تقي زاده

تقي زاده

  Imam Ali Naqi, Al-Hadi, Le dixième parmi les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p), a mené sa vie dans une activité intense centrée sur la culture islamique. Il enseignait et même les savants étaient parmi ses élèves. On dit que ceux qui transmettaient ses connaissances étaient au nombre de cent quatre-vingt transmetteurs environ.


 L’Imam est né à Médine, le 5 Rajab, 214 A.H. Sa mère était une femme magrébine du nom de Dame Samana.

Il fut le meilleur homme de son temps, un grand érudit et la quintessence de la grandeur, de la générosité et de la douceur.

Il vivait dans une chambre très simple et passait la majeure partie de son temps à la lecture du saint Coran. Il est le dixième successeur du Prophète de l’Islam (P) et avait pour charge la protection de l’Islam de toute déviation et falsification. C’est pour cela que le calife sanguinaire de l’époque le garda toute sa vie en résidence surveillée dans un camp militaire (askar).Ainsi les contacts entre lui et ses adeptes étaient très réduits.

A Médine l’imam Al Hâdi (P) était une référence incontestable pour les musulmans et c’est pour cela que le calife Al Moutawwakil le fit venir en Irak à Samarra. Mais la lumière de la guidance de l’imam était si forte que le calife ne pouvait l’éteindre. Il mourut empoisonné à Samarra, le lundi 3 Rajab, 245 A.H à l’âge de 42 ans. Il fut inhumé à Samarra où se trouve son mausolée.

 

Grâce à sa relation avec Dieu, à ses moralités dans ses liens avec les gens, à ses bonnes échanges avec eux, au soins qu'il leur procurait, mais aussi grâce à sa distinction dans tous les domaines de la science, l'Imâm al-Hâdî (p) a pu s'assurer une grande présence entre les gens, présence qui manquait à tous les gouverneurs de son époque. Cela a incité le calife al-Mutawakkil à dépêcher un émissaire à Médine, avec la charge d'emmener l'Imâm (p) à Samarrâ. Craignant les activités de l'Imâm (p) après avoir constaté la sympathie que lui montrait le peuple, il voulait ainsi l'avoir sous les yeux, afin de le contrôler. 

Il nous est indispensable, en commémorant ce grand Imâm, de rappeler certaines de ses paroles qui nous présentent l'Islam dans toute sa clarté et sa pureté car, comme tous les autres Imâms (p), l'Imâm al-Hâdî (p) n'agissait pas à partir d'un effort intellectuel ou d'une pensée personnelle. Il ne faisait qu'exprimer l'Islam du Messager de Dieu (P) et l'Islam de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire.

"Sois le partisan de ceux dont les paroles sont :

Notre Grand-père le tient de Jabrâ'îl,

Qui le tient du Créateur !".

Il a prouvé que la foi n'est une simple idée qui se localise dans le cœur et les sentiments, mais qu'elle est un mouvement vivant dans toutes les articulations de la vie de l'homme, dans toutes ses conduites, ses attitudes et ses actions. 

Il a prouvé l'importance de la présence du Coran à toutes les époques, et ce dans les paroles qu'il a adressées à Ya'qûb Ibn As-Sikkît qui lui avait posé la question suivante : "Comment se fait-il que le Coran devient plus frais au fur et à mesure qu’on le lit et qu’on l’étudie ?". L'Imâm a répondu : Le Coran, Il en est ainsi car " Dieu ne l’a pas révélé pour une époque à l’exclusion d’une autre époque, ni pour un peuple à l’exclusion des autres peuples. Il est ainsi neuf à chaque époque, et il est ainsi frais et vivace pour chaque peuple et ainsi de suite jusqu’au Jour de la Résurrection".

 

S'adressant à certains de ses compagnons de la crainte révérencielle et de l'obéissance, l'Imâm al-Hâdî (p) a dit : "Celui qui craint Dieu sera craint, celui qui obéit à Dieu sera obéi et celui qui satisfait le créateur ne se soucie pas du mécontentement de la créature". Il a dit au sujet des biens et de l'Autre monde : "Dans ce bas-monde, les gens dépendent de leurs biens. Dans l'Autre monde, de leurs actions". Personne ne saura être sauvé que par son action et par la miséricorde de Dieu.

