  85 missiles se sont abattus sur Beer-Sheva tandis qu’Ashdod a été pris pour cible de 80 missiles. »

Pour la première fois depuis le premier sommet Kim/Trump, la Corée du Nord lance un sévère avertissement aux Etats-Unis : " Que les Américains ne mettent à l'épreuve la patience de Pyongyang". Cette mise en garde marque un tournant dans ce dossier alors que le président US et son entourage ne cessent de minimiser la crise ouverte entre Washington et Pyongyang. La Corée du Nord va-t-elle finir par surprendre l'administration US et par la désarmer totalement? 

Au seuil de l’anniversaire du sommet de Singapour qui s’est tenu entre Donald Trump et Kim Jong-un, la Corée du Nord a lancé, ce mardi 4 juin, une mise en garde contre les États-Unis. Pyongyang pointe du doigt Washington, car il exerce des pressions injustifiées et contre-productives. La déclaration finale du sommet du 12 juin 2018, qui entérine l’engagement des deux pays à faire une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne tout en garantissant la sécurité de la Corée du Nord, pourrait être compromise si Washington poursuit ses pressions sur Pyongyang pour renoncer unilatéralement à l’arme nucléaire », indique le texte, publié par l’agence de presse officielle nord-coréenne, KCNA.

 

La guerre de drone bat son plein à Hama. Alors que les forces de l'armée syrienne ont encerclé le mont de Kabani, principale base arrière de l'armée turque et de ses supplétifs pour lancer des attaques contre Lattaquié et la base russe de Hmeimim, l'armée syrienne a affirmé avoir violemment repoussé les appareils kamikazes des terroristes qui visaient l'aéroport militaire de Hama. 

Les drones ont été interceptés et détruits près de l’aéroport situé dans la localité de Job Ramla à Hama. Pour l’instant, aucun détail officiel n’a été publié mais cette attaque n'est pas la première. La DCA syrienne a promptement réagi à l'attaque qui n'est pas une première. 

Hama fait partie des dernières zones en Syrie où les supplétifs qaïdistes de l'armée turque et des Etats-Unis se battent contre l'armée syrienne. Il y a une semaine, l'avancée fulgurante de l'armée syrienne s'est soldée par la reprise de la localité stratégique de Kfar Naboudah. Après un cessez-le-feu de 48 heures rompu le long de l'axe Idlib-Hama, l'armée syrienne a donc repris son offensive dans ces régions du nord-ouest de la Syrie.

 

À peine quelques heures après le refus du Leader iranien de tout dialogue sous pression avec les Etats-Unis, Donald Trump a affirmé depuis Londres vouloir dialoguer avec le président iranien Hassan Rohani. Il n'a pas écarté non plus les risques d'une confrontation militaire avec l'Iran. Et pourtant ... Lundi, le commandant en chef du groupe aéronaval USS Lincoln a reconnu ne pas vouloir s'aventurer dans les eaux du golfe Persique et préférer éviter des "tensions inutiles". Rai al-Youm analyse ce refus d'engagement militaire de la part des Américains qui n'est peut-être pas si volontaire qu'il paraît. " Le Renseignement militaire américain a dû collecter des infos comme quoi les Iraniens sont capables de contrer une attaque maritime d'envergure et ce, pas seulement à l'aide de leurs missiles sol-mer dont la portée atteint les  350 miles (563 km)" écrit le journal.

« De nombreux experts l'ont dit et redit : la difficulté de la navigation en période de conflit et des manœuvres militaires au large des eaux du golfe Persique ainsi que le pouvoir dissuasif de l’Iran seraient les principales raisons pour lesquelles le porte-avions Abraham Lincoln a évité le détroit d'Hormuz, quitte à se maintenir à une distance d’environ 450 miles (724 km). Et pourtant, les alliés arabes de Washington s'attendaient impatiemment à ce que les navires de guerre américains soient stationnés dans le détroit d’Hormuz et que surtout, le porte-avions d’Abraham Lincoln rejoigne la cinquième Flotte de l’US Navy à Bahreïn. Alors pourquoi les décevoir? », a noté le journal.

Lundi matin, l’armée israélienne a attaqué la Syrie et ciblé les forces militaires du pays sur l’aéroport militaire T4, dans la province de Homs.

Une source du terrain a déclaré concernant les détails de ces attaques au missile : « L’armée du régime sioniste a utilisé des drones pour lancer ces attaques sur l’aéroport militaire T4. » Elle a ajouté que le drone en question était probablement entré depuis l’espace aérien libanais dans la province syrienne de Homs en ajoutant : « Ce drone a tiré trois missiles sur l’aéroport militaire T4. »

Le gouverneur général de la Banque Centrale d’Iran s’est rendu en Corée du Sud afin de rencontrer les responsables de ce pays et de tenir des négociations monétaires et bancaires.
Lors de sa visite à Séoul, Abdolnasser Hemati, gouverneur général de la Banque Centrale d’Iran, aura des négociations avec son homologue sud-coréen, le ministre de l’Economie et le vice-ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud.

