تقي زاده

تقي زاده

Israël a rouvert mercredi son seul point de passage pour les marchandises vers la bande de Gaza sous sévère blocus, signe d'apaisement au moins provisoire après de vives tensions le long de la frontière avec le territoire palestinien, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Des dizaines de camions, transportant notamment du carburant, ont franchi le terminal Abou Salem en arabe, seul point de passage pour les marchandises entre les territoires palestiniens occupés par le régime israélien et la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP. Ce passage était largement fermé depuis juillet.
 

Depuis le 9 juillet, Israël bloque le passage de la plupart des marchandises à Abou Salem, y compris par intermittence les livraisons de carburant, essentielles dans l'enclave.
Depuis la fin de l'URSS, un vide juridique entourait le statut de la mer Caspienne. Sur fond d'enjeux liés au pétrole et au gaz, Moscou, Téhéran, Bakou, Achgabat et Astana ont finalement signé un accord qui «fera date» selon Vladimir Poutine. 
 
C'est l'épilogue de plus de 20 ans de négociations avec pour enjeux pétrole, gaz et caviar : la Russie, l'Iran, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan et le Turkménistan ont signé ce 12 août un accord historique définissant le statut de la mer Caspienne.


Réunis dans le port kazakh d'Aktaou, les cinq pays qui bordent la Caspienne se sont mis d'accord sur le statut de cette étendue d'eau, en plein vide juridique depuis la dissolution de l'Union soviétique, qui englobait alors la totalité de ces Etats sauf l'Iran, avec lequel existait un accord, aujourd'hui caduc.

L'hôte de la cérémonie, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, a salué un «événement historique». «Nous pouvons dire qu'un consensus sur le statut de la mer a été difficile à atteindre et qu'il a pris du temps, les pourparlers se sont échelonnés sur 20 ans et ont nécessité des efforts importants et conjoints des parties impliquées», a-t-il ajouté.

Le président russe Vladimir Poutine a de son côté évoqué une convention dont la «signification fera date» et plaidé pour une plus grande coopération militaire entre les pays de la mer Caspienne afin d'«assurer la paix» dans la région.

Selon Noursoultan Nazarbaïev, les principaux points du nouvel accord concernent l'autorisation de la pose de pipelines sous-marins pour le transport d'hydrocarbures, des quotas de pêche définis pour chaque pays et l'interdiction de toute présence militaire d'un pays tiers sur la Caspienne.

«La mer Caspienne n'appartient qu'aux pays de la Caspienne», a immédiatement salué le président iranien Hassan Rouhani.

Un accord aux enjeux considérables
Le nouvel accord qui a été signé, précédé par une réunion des chefs de la diplomatie des cinq pays la veille, ne devrait pas mettre fin à toutes les disputes concernant cette mer fermée, la plus grande du monde de ce type. Il devrait néanmoins aider à apaiser les tensions existant de longue date dans la région qui recèle de vastes réserves d'hydrocarbures, estimées à près de 50 milliards de barils de pétrole et près de 300 000 milliards de m3 de gaz naturel.
Partis à cause de la guerre, les Syriens qui s'étaient réfugiés au Liban reviennent en nombre depuis mi-juillet. Damas et Moscou concentrent leurs efforts pour réparer au plus vite les infrastructures civiles. 
 
«Au cours des 24 dernières heures, 136 personnes sont retournées en Syrie depuis le Liban. En tout, 6 381 réfugiés ont pu revenir depuis le 18 juillet», a déclaré lors d'une conférence de presse le 9 août le colonel Samer Mkhan, porte-parole du comité de coordination pour rapatrier les réfugiés syriens, dans des propos rapportés par l'agence Tass.
 
La victoire de l'armée syrienne contre les groupes armées et la libération des villes et des villages ont préparé le terrain pour le rapatriement des Syriens qui ont fui leur maison après l'attaque des insurgés.
La Grande marche du retour, la manifestation hebdomadaire des Palestiniens à la frontière entre Gaza et les terriroires occupés par Israël, a de nouveau été endeuillée par la mort de trois Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui recense également 307 blessés. 
 
Après que les manifestants palestiniens ont protesté comme chaque vendredi depuis le 30 mars à la frontière entre les territoires occupés par Israël et Gaza, dans le cadre de la Grande marche du retour, le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne a annoncé la mort de trois Palestiniens. Au moins 307 personnes ont été blessées ce 10 août, toujours selon la même source. 
 
Les trois victimes ont été tuées par des tirs dezs snipers de l'armée israélienne, à l'est de Rafah : Abdallah al-Qatati, secouriste de 21 ans, Ali Al-Aloul, un homme de 55 ans, et un homme de 40 ans, qui a succombé à ses blessures le 11 août. 
mardi, 14 août 2018 10:01

Le Hamas avertit en hébreu Israël

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont mis en garde Israël contre toute action irréfléchie et tout acte insane à Gaza, et d’avertir que cela apportera des coups et conséquences intenables pour le régime israélien.

Sur son site web, la branche armée du Mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a publié un message en hébreu mettant en garde les Israéliens contre toute illusion de se livrer à des élans aventuristes et démarches irréfléchies.

« Quand est-ce que nous pourrions arrêter de combattre l’ennemi ? »

Le message contient la question, mais aussi la réponse : les Brigades Izz al-Din al-Qassam n’arrêteront de combattre l’ennemi « que lorsque le régime sioniste arrêtera ses hostilités ; et c’est évident que ce ne sera jamais le cas, parce que le scorpion, d'instinct sait où piquer pour faire mal ».

Les avertissements des Brigades Izz al-Din al-Qassam interviennent alors que les responsables israéliens ont récemment multiplié les menaces d’intensifier les attaques contre la bande de Gaza surtout les leaders du Hamas.