 

L'Imâm al-Hâdî (p) a affronté l'idée courante chez beaucoup de monde parmi ceux qui sont habitués à attribuer les problèmes aux jours et au temps. Ils considèrent ainsi que tel jour est de mauvais augures, ou maudissent les jours. Pour certains le chiffre 13 est de mauvais augure, pour d'autre c'est le fait de voyager mercredi. A ce propos, al-Hassan Ibn Mas'ûd dit : "Je me rendais un jour chez Abû al-Hassan ‘Alî Ibn Muhammad, l’Imâm al-Hâdî (p). En route, j’ai eu mal au doigt, un homme monté sur une monture m’a bousculé et j’ai eu une entorse à l’épaule, puis me trouvant au milieu d’une mêlée, mes vêtements ont été déchirés. Je suis donc entré chez lui en accusant cette journée d’être de mauvais augure. Alors l’Imâm (p) m’a dit : «O Hassan ! Tu entres chez nous et tu fais porter la responsabilité de ta faute à celui qui n’est pas fautif ? O Hassan ! Quelle est la faute des jours et pourquoi vous les accusez d’être de mauvais augure chaque fois que vous y êtes châtiés pour vos fautes ?   ((La corruption est apparue sur la terre et sur la mer par suite des actes accomplis par les mains des hommes afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait. Peut-être reviendront-ils !)) (Coran XXX, 41)".

Le 14 février dernier, une attaque terroriste a fauché 40 membres des forces de police indiennes à Pulwama. Elle a été revendiquée par Jaish e-Mohammed, le groupe jihadiste qui avait attaqué le Parlement indien en 2001 et tenté d’assassiner le président pakistanais en 2003. En représailles, l’Inde a bombardé ce qu’elle considère être le siège de cette organisation au Pakistan. JeM est activé lorsque les relations Inde-Pakistan s’améliorent. Pour Great Game India, ce bombardement par l’Inde semble être une fausse opération sans victime, ce que semble confirmer la libération par le Pakistan du pilote d’un avion indien abattu.

En représailles suite à l’attaque de Pulwama [1], des avions de chasse indiens ont mené des frappes contre des cibles sur territoire pakistanais incontesté, cependant des éléments de preuve de source ouverte ont suggéré que ces frappes n’ont pas atteint leur objectif.

Aux environs de 3h30 heure locale le 26 février 2019, une escadrille de 12 chasseurs multi-rôles Mirage 2000 aurait [2] attaqué des sites du groupe terroriste Jaish e-Mohammed (JEM) près de la ville de Balakot dans le district de Mansehra au Pakistan. En nous appuyant sur des éléments de preuve de source ouverte, nous sommes parvenus à géolocaliser le site de l’attaque et produire une évaluation préliminaire des dégâts.

Si la plupart des sources [3] estimaient sur le moment que les frappes avaient eu lieu dans la ville pakistanaise de Balakot, d’autres [4] les situaient sur le « sommet de Jaba », probablement une référence à une montagne près du village de Jaba à environ 10 kilomètres au Sud de Balakot.

Identification

Le 26 février aux aurores, un porte-parole des Forces armées pakistanaises, le major-général Asif Ghafoor, a tweeté des images de ce qu’il a déclaré être la zone d’impact des bombes indiennes.

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Ghafoor a affirmé que les bombes avaient été larguées précipitamment et avaient explosé dans une zone inoccupée. Les images immédiates semblaient corroborer cette affirmation car elles montraient une zone boisée et dénuée de structure endommagée.

Sur deux de ces photographies figurent notamment des fragments des munitions ayant été supposément larguées par les chasseurs indiens. Sur l’une de ces images semble figurer un ensemble d’ailettes d’empennage et une autre ce qui semble être un élément du système de ciblage.

La photographie la plus identifiable est celle des ailettes qui ressemblent de près à celles des munitions à guidage laser (PGM) SPICE-2000 produites en Israël. Les SPICE emploient les coordonnées INS/GPS pour la navigation autonome et des têtes chercheuses électro-optiques pour l’identification des cibles et la navigation terminale. D’après Rafael, le fabriquant des PGM de la gamme SPICE, le capteur électro-optique établit une correspondance entre la scène et des images pré-chargées pour l’acquisition d’objectif et la direction.

