تقي زاده

تقي زاده

Kuala Lumpur(IQNA)- La 4e conférence internationale des recherches coraniques se tiendra les 14-15 avril 2014 à l’université de Malaya à Kuala Lumpur.

Selon le site d’information CQR, cette conférence sera organisée par le centre des recherches coraniques de l’université de Malaya et le département du Coran et des hadiths de l’Académie des Etudes Islamiques de l’université de Malaya.

Au cours de cette conférence, seront examinés les recherches coraniques dans le domaine de l’interprétation du Saint Coran, les lois et les modèles coraniques et les miracles, les nouvelles découvertes en sciences et en technologie dues au Saint Coran, les méthodes de recherches employées dans l’exploitation du Saint Coran et des sciences coraniques ainsi les travaux des centres et des institutions scientifiques au service du Saint Coran.

Les responsables de l’organisation de cette conférence ont invité les départements du Coran de l’université islamique et internationale, des centres de recherche coranique et des études islamiques, des sociétés scientifiques spécialisées dans les études coraniques et des sciences coraniques, les organisations et instances internationales liées aux recherches coraniques et les spécialistes et chercheurs coraniques à participer à cette conférence.

Les volontaires à participer à la conférence peuvent envoyer le résumé de leurs travaux en anglais, en arabe ou en malayen, avant le 1er février 2014, au secrétariat de la conférence.

Manille(IQNA)- Quand Félixia Yeap a reçu la proposition de mettre des modèles islamiques de vêtement, elle a trouvé l’occasion de se sentir en sécurité, protégée et joyeuse.

Selon le site OnIslam, Yeap raconte : « Après avoir mis des vêtements islamiques, j’ai découvert ce que je cherchais toujours dans les profondeurs de mon âme. »

Cette fille de 26 ans qui travaillait pendant plusieurs années comme modèle pour les journaux anti-moraux, ajoute : « A mesure qu’on grandit, on devient plus sage. J’ai été brisée des fois. Je me suis levée pour être brisée encore. J’avais l’impression que je m’exposais aux clients de ce type de magazines. »

« Tout a commencé à changer lorsque, il y a quelques mois, on m’a proposé de paraître avec le voile dans une publicité. Quand j’ai mis le voile, je me suis sentie en liberté. Je me sentais contente, en sécurité et à chaque fois que je le mets, ce sentiment me comble. »

Yeap ne s’est pas encore convertie à l’Islam, mais l’expérience du voile a fait qu’elle quitte son métier.

La Coalition nationale syrienne (CNS) qui se fait appeler a admis pour la première fois l'implication de l'Iran dans la deuxième conférence internationale de paix pour la Syrie, mais sous certaines conditions

" La coalition pourrait reconsidérer sa position envers la participation de l'Iran à la Conférence de Genève ", a déclaré le porte-parole du CNS, Luay Safi.

Safi a déclaré que l'opposition syrienne ne sera pas s'opposer à la présence du pays persan sur le forum si Téhéran reconnaît les «crimes» du gouvernement syrien et " retire ses forces " dans le pays arabe.

Auparavant, les membres du CNS sont entièrement exprimés contre la participation de l'Iran dans les négociations de paix sur la Syrie, accusant le pays perse d'envoyer des troupes pour soutenir le président syrien Bachar Al-Assad.

Le mardi, le major général de corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (GCRI) Major-général Mohammad Ali Jaafari, a rejeté pour la énième fois de telles allégations, également répétées par les sponsors des groupes armés en Syrie, comme Arabie Saoudite.

Cependant, Jaafari a annoncé l'envoi d'experts iraniens en Syrie d'offrir l'expérience et agent de soutien système de décision constitutionnelle en Syrie et demander au gouvernement de Damas.

"L'Iran annonce fièrement son soutien à la Syrie (...) les pays fournisseurs Syrie et terroristes armés sont ceux qui doivent y répondre ", a souligné le haut commandement militaire iranien.

Téhéran insiste également sur une politique et diplomatique à la crise actuelle en Syrie sur, a souligné que les pourparlers de réconciliation en Syrie doivent être menés avec la participation de toutes les parties sans aucune condition préalable.

La conférence de paix sur la Syrie, nommé Genève II et sur la base d'une initiative russo-américaine, plus de la moitié un an de retard, principalement en raison de l'indisponibilité de l'opposition syrienne à participer à ce forum, sans conditions préalables.

