
تقي زاده
Des bombardiers américains ont frappé plusieurs sites de Daech en Libye
Des responsables au Pentagone ont révélé que des chasseurs américains B2 avaient pris pour cible un camp d’entraînement et d’autres positions de Daech en Libye et que quelques terroristes avaient ainsi été tués.
Selon ces sources, le Pentagone et les membres de la coalition internationale présidée par Washington seraient en train de faire le bilan de ces attaques, mais il semblerait que 90 % des éléments de Daech auraient péri.
Les attaques ont eu lieu dans un désert situé en dehors de la ville de Syrte. Il s’agit des premiers bombardements des États-Unis après la décision prise lundi par Barack Obama d’intensifier la lutte contre Daech.
Jusque-là, Washington avait limité ses opérations à quelques quartiers à l’intérieur et aux alentours de Syrte et toute attaque en dehors de ce cercle devait requérir au préalable une autorisation de la Maison-Blanche.
Barack Obama, qui quittera officiellement la Maison-Blanche demain, vendredi 20 janvier 2017, a donc décidé il y a quelques jours d’autoriser le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) à procéder à des attaques contre Daech en dehors du cercle habituellement autorisé.
Selon l’article du Wall Street Journal, le Pentagone a commencé ses attaques aériennes sur Syrte le 1er août 2016.
En 2011, les États-Unis et leurs alliés européens sont intervenus en Libye suite à la guerre civile qui a mis fin au règne du dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Les interventions étrangères ont contribué à l'effondrement de l'État dans ce pays.
Gambie: la Cédéao souhaite régler la crise via le dialogue
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a suspendu temporairement son intervention militaire en Gambie.
Le patron de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza a déclaré ce vendredi matin que la Cédéao suspendait temporairement l'intervention militaire en Gambie, en vue de poursuivre les négociations avec Yahya Jammeh, candidat malheureux des récentes élections présidentielles.
" Pour Yahya Jammeh, cela est considéré comme la dernière occasion de céder pacifiquement le pourvoir au président légitime et élu gambien Adama Barrow, sinon la Cédéao entamera dès aujourd'hui une intervention militaire sur le sol gambien", a-t-il averti.
La télévision d’État gambienne GRTS a rapporté jeudi 19 janvier, au soir, qu'une délégation de haut niveau composée du Liberia, de la Mauritanie, de la Guinée et de l'ONU devrait se rendre ce vendredi en Gambie afin de mener des négociations avec Yahya Jammeh.
Sur le même volet, le Conseil de sécurité de l'ONU a émis jeudi soir une résolution appelant au transfert du pouvoir au président élu Adama Barrow.
Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont accordé le feu vert à la Cédéao pour pénétrer le territoire gambien.
Obama met en grande Trump au sujet de la question palestinienne
Evoquant son successeur Donald Trump, qui a promis d'installer l'ambassade américaine à Jérusalem dans un geste hautement controversé, il a mis en garde contre le fait de mener des "mouvements unilatéraux soudains" dans un "environnement explosif".
Après avoir investi "beaucoup de temps, beaucoup d'énergie" dans le conflit israélo-palestinien Barack Obama a dit craindre de voir disparaître la possibilité d'une solution.
En l'absence d'un Etat palestinien, le président américain estime qu'Israël court le risque "d'étendre une occupation" pour finir par avoir des "millions des gens privés de droit" dans un seul Etat.
Vilipendé par Donald Trump et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, Barack Obama a justifié sa décision de laisser passer une résolution condamnant la colonisation au Conseil de sécurité de l'ONU par la nécessité "de tirer la sonnette d'alarme".
L'Iran aide à la reconstruction de la Syrie
"L'Iran soutient le gouvernement et le peuple syriens", a déclaré Es-Hagh Jahanguiri, le premier vice-président iranien lors d'un point de presse avec M. Khamis.
"Les récentes victoires en Syrie (reprise totale d'Alep, ndlr) sont dues aux exploits et à la résistance du peuple, de l'armée syrienne et des forces de la résistance et de la coopération politique sur le terrain entre l'Iran et la Syrie", a ajouté M. Jahanguiri. La visite de M. Khamis ouvre "une nouvelle page pour les activités économiques entre les deux pays", selon lui.
