تقي زاده

تقي زاده

 Le premier système balistique « Najm al-Thaqeb » a été dévoilé au Yémen.  Selon la chaîne d’information yéménite Al-Massira, les spécialistes des industries militaires du Yémen, ont dévoilé et exposé pour la première fois, la ligne de production du missile « Najm al-Thaqeb ». Ce système balistique, conçu sous diverses formes, une fois insatallé sur les plates-formes mobiles ou fixes, lancera un ou trois missiles à la fois. En ce qui concerne la portée de ces missiles, Al-Massira a rapporté que le missile « Najm al-Thaqeb 1 » a une portée de 45 kilomètres dont à la tête, des matières explosives ont été déposées, capables de porter des coups durs aux positions de l’ennemi. S’agissant du missile « Najm al-Thaqeb 2 », la chaîne Al-Massira a rapporté qu’il avait une portée de 75 kilomètres, muni d’une tête avec 75 kg d’explosifs. Ce missile sera utilisé en riposte aux attaques de l’Arabie saoudite sur le Yémen, et l’armée yéménite a visé diverses régions de Jizan, dans le sud de l’Arabie saoudite, avec toutes sortes de missiles Najm al-Thaqeb », a rapporté la chaîne d’information Al-Massira.

L'Irak a rejeté lundi les accusations du secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, selon lesquelles les forces de sécurité irakiennes n'avaient pas la volonté de combattre le groupe extrémiste.
Selon les médias irakiens, le Premier ministre irakien Haider al- Abadi s'est dit surpris par les commentaires de Carter et a promis de reprendre Ramadi bientôt.

"Je peux vous assurer que nous pouvons la reprendre bientôt", a- t-il déclaré.

Il a dit que les forces irakiennes, soutenues par des milices chiites et sunnites connues sous le nom Hashd Shaabi, ont commencé à reprendre des territoires à l'est de Ramadi, qui est située à quelque 110 km à l'ouest de Bagdad.

"La principale contre-offensive à Anbar serait bientôt lancée", a précisé M. Abadi.

M. Carter a déclaré dans une interview à la chaîne CNN dimanche que les forces irakiennes ne montrent pas une "volonté de prendre part" à la bataille pour la ville de Ramadi''.

Des oulémas sunnites de Kurdistan iranien ont exprimé la place des sunnites et les préoccupations populaires concernant cette question en Iran.
Les ennemis de l'islam essaient toujours de créer des discordes parmi les musulmans. Ils font des efforts pour suggérer aux partisans des écoles islamiques que dans une région où une école détient la majorité, d'autres écoles islamiques doivent être limitées par des restrictions.

Heureusement, la coopération et la solidarité entre les écoles islamiques en Iran neutralisent toujours de tels complots. Dans ce sens, le rôle des oulémas est également très important.

Pour présenter la situation des sunnite surtout ceux de la région de Kurdistan iranien, le journaliste de l'agence de presse Taghrib (APT) avaient des entretiens avec des oulémas sunnites kurdes.

L'islam est la religion de la fraternité et plus les musulmans soient unis, plus ils peuvent parcourir le chemin de gloire, a déclaré Mamusta Abdo al-Rahman khodae, représentant du peuple kurde auprès du parlement des Experts et Imam de la ville Sanandaj.

Grâce à la Révolution islamique, nous sommes témoignes d'une nouvelle situation concernant l'exécution des programmes islamique en Iran. Au cours de ces 36 ans (depuis la Révolution islamique) nous s'apercevons la création d'une situation pour la réalisation des activités religieuses.

Malgré l'existence des mosquées et des cérémonies de la prière du vendredi dans les régions kurdes iraniennes, mais après la victoire de la révolution islamique d'Iran nous sommes témoignes du développement des endroits religieux des sunnites au Kurdistan, a-t-il souligné.

Actuellement, deux députés sunnites sont parmi ceux du parlement des Experts iraniens et le nombre des députés du parlement iranien dépasse dix personnes, a-t-il ajouté.

Heureusement, nous sommes témoignes de la restauration de la gouvernance islamique et coranique en Iran. Selon la Constitution iranienne, toutes les religions sont respectées en Iran, a déclaré Mamusta Iqbal bahmani, Imam de la ville iranienne de Mouchesh.

On peut dire que l'Iran est l'exemple parfait de la solidarité entre les écoles islamique. Le rapprochement islamique est intériorisé en Iran de manière pratique, a-t-il souligné.