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Eléments de bombe comparés à un modèle de SPICE 2000 parmi d’autres produits Rafael montés sur un modèle de F-16 lors du show aérien de Paris.
Source : AIN Online/archive

Les rapports initiaux indiquaient que des Mirage 2000 avaient largué des bombes d’une tonne sur leurs cibles, ce qui correspond au poids des SPICE 2000. Cela a été confirmé par des rapports ultérieurs [5] stipulant [6] que le SPICE 2000 avait été utilisé pour les frappes. Ces munitions sont compatibles avec les avions de chasse, ce qui donne de la crédibilité à cette affirmation.

Site des frappes

L’Inde a déclaré [7] que les frappes avaient eu lieu en territoire du Kashmir administré par le Pakistan, près de la ville de Jaba qui a été en grande partie détruite, entraînant la mort de centaines de militants.

Les images satellite obtenues par Planet Labs Inc. le matin du 27 février remettent en question ces déclarations. Aucune preuve de dégâts sur ce site ou les zones avoisinantes n’est visible sur ces images. Les médias locaux se sont rendus sur le site et publié des photographies [8] de plusieurs petits cratères dans les environs, mais ils ne se sont pas vus autoriser l’accès au site qui était censé être la cible. Les images satellite présentées et analysées ci-dessous ne montrent aucune preuve apparente de dégâts plus étendus et en elles-mêmes ne valident pas les affirmations indiennes quant aux effets des frappes.

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Sites des frappes aériennes de Balakot

En analysant les zones de végétation dense sur les images, j’ai été en mesure d’identifier trois zones d’impact claires entre 150 et 200 mètres du périmètre du site. Cela correspond aux photographies communiquées par les journalistes locaux et confirme les lieux des frappes.

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Sites des frappes aériennes de Balakot

En plus des images publiées par le porte-parole des Forces armées pakistanaises, une séquence vidéo de la zone avoisinant les frappes a émergé et montre un second point d’impact. Dans cette vidéo figurent également des locaux parlant des frappes et affirmant qu’un seul homme a été blessé car il a été effrayé par l’explosion des bombes.

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La vidéo publiée sur les réseaux sociaux montrait une vallée similaire à celle communiquée par le porte-parole des Forces armées pakistanaises. Un seul groupe de bâtiments est visible au sommet de la crête montagneuse. Les images publiées par le professeur de l’université d’Uppsala et représentant à l’UNESCO Ashok Swain sur Twitter montrent un plan rapproché de ces bâtiments et offrent une vue plus claire de la zone.

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En utilisant ces images plus détaillées nous avons pu confirmer de manière concluante que ces frappes ont bien eu lieu près du sommet de Jaba. Une comparaison entre les groupes d’arbres et les bâtiments visibles sur les images a donné un résultat positif.

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Comparaison entre l’image satellite et la séquence vidéo sur le terrain

En utilisant ces informations nous avons par ailleurs été en mesure de vérifier que les images initialement communiquées par le porte-parole des Forces armées pakistanaises montraient le même site. Selon le schéma ci-dessous, la séquence vidéo aurait été filmée depuis la structure numéro deux, comme indiqué sur les vues satellite et sur le terrain.

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Comparaison entre l’image satellite et l’image sur le terrain

Dans un article publié immédiatement après l’attaque, le colonel indien retraité Vinayak Bhat semblait être d’accord avec ces conclusions et s’appuyait sur des images satellite [9] du même site.

Des prises de vue supplémentaires du site ciblé ont été publiées sur Twitter. Dans l’un de ces tweets, Asian News International (ANI) a publié une image de ce qui semble être une barrière et un poste de garde à l’entrée du site. Comme l’a également souligné Bhat, cette structure présentait une forte ressemblance avec les images satellite montrant un point sur la route menant au site.

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Comparaison entre l’image satellite et l’image sur le terrain

Le toit bleu associé au demi-toit recouvrant la route et le bord de route à droite ont contribué à la conclusion avec forte certitude que ces structures sont les mêmes.