Récemment, au cours d’une rencontre avec l’ambassadeur de la Corée du Sud en Iran, M. Hemati avait critiqué le comportement insupportable des banques sud-coréennes pour l’utilisation d’Iran des ressources de la Banque Centrale.
En réaction à une prétendue demande de parler avec l’Iran, avancée par le Président américain, Donald Trump, le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré : « Parler avec l’Iran sans toutefois renoncer à la pression pourrait peut-être marcher dans des entreprises commerciales, mais cela ne fonctionne pas pour un accord avec l’Iran. »
 
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a tenu ces propos dimanche, 2 juin, sur la chaîne américaine ABC qu'il était « impossible » que l'Iran accepte de parler sous la « pression » et que la méthode Trump ne marche que dans les « clubs immobiliers ».

Les déclarations de Zarif évoquent le livre du Président américain The Art of the Deal, sur « l’art de la négociation » et sur ses longues expériences en tant que promoteur immobilier.

« Cette méthode pourrait peut-être marcher avec entrer en deal avec d’autres pays, et cela pour une courte durée et jamais bien sûr pour un long terme, mais cela ne fonctionne pas avec l’Iran ni pour  le long, ni pour le moyen ni pour le court terme », a insisté le haut diplomate pour dire que la seule chose qui marche c’est « le respect » pour l’Iran.

Il a une fois de plus qualifié de « sanctions économiques » les sanctions américaines, ajoutant que ces restrictions visent directement les citoyens ordinaires en Iran parce que, malgré l'exemption pour les aliments et les médicaments, les transactions liées à ces domaines humanitaires ne sont pas possibles.

Le chef de la diplomatie a déclaré que si l’objectif du président Trump était d’exercer des pressions sur les citoyens iraniens ordinaires, il y parviendrait certainement, « mais il ne pourrait jamais atteindre ses objectifs politiques en exerçant des pressions sur les Iraniens ».

« Jouer sur les mots et s’exprimer sur des objectifs cachés en adoptant une nouvelle rhétorique n’est pas le critère de l’Iran pour entrer en toute éventuelle négociation, c’est le changement de l’approche générale des Etats-Unis et de leurs actes qui seront pris en compte pour la nation iranienne », a insisté la diplomatie iranienne par la voix de son porte-parole, Abbas Moussavi, en réaction, dimanche, aux déclarations du Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo qui vient de dire « prêt » Washington pour un dialogue « sans condition préalable » avec Téhéran.

« L'accent mis par M. Pompeo sur la poursuite de la campagne de pression maximale sur l'Iran indique la poursuite de l'approche erronée précédente qui doit être corrigée », a déclaré Abbas Moussavi, en reprochant à Mike Pompeo de « jouer sur les mots ».
Le leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, prononce un discours au saint mausolée du fondateur de la République islamique d’Iran, lors d’une cérémonie marquant le 30e anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny.
Le Leader de la Révolution islamique s’adresse à une foule de personnes en deuil lors d’une cérémonie qui se tient actuellement au mausolée de l’Imam Khomeiny au sud de Téhéran.
 
Au début de son discours, le Leader de la Révolution islamique a fait allusion aux efforts des malveillants qui, pendant ces trente dernières années, ont essayé de porter préjudice à l’image et à la mémoire du fondateur de la République islamique d’Iran.
 
« Cela fait trente ans que les ennemis essaient de porter préjudice à l’image du défunt Imam Khomeiny, mais leurs efforts ont eu un effet contraire à ce qu’ils souhaitaient », a déclaré l’honorable Ayatollah Khamenei.
 
Le Leader de la Révolution islamique a fait allusion à la tenue de la Journée mondiale de Qods, vendredi dernier, pour rappeler que cet événement a été célébré cette année dans plus de cent pays du monde pour défendre les idéaux de la Palestine et condamner l’occupation israélienne de la ville sainte de Qods.
 
« Cette année, en mémoire du défunt Imam Khomeiny, la journée  mondiale de Qods a été célébrée dans plus de cent pays ; or, l’Arrogance mondiale, les États-Unis et leurs alliés, ont essayé pendant ces quarante dernières années de faire oublier la Palestine, et il convient à cet égard de rappeler la trahison de certains États arabes », a déclaré l’honorable Ayatollah Khamenei.  
 
Le Leader de la Révolution islamique a souligné que la personnalité du défunt Imam Khomeiny était caractérisée par le courage et l’esprit de résistance. « Il se battait courageusement contre l’oppression et l’injustice et il appelait les gens à la résistance », a déclaré l’honorable Ayatollah Khamenei.
 
L’honorable Ayatollah Khamenei a affirmé que le front de la Résistance fondé par le défunt Imam Khomeiny est aujourd’hui aussi fort qu’à l’époque du fondateur de la Révolution islamique, et que la Résistance constitue un facteur de dissuasion face aux ennemis de la Révolution islamique.
 
