
تقي زاده
Les Tunisiens redoutent une vague djihadiste
Un an après l'apparition des premières violences extrémistes en Tunisie, de nombreux citoyens sont convaincus que le salafisme djihadiste représente une menace pour l'avenir de leur pays.
De la rue aux plus hautes sphères du gouvernement, les Tunisiens expliquent que l'influence croissante des djihadistes met en péril la transition démocratique du pays.
"Mettre un terme aux agissements des extrémistes, quels que soient leurs fondements idéologiques, signifie mettre un terme à la violence destructrice pour les vies des Tunisiens et à l'atteinte faite à l'image de la Tunisie à l'étranger", a déclaré le Président Moncef Marzouki le samedi ۱۷ novembre lors d'une conférence organisée à Carthage.
Le mois dernier, une autre émeute devant l'ambassade des Etats-Unis à Tunis avait entraîné la mort de cinq personnes. Deux semaines après cette attaque, des dizaines de salafistes armés de sabres et de couteaux avaient pris d'assaut des postes de police à Douar Hicher . Deux Tunisiens étaient morts lors de ces affrontements.
Abdelkarim Ben Boubaker, militant politique, a expliqué que de tels actes témoignent de l'intention des salafistes djihadistes de faire appliquer les idées d'al-Qaida.
"Cela a commencé en diffusant l'idéologie takfiriste au sein de la société tunisienne modérée. L'objectif était de changer le modèle sociétal par un véritable coup d'Etat contre les acquis de l'Etat moderne, débouchant sur la mise en place d'un émirat islamique", a-t-il indiqué à Magharebia.
Le Premier ministre par intérim Hamadi Jebali a également souligné "un plan élaboré par les salafistes visant à fonder un émirat islamique en Tunisie, similaire à ce qui s'est produit en Irak et en Afghanistan".
"Les groupes salafistes utilisent des patrouilles de sécurité dans certains quartiers, ce qui indique leur volonté de remplacer l'Etat. Cela fait peser sur le pays la menace d'une possible confrontation entre les forces gouvernementales et les groupes militants, ce qui pourrait entraîner d'énormes sacrifices pour les Tunisiens", a expliqué Jebali sur la chaîne de télévision Al-Arabiya le ۸ novembre.
Les salafistes djihadistes ne cachent pas le fait qu'ils partagent l'idéologie et l'approche d'al-Qaida. Saif Allah bin Hussein (alias Abou Iyadh), leader du groupe salafiste radical Ansar al-Sharia, a publiquement déclaré son soutien à al-Qaida.
Le nombre de militants en Tunisie est estimé à trois mille, a indiqué le gouvernement le mois dernier. Selon des rapports de police, ce chiffre comprend des éléments directement associés au réseau terroriste d'al-Qaida.
Selon Sami Brahim, chercheur spécialisé dans les groupes islamiques, le mouvement salafiste djihadiste en Tunisie est un produit du cru. Mais bien qu'il soit apparu durant les mois qui ont suivi le renversement de l'ancien Président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, il répond à un leadership extérieur.
Et ses adhérents sont partout, selon une récente enquête menée par Allaya Allani. Les salafistes sont en effet présents dans toutes les régions de Tunisie, notamment dans les provinces de Tunis, Bizerte, Sidi Bouzid, Médenine et Kebili, où ils représentent près de quarante pour cent de la population.
Plus révélateur encore dans cette étude : la présence du groupe est plus importante dans les quartiers souffrant de pauvreté et de marginalisation.
L'étude d'Allani montre également que les jeunes âgés de 19 à 30 ans représentent près de ۸۰ pour cent du pourcentage global du mouvement salafiste.
Les salafistes djihadistes sont déterminés à gagner un soutien populaire. C'est ainsi que l'un des projets d'Ansar al-Sharia est d'organiser des caravanes caritatives qui se rendent dans les villages de montagne et dans les petites villes pour distribuer des produits aux plus nécessiteux.
Une série d'incidents violents a créé un "climat malsain, qui renforce les peurs des Tunisiens", a expliqué Marzouki lors de cette conférence organisée par le sheikh salafiste Bechir Ben Hassen.
"Les Tunisiens voient ce phénomène comme une menace à la manière de vivre de la majorité d'entre eux", a-t-il déclaré, mettant en garde contre ces extrémistes qui tentent "d'imposer leur loi par la force dans certaines mosquées et certains quartiers du pays".