Actuellement, il n'y a aucune différence entre un sunnite et un chiite concernant le profit de la situation culturelle, sociale et religieuse. Cela est constaté dans les régions sunnites, surtout celles des sunnites kurdes, a-t-il indiqué.

La province de Kurdistan est l'une des provinces ayant des richesses naturelles et des terres fertiles. La production des centaines de milliers de tons de productions agricoles à côté des mines abondantes de cette province, a déclaré
Mamusta Abdo al-Hamid Hassani, Imam sunnite de la ville Divandareh.

Les oulémas sunnites iraniens peuvent être ambassadeurs et des représentants culturels et religieux du pays. Actuellement, l'Iran est un exemple réel pour le rapprochement islamique, a-t-il ajouté.

Il a ensuite déclaré que les deux la nation perse et les forces armées sont prêts à défendre leur pays , sous le commandement de leur chef , l'ayatollah Seyed Ali Khamenei , et peuvent faire face à toute attaque ennemie contre ses frontières et de ses idéaux .

" Dans la situation actuelle , il est nécessaire d'augmenter la force de dissuasion du pays , et si l'ennemi ose mettre leurs menaces méprisables qui transforment le feu les consumera , " at-il affirmé .
General Hasan Firuzabadi, a lancé cet appel dans un message publié lundi, dans lequel il a souligné l'importance de toutes les composantes du pays soit à l'affût des parcelles de l’ennemi.

Dans ce contexte, il a demandé de l'aide de tous les secteurs, dans tout ce qu'ils peuvent pour soutenir la délégation nucléaire ", dans la difficile campagne qui ont entrepris ces enfants de la diplomatie iranienne, face à un ennemi tenace devant bataille pour le droit de l'Iran à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire “.

Dans son message, le major général a noté les efforts de l'ennemi pour saper les fondements de la République islamique depuis sa création en 1979, dans une tentative de mettre fin à ce système.

" Cependant, l'histoire a montré que ces tentatives ont pas été victorieuse, mais ont reçu l'humiliation et la défaite. Pourtant, l'ennemi continue son attitude illogique et hostile, comme nous le voyons dans le cas du dialogue sur l'énergie nucléaire pacifique de l'Iran “, a-t-il ajouté.

Par exemple, Firuzabadi mentionné les demandes formulées par la contrepartie sur l'inspection des installations militaires et des scientifiques nucléaires interrogés et ensuite veiller à ce que toutes ces allégations, menés par l'arrogance mondiale et le régime sioniste sont destinés à détruire les installations nucléaires de pays Persique.

Il a ensuite déclaré que les deux la nation perse et les forces armées sont prêts à défendre leur pays, sous le commandement de leur chef, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, et peuvent faire face à toute attaque ennemie contre ses frontières et de ses idéaux.

" Dans la situation actuelle, il est nécessaire d'augmenter la force de dissuasion du pays, et si l'ennemi ose mettre leurs menaces méprisables qui transforment le feu les consumera, " a-t-il affirmé.

L'aviation syrienne a mené lundi d'intenses raids sur la ville de Palmyre et sa banlieue, prise jeudi par les rebelles de Daech.
L'armée de l'air a frappé plus de 160 objectifs de Daech tuant et blessant des terroristes et détruisant des armes et des engins équipés de mitrailleuses dans le périmètre de Tadmor (nom arabe de Palmyre) et dans tout l'est de la province de Homs, où se trouve la ville, a affirmé la source militaire.

Les opérations militaires se poursuivent dans le périmètre de la localité d'al-Sokhna, de Tadmor, des champs gaziers d'al-Hel et Arak et sur toutes les routes qui conduisent vers Tadmor, a-t-elle ajouté.

Les raids ont visé plusieurs quartiers de la ville ainsi qu'une zone proche du célèbre site gréco-romain.

Le Centre de la culture et des relations islamiques a annoncé que Mahdi Ghatib, responsable de la Maison culturelle iranienne d’Heidar Abad au Pakistan, avait rencontré les responsables de l’Association des étudiants d’Asgharia et insisté sur la nécessité pour les jeunes de ce pays, de profiter des idées de l’imam Khomeiny (s).

Les responsables de cette association ont présenté un compte rendu sur leurs activités et leurs projets pour l’éducation religieuse des jeunes au Pakistan.
Mahdi Ghatib a déclaré que pour cela, il fallait encourager les jeunes à se rapprocher du Coran et créer des centres de réflexion sur les enseignements du Coran, du Prophète (PSL) et des Saints Imams (as).
« Une autre solution est de présenter les enseignements révolutionnaires de l’imam Khomeiny (s), les livres de Motahhari et les discours du Guide suprême », a-t-il dit avant d’offrir à la délégation pakistanaise les livres « Da » (mère en kurde) de Seyede Zahra Hosseini, sur la guerre entre l’Iran et l’Irak, et quatre discours de l’Ayatollah Khamenei.