Estimation des dégâts

Une autre vidéo du principal point d’impact nous a permis de mieux examiner l’étendue des dégâts. Cette vidéo montrait un vaste pan de zone boisée affecté par le bombardement mais aucun signe de structure endommagée ou de blessé.

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À l’examen des images satellite de Planet, un petit changement est visible dans la zone affectée, ce qui indique le point d’impact. Les images du 26 février n’étaient pas disponibles, mais une comparaison entre le 25 et le 27 février était possible et a permis une comparaison fiable des images de l’objectif avant et après les frappes.

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Images satellite de la zone ciblée avant et après l’attaque.
Source : @DFRLab via Planet Labs

Le changement visible sur les images montre des impacts uniquement dans la zone boisée et aucun dégât n’est visible sur les structures environnantes.

Conclusion

À l’aide d’éléments de source ouverte et d’images satellite, nous avons été en mesure de confirmer que le site des frappes aériennes indiennes était près de Balakot, plutôt que dans cette ville, et nettement en territoire pakistanais. L’objectif était censé être une madrassa dirigée par JEM, mais nous n’avons pas été en mesure de confirmer qu’une quelconque bombe a atteint les bâtiments qui y sont associés.

Les récentes tensions en l’Inde et le Pakistan ont été émaillées de désinformations des deux parties. La couverture par les médias locaux de faits et rumeurs non étayés, ainsi que les activités de trolls en ligne, ont compliqué le discernement de la réalité de la situation. Les images satellite suggèrent que les affirmations du ministère des Affaires étrangères indien faisant référence à « un très grand nombre » de militants tués lors des frappes sont probablement fausses.

La bombe SPICE-2000 est une munition guidée précise qui n’aurait pas dû rater son objectif d’environ 100 mètres, à savoir la distance entre les cratères d’impact et les structures les plus proches. La nature autonome de la SPICE-2000 ajoute du mystère à la raison pour laquelle les bombes semblent avoir raté leur cible. Les images satellite ne suggèrent pas que de quelconques dégâts ont été subis par les bâtiments avoisinants. La végétation et la faible résolution des images pourraient hypothétiquement obscurcir les dégâts structurels, mais cela reste très peu probable. Il semble que quelque chose s’est mal déroulé dans le processus de ciblage, mais quoi exactement, cela reste un mystère d’après les éléments de source ouverte dont nous disposons.

[1] Référez-vous au wiki de Great Game India sur l’attaque de Pulwama.

[2] “Pak reacts to 12 Mirage 2000 jets destroying terror camps across LoC”, DNA

[3] “Balakot : Indian air strikes target militants in Pakistan”, BBC, February 26, 2019.

[4] “Surgical strike on Pakistan : Exact target of IAF operation identified as Jaba Top ; air force carried out several hits around site”, First Post, February 26, 2019.

[5] “India used Israeli arms for strike inside Pakistan — report”, Judah Ari Gross, Times of Israel, February 26, 2019.

[6] “All about IAF’s SPICE-2000 bomb used in Balakot attack”, Shaurya Karanbir Gurung, Economic Times, February 27, 2019.

[7] “Indian Statement on the Strike on JeM training camp at Balakot”, by Sushma Swaraj, Voltaire Network, 26 February 2019.

[8] “At raid site, no casualties and a mysterious school”, Asad Hashim, Al-Jazeera, February 28, 2019.

[9] “This hill-top near Balakot is the possible location of the IAF’s strike on Jaish camp”, Colonel Vinayak Bhat, The Print, February 27, 2019.

Au nom Allah le plus Miséricordieux
 
Le mois sacré de Rajab: 

Ce mois avec les mois de Sha’aban et de Ramadan sont d’une extrême noblesse et les propos rapportés sur leurs faveurs sont nombreux. Il est rapporté du Prophète(sawas) :
« Rajab est le mois de Dieu Grandiose. Aucun des mois ne l’approche du point de vue de son caractère sacré et de ses faveurs.

Le combat contre les incroyants durant ce mois est interdit. Voyons !
Rajab est le mois de Dieu, Sha’aban est mon mois et Ramadan est
celui de ma Nation ! »
-A celui qui jeûne un jour du mois de Rajab, la plus grande Satis-
faction de Dieu est due, la Colère de Dieu s’éloigne de lui et une des
portes de l’Enfer lui est fermée.