« Bien qu’il préfère parfois, suivant les circonstances, essayer diverses tactiques y compris le dialogue et les tirs de missiles, en privilégiant toujours les intérêts du peuple palestinien, le mouvement Hamas n’abandonnera jamais sa devise qui est de combattre l'ennemi jusqu’à ce que tous nos objectifs voient le jour », ajoute le message.

Le journal israélien Haaretz avait déjà révélé que les commandants de l’armée israélienne et des officiers du Shabak (Service de sécurité intérieure israélien) s’étaient préparés, ces derniers mois, pour un projet d’assassinat des commandants du Hamas qui appellent à la poursuite de la Marche du grand retour, organisée chaque semaine dans la bande de Gaza.

Le président américain, Donald Trump, a signé le lundi 13 août lors d’une cérémonie militaire sur la base de Fort Drum dans l'État de New York, le texte final du budget 2019 du Pentagone, d'un montant record de 716 milliards de dollars.

Cette loi de financement "donnera aux militaires américains la puissance de feu dont ils ont besoin pour gagner n'importe quel conflit rapidement et de façon décisive", a précisé Trump au cours de cette cérémonie de signature.

Les membres de la cellule terroriste ayant visé vendredi une patrouille chargée de la sécurité à l'ouest d'Amman ont été tués et arrêtés le lendemain alors qu'ils planifiaient d'autres attaques dans le pays. Aux dires du ministre jordanien de l'Intérieur, les terroristes soutenaient Daech.

Une intervention des forces de la police et de l'armée a déjoué les plans de cette cellule terroriste qui n'est pas rattachée à une organisation, mais qui partage l'idéologie takfirie, a souligné Samir al-Moubaidine le ministre jordanien de l'Intérieur.

« L’interrogatoire des terroristes se poursuit et on a obtenu des informations sur les attentats qu’ils projetaient pour l’avenir », a ajouté Samir al-Moubaidine.

Conférence de presse du ministre jordanien de l'Intérieur Samir al-Moubaidine, le 13 août 2018. ©Planet.fr

"L'intervention a permis de déjouer des plans pour mener une série d'opérations terroristes visant des installations de la sécurité et des rassemblements publics", a-t-il indiqué lundi 13 août en conférence de presse.

 

Les prises de position du nouveau gouvernement pakistanais inquiète Washington et Riyad.

Espérant que le nouveau gouvernement pakistanais n'interviendra pas dans les conflits en dehors de ses territoires, le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen a félicité Imran Khan et son parti Tehreek-Insaf pour la victoire aux dernières législatives au Pakistan.

« Les autorités pakistanaises sont conscientes des répercussions de l’intervention étrangère aux conflits internes, nous espérons donc que le nouveau gouvernement pakistanais prenne une position ferme pour éviter d’intervenir dans les affaires des autres pays », a déclaré Mohammed Ali al-Houthi, le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen, cité par les médias pakistanais.

Pour sa première visite postélectorale, le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, se rendra d'abord et avant tout en Iran puis en Arabie saoudite, a rapporté l'agence iranienne Fars News. Un changement des priorités de la politique extérieure pakistanaise? 

Imran Khan avait été désigné aux récentes élections pakistanaises par le Parti Mouvement du Pakistan pour la Justice (PTI) (Tehreek-e-Insaf). Il a remporté la victoire en scandant les slogans d’« accompagner les groupes islamistes » et de « s’employer à éradiquer la corruption ».

 

L’armée syrienne se prépare à libérer la province d’Idlib, dernier bastion des terroristes ; une victoire qui mettrait fin à la guerre en Syrie. Damas emploierait une tactique pour faire pression sur les États-Unis et les contraindre à retirer leurs troupes du pays.    

Le magazine anglais Jane’s Defense Weekly se penche sur les positions de la Turquie et les relations qu’elle entretient avec les groupes de l’opposition à Idlib.

« Les informations fournies par la société de données britannique IHS Markit montrent que les groupes armés de l’opposition que nous nommons groupes djihadistes [terroristes] sont encerclés par les forces turques et leurs alliés », lit-on.

Le groupe américain IHS Markit est basé à Londres et possède entre autres la revue spécialisée dans la défense et l'armement Jane's Defence Weekly et la société d'études dans les hautes technologies iSuppli.

Sous la pression de la Russie qui contrôle pratiquement tout l’espace aérien d’Idlib, la Turquie a évacué ses postes d’observation et de contrôle avant le lancement des opérations de l’armée syrienne dans la région, indique l’hebdomadaire. Et d’ajouter :

« Le retrait des terroristes d’Idlib et leur évacuation vers l’est du pays s’effectueront avec l’aval implicite de Damas… Le gouvernement devrait accepter le transfert des terroristes vers la province de Deir ez-Zor, un moyen de faire pression sur la coalition militaire dirigée par les États-Unis pour qu’ils retirent leurs troupes de la Syrie. »

Le gouvernement syrien a distribué le 9 août des tracts dans toutes les régions d’Idlib occupées par les groupes de l’opposition, qui annoncent la fin imminente de la guerre et le retour de la province dans le giron de l’État.    

Après la reprise du sud de la Syrie, il reste à l’armée syrienne de conquérir le dernier et vaste bastion des groupes de l’opposition, situé le long de la frontière turque au nord-ouest de la Syrie, comprenant la majeure partie de la province d'Idlib et la bande nord d'Alep qui s’étend d’Afrin jusqu’à l'Euphrate à Jarablus. Ces zones sont divisées en deux parties nord et sud, le long de la frontière de Bab Al-Hawi et de la ville d'Alep. 

Samedi 11 août, un important contingent militaire a été expédié vers Idlib, à Hama au nord, pour renforcer les troupes syriennes présentes sur place. Il comprenait des forces d’infanterie et des équipements lourds.