
تقي زاده
Biden, dans les territoires occupés
Le vice-président américain est arrivé, dans les territoires occupés, pour rencontrer les autorités du régime sioniste.
«Pour rencontrer les autorités israéliennes, dont Benyamin Netanyahu, le Premier ministre, Joe Biden, le vice-Président américain, s’est rendu, dans les territoires occupés», a rapporté "Haaretz", cité par Farsnews.
Cette visite intervient, alors que les médias ont annoncé que Netanyahu avait annulé sa visite, déjà, prévue, aux Etats-Unis.
A la suite des ingérences d’Israël, dans les décisions de la Maison Blanche, les relations entre Tel-Aviv et Washington se sont détériorées, depuis un an, d’autant plus que, malgré l’opposition du président américain, le Premier ministre des Sionistes s’est rendu, à l’invitation des sénateurs républicains, à Washington.
Tchad : 14 candidats s'affronteront, pour la présidentielle, dont Idriss Deby
Le Conseil constitutionnel a annoncé, lundi, les noms de 14 candidats, qui s'affronteront, pour l'élection présidentielle, au Tchad, le 10 avril prochain. Parmi ceux-ci, l'actuel chef de l'Etat Idriss Deby Itno et le chef de l'opposition, Saleh Kebzaboh.
Idriss Deby, au pouvoir, depuis 26 ans, est candidat, pour un cinquième mandat. Face à lui, les principaux dirigeants de l'opposition figurent sur la liste du Conseil, rendue publique par la télévision.
Saleh Kebzaboh, Président de l'Union nationale, pour le développement et le renouveau, (UNDR), se présentera, pour la troisième fois, à la présidentielle, après avoir été candidat, en 1996 et en 2001, où il était arrivé troisième, face au Président Deby, parvenu au pouvoir, en 1990, par la force.
Avant de rejoindre l'opposition, M. Kebzaboh a été, plusieurs fois, ministre du Président Deby, de 1993 à 2001. Il avait, par ailleurs, boycotté les élections de 2006 et 2011.
Parmi les anciens compagnons de M. Deby figure, également, l'ancien Premier ministre, (2013), Joseph Djimrangar Dadnadji, qui a démissionné, avec fracas, du Mouvement Patriotique du Salut, (MPS, au pouvoir), début 2015, pour créer son propre parti, le Cadre d'action populaire pour la solidarité et l'unité de la République, (CAP-SUR).
Un autre ex-Premier ministre de Deby, Nouredine Delwa Kassiré Koumakoye, deux fois, candidat malheureux, aux présidentielles de 1996 et 2001, sera en lice.
Enfin, le très populaire maire de Moundou, la grande ville du Sud, et capitale économique du pays, Laoukein Kourayo Médard, prendra part, pour la première fois, à une présidentielle.
En revanche, le Conseil constitutionnel a rejeté le recours gracieux, introduit par l'une des figures historiques de l'opposition, le député Yorongar Ngarlejy, après un premier rejet de sa candidature, la semaine dernière, "au motif de défaut de photo et défaut d'emblème", selon l'opposant.
Il est l'une des rares figures politiques à avoir, toujours, refusé d'entrer, dans le gouvernement, depuis l'accession au pouvoir d'Idriss Deby.
Au total, 23 personnalités avaient déposé des candidatures à la magistrature suprême.
Le régime tchadien, pays producteur de pétrole, à la population très pauvre, a été confronté, ces dernières semaines, à une contestation inédite, à la suite d'un mouvement de lycéens, qui dénonce, depuis le 15 février, le viol d'une jeune tchadienne par des fils de dignitaires. Deux lycéens ont été tués, par la police et l'armée, au cours de ces manifestations.
Les Pays-Bas, prêts à coopérer avec l’Iran, dans tous les domaines
Lors de sa rencontre avec le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, la secrétaire générale du ministère néerlandais des Affaires étrangères a fait part de la disponibilité de son pays à coopérer avec l’Iran, dans tous les domaines, en allusion au vaste terrain de coopérations entre les deux pays.
Renée Jones-Bos, secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères, et Madjid Takht-e-Ravantchi, le diplomate iranien, ont examiné les voies susceptibles de développer les relations bilatérales.
«Heureusement, les pays européens sont décidés à coopérer avec l’Iran, et notre pays accueille, favorablement, le processus positif des relations», a affirmé Takht-e-Ravantchi.
Les deux parties se sont entretenues des dernières évolutions régionales, notamment, de ce qui se passe, en Syrie et au Yémen.