« Le Messager de Dieu(sawas) dit : «Rajab est le mois de la demande
de pardon [à Dieu] de ma Nation.
Alors, multipliez la demande du pardon [à Dieu] durant ce mois,
car Il est Celui qui pardonne, le Très-Miséricordieux.


La nuit de la veille du 1e Rajab : C’est une nuit bénie pendant laquelle beaucoup d’actes de piété sont à accomplir :

A la vue du croissant, on emboîte le pas au Prophète

(صلی الله علیه و آله و سلم)qui récitait l’invocation suivante à la vue du croissant du mois de Rajab :

« Allâhumma Bârik lanâ fî Rajab-a wa Cha‘bân-a wa ballighnâ chahra Ramadhâna, wa a‘innâ ‘alâ-ç-çiyâmi wa-l-qiyâmi wa hif-dh-il-lisâni wa ghadh-dhi-l-baçari wa lâ taj‘al hadh-dh mihu al-jû‘a wa-l-‘atachi »

(O mon Dieu ! Bénis-nous pour l’avènement de Rajab et de Cha‘abân et fais-nous atteindre le mois de Ramadhân, et aide-nous à y observer le jeûne, la veillée d’adoration, la rétention de notre langue (ne pas dire de mal) et de notre vue (ne pas regarder ce qui est interdit), et donne que notre lot n’y soit pas uniquement la faim et la soif)

اَللّـهُمَّ بارِكْ لَنا فى رَجَب وَشَعْبانَ وبَلِّغْنا شَهْرَ رَمَضانَ واَعِنّا عَلَى الصِّيامِ وَالْقِيامِ وَحِفْظِ اللِّسانِ وَغَضِّ الْبَصَرِ وَلا تَجْعَلْ حَظَّنا مِنْهُ الْجُوعَ وَالْعَطَشَ.

 

Le ghusl : On rapporte que le Prophète 

 (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : «Quiconque accomplit le ghusl les veilles du 1e, du milieu et de la fin du mois de Rajab, se dépouille de ses péchés, comme au jour où sa mère l’a mis au monde. »  

-Accomplir 10 prières de deux rak‘ah après la Prière du Maghrib (crépuscule) en récitant dans chaque rak‘ah sourate al-Hamd et sourate al-Ikhlâç, ce qui lui vaudra la protection de sa famille, ses enfants et ses bien, ainsi que l’exemption des épreuves de la tombe, et le passage rapide sur le çirât (sans interrogatoire le Jour de la Résurrection)

 

-Accomplir 2 rak‘ah de prière après la Prière de ‘Ichâ’ (Pière de la Nuit) : dans la 1ère rak‘ah on récite sourate al-Hamd 1 fois, sourate al-Charh(chapt. 94) 1 fois et sourate al-Ikhlâç 3 fois, et dans la seconde : sourate al-Hamd, sourate al-Charh,  sourate al-Ikhlâç,  sourate al-Falaq (chap. 113) et sourate al-Nâs (chap. 114). Une fois la prière terminée, on récite 30 fois « lâ ilâha illâllâh » (Il n’y a de Dieu qu’Allah) et 30 fois « çallâ-llâhu ‘alâ-n-Nabiyy » (Allah prie sur le Prophète) 

 

-Consacrer cette nuit à l’adoration d’Allah : Selon l’Imam Jafar al-Sâdiq, l’Imam Ali aimait se dégager de toutes ses occupations pour se consacrer à l’adoration pendant 4 nuits par an : la nuit de la veille du 1e Rajab, la nuit de la veille du milieu de Cha‘bân, la nuit de la veille de la Fête de Ramadhân, et la nuit de la veille de la Fête du Sacrifice.

Le 1e Rajab: il est hautement recommandé de jeûner ce jour. En effet, le Prophète Nûh  (Noé-P) s’embarqua sur son arche ce jour et demanda à tous ceux qui s’étaient embarqué avec lui de jeûner. Et il est rapporté que l’Enfer s’éloigne de celui qui y jeûne d’une distance  d’une année de marche

En pièce joint voici le texte complet des actes de piétés durant ce mois béni. 