L'un des cinq accords prévoit que l'Iran exploitera les mines de phosphate d'Al-Shargiya, situées à une cinquantaine de kilomètres au sud de la ville antique de Palmyre, tombées aux mains du groupe Daech en 2015.
M. Khamis a déclaré qu'il y aurait aussi un sixième accord pour "des investissements iraniens dans un des ports syriens", sans donner plus de précisions.
Le Premier ministre, à la tête d'une importante délégation économique, devait également s'entretenir avec Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale (CSSN) chargé de la coordination des actions politiques, sécuritaires et militaires avec la Russie et la Syrie.
L'Iran est le principal soutien régional de la Syrie. Téhéran apporte une aide financière, politique et militaire à l'armée syrienne en envoyant notamment sur place des "conseillers militaires" qui aident l'armée syrienne.
L'Iran parraine également aux côtés de la Russie et de la Turquie les négociations d'Astana prévues le 23 janvier pour un règlement du conflit en Syrie. Cette initiative tripartite intervient sur fond de désengagement des Etats-Unis du dossier syrien et après la victoire hautement symbolique de Damas qui a pris en décembre le contrôle total d'Alep au terme de quatre ans de combats acharnés.
Xi Jinping appelle à un monde sans armes nucléaires
Le président chinois, Xi Jinping appelle tous les pays du monde à construire un monde sans armes nucléaires.
Le président chinois, lors d'un discours au siège des Nations Unies à Genève a affirmé que les armes nucléaires devraient être totalement interdites et détruites pour accéder à un monde débarrassé des armes nucléaires et respectueux des droits de chaque nation.
Dans la dernière journée d'une visite de quatre jours en Suisse, Xi Jinping dont le pays est doté de l'arme nucléaire, insiste sur le respect envers la souveraineté de tous les pays.
"Les grands pays doivent traiter les petits comme des égaux, au lieu de se comporter comme des hégémonistes imposant leur volonté aux autres. Nous devons rejeter la domination d'un ou de plusieurs pays", a-t-il souligné selon l'AFP.
Tout en condamnant la domination d'un pays sur un autre, le président chinois affirme la volonté de Pékin de défendre le multilatéralisme. "La Chine ne cherchera jamais à étendre sa zone d'influence", a-t-il ajouté.
Cette déclaration intervient alors que les relations entre les États-Unis et la Chine se sont dégradées suite à la remise en question du principe de la Chine unique par Donald Trump.
C'est la première fois qu'un dirigeant chinois participe au sommet de Davos qui, chaque année, réunit les élites économiques du monde en Suisse.
Tartous: la base russe espionnée par les drones US
Un avion de reconnaissance US aurait survolé la base navale russe dans le port de Tartous.
Selon Sputniknews qui rapporte cette information, un avion américain P-8A Poseidon a décollé de l'Italie avant de se rendre dans le ciel syrien et de survoler la base navale de Tartous.
L'appareil avait quitté la base aérienne de Sigonella en Sicile pour mener sa mission à une altitude de 7.000 mètres au-dessus de Tartous. L'appareil de reconnaissance se serait ainsi approché des côtes syriennes.
Les vols de reconnaissance américains se multiplient près des frontières russes aussi bien en mer Baltique qu'au-dessus de la Crimée ou encore en Syrie, là où se trouvent les bases navale et aérienne de la Russie.
La Russie a annoncé son intention de développer sa base navale à Tartous et en dépit d'une réduction du nombre de ses troupes, elle compte s'y installer durablement en construisant de nouvelles pistes d'atterrissages, des unités de logement pour ses effectifs. La Russie a déjà déployé des batteries de missile S-300 et S-400 dans le nord et le sud de la Syrie.