Mme Renée Jones-Bos a rencontré, lors de sa visite, en Iran, d’autres autorités iraniennes.
Le monde est à bout de patience face à Israël
L’Astan Qods-e Razavi doit faire plus d’efforts pour la présentation des sciences coraniques
L’Iran continue de soutenir les Palestiniens
« Pour camoufler sa politique expansionniste au sujet de la mosquée d’al-Aqsa et de son esplanade, le régime sioniste prétexte les actes extrémistes sionistes et est en train d’appliquer sa politique consistant à judaïser la sainte mosquée et la ville de Qods et à modifier la géographie de la ville », a-t-il dit.
Déplorant les politiques du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Zarif a affirmé que ce Conseil se dérobait à ses responsabilités dans le cadre de la charte des Nations Unies, à cause des politiques d’un membre permanent, laissant Israël menacer la paix et la sécurité internationales.
« En tant que Musulmans, nous devons abandonner les différends et trouver une solution pratique à la fin de l’occupation de la Palestine. Il faut empêcher la réalisation des tentatives illégales de l’occupant israélien visant à modifier la nature de la ville occupée de Qods », a souligné le ministre iranien des Affaires étrangères.
Il a déclaré que la cause palestinienne et la noble Qods étaient la priorité de l’Organisation de coopération islamique.
« Il faut que nous tenions nos promesses. Aujourd’hui, nous avons affaire à beaucoup de questions, mais rien ne doit nous fourvoyer de la question essentielle et de la philosophie d’existence de l’OCI », a-t-il fait savoir.
Insistant sur le respect des engagements de la RII envers la Palestine, M. Zarif a précisé que son pays continuerait à soutenir la cause palestinienne.
Gaza/Palestine: les animaux du zoo victimes de l'offensive israélienne
D'une cage abandonnée où un panneau au message quasiment effacé remercie les visiteurs de "respecter la propreté des lieux", une odeur pestilentielle se dégage. Des cadavres de crocodiles et d'un lion figé dans une posture incongrue achèvent de pourrir au soleil. Des os de biches gisent alentour.
L'écaille des crocodiles a été percée.
Le propriétaire du zoo, Mohammed Aweda, explique qu'il a extrait les entrailles avec l'intention d'empailler les reptiles.
Toutes les autres cages sont vides et envahies par la végétation. Des chats couverts de poussière se jouent des barreaux dont la peinture vert bouteille s'écaille. Un chiot hurle à la mort dans sa cage, son strident dans ce mouroir.
Le tigre "n'a pas mangé de viande depuis quatre jours. Le nourrir représente un budget de 250 shekels par jour", soit près de 60 euros, "une somme que je n'ai même pas réussi à gagner avec les visites du zoo en un an", explique M. Aweda dans les allées désertées et envahies par les mauvaises herbes.
Pourtant, il y a quelques années, dans son petit zoo de 2.000 mètres carrés au milieu des terres agricoles de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, familles et enfants se pressaient chaque jour pour découvrir, pour trois shekels seulement (70 centimes d'euros) des aigles, des lions, un tigre, une petite troupe de cervidés, une demi-douzaine de pélicans, des crocodiles.
-La guerre israélienne aussi pour les animaux -
Mais entre 2008 et 2014, la bande de Gaza a connu trois guerres.
Les bêtes ont elles aussi été touchées par les bombardements israéliens. Mohammed Aweda raconte avoir perdu 80 animaux. Les hostilités terminées, "j'ai attendu des jours avant de pouvoir entrer tellement l'odeur de mort était forte. J'ai trouvé des cadavres un peu partout".
La guerre de 2014 a dévasté le territoire et tué 2.251 personnes côté palestinien selon l’ONU. La plupart des victimes palestiniennes étaient des civils. Côté israélien, elle a fait 73 morts, dont 67 soldats.
Le blocus israélien imposé à l'enclave, la fermeture par l'Egypte de sa frontière asphyxient l'économie. Les visiteurs d'autrefois ne peuvent plus se payer le luxe de dépenser leur argent dans des loisirs.
Le cimetière à ciel ouvert qu'est devenu le zoo de Khan Younès, probablement l'un des plus ravagés du monde, contraste avec les beaux jours qu'a connu l'établissement.
- Un tigre à vendre -
Naguère, se souvient Tamer al-Nirab, qui conduit un bus scolaire, des dizaines d'enfants venaient tous les jours par autocars entiers. "Plus personne ne peut se permettre cette dépense", explique-t-il. Quatre-vingts pour cent de la population dépend de l'aide internationale.