Par ailleur le premier jour est nee Imam Muhammad Al-Baqir, 5e descendant du Messager de Dieu(p), il a rapportée plusieurs Hadith précieuses et authentique. Il disait: « Entretenir les membres d’une famille musulmane en dissipant leur faim, en les habillant et en les mettant à l’abri de la mendicité m’est préférable d’aller au pèlerinage une fois, deux fois, dix fois et même soixante-dix fois ». Il insistait sur la nécessité de distinguer le faux du vrai parmi les Traditions et ce en les examinant à la lumière du Coran, en faisant que le Coran soit « la balance » qui détermine leur vérité ou leur fausseté car Dieu, le Très haut, dit :((Une lumière et un Livre évident vous sont venus de Dieu)) (Coran V, 15)

Les prévisions alarmistes se multiplient en Israël et c'est sans doute en ce sens que le CentCom US en Europe se met à bouger : Une seule batterie de THAAD vient de s'installer dans le sud d'Israël. La raison?  Un général de réserve de l’armée israélienne et spécialiste des questions militaires et sécuritaires fournit visiblement la réponse : le nord d’Israël se trouve sous la menace de dizaines de milliers de missiles et de roquettes - principalement du Liban, mais également de Syrie, d’Irak et même d’Iran. En effet, au cas où une confrontation majeur venait à éclater, le système de défense antimissile israélien ne saurait le contrer, affirment les milieux d'experts en Israël. 

"Le peuple israélien peut-il faire confiance à la force aérienne et à notre système multi-niveaux de missiles intercepteurs capable de contrer la menace des missiles du Nord ?, s’interroge l’ingénieur israélien Ran Rogel qui a travaillé pendant des décennies chez Rafael (industrie militaire israélienne) et sa réponse, rapportée par la presse israélienne, est catégorique: « Non ! ». 

 

On le donne pour l'un des meilleurs du monde et pourtant il n'a cessé d'échouer à l'épreuve des faits : le bouclier anti-missile israélien qu'on dit "multi-couches" et composé à la fois des systèmes Dôme de fer, Fronde de David et Arrow-3, a régulièrement échoué à intercepter des missiles de la Résistance, aussi bien ceux du Hezbollah libanais, de l'armée syrienne ou encore de la Résistance palestinienne de Gaza. Des colons israéliens qualifient régulièrement le Dôme de fer de "méga-arnaque": dans la mesure où la dernière démonstration de force de ce système datant du novembre 2018 a été un fulgurant échec, Israël n'ayant pu tenir que 48 heures face aux missiles de Gaza. 

Après avoir perdu deux de ses chasseurs Mirage 2000 abattus par la DCA pakistanaise de fabrication chinoise et alors que ses missiles israéliens ne peuvent pas grand-chose, l'Inde semble avoir décidé d'activer ses Sukhoï. La Défense indienne a abattu lundi un drone pakistanais qui a violé l’espace aérien indien au niveau de l’État du Rajasthan, à l’ouest du pays.

L’armée de l’air indienne a abattu un drone pakistanais qui avait franchi la frontière entre les deux pays, ont ainsi annoncé les médias indiens dont la chaîne anglophone Times Now.

Cité par l’agence de presse Sputnik, Times Now a annoncé qu' « un drone a été abattu, lundi 4 mars, par un Sukhoi 30MKI de l’armée indienne, près de la ville de Bikaner, dans l'État du Rajasthan ». Les débris de ce drone auraient été aperçus sur le territoire pakistanais.

C'est le deuxième incident du genre depuis l’escalade de la tension entre l’Inde et le Pakistan après que l’armée pakistanaise a abattu le mardi 26 février deux avions indiens qui survolaient son espace aérien et a capturé l’un des deux pilotes. L’Inde a reconnu avoir perdu un avion dans un combat aérien au cours duquel elle a aussi abattu un avion ennemi. Ces événements ont porté un coup dur à la normalisation des relations entre les deux pays.

Or, de nombreux observateurs soulignent les rôles dissimulés d’Israël et de l’Arabie saoudite, plus précisément du prince héritier Ben Salmane dans le litige indo-pakistanais.