« Dans divers domaine politique, économique, sociaux et militaires, nous devons arriver à ce point de dissuasion face aux ennemis, c’est-à-dire que nous devons arriver à un niveau de puissance nous permettant de dissuader les ennemis d’agir contre les intérêts de la nation iranienne », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.  
 
Dans une autre partie de son discours, le Leader de la Révolution islamique a condamné la politique contre-productive des États-Unis dans la région en soulignant que le peuple iranien et la classe politique de la République islamique d’Iran ne permettront pas à l’administration Trump de les tromper par ses jeux politiques. « Les Américains ne doivent pas s’approcher de nous et de notre région, car leur présence dans n’importe quelle région du monde est synonyme de guerre, de division et de fratricide parmi les peuple », a déclaré l’honorable Ayatollah Khamenei.
 
Le Leader de la Révolution islamique a affirmé qu’aujourd’hui, le front de la Résistance est plus fort que jamais : « Quarante ans après la victoire de la Révolution islamique, le front de la Résistance est plus fort que jamais, non seulement dans notre région, mais aussi au-delà des frontières du Moyen-Orient. Par contre, l’Arrogance mondiale, les États-Unis et le régime sioniste, ont perdu de leur puissance par rapport à il y a quarante ans. Oui, M. Trump, l’Iran est et restera une grande puissance. »
Les Iraniens et les fidèles d’autres pays commémorent ce mardi le 30e anniversaire du décès du père fondateur de la République islamique, l’imam Khomeiny (Que sa demeure soit au paradis).
Des personnes en deuil de tout horizon devraient se rendre au mausolée de l’imam Khomeiny, dans le sud de Téhéran, pour rendre hommage au fondateur de la République islamique et renouveler leur allégeance aux idéaux de la Révolution de 1979.
 
L'actuel Leader, l'Ayatollah Ali Khamenei, devrait prononcer un discours lors de l'événement plus tard dans la journée. Quelque 50 correspondants étrangers et 300 reporters iraniens couvriront l'événement.
 
L’imam Khomeiny est décédé le 3 juin 1989 à l'âge de 87 ans.
 
Il a consacré de nombreuses années de sa vie à tenir tête à la dynastie Pahlavi, soutenue par les États-Unis, et a finalement ouvert la voie à sa chute en 1979 en menant la Révolution islamique.
 
Avant la Révolution, l’imam Khomeiny a passé plus de 15 ans en exil en raison de son opposition au dernier Shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, qui était dépendant des impérialistes occidentaux. Il n’est retourné en Iran que le 1er février 1979 après que le Shah a fui le pays sous la pression de la grogne populaire. Le régime tyrannique de Pahlavi est définitivement tombé dix jours plus tard, le 11 février.
 
Les cérémonies de deuil précèdent l'anniversaire des manifestations du 5 juin 1963, dont on se souviendra en Iran comme d'un prélude à la victoire de la Révolution. L'imam Khomeiny a été arrêté en 1963 après avoir prononcé un discours historique dans la ville sainte de Qom, où il avait critiqué la « loi de capitulation » accordant l'immunité aux Américains sur le sol iranien.
 
La même année, les Iraniens sont descendues dans la rue pour protester contre son arrestation. Surpris de l'ampleur des manifestations populaires, le régime Pahlavi a décidé une répression sanglante de celles-ci.
 
Khomeiny fait partie de rares dirigeants révolutionnaires à être un stratège visionnaire: Alors que le monde bipolaire venait à éclater et que l'URSS disparaissait au grand bénéfice de l'impérialisme US, Khomeiny a prédit le déclin de la puissance américaine tout comme la fin d'Israël.  Son discours unificateur appelait sans cesse à l'union sunnites et chiites contre des puissances hégémoniques dont l'éternelle politique consiste à "diviser pour mieux coloniser". Plus de 30 ans après sa mort, les États-Unis se cherchent une voie de sortie au Moyen-Orient et un Israël qui totalement encerclé, se sentent menacé par des nations musulmanes qui rejettent jusqu'à son existence même. L'auteur égyptien, Fathi Abd al-Azizécrivait en 1979 : 
 
"La révolution de l’Imam Khomeiny n’est pas la révolution d’une secte contre une autre... Ce qui constitue le fond commun aux sunnites et aux chiites est au cœur même de cette révolution, lui fournissant ses fondements, ses principes et ses objectifs. Les divergences qui subsistent entre sunnites et chiites, à propos de la question des douze imams, réputés impeccables, ne saurait intervenir — ni positivement ni négativement — dans la définition de la nature de cette révolution ni influer sur son cours. C'est une révolution contre des puissances qui ont colonisé les masses musulmanes, et contre qui personne avant Khomeiny n'a osé tenir tete   (...)"
Fathi Abd al-Aziz : Khomeiny, l’alternative islamique. Le Caire, 1979 Dar al-l’tisam. P. 48 et 49.