Le Parlement yéménite a approuvé dimanche l'interdiction des drones américains dans le pays après la mort des dizaines de civils tués par des appareils sans pilote, a rapporté l'agence de presse officielle yéménite Saba.

Cité par Saba, le Parlement a souligné dans un communiqué l'importance de protéger les civils innocents de toute frappe aérienne et de préserver la souveraineté du Yémen.

La décision a été prise suite à une attaque due à une erreur jeudi par un drone américain, au cours de laquelle un convoi de marriage a été touché, tuant 17 civils yéménites et en blessant 21 autres, dans la province d'al-Bayda (sud-est).

Il s'agit de la deuxième frappe aérienne par erreur en une semaine, un drone américain ayant tué lundi au moins quatre personnes sur une route dans la province de Hadramout (est).

Washington a intensifié ses raids de drones visant le réseau d'al-Qaïda au Yémen depuis l'arrivée au pouvoir du président yéménite abd-Rabbo Mansour Hadi en févriee 2012, après qu'un accord de transfert du pouvoir soutenu par les Nations Unies eut démis de ses fonctions l'ancien président Ali Abdullah Saleh.

Ces deux dernières années, des frappes de drones américains ont touché des civils à plusieurs reprises. Des groupes des droits de l'homme accusent de façon répétée les Etats-Unis de piétiner le droit interntional et de commettre des crimes de guerre.

 

Quant à la population yéménite, elle a procédé à plusieurs manifestations cette année, exigeant la fin des attaques de drones américains dans le pays.

Le Parlement yéménite a approuvé dimanche l'interdiction des drones américains dans le pays après la mort des dizaines de civils tués par des appareils sans pilote, a rapporté l'agence de presse officielle yéménite Saba.

Cité par Saba, le Parlement a souligné dans un communiqué l'importance de protéger les civils innocents de toute frappe aérienne et de préserver la souveraineté du Yémen.

La décision a été prise suite à une attaque due à une erreur jeudi par un drone américain, au cours de laquelle un convoi de marriage a été touché, tuant 17 civils yéménites et en blessant 21 autres, dans la province d'al-Bayda (sud-est).

Il s'agit de la deuxième frappe aérienne par erreur en une semaine, un drone américain ayant tué lundi au moins quatre personnes sur une route dans la province de Hadramout (est).

Washington a intensifié ses raids de drones visant le réseau d'al-Qaïda au Yémen depuis l'arrivée au pouvoir du président yéménite abd-Rabbo Mansour Hadi en févriee 2012, après qu'un accord de transfert du pouvoir soutenu par les Nations Unies eut démis de ses fonctions l'ancien président Ali Abdullah Saleh.

Ces deux dernières années, des frappes de drones américains ont touché des civils à plusieurs reprises. Des groupes des droits de l'homme accusent de façon répétée les Etats-Unis de piétiner le droit interntional et de commettre des crimes de guerre.

 

Quant à la population yéménite, elle a procédé à plusieurs manifestations cette année, exigeant la fin des attaques de drones américains dans le pays.

Nous poursuivons sérieusement les négociations et nous donnerons une réponse bien étudiée, ciblée et appropriée à tout geste inapproprié et non-constructif (même s'il ne viole pas l'accord), a écrit M. Zarif sur sa page Facebook.

L'inscription jeudi d'une dizaine de noms sur la liste des entreprises et individus soupçonnés de violer les sanctions commerciales contre Téhéran, a provoqué la colère des politiciens qui ont fustigé une administration américaine pas digne de confiance et demandé une réaction appropriée des dirigeants iraniens.

Négocier et parvenir à un résultat est une tâche difficile et nous aurons de façon certaine des hauts et des bas. Nous l'avons prévu depuis le début, a-t-il ajouté.

Ces derniers jours, les Américains ont eu des gestes inappropriés, auxquels nous avons donné une réponse appropriée, considérant tous les aspects de la question, a expliqué le ministre iranien, qui chapeaute les négociations avec le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).

Les négociations techniques qui avaient lieu à Vienne sur l'accord nucléaire conclu en novembre avec les grandes puissances ont été interrompues après l'annonce américaine.

Selon l'accord intérimaire conclu à Genève le 24 novembre, l'Iran doit limiter ses activités nucléaires pendant six mois en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales alors que les grandes puissances n'aient pas tenu leurs promesses.

L'ONU et l'Union européenne s'engagent également à ne pas imposer de nouvelles sanctions liées au nucléaire pendant cette période, tandis que l'administration américaine doit éviter d'en imposer.