Parmi d’autres, Abdel Bari Atwan, l’éditorialiste du journal Rai al-Youm, voit derrière ces événements les États-Unis et Israël dans la mesure où la tension militaire entre l’Inde et le Pakistan leur servirait d'excuse pour déstabiliser l’Asie du Sud et créer un conflit dans cette partie du monde où coexistent deux pays détenteurs d’armes nucléaires.

 

Des mois de travail de renseignements israéliens viennent de tomber à l'eau. Le Shin Beth a perdu la bataille face à la Résistance. Une nouvelle attaque anti-occupation à Ramallah qui n'aurait jamais pu avoir lieu sans l'appui de Gaza, vient d'avoir lieu ce lundi 4 mars. En effet, la Cisjordanie, emboîtant le pas à Gaza dans la résistance à l’occupation, s’est transformée en une poudrière, qui suscite une véritable crainte au régime israélien. Paniquée, l’armée israélienne s’en prend, presque quotidiennement, aux Palestiniens à Ramallah et dans d’autres localités de la Cisjordanie dont les habitants ont rejoint la lutte armée.

Deux Palestiniens ont été tués par des militaires israéliens à Ramallah en Cisjordanie.

Des sources israéliennes ont émis leur version des faits en prétendant que ces mêmes Palestiniens auraient foncé, ce lundi dans la matinée, avec leur voiture vers des militaires israéliens pour les écraser. Les forces israéliennes auraient alors ouvert le feu sur les trois occupants du véhicule, faisant deux morts et un blessé. Selon la version des sources israéliennes, deux soldats israéliens auraient même été blessés dans cette attaque palestinienne.

Le site d’information palestinien (Palestine News Network, PNN) a annoncé que les forces d’occupation israélienne avaient abattu deux Palestiniens et le troisième a été légèrement blessé, lundi matin à l’entrée du village de Kafr Naama, près de Ramallah, en Cisjordanie.

Évidemment, Israël empêche toute enquête de se réaliser afin de garder sa propre version des faits. Mais des événements similaires ont déjà prouvé que les versions israéliennes étaient fausses, indique PNN.

Il y a huit mois, alors que l'Europe faisait des promesses pour sauver le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien), mais aussi le commerce avec l'Iran, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei avait affirmé que les Européens n'étaient pas dignes de confiance. Une déclaration qui se confirme aujourd'hui.

La chaîne Al-Alam relate les déclarations du Leader de la Révolution, lors d’une réunion, en juillet dernier, avec le cabinet.

Lors de cette réunion, le Leader de la Révolution islamique a déconseillé le gouvernement d’associer l’économie iranienne à l’instrument d'appui européen aux échanges commerciaux, connu sous le nom d’INSTEX.

Le site officiel de l’Ayatollah Khamenei a publié ce lundi 4 mars une vidéo, montrant la méfiance du Leader de la Révolution islamique, envers la bonne volonté des Européens de protéger le commerce avec l’Iran malgré les sanctions américaines.

Pour rappel, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à la République islamique d’Iran, après que le président américain, Donald Trump, eut retiré unilatéralement Washington du PGAC, en mai 2018.

Cette mesure a été désavouée par les Européens qui, depuis, prétendent vouloir sauver l’accord nucléaire, ainsi que le commerce avec l’Iran. Pourtant, leurs initiatives de créer des mécanismes financiers pour commercer avec l’Iran malgré les sanctions US, y compris l’INSTEX, n’ont donné jusqu’ici aucun résultat concret.

Les États-Unis s’emploient à former une soi-disant « armée de libération » au Venezuela. L’ambassadeur du Venezuela à l’ONU, Samuel Moncada, a déjà dévoilé aux journalistes que l’administration US armait les opposants fugitifs vénézuéliens pour qu’ils forment une « armée de libération » qui envahirait le pays. Mais ils n'y arriveront pas. Tout porte à croire que les États-Unis ont échoué dans leur tentatives de former une milice en vue de renverser le gouvernement Maduro. Le nouveau signe de cet échec est que Washington a même décidé de remplacer son pion Juan Guaido par un autre pion.  