Marzouki a demandé aux médias, aux prédicateurs, aux leaders salafistes, aux familles, aux responsables politiques et au gouvernement de travailler ensemble pour lutter contre la propagation de l'idéologie extrémiste.
Pour sa part, sheikh Ben Hassen a souhaité qu'on mette un terme à des comportements qui pourraient "conduire à un bain de sang et mettre fin à la révolution tunisienne".
"Nous sommes tous des Tunisiens", a-t-il déclaré.
Cette présence salafiste violente est apparue il y a à peu près un an, avec des attaques contre la chaîne de télévision privée Nessma TV. En juin, des émeutes salafistes survenues à propos d'une exposition artistique au Palais Abdellia avaient entraîné des manifestations similaires dans d'autres villes tunisiennes.
* les opinions exprimées n'engagent que l'auteur
Testament d’Imam Hussein (as) à son frère Mohammad Hanafiyyeh
Au nom de Dieu Le Clément le Miséricordieux Ceci est le testament que Houssein ibn Ali ibn Abi Talib (as) a écrit pour son frère Mohammad connu sous le nom de ibn Hanafiyyeh.
Que moi Houssein (as) atteste qu’il n’y a pas d’autres dieux, sauf Allah, l’Unique et sans associés et que Mohammad (saw) est le serviteur et prophète d’Allah (swt).
Et que je ne suis pas parti pour proclamer ma grandeur ou pour créer la zizanie, mais pour conscientiser la oummah (communauté) de mon grand-père (Le Prophète). Mon but est de l’appeler vers les bonnes actions et de les arrêter des mauvaises actions; et de marcher sur le chemin de mon grand-père et mon père Ali ibn Abi Talib (as). Celui qui considère mon action comme juste et qui l’approuve, alors sachez qu’Allah (swt) est le meilleur soutien des justes. Et contre celui qui me combat, je serai patient jusqu’à ce qu’Allah (swt) fasse justice pure et véritable entre lui et moi ; car Il est Le Meilleur des juges.
Ô mon frère, je t’adresse ce testament. C’est Allah (swt) qui m’octroie tous les bienfaits et j’ai confiance en lui et c’est à Lui que je m’en remets.
Morsi va rencontrer les juges
Le président égyptien Mohamed Morsi rencontrera lundi des membres du Conseil supérieur de la magistrature pour tenter de désamorcer la crise déclenchée par la publication vendredi d'un décret élargissant les pouvoirs du chef de l'État.
L'Egypte est en pleine effervescence après la décision du chef de l'Etat, issu des Frères musulmans, de s'arroger des pouvoirs étendus, provoquant la colère de l'opposition et des magistrats.
La plus haute autorité judiciaire du pays, le Conseil supérieur de la magistrature, dont des représentants rencontreront Mohamed Morsi lundi, semble chercher un compromis pour éviter une escalade, tandis que les opposants au président égyptien réclament le retrait total du décret qui, selon eux, menace la démocratie.
Selon Reuters, Mohamed Morsi a, de son côté, fait dimanche un geste en direction de ses adversaires en se disant prêt à dialoguer avec "l'ensemble des forces politiques" et en soulignant le caractère "provisoire" du décret lui attribuant d'importants pouvoirs.
"Cette déclaration est jugée nécessaire pour que ceux qui se sont rendus coupables de corruption ou d'autres crimes sous l'ancien régime et la période de transition puissent rendre des comptes", a ajouté le chef de l'Etat.
Pour lui, le texte n'a pas pour objectif de "concentrer les pouvoirs", mais au contraire de les déléguer, et également d'éviter une politisation de l'appareil judiciaire.
Le décret vise aussi à "tuer dans l'oeuf toute tentative" de dissolution soit de l'organisme chargé de rédiger la Constitution, soit la Chambre haute du Parlement, deux assemblées dominées par les islamistes alliés à Mohamed Morsi.
"La présidence souligne son ferme attachement à parler à l'ensemble des forces politiques sous la forme d'un dialogue inclusif pour dégager un terrain d'entente et combler le fossé en vue d'un consensus national sur la Constitution".
Un demi-millier de personnes ont été blessées dans des heurts durant des manifestations depuis vendredi.