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir ajouté à leur liste noire une dizaine d'entreprises et d'individus, en majorité iraniens, soupçonnés de commercer illégalement avec l'Iran.

Ces sociétés et dirigeants verront leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis gelés, et toute société américaine ou faisant des affaires aux Etats-Unis a désormais interdiction de commercer avec eux.

L'administration américaine a expliqué que ces ajouts à la liste noire faisaient partie des sanctions existantes et ne violaient pas l'accord de Genève. Mais la décision a encouragé les opposants en Iran à cet accord, qui estiment que Téhéran a fait trop de concessions aux Occidentaux.

Le quotidien conservateur Kayhan se demandait vendredi où est l'équilibre de l'inéquation de Genève, dénonçant un accord qui ne reconnait pas le droit explicite de l'Iran à l'enrichissement d'uranium et une liste noire étoffée qui rend cet accord à moitié mort.

Un porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui représente les grandes puissances dans ces négociations, avait lui aussi affirmé que des consultations auraient lieu dans les capitales, en espérant que les négociations techniques reprendront bientôt.

lundi, 16 décembre 2013 09:20

Un commandant rebelle mort de froid en Syrie

Un commandant rebelle syrien est mort d'hypothermie à cause du froid rigoureux qui sévit dans la région depuis une semaine, a affirmé samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation pro-rebelles basée à Londres.

L'officier rebelle est mort alors qu'il se rendait de la (province septentrionale) d'Idleb à Homs (dans le centre du pays). Il est mort à cause d'une tempête de neige, a affirmé cette organisation.

Le commandant ne portait aucune blessure sur le corps et il avait dû geler. Agé d'une quarantaine d'année, il était un chef de la brigade Suqour al-Sham, particulièrement puissante dans la région d'Idleb, près de la frontière turque.

Les corps gelés de deux hommes, âgés d'une trentaine d'année, ont en outre été retrouvés sur la route reliant Houla (dans la province de Homs) et la région voisine de Hama.

Une vague de froid touche depuis quelques jours le Proche-Orient, et selon l'opposition, deux enfants syriens sont morts d'hypothermie.

La Syrie, le Liban, la Jordanie, l'Egypte, Israël, la Turquie et les Territoires palestiniens étaient touchés par des chutes de neige, de fortes précipitations et des températures glaciales pour la région.

Mais les combats se poursuivent, en particulier sur le front d'Adra, à l'est de Damas, où les rebelles se sont emparés ces derniers jours d'une des principales entrées de la ville.

L'armée a lancé vendredi une contre-offensive et un haut responsable de la sécurité à Damas a affirmé à l'AFP que les opérations se poursuivaient samedi.

Depuis hier (vendredi), nous cernons la région et nous avons commencé à prendre d'assaut les zones et les repaires où se barricadent les terroristes, qui essuient des pertes, a-t-il assuré.

Ce responsable a accusé les terroristes de tenter d'utiliser les habitants comme des boucliers humains.

A Azaz, près de la frontière turque, l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL), un groupe affilié à Al-Qaïda, a libéré samedi des dizaines de Kurdes qu'il avait enlevés vendredi. Cependant, 73 d'entre eux, dont deux femmes, étaient toujours retenus dans les mains des extrémistes.

Les enlèvements font partie de la guerre que l'EIIL livre aux Kurdes. Des civils kurdes sont enlevés dans des zones où les combattants kurdes sont faibles.

Des proches de civils tués cette semaine au Yémen par une frappe de drone ont intensifié leur mobilisation samedi pour réclamer la fin des raids de drones américains.

 

La Haute commission de la sécurité du Yémen a affirmé tard vendredi que le raid aérien avait tué 17 personnes jeudi, principalement des civils, près de Rada dans la province de Baïda (centre).

Si le gouvernement ne parvient pas à empêcher les aéronefs américains de (...) bombarder la population du Yémen, alors il n'a aucun pouvoir sur nous, a lancé à l'AFP un chef tribal à Rada, Ahmad al-Salmani.

Au même moment, des centaines d'hommes armés de la puissante tribu des Qayfah, dont nombre des victimes du raid étaient issues, bloquaient la route entre Rada et Sanaa, qui relie la capitale à plusieurs régions du sud du pays.

Les protestataires ont levé leur blocage samedi soir, après un accord avec le commandement régional de l'armée sur la compensation des familles des victimes, a indiqué un responsable local à l'AFP.