Rokaya Mohammad Barchi, 98 ans, est la compétitrice la plus âgée des compétitions de mémorisation et du tajwid du Saint Coran organisées à Sabha en Libye.

Selon le site Al Wasat, la 4e édition des compétitions de mémorisation et du tajwid du Saint Coran réservées aux dames et ayant pour slogan « Psalmodiez le Saint Coran », avaient eu lieu cette semaine à Sabha en Libye.
Organisées par l’Association des Femmes Précurseuses de Sabha, et réservées aux femmes de foyer, ces compétitions qui se sont achevées le mardi 26 mai, avaient pour but de lutter contre l’analphabétisme.
Rokaya Barchi qui avait participé pour la seconde fois à ces compétitions a expliqué : « L’année dernière je n’ai pas eu la chance d’être présentée comme lauréate. »
En ce qui concerne son objectif de participer à ces compétitions, elle a indiqué : « J’ai voulu renforcer la morale des mémorisateurs participant à ces compétitions. »
Salima Abdossalam, observatrice de ces compétitions a déclaré pour sa part que ces compétitions se déroulaient en deux secteurs, pour les femmes de foyer et pour tous les mémorisateurs, filles et garçons.
« Les compétitions de cette année ont eu lieu avec la participation de 60 concurrents, en la mémorisation et le tajwid de l’intégralité du Saint Coran. Rokaya Mohammad al Barchi, mémorisatrice de 98 ans aussi a participé à ces compétitions », a-t-elle ajouté.

140 insurgés de Daech ont été tués mardi par des frappes aériennes effectuées par l'armée syrienne dans la province de Rakka, fief de Daech dans le nord de la Syrie, selon l'agence de presse syrienne SANA.
Les frappes ont touché des positions de Daech sur et autour de la base aérienne de Tabaqa, l'une des positions militaires qui est tombée dernièrement aux mains du groupe Daech, lequel a désigné Rakka comme sa capitale de facto.

Le groupe extrémiste, connu auparavant sous l'appellation de"Daech'' , a proclamé la création d'un "califat" sur un territoire chevauchant la Syrie et l'Irak.

La Syrie est plongée dans une rébellion intsernationale qui a débuté en mars 2011. Les violences ont fait plus de 200 000 morts et des millions de déplacés.

Des tirs sporadiques et de lourdes explosions ont secoué mardi soir un quartier de Kaboul abritant des ambassades et des habitations pour diplomates, a constaté un journaliste de l'AFP, la police affirmant qu'un établissement hôtelier pourrait être la cible de l'attaque.
"Un nombre indéterminé d'hommes armés a attaqué ce que nous pensons à ce stade être une résidence hôtelière dans le quartier de Wazir Akbar Khan", a déclaré le porte-parole de la police de Kaboul Ebadullah Karimi.

Il pourrait s'agir de l'hôtel Heetal, détenu par la famille du ministre des Affaires étrangères Salahuddin Rabbani, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité afghans sous couvert de l'anonymat.

Cet hôtel avait été endommagé en 2009 par un attentat-suicide devant son entrée, qui avait fait huit morts et 40 blessés.

L'attaque de mardi a débuté vers 23h00 locales (18h30 GMT).

Les forces de sécurité afghanes sont sur place pour répondre à l'attaque, a ajouté M. Karimi, en précisant que les attaquants avaient notamment lancé des grenades à main.

Le quartier de Wazir Akhbar Khan, qui abrite plusieurs ambassades et résidences pour diplomates, a été la cible des talibans à plusieurs reprises par le passé.

Aucune organisation n'a immédiatement revendiqué cette attaque.

Le journal "La Croix" a interviewé Aron Lund.
Ce qui est surprenant, c’est le chapeau de l’article, qui dit, je cite: «En dépit des revers subis par le régime de Bachar al-Assad, ses alliés iranien et russe continuent à le soutenir». Ainsi, donc, qui pensent-ils soutenir ? Daesh ? Ces cons flamboyants des médias me dépassent. Venant de "La Croix", c’est, encore, plus surprenant…

Entretien avec Aron Lund, spécialiste de la Syrie (1).