Une attaque visant le principal bâtiment des Frères musulmans dans la ville de Damanhour, située dans le delta du Nil, a par ailleurs fait un mort et soixante blessés dimanche, selon le site du Parti liberté et justice (PLJ), émanant de la confrérie.
Manifestations et contre-manifestations étaient prévues à compter de ce dimanche après-midi et l'appel des Frères musulmans à descendre dans la rue après les prières. Mardi, partisans et adversaires de Morsi sont invités à protester en masse, ce qui fait redouter de nouvelles violences.
Soutien de Paris à la coalition syrienne inacceptable pour la Russie
Le soutien apporté par la France à la Coalition de l'opposition syrienne est tout à fait inacceptable au regard du droit international, a déclaré le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, dans une interview accordée à l'AFP et au Figaro.
La décision de Paris de reconnaître l'opposition comme seul représentant du peuple syrien et de demander la levée de l'embargo sur les livraisons d'armes aux opposants du régime Assad est très discutable, a estimé M. Medvedev qui entame lundi soir une visite de travail à Paris.
Je rappelle que selon les principes du droit international approuvés par l'ONU en 1970, aucun gouvernement, aucun Etat ne doit entreprendre d'action visant au renversement par la force du régime en place dans un pays tiers, a souligné le Premier ministre russe.
Le président François Hollande, que doit rencontrer M. Medvedev lors de sa visite, avait reçu le 17 novembre le président de la nouvelle Coalition de l'opposition syrienne, Ahmad Moaz Al-Khatib.
Le souhait de modifier le régime d'un pays tiers en reconnaissant une force politique comme seul représentant de la souveraineté nationale ne me semble pas quelque chose de tout à fait civilisé, a poursuivi M. Medvedev.
C'est au peuple syrien, y compris à ces forces d'opposition, de décider du sort de leur pays. Mais il est souhaitable que ces forces (d'opposition) arrivent au pouvoir par des voies légales et non pas grâce à des livraisons d'armes de la part de pays tiers, a poursuivi le Premier ministre.
France: une mosquée profanée par des tags racistes à Villefontaine
Des inscriptions racistes et islamophobes ont été taguées sur une mosquée à Villefontaine (Isère), dans la nuit de vendredi 23 à samedi 24 novembre.
« Islam hors d'Europe », « Ici c'est chez nous », large de 5m et hautes de 1/50 m, ainsi que des croix celtiques ont été découvertes sur la façade du lieu de culte.
Selon saphirnews, un mur de l'internat d'un lycée catholique privé de la ville, situé non loin de la mosquée, a aussi été tagué avec le message « Ici c'est chez nous » avec une croix celtique.
« La profanation de cette mosquée, quatre mois après son inauguration, intervient en ce jour particulier du calendrier musulman qu’est Achoura 1434 et s’ajoute à la liste longue et triste d’agressions dont ont été victimes de nombreuses mosquées de France depuis le début de l’année 2012 », a déclaré le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, exprimant son « soutien total aux responsables des mosquées profanées et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de France », indignés par ces actes xénophobes qui se multiplient en France.
Le recteur de la Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a dénoncé un nouveau « déferlement de violence à l'égard des citoyens français de confession musulmane », et appelé à un rassemblement dimanche ۲۵ novembre à 15h devant la mosquée ciblée.
Cette nouvelle agression s'ajoute à la longue liste de mosquées profanées cette année 2012.
Le nouveau pharaon de l'Egypte?!
Les Egyptiens sont descendus dans les rues du Caire jeudi soir.
Certains pour soutenir, d'autres pour dénoncer les décisions prises par le président Mohamed Morsi. Une batterie de dispositions qui élargissent tous ses pouvoirs, alors qu'il avait déjà la main sur les l'exécutif et le législatif. Il a justifié ces décisions par une volonté de défendre la révolution qui a conduit à la chute d'Hosni Moubarak l'année dernière. L'opposition et les non-islamistes crient au scandale, et l'on craint des débordements ce vendredi partout en Egypte.
Selon RFI, de la droite à la gauche, du libéral Mohamed El Baradei au socialiste Hamdin Sabbahi, des magistrats aux journalistes, tous les partis et courants non islamistes s'accordent à accuser le président Morsi de s'être érigé en « pharaon et dictateur de droit divin(!?) ». Ils ont exigé que le raïs abroge son décret et forme un nouveau gouvernement de salut national. Ils ont promis de lutter pacifiquement jusqu'à la réalisation de leurs revendications.