Le ministre vénézuélien de la Défense Vladimir Padrino Lopez a indiqué, ce samedi 2 mars, que l’opposition avait promis aux soldats locaux et aux combattants de la Garde nationale 20.000 dollars pour désertion. Le ministre a pourtant, précisé que les personnes bernées n’étaient pas nombreuses : « Nous avons compté, il n’y avait pas plus d’une centaine de gardes, en fait, ils ne sont pas nombreux, qui ont traversé la frontière dans l’espoir des 20.000 dollars promis. »

Rappelant que ceux qui étaient passés de l’autre côté étaient des jeunes bernés, le ministre vénézuélien a souligné que pour l’armée « ils n’ont jamais été soldats. Un soldat ne peut jamais devenir un mercenaire, un soldat respecte un code d’honneur » et que cela ne pourrait jamais affecter la capacité de combat des forces armées vénézuéliennes.

Derrière la manifestation du mécontentement d'une partie somme toute notable des Algériens qui n'aimeraient pas voir le président Bouteflika, homme qui a sauvé une première fois l'Algérie des affres de la guerre civile, se faire réélire à la tête de l'État, les défilés pacifiques géants qui se déroulent à Alger et dans d'autres villes algériennes et dont les échos s'entendent de plus en plus en France (Paris) à travers des slogans assez connotés genre " Pouvoir assassin" ou " FLN dégage", certains analystes voient des mobiles de nature différente de ceux exprimés par l'Algérien lambda. Depuis que la France a changé de président (Macron) et que le G5 Sahel, de commandement (Mauritanie-Tchad), un bouillonnement d'activité militaire est constaté au Sahel où Israël vient de débarquer. Il est vrai que l'Algérie, faisant partie de "l'axe d'endiguement", constitue un obstacle de taille à la normalisation arabe avec Tel-Aviv.  Et que ce dernier, ayant fraîchement normalisé avec Tel-Aviv, veut faire du Sahel en général et de l'Algérie en particulier, une seconde Syrie?

Mais il y a plus.  "La révolte des Algériens" ainsi qu'en parlent les médias dominant pourrait aussi avoir d'autres motifs qui intéresseraient plus particulièrement les Américains et leurs satellites au sein de l'OTAN. En Algérie, telle qu'elle se présente aujourd'hui, Sonatrach dérange... 

La société publique algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) fait partie des compagnies énergétiques les plus importantes du monde, représentant au moins 30 % du PIB algérien. La Sonatrach est une société nationale algérienne pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures, qui a été créée le 31 décembre 1963. Elle possède d’importantes parts de marché dans la livraison de gaz naturel en Europe.

Contrairement au Nigéria ou encore à l’Angola, les sociétés publiques du pétrole et du gaz ne contrôlent qu’un faible taux de participation sur les grands projets, l’Algérie suit une règle décriée, mais efficace selon laquelle la Sonatrach s’assure une participation majoritaire de 51 % tandis que 49 % des projets d’exploitation sont octroyés au secteur privé, généralement des compagnies internationales, comme Total qui a récemment signé avec Alger un accord pour installer le premier complexe pétrochimique d’Algérie.

Cette disposition permet à la société de récupérer d’importantes ressources financières issues de la commercialisation des combustibles. Les revenus tirés de l’exploitation du gaz et du pétrole sont donc majoritairement réinjectés dans l’économie, selon l’agence d’information économique africaine Ecofin.

L’analyste indique qu’entre les années 80 et 2000, la production de pétrole et de gaz n’a cessé d’évoluer avec le lancement des infrastructures de transformation. « En 2017, un rapport de la Banque mondiale indique que la société pèse 58,7 milliards de dollars. Dans le classement des compagnies africaines d’exploitation, elle devance de loin la Sonangol (22,2 milliards de dollars) ou encore la société sud-africaine de communication MTN (17 milliards de dollars). »

Vu toutes les remarques citées ci-dessus, « cette emprise sur le secteur n’est pas du goût des compagnies internationales qui n’ont cessé de se plaindre des conditions financières dissuasives pour l’investissement dans le secteur. Elles estiment que les revenus tirés de l’exploitation des hydrocarbures ne sont pas suffisants et prônent une réforme en profondeur du code pétrolier en vigueur dans le pays. Elles accusent la classe politique de promouvoir des politiques pétrolières conservatrices ».