Astana : il est hors de question d’inviter les États-Unis
« À cause de l’opposition affichée par l’Iran vis-à-vis de la participation des États-Unis aux négociations d’Astana, prévues pour mettre fin à la crise de six ans que traverse la Syrie, aucune invitation commune n’a été formulée par l’Iran, la Russie et la Turquie, pour que les États-Unis participent à ladite réunion », a affirmé le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, l’amiral Ali Chamkhani.
En allusion aux antécédents des États-Unis, qui ne tiennent pas leurs promesses, et à l’inefficacité de leurs méthodes en vue de réinstaurer un cessez-le-feu en Syrie et de pousser les deux parties à entrer en interaction, ce responsable iranien a précisé : « Il n’existe aucune raison pour que les États-Unis prennent part à ces pourparlers et dirigent les initiatives politiques dans la crise syrienne et il est entièrement exclu que ce pays assume un rôle dans la réunion d’Astana. »
« La RII, en tant que l’un des principaux pays ayant joué un rôle de premier plan pour soutenir le gouvernement légitime syrien dans sa lutte contre le terrorisme, aura une présence remarquable dans le processus politique, et notamment dans la réunion d’Astana », a-t-il réitéré.
Il a évoqué certaines nouvelles faisant état de l’invitation des États-Unis aux pourparlers d’Astana pour ajouter : « Il va sans dire que les États-Unis n’auront joué aucun rôle dans les négociations et il est probable que le Kazakhstan, en tant que pays hôte, invite les États-Unis à prendre part à la réunion en tant qu’observateurs. »
En ce qui concerne la composition des groupes syriens présents aux pourparlers d’Astana, Ali Chamkhani s’est exprimé en ces termes : « Seuls les individus armés qui ont signé l’accord de cessez-le-feu et se sont engagés dans les négociations syro-syriennes, accompagnés de l’émissaire onusien, ont été invités à ces négociations. »
Les négociations d’Astana auront lieu les 23 et 24 janvier dans la capitale kazakhe.
Israël craint que le drone écrasé tombe entre les mains de l’Iran
Un jour après le crash d’un drone d’espionnage israélien dans le sud du Liban, drone retrouvé par la suite par le Hezbollah, une onde de panique secoue les milieux militaires en Israël. Le site Al-Ahed, proche du Hezbollah, a confirmé la nouvelle : la Résistance libanaise est désormais en possession de l’appareil.
Selon le site, « le drone s’est écrasé dans des régions frontalières avec Israël et, une fois retrouvé, a été transféré dans un lieu où il fera l’objet de tests et d’analyses ». Le porte-parole de l’armée israélienne a lui aussi reconnu le crash du drone israélien tout en affirmant qu’une enquête venait d’être ouverte.
Mais quelles sont les caractéristiques du drone capturé par le Hezbollah ?
Le Skylark 1 est un drone tactique de faible rayon d’action dont la masse au décollage est de 55 kg. L’appareil fait 5 mètres de long pour 5,5 mètres d’envergure. Il fait partie des armes d’espionnage les plus sophistiquées jamais conçues par Israël. Son plafond est de 4 960 mètres pour une autonomie de 6 heures. De surcroît, une caméra transmet en direct des images vers les opérateurs restés en lieu sûr. Selon l’armée israélienne, en vol, le système est quasi indétectable. Israël dit aussi que le Skylark permet de suivre des mouvements de troupes au sol ou de préparer des tirs d’artillerie. Les données recueillies par cet appareil léger sont directement analysées et transmises aux troupes en première ligne. Le système est utile notamment en zone urbaine, car il permet d’observer en détail un bâtiment.
Le Skylark est utilisé dans une vingtaine de pays par les forces armées et selon son concepteur Elbit, le nombre de demandes d’achat ne cesse de croître. C’est d’ailleurs à l’aide de ce drone de reconnaissance que l’armée israélienne espionnait les combattants au sol du Hezbollah pendant la guerre de 2006. Une seconde version de ce même drone, le Skylark 2, est également disponible.
Qu’est-ce qui inquiète Israël ?