La route prise par Imam Houssein (as) de la Mecque à Karbala
La carte nous montre le parcours que Imam Houssein a pris quand il a quitté la Mecque pour se diriger vers l'Iraq. C'était le 8 Zilhajj 60 Hijri (10/9/680). Il y avait avec lui environs 50 personnes incluant femmes, enfants et amis.
Son oncle Ibn Abbas et son frère Mohammad Hanafiya n'étaient pas avec lui. Ils sont arrivés pour un dernier adieu et prévenir Imam Houssein des dangers futurs.
Mohammad Hanafiyà lui dit que les mecquois et autres pèlerins se demandaient pourquoi il quittait juste un jour avant le Hajj. Imam Houssein laissa une lettre à son frère qui explique ses positions clairement. La lettre est comme suit :
"Je ne suis pas parti de gaieté de cœur, ni pour déjouer l'oppression. Je voudrais ramener la communauté au chemin de "Amr-bil Ma'rouf et Nahyi 'anil mounkar" (encourager le bien et interdire le mal). Je voudrais la ramener sur le chemin de mon Grand-père et de mon Père Ali ibn Abi Talib".
Après avoir quitté la Mecque, il y a 14 endroits mentionnés dans les livres historiques où Imam Houssein a fait soit un arrêt, soit rencontré des gens, soit délivré un sermon.
I- Saffah : Ici, Imam a rencontré Farazdaq le à qui Imam a demandé la situation de Kouffa. Il dit : "Le cœur des gens sont avec vous, mais leurs épées sont contre vous". Imam a répondu : "Allah fait ce qu'Il souhaite. Je le laisse à celui qui propose la juste cause
II- Dhat-el-Irq : Ici le cousin d'Imam Abdullah Ibn Ja'ffar a apporté ses deux fils Auwn et Mohammad à leur mère Zaynab (as), pour aider Imam. Il a essayé de persuader Imam à retourner à Médine, mais Imam lui a répondu :"Ma destinée est entre les mains d'Allah"
III- Batn-er-Roumma : Imam a envoyé une lettre à Kouffa avec Qais bin Massir, et rencontra Abdullah bin Mouti qui revenait d'Iraq. Quand il entendit l'intention d'Imam, il a essayé de l'arrêter. Il dit que les habitants de Kouffà ne sont pas sincères et indignes de confiance. Mais Imam a continué son voyage.
IV- Zouroud : Imam rencontra Zohair ibn Qain. Zohair n'était pas parmi les partisans de Ahloul Bayt. Mais quand Imam lui dit les buts de sont voyage, Zohaire donna tous ce qu'il possédait à sa femme, lui dit de rentrer à la maison et déclara qu'il souhaitait devenir martyre avec Imam.
V- Zabala : Imam a appris de deux voyageurs venant de Kouffà l'assassinat de Hazarat Mouslim ibn Akil. Imam dit :"Inna Lillàhi wa inna ilayhi ràji'oun, indallàh nahtasib anfoussana" (Nous sommes pour Allah et nous retournerons à Lui qui compte sûrement nos sacrifices" Les voyageurs Asadi ont essayé de dissuader Imam de continuer le voyage, mais il persista. Imam dit la nouvelle de la mort de Mouslim ibn Akil et de Hani ibn Ourwà à ses compagnons et que les gens de Kouffà n'étaient pas préparés à les aider. Imam dit : "ceux qui veulent me quitter peuvent le faire maintenant". Des groupes de gens de divers tributs qui avaient suivi Imam dans le but de collecter le butin de guerre ont réalisé leurs faux espoirs et ont regagné leur maison. Seuls sont resté une cinquante d'irréductibles.
VI- Batn-é-Aqiq : Imam a rencontré un homme du tribut de Akrama qui lui dit que Kouffà n'était vraiment pas une ville amie et qu'elle était encerclée par l'armée de Yazid. Personne n'entre ni ne sort de la ville. Cependant Imam continua...
VII- Sorat : Imam est resté la nuit ici et le lendemain matin dit à ses compagnons de prendre autant d'eau que possible.
VIII- Sharaf : Quand Imam passait par cet endroit, un de ses compagnons a crié qu'il voyait s'approcher une armée. Imam a demandé à ce que tout le monde se dirige vers une place sûre. On se plaça de manière à avoir une montagne à l'arrière.