Le régime de Damas est-il en train de s’effondrer ? Aron Lund : Le régime se trouve dans une situation très difficile, pour différentes raisons. Bachar al-Assad n’a plus l’argent qu’il avait, au début du conflit. Le cours de la livre syrienne est en chute libre, les réserves de change font défaut. La chaîne de télévision pro-Assad, Addounia, a, récemment, lancé un appel aux expatriés syriens, pour les inciter à acheter de la monnaie syrienne, pour la soutenir. Depuis la fin de l’été 2014, les prix du carburant ont augmenté. Le gouvernement ne peut plus subventionner, comme auparavant, le prix des denrées de base, comme l’huile ou la farine. C’est un problème sérieux, car, environ, deux tiers de la population syrienne vit dans la zone sous contrôle du gouvernement. Il aurait du mal à contenir une crise sociale. L’approvisionnement en pétrole devient, également, problématique. Le gouvernement contrôle, toujours, la raffinerie de Banias, sur la côte, mais le pétrole payé par l’Iran et fourni par l’Irak se raréfie. Le soutien de l’Iran semble constant…A. L. : Au cours d’une récente visite, à Damas, d’Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, pour la politique étrangère, une série d’accords commerciaux et industriels a été conclue, notamment, dans les secteurs du pétrole et de l’électricité. Depuis 2011, l’Iran a accordé des lignes de crédit au régime, pour payer ses importations, mais il semble que, cette fois, le gouvernement syrien n’a pas réussi à obtenir les mêmes conditions. Si l’on ajoute à cela les difficultés rencontrées par le régime, dans le recrutement de ses troupes, régulières ou non, les informations sur la mort du Chef du renseignement, Rustum Ghazaleh, au mois d’avril, et les rumeurs, non prouvées, sur la maladie et la mise en résidence surveillée du général Ali Mamlouk, Chef de la sécurité nationale, on pourrait croire l’effondrement du régime imminent. En réalité, Bachar al-Assad reste l’acteur le plus puissant, dans la guerre, ses alliés continuent à le soutenir et ses opposants restent trop faiblement organisés, pour diriger le pays. Les soutiens de l’opposition, dans la région, – l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie –, semblent avoir mis de côté leurs désaccords, pour se coordonner, de façon plus efficace. Est-ce que cela peut changer les choses ?A. L. : Il faut voir si cette unité va durer. La coalition de groupes armés islamistes, soutenus par ces pays, n’a pas réussi à arrêter la progression de Daesh. Par ailleurs, le Front Al-Nosra (2) a marqué des points, dans le Nord-Ouest de la Syrie, en particulier, dans la province d’Idlib, et dans les parties Ouest de la province d’Alep, contre d’autres groupes armés, soutenus par les pays occidentaux, au point d’être, aujourd’hui, devenu l’organisation la plus puissante, au sein de cette coalition. La question se pose de savoir jusqu’où les États-Unis sont prêts à aller dans leur soutien. Une progression trop rapide d’Al-Nosra pourrait les indisposer. Le soutien de l’Iran et de la Russie au régime est-il indéfectible ?A. L. : Il leur a permis de se faire reconnaître, comme les acteurs incontournables d’un règlement politique. Ce succès diplomatique a, cependant, un coût économique. L’Iran doit compter avec les sanctions et la baisse des prix du pétrole, tout comme la Russie. L’Iran est, également, engagé, en Irak, dans le soutien à la lutte contre Daesh. De même, la Russie soutient les séparatistes, en Ukraine. Il n’empêche que l’Iran, la Russie et le Hezbollah libanais restent très clairs sur leur volonté de soutenir le régime. Dans la coalition des pays qui soutiennent l’opposition, chacun a ses motivations, et leur niveau d’engagement n’est pas équivalent. La mort ou le départ de Bachar al-Assad entraînerait-elle forcément la fin du régime ?A. L. : Bachar al-Assad est un élément clé du régime. C’est le liant indispensable entre différents intérêts. En cas de vacance du pouvoir, certains pourraient tenter de désigner, rapidement, son successeur, pour assurer la continuité, mais personne ne sait si cela marcherait. Dans l’hypothèse d’un effondrement du régime, les forces armées et les paramilitaires ne cesseraient pas, forcément, d’exister, ni de se battre. Ceux qui resteraient, dans le pays, pourraient se fondre dans une nouvelle configuration de milices et de chaos. La guerre civile continuerait alors, dans un État en décomposition, où personne ne saurait, vraiment, à quoi ressemblerait la victoire. Recueilli par François d’Alançon,(1), Rédacteur en chef de "Syria in Crisis", publié par la Fondation Carnegie, pour la paix internationale.(2) Branche locale d’Al-Qaïda. Allain Jules