A l'époque, les soixante cages du zoo étaient remplies de pensionnaires bien nourris, qui faisaient vivre confortablement la famille Aweda et ses 13 membres.
Pour continuer à assurer au minimum la nourriture et l'entretien des animaux, tous ont dû se mettre à travailler à l'extérieur.
"Certains de mes frères sont devenus chauffeurs, d'autres ont trouvé à s'employer dans de petits commerces", explique Mohammed Aweda devant la cage où s'agite et gronde son tigre de huit ans qui en impose encore avec ses 180 kilos et son pelage luisant.
Pour venir ici, "il a pris l'avion", explique pas peu fier Mohammed. "Du Sénégal à l'Egypte, puis du Sinaï à Gaza en passant par un tunnel", amener ce tigre lui a donné du fil à retordre. Aujourd'hui, il mise tout sur lui. Il lui cherche un acheteur qui en donnerait 30.000 dollars (27.250 euros).
Ensuite, assure-t-il, il vendra aussi la terre. Et c'en sera fini du petit zoo de Khan Younès.
Le haut-commissaire aux réfugiés de l'ONU "profondément préoccupé" par l'accord UE-Turquie
L'UE et la Turquie ont trouvé un accord de principe, lundi à l'occasion d'un sommet extraordinaire à Bruxelles, pour intensifier leur coopération afin de tarir pour de bon l'afflux de migrants sur les côtes grecques.
Ils se sont donné dix jours, jusqu'à un autre sommet européen, les 17 et 18 mars, pour affiner les détails.
Mais les 28 ont d'ores et déjà "chaleureusement salué" les propositions d'Ankara, et notamment sa proposition d'accepter le retour de tous les migrants, y compris des réfugiés syriens, même si pour cette catégorie, l'UE s'engagerait à reprendre par des voies légales autant de Syriens directement depuis le territoire turc qu'elle en a renvoyé vers la Turquie.
En contrepartie, la Turquie exige trois milliards d'euros d'aide supplémentaire d'ici à 2018, un régime sans visas pour ses ressortissants voulant voyager dans l'UE dès fin juin et l'ouverture rapide de négociations sur cinq nouveaux chapitres d'adhésion.
Pourquoi l'Iran refuse-t-il le pétrodollar?
L'économiste iranien, Mohsen Maghsoudi, estime que le refus des pétrodollars n'est pas une propagande anti-américaine, mais une tentative de protéger l'économie iranienne.
"La décision de "dédollariser" le secteur pétrolier iranien peut sembler, politiquement, motivée, mais la situation n'est pas si simple que cela", estime l'économiste iranien, basé en Allemagne, Mohsen Maghsoudi. D'après lui, il existe trois explications à la décision prise par Téhéran d'utiliser l'euro, le yuan, ainsi que d'autres devises stables, au détriment du dollar, dans ses transactions pétrolières. "D'abord, l'Iran a, considérablement, souffert, lors de la période des sanctions. Ses actifs reçus, grâce au commerce du pétrole, ont été gelés. A l'heure actuelle, on entend de nouvelles déclarations de Washington, qui menace d'infliger des sanctions à l'Iran, suite aux manœuvres de missiles balistiques. La décision de Téhéran est, alors, une tentative de protéger les actifs iraniens des sanctions américaines", a déclaré l'expert à Sputnik. Deuxièmement, il ne faut pas oublier que la Chine et les pays européens sont les premiers partenaires économiques de l'Iran, rappelle l'expert. Selon lui, le passage aux devises nationales, (euro et yuan), sera, d'ailleurs, très profitable à la Chine. M.Maghsoudi fait, également, remarquer que le dollar n'est pas une monnaie, uniquement, américaine, mais une devise internationale. "Actuellement, le dollar est la devise principale, dans les fonds de réserve d'un grand nombre de pays, notamment, la Chine. Quand le dollar est affaibli, la Chine en souffre, elle aussi", estime l'expert. Selon l'économiste, la transition à l'euro et au yuan pourrait avoir des conséquences ambivalentes, pour l'Iran. "Tout dépend des acheteurs. Le ministère iranien du Pétrole a déclaré que le pays envisageait d'augmenter la production de pétrole d'un million de barils, par jour. Mais trouver des acheteurs, pour ce pétrole, est une tâche difficile, pour l'Iran. L'abandon complet du dollar pourrait la rendre, encore, plus difficile, car facturer en dollars est souvent plus avantageux