IX- Zouhasm : C'est là que Imam a rencontré l'armée de Hour comprenant 1000 hommes. Comme ils étaient assoiffés, Imam a ordonné à ses compagnons de leur donner à boire. Même les animaux ont été servis. La prière de Zohr a été conduite par Imam et tout le monde l'a suivi y compris les soldats de Hour. Imam a dit à Hour concernant de nombreuses lettres reçues de Kouffà. Il dit : "Ô gens de Kouffà, vous m'avez envoyé vos délégations et m'ont écrit que vous n'aviez pas d'Imam et que je pourrais vous unir et vous conduire sur le chemin d'Allah. Vous m'avez écrit que nous "Ahl al Bayt" sommes plus qualifiés à gouverner vos affaires que ceux qui revendiquent les choses sans droit et qui agissent injustement et de manière erronée. Mais si vous avez changé votre avis, êtes devenus ignorants de nos Droits et avez oublié vos promesses, je retournerai. Mais il a été empêché et contraint par l'armée de Hour qui l'escortait près de Kouffa.
X- Baiza : Imam a atteint Baiza le lendemain et a délivré l'un de ses plus célèbres sermons. "Ô les gens, le Prophète a dit que si un homme voit un dirigeant tyrannique transgresser Allah et le Prophète et oppresser les gens et s'il ne fait rien par la parole ni par les actes pour changer la situation, alors il sera juste qu'Allah le place là où l'ingrat se trouve. Ne voyez vous pas combien la situation (shariatique) a dégradé. Ne voyez vous pas que la vérité n'est plus suivie et le mensonge n'a plus de limite. Quant à moi, je considère la mort comme une voie d'atteindre le martyr et la vie parmi les transgresseur comme une agonie et une tristesse".
XI- Ouzayboul Hajanat : Ici Imam a campé loin de l'armée de Hour et rencontra Trimmah bin Ady. Après avoir appris que les "Kouffi" l'ont trahi, il était clair qu'il n'avait aucun espoir de soutient ni survie à Kouffà. Cependant, il a refusé l'offre d'assistance car aucun succès n'y est inclus. Trimmah a plaidé pour l'acceptation de 20000 hommes entraînés de sa tribu pour l'aider s'il le veut à pénétrer dans Kouffa ou pour se retirer dans les montagnes ou pour sa sécurité. Imam a répondu à Ibn Ady :"Qu'Allah bénisse vous et votre tribu. Je ne peux retirer ma parole. Les choses ont leur destinée". Il est claire d'après cette réponse qu'il était parfaitement conscient des dangers qu'il allait affronter et qu'il avait une certaine stratégie et un plan en tête pour apporter une révolution dans la conscience de la Oummah (communauté musulmane). Il n'a ni essayé de mobiliser un soutien militaire qu'il aurait pu facilement faire à Mecque, ni essayé d'exploiter une force physique quelconque qu'il avait en sa possession.
XII- Qasr-e-Bani Makatil : Là on voit que Kouffà n'était évidemment pas sa destination. Comme l'armée de Hour ne le lâchait pas, il a longé Kouffà et a pris une autre route. Alors qu'il se reposait l'après-midi, il dit :"Inna Lillàh". Son fils Ali Akber âgé de 18 ans s'approcha et s'enquit. Imam dit que dans son sommeil, il a entendu quelqu'un dire que ces gens vont vers leurs morts. Ali Akber a demandé : Ne sommes nous pas sur le droit chemin ?" La mort n'était rien pour eux. Une mort de ce genre se transforme en la gloire du martyr.
XIII- Nainawa : À cet endroit, un homme d'Ibn Zyàd a apporté un message à Hour de ne pas lâcher Imam. La petite caravane est passée par Gaziriya vers une place appelée Karbala. Imam a demandé le nom de cet endroit, quelqu'un dit KARBALA. Imam dit :" oui, c'est l'endroit de Karbin-wa-bala (endroit de peine et de torture). Arrêtons nous ici, car nous sommes arrivés à notre destination. C'est l'endroit de notre martyre, c'est Karbala.