Des manifestants avaient déjà bloqué cette route vendredi pendant les funérailles de 13 membres d'une même famille, présentés comme étant tous des civils.

Selon un responsable local, les médiateurs ayant permis l'accord, issus des tribus, sont allés à Sanaa présenter les revendications des protestataires: la fin des frappes de drone et une compensation financière et morale.

Selon des témoins et des sources au sein des services de sécurité, les deux missiles tirés par un drone ont touché un cortège nuptial, tuant principalement des civils.

Les Etats-Unis sont le seul pays à disposer de drones dans la région, qui ont été utilisés de façon particulièrement intense cette année pour soutenir la lutte des autorités de Sanaa contre Al-Qaïda.

Plusieurs organisations internationales ont réclamé la fin des raids menés par des drones, dénonçant le nombre important de victimes civiles.

Même s'il s'avère que dans ce cas, (les civils) ont été tués en raison d'une erreur d'identification ou de renseignements peu fiables, ceux qui sont responsables de cet acte doivent reconnaître leur erreur et dire honnêtement ce qui s'est passé, a ainsi insisté Amnesty International.

Est-ce que l'Armée syrienne libre (ALS) existe encore?

La question se pose avec acuité après la déconfiture à la vitesse grand V de l'opposition armée dite «modérée» en Syrie et la montée en puissance des groupes extrémistes.

24 heures après la suspension par les États-Unis et le Royaume-Uni de toute aide «non létale» (véhicules de transport de troupes, matériels de communication, treillis militaires, rations alimentaires, aides médicales etc...), le chef du Conseil militaire de l'ALS, le général dissident Salim Idriss, a fui la Syrie vers Doha à travers la Turquie, dimanche dernier. C'est le Wall Street Journal qui a révélé la nouvelle. Des sources de l'opposition syrienne citées par la chaine panarabe al-Mayadeen ont ajouté que l'adjoint d'Idriss, le général Moustapha al-Cheikh, s'est réfugié en Suède, où il a demandé l'asile politique, alors que le colonel Riad al-Assaad, le fondateur de l'ASL, s'est enfuit en Hollande.

Et ce n'est pas fini. Des sources bien informées ont indiqué, ce samedi, que l'un des derniers chefs de l'Armée syrienne libre, le colonel Ammar al-Wawi, a été arrêté avec ses gardes du corps par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, proche d'Al-Qaïda), alors qu'il rentrait en Syrie en provenance de Turquie.

Ces développements spectaculaires et dramatiques ne constituent pas une surprise aux observateurs avertis du dossier syrien. Ces derniers mois, l'ALS perdait du terrain au profit des groupes les plus extrémistes, qui ont étendu leur hégémonie à la majorité des régions en dehors du contrôle de l'Etat, à coups d'assassinats et d'exécutions de responsables de l'ALS ou après de violents affrontements avec des unités de cette armée. De nombreux bataillons de l'ALS ont rejoint les rangs de l'EIIL ou du Front al-Nosra (également proche d'Al-Qaïda). Cette hémorragie a fait dire à de nombreux experts de la Syrie que l'ALS a perdu, depuis l'été dernier, plus de la moitié de ses effectifs et du terrain qu'elle contrôlait.

Idriss livre les arsenaux de l'ASL?

Le dernier épisode de la déliquescence de l'ALS s'est joué à la fin de la semaine dernière près du point de passage de Bab al-Hawa, entre le nord syrien et la Turquie. Le Front islamique (une coalition de sept groupes extrémistes formée il y a près d'un mois à l'initiative des services de renseignements saoudiens) a pris les dépôts d'armes de l'ALS dans la région et a même occupé les bureaux de Salim Idriss. Les dépôts comprenaient quatre chars, des dizaines de véhicules équipées de mitrailleuses lourdes, des milliers de fusils-mitrailleurs AK 47 et des tonnes de munitions de tous calibres.

Cependant, des zones d'ombres entourent cette affaire. L'ALS affirme avoir été victime d'un piège tendu par le Front islamique, qui a dépêché ses unités dans la région sous prétexte de défendre les arsenaux de l'ALS contre l'EIIL qui s'apprêtait à s'en emparer. Une fois sur place, les combattants du Front ont pris le contrôle de toute la région.

Mais d'autres informations émanant de sources fiables ont indiqué que le général Idriss a livré ses dépôts de plein gré conformément à un accord secret conclu avec les extrémistes, en contrepartie d'une forte somme d'argent.