pour les acheteurs, étant donné que le dollar est la principale monnaie de réserve mondiale", souligne l'économiste. Le passage à l'euro et au yuan peut inciter les acheteurs à refuser le pétrole iranien, prévient l'expert. Il estime que l'Iran doit prendre des décisions, sur le marché pétrolier, conjointement, avec ses alliés. "Si les réserves de change chinois sont en dollars, il faut voir jusqu'à quel point la Chine est prête à régler en devises nationales, si c'est avantageux, si cela contribuera au renforcement du yuan. Il faut que les économistes chinois fassent leurs pronostics. En tout cas, la décision de passage à une autre monnaie doit être avantageuse, pour tous les acteurs du marché. L'objectif principal ne consiste pas en un refus du dollar ou du yuan, il faut juste vendre le plus de pétrole possible au prix le plus avantageux", conclut l'expert. Le 5 février, Téhéran a déclaré qu'il monnaierait son pétrole en euros et non en dollars. Téhéran a déclaré qu'il présenterait, ainsi, des factures en euros, pour les contrats, nouvellement, signés avec l'entreprise pétrolière française, Total, l'espagnole, Cepsa et Litasco, filiale de courtage du géant russe, Gazprom. L'Iran a demandé, également, à ce que les paiements, qui étaient, jusque-là, gelés, du fait des sanctions internationales, soient effectués en euros. L'Iran milite, depuis des années, pour que l'euro remplace le dollar, comme devise de référence, dans le commerce du pétrole. Ce combat prend tout son sens, depuis la levée des sanctions, le mois dernier, l'Europe étant devenue l'un des principaux partenaires commerciaux du régime de Téhéran.
La dernière prière de Fâtimah(p)
Il ne restait pas beaucoup de temps avant l’adhân du Maghreb. La lumière de la journée se soumettait petit à petit aux ténèbres de la nuit.
J’étais assise à côté de son lit.
Elle ouvrit les yeux, jeta un regard sur l’horizon vêtu de pourpre. Elle remua lentement ses pâles lèvres comme si elle voulait dire quelque chose.
Je m’approchai d’elle.
Elle me murmura d’une voix faible : « Donne-moi mes vêtements de prière et la bouteille de parfum ! »
Je lui dis : « Ô ma maîtresse ! Tu ne peux pas te lever dans un tel état et faire la prière ! »
Elle ne me répondit pas.
Je compris par son silence qu’elle tenait à se lever et qu’elle allait le faire ce qu’elle avait décidé. Ce n’était pas la peine d’insister. Je lui préparai rapidement ce qu’elle m’avait demandé.
Avec grand effort, elle se leva, fit ses petites ablutions, se parfuma, comme elle avait l’habitude de le faire avant de s’adresser à son Seigneur et commença sa prière.
Elle avait du mal à s’asseoir. Son corps ne la portait plus, son état s’empirait, ses yeux s’enfonçaient davantage dans les orbites. Je me précipitai vers elle, l’aidai à se recoucher.
D’un souffle entrecoupé, elle me dit : « Asmâ’ ! Assieds-toi à côté de moi, au niveau de la tête. Lève-moi au moment de la prière. Si je ne réagis pas, alors va chercher ‘Alî. Sera venu le moment de rejoindre mon Père(s). »
-« Qu’est-ce que tu dis maîtresse ? Que Dieu ne me fasse pas voir ce jour ! Demain tu iras mieux et tu seras guérie ! Qu’adviendra-t-il de tes enfants al-Hassan et al-Hussein si tu t’en vas ? Et ‘Alî, comment supportera-t-il la séparation ?! »
Rien que d’y penser, des larmes s’échappèrent de mes yeux et coulèrent sur mes joues comme de la cire fondue au contact du feu.
Quand arriva le moment de la prière, je l’appelai : « La prière, ô fille du Messager de Dieu ! » Je n’entendis pas de réponse.
« Ô ma maîtresse ! Ô fille du Messager de Dieu ! Ô Fâtimah az-Zahrâ’ ! » Une paupière frémit légèrement.
Notre Dame Fâtimah az-Zahrâ’ était en train de nous quitter pour le monde de la lumière. Un parfum d’encens du Paradis s’émanait de son corps et se répandait dans la pièce. Elle s’était enveloppée de ses vêtements de prière, telle une perle dans son coquillage, pour rejoindre son Seigneur.
Que la Paix de Dieu soit sur elle de la part d’une amie sincère, ainsi que Sa Miséricorde et Ses Bénédictions ! »
Témoignage de Asmâ’ fille de ‘Umays, d’après un propos rapporté, Kashef al-Ghumma, vol.1 p500