La capture de ce drone ultra performant par le Hezbollah est la pire des nouvelles, a reconnu un responsable israélien sous couvert d’anonymat puisqu’« il faut s’attendre désormais à ce que les Pasdaran (Corps des Gardiens de la Révolution islamique, NDLR) iraniens conçoivent leur Skylack ».
Israël a peur que l’Iran accède par le biais du Hezbollah à ce drone de reconnaissance et que, par un processus de rétro-ingénierie qu’il maîtrise parfaitement, en reproduise un prototype. Les sources israéliennes disent n’avoir pour le moment aucune idée de ce qui a causé le crash, mais il pourrait être lié à un dysfonctionnement technique. Ces mêmes sources n’écartent pas non plus « les agissements des forces ennemies qui auraient pu causer le crash ». Quoi qu’il en soit, le fait que le Hezbollah n’ait pas encore révélé le lieu exact où il a localisé l’appareil est un autre motif d’inquiétude ; ces sources ne vont pas d’ailleurs par quatre chemins et accusent « l’Iran d’être derrière ce crash, un Iran qui agit dans l’ombre et qui fait tout pour paralyser le système de collecte de renseignements israélien ».
Mali : explosion d'une voiture piégée, 50 morts et 50 blessés
Une cinquantaine de personnes ont été tuées et une autre cinquantaine blessées suite à l’explosion d’une voiture piégée sur une base militaire militaire située au nord du Mali.
C’est le porte-parole de l’ONU à Gao, dans le nord-est du Mali qui vient d’annoncer le dernier bilan des victimes de l’attaque qui n’est par ailleurs pas définitif.
Selon Farsnews, la base militaire touchée est un camp de l’ONU qui abrite des soldats de l’armée malienne et des éléments de divers groupes armés du Mali, pour la plupart des ex-rebelles qui effectuent tous ensemble des patrouilles dans le cadre de l’accord de paix de l’ONU visant à mettre fin aux hostilités dans le Nord malien.
Aucun groupe n’a pour le moment revendiqué l’attaque.
Le Front populaire tunisien pour la reprise des relations avec Damas
Alors que les relations entre la Tunisie et la Syrie se sont ternies depuis février 2012, le Front populaire tunisien a appelé à la reprise des relations avec la Syrie et à la formation d’un comité suprême conjoint entre les deux pays, pour s’occuper des questions liées aux terrorisme et à la sécurité.
Mohamed Jmour, membre du conseil central du Front populaire tunisien, a déclaré que cette coalition politique fondée dans le but de réaliser les objectifs de la révolution est en train de préparer une visite de la délégation tunisienne en Syrie pour s’entretenir avec le gouvernement de Damas de questions liées à la sécurité, dans l’optique des pourparlers syro-syriens prévus à Astana, capitale kazakhe.
Selon l’agence d’information al-Mayadeen, le déplacement de cette délégation tunisienne à Damas vise à discuter de près avec les autorités syriennes des évolutions en Syrie et à mener des consultations avec cette partie sur les évolutions sécuritaires du pays au seuil des pourparlers d’Astana, dont les résultats sont importants aux yeux de Tunis.
M. Jmour est l’une des éminentes figures tunisiennes qui s’opposent au retour des terroristes dans son pays depuis la Syrie.
En février 2012, la Tunisie a été l’un des premiers pays à rompre ses relations diplomatiques avec la Syrie et à expulser l’ambassadeur syrien, suivant l’exemple des pays du Conseil des coopérations du golfe Persique (CCGP). Cette prise de position sous le mandat du président Moncef Marzouki a fait qu’un grand nombre de jeunes Tunisiens, encouragés par le gouvernement de l’époque, ont quitté le pays pour rejoindre les rangs des terroristes dans les régions en conflit.
Trois ans après, en 2015, le parti laïque Nidaa Tounes, dirigé par Béji Caïd Essebsi, saisissant l’urgence de la lutte antiterroriste, vient d’annoncer l’ouverture d’une représentation consulaire avec la Syrie, pays où 30 000 ressortissants tunisiens menaient ou mènent encore des activités terroristes.
Il s’agit d’un pas allant dans le sens d’une normalisation des relations syro-tunisiennes.