Avec la fuite de l'état-major de l'ALS, cette armée n'a pratiquement plus de poids sur le terrain, désormais contrôlé par Al-Qaïda ou par des groupes non moins extrémistes d'obédience saoudienne. Le plus célèbre représentant de cette mouvance est le dénommé Zahrane Allouche, chef de «Liwaa al-Islam», considéré comme l'homme du prince Bandar Ben Sultan, responsable des services de renseignements saoudiens.

Tous ces développement sont le résultat naturel de l'évolution de la situation politique et militaire en Syrie.

En fin de compte, Salim Idriss a compris qu'il n'avait plus aucun rôle à jouer dans la période à venir. L'homme est tiraillé entre les pressions américaines pour annoncer son soutien à la solution politique et à la conférence de Genève 2, et le refus intransigeant des groupes combattants qui veulent «poursuivre le combat jusqu'à la chute du régime». Ces dernières semaines, Idriss a prouvé sa totale inefficacité en ne parvenant pas à convaincre les groupes armés de soutenir le processus politique souhaité par les Etats-Unis. Sa fuite constitue le scénario idéal pour lui. Il se retire pour aller profiter de la fortune colossale qu'il a certainement dû amasser ces deux dernières années.

Ces revers subis par l'ASL posent un «gros problème» et reflètent «la dangerosité de la situation ainsi que son imprévisibilité», a convenu le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel. «Il est clair que l'état-major de l'ASL est de plus en plus faible et qu'il a perdu du pouvoir», affirme pour sa part à l'AFP Aron Lund, un expert sur la rébellion syrienne basé en Suède, précisant que «l'ASL a perdu d'importants groupes et des combattants avec la création du Front islamique». Selon lui, la perte du passage-clé de Bab al-Hawa signifie que Salim Idriss, «pourrait ne plus rentrer en Syrie».

Les grands perdants de ces développements sont les Etats-Unis, qui se retrouvent sans véritable bras exécutif sur le terrain syrien, où leur influence s'est érodée au profit d'Al-Qaïda et des groupes pro-saoudiens, lesquels refusent toute solution politique. Washington se rend donc à la conférence de Genève privé de toute carte opérationnelle. C'est ce qui explique son attachement au général Idriss, à qui il a renouvelé sa confiance, l'encourageant à rentrer en Syrie.

Le principal gagnant de ces développements est le régime syrien, qui aura en face de lui, à Genève, une opposition divisée, qui, de surcroit, ne possède aucune influence réelle sur les groupes armés. C'est-à-dire une opposition incapable de garantir la mise en œuvre de tout accord politique conclu lors de la conférence paix.

Au final, Genève 2 pourrait se transformer en conférence internationale pour la lutte contre le terrorisme qui se propage en Syrie, à cause des graves erreurs commises par les Occidentaux dans ce pays.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, est d'ailleurs en train de préparer le terrain à un tel scénario, lorsqu'il a appelé, samedi, "le pouvoir syrien et l'opposition nationale à unir leur efforts pour combattre le terrorisme".

Le danger du terrorisme en Syrie est désormais pointé du doigt quotidiennement par les gouvernements occidentaux, qui ont fait la sourde oreille pendant plus de deux ans face aux mises en garde contre ce phénomène. Le dernier en date n'est autre que l'ancien directeur de la CIA, Michael Hayden, qui a estimé qu'une victoire de Bachar al-Assad en Syrie pourrait être «le meilleur de trois très, très horribles scénarios», dont aucun ne prévoit la victoire de la rébellion.

Nous sommes bien loin du renversement du régime syrien, le slogan ressassé inlassablement par l'Occident depuis le début de la crise syrienne.

L'Iran a annoncé samedi avoir récupéré sain et sauf sur terre un singe qui avait été envoyé dans l'espace à bord d'une fusée, la deuxième opération du genre dans le cadre du programme spatial de l'Iran.

Le président iranien Hassan Rohani a envoyé un message de félicitation aux ingénieurs et scientifiques iraniens, publié par l'agence de presse IRNA.

L'Iran avait déjà annoncé en janvier avoir envoyé avec succès un singe vivant dans l'espace, et l'avoir récupéré sain et sauf sur terre.

Une première tentative avait échoué en septembre 2011.

Le programme spatial iranien a déclenché les inquiétudes des pays occidentaux, qui soupçonnent Téhéran de chercher à acquérir la maîtrise des techniques nécessaires pour tirer des à longue protée.