XIV- Karbala : Sur ordre d'Imam, les tentes y furent installé près d'un petit cours d'eau originaire du fleuve Euphrate (Fouràt) quelques miles plus loin. C'était le 2 Moharrem 61 Hégire (3 Octobre 680 Après JC)
Trêve à Gaza entre Sionistes et Palestiniens
Annoncée mercredi soir par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le ministre des affaires étrangères égyptien, une trêve est entrée en vigueur à 20 heures entre Israël et les groupes armés palestiniens de la bande de Gaza, une semaine après le début de l'offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza.
Selon Le Monde, peu après 20 heures, plusieurs journalistes présents à Gaza ont fait état de scène de joie dans les rues.
C'est peu avant 19 heures que, lors d'une conférence de presse commune au Caire, la secrétaire d'Etat américaine et le ministre des affaires étrangères égyptien ont annoncé la trêve. 'Les Etats-Unis saluent l'accord trouvé aujourd'hui pour un cessez-le-feu à Gaza' a déclaré Hillary Clinton. 'Pour qu'il tienne, les attaques à la roquettes doivent prendre fin et le calme doit revenir'.
'Dans les prochains jours, les Etats-Unis vont travailler avec leurs partenaires dans la région pour consolider ce processus, améliorer les conditions de vie des habitants de Gaza et la sécurité des Israéliens' a-t-elle ajouté.
Imam Khamenei : La sauvagerie des sionistes doit réveiller les consciences
Téhéran- L'imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une rencontre avec des centaines de membres des forces révolutionnaires du Bassidj, le 21 novembre 2012, a qualifié le Bassidj de "miracle de la Révolution" et a déclaré qu'étant donné les besoins du pays, du peuple, de l'Histoire et de la Révolution, de cette organisation, il fallait travailler pour l'amélioration des activités.
Au sujet des crimes et de la sauvagerie du régime sioniste dans la récente attaque de ce régime contre la bande de Gaza, son excellence a déclaré que cela était la preuve de la brutalité de ce régime et faisant allusion à l'attitude écœurante des Etats-Unis, de l'Angleterre et de la France, dans leur soutien au massacre des Palestiniens, a ajouté que les pays islamiques et spécialement les gouvernements arabes, devaient revoir leur comportement et aider les gens opprimés mais courageux et fiers, de Gaza et tenter de mettre un terme au siège de la Bande de Gaza, ajoutant que la communauté islamique devait savoir que la seule voie de secours pour se protéger des ennemis de l'islam, était la résistance et la fermeté, comme l'a montré le peuple victorieux de Gaza.
L'imam Khamenei a déclaré que la sauvagerie des sionistes dans le massacre des civils, devait réveiller les consciences dans le monde de l'islam et redonner une nouvelle vigueur au grand mouvement des peuples islamiques.
"Ces attaques sauvages montrent que ce régime n'a aucune humanité. Cela montre bien la nature des ennemis de l'islam et des opposants à la République islamique dans les organisations internationales. Les Etats-Unis, l'Angleterre et la France n'ont même pas froncé les sourcils et en soutenant et en encourageant ces criminels, ont montré à quel point les ennemis de la communauté islamique manquaient de morale et d'humanité.
Les dirigeants de l'arrogance et les Etats-Unis soutiennent les actes criminels du régime sioniste et en même temps et de façon très contradictoire, défendent les droits de l'homme et se permettent de juger et de condamner les autres pays et les autres peuples ! Le comportement des pays arabes n'a pas non plus été approprié car ils se sont contentés pour certains, de quelques paroles sans même dans leurs déclarations, condamner les sionistes !
Ceux qui prétendent être les porte-drapeaux de l'union et vouloir diriger la communauté, s'ingèrent sans aucun problème, dans les affaires des autres pays quand leurs intérêts l'exigent mais dans ce conflit étant donné que les Etats-Unis et l'Angleterre sont d'un coté, ils n'osent pas condamner les sionistes et se contentent d'un soutien de façade sans valeur, dans leurs paroles. Le peuple et les jeunes de Gaza, inshallah, doivent une nouvelle fois, prouver que leur foi et leur résistance peuvent venir à bout de ce groupe armé et complexe, soutenu par les pays arrogants.
Le régime sioniste ne sait pas quelle décision prendre au sujet du cessez le feu, ceux qui ont commencé sont ceux qui encaissent actuellement les coups les plus durs et sont plus désorientés que les habitants de Gaza. Ces évènements ont montré que pour venir à bout des complots, de la bassesse et de la perfidie des ennemis, la seule solution était une défense puissante et organisée. Le monde de l'islam pour se défendre des ennemis, doit développer sa foi et sa volonté, et progresser dans le domaine scientifique civil et la production d'armements.
Le peuple d'Iran l'a compris à partir de la Défense sacrée et c'est la raison pour laquelle les jeunes et les scientifiques de ce pays font tous leurs efforts pour assurer le progrès et la force de leur pays.
Ces évènements ont aussi prouvé la nécessité pour chaque peuple et aussi le peuple d'Iran, de rester uni. Si j'encourage toujours les écrivains, les médias, les sites internet, les partis politiques et les responsables à rester unis c'est parce que la force et les progrès du pays, et le rang de la République islamique d'Iran, dépendent en grande partie de cette union. Je tiens ici, à remercier les dirigeants des trois pouvoirs pour leur réponse positive et de valeur, et leur souci de l'union malgré certaines différences de goûts et de points de vue.
Il est nécessaire de préserver cet état d'esprit. Les questions du Parlement au Président et aux autres responsables, sont louables et sont la preuve du souci des députés pour leur pays. Les responsables de l'exécutif aussi, avec courage, doivent se déclarer prêts à répondre à ces questions. Le respect du pouvoir judiciaire de ses devoirs, et l'assurance des députés, ont été deux épreuves pour ces deux pouvoirs, mais cela suffit et ne doit pas s'étendre davantage.
Les gens comprennent et reconnaissent les actes qui plaisent à l'ennemi. Il se peut que les deux cotés se conduisent de façon émotive et utilisent les médias, l'internet et les autres instruments de propagande, alors que tous les responsables pour mener à bien leur travail, ont besoin de calme. Les gens aussi recherchent le calme. Arrêter cette affaire montrera que les deux pouvoirs exécutif et législatif, accordent la priorité à l'union et au calme.
La coïncidence de la semaine du Bassidj avec la commémoration des évènements d'Ashura, est une bonne leçon et sans cet évènement, l'islam n'aurait pas survécu. La tragédie d'Ashura doit rester une leçon, un drapeau et un repère face aux ennemis de la communauté islamique.
Le Bassidj fondé par l'imam Khomeiny, est un symbole de cet esprit de sacrifice et dans la Défense sacrée, a joué un rôle de premier plan et a fait preuve d'une sincérité qui doit être préservée et développée. Il est plus facile d'être sincère face à l'ennemi que sur le front complexe de la lutte non militaire. Le Bassidj doit préserver sa foi, sa spiritualité, son esprit de sacrifice et son recours à Dieu. Il faut, pour être et rester un membre du Bassidj, éviter l'orgueil et l'ostentation, et surtout éviter la superficialité dans les évaluations et les activités.
Les actions entreprises comme celle de "l'arbre pur des justes", sont là pour approfondir les connaissances et pour que le Bassidj soit un modèle dans le monde de l'islam. Les membres du Bassidj peuvent aussi jouer un rôle dans la définition d'un modèle de vie islamique par leur comportement dans leur famille et sur leur lieu de travail. Le Bassidj doit aussi jouer un rôle dans les domaines scientifiques, technologiques, les services publics et les travaux théoriques. Si un jour, le pays a besoin d'être défendu contre les ennemis, sans aucun doute, c'est le Bassidj qui montrera au monde le courage et l'invincibilité de l'Iran", a-t-il déclaré.
Libye: le chef de la sécurité assassiné
Le chef de la sécurité libyenne a été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi à Benghazi par des hommes armés, a annoncé le ministre de l'Intérieur libyen.
Le colonel Farag al-Dersi a été tué par balles alors qu'il rentrait du travail, a précisé Omar al-Khadrawi. "Trois hommes ont ouvert le feu, l'ont tué et ont fui", a-t-il dit, ajoutant qu'il ne savait pas qui était derrière cet assassinat.
La deuxième ville la plus importante du pays a été le théâtre d'une série d'assassinats et d'attentats à la voiture piégée ces derniers mois par des assaillants non-identifiés. La plupart du temps les personnes visées étaient des responsables de la sécurité qui ont travaillé pour le régime du dictateur déchu Mouammar Kadhafi.
Le 11 septembre dernier, l'ambassadeur américain Chris Stevens et trois autres Américains ont été tués lors d'un assaut de plusieurs heures contre la mission américaine à Benghazi. Les extrémistes sont soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque.