تقي زاده

تقي زاده

Mikhaïl Michoustine, Premier ministre russe, effectue une visite en Chine à l’occasion de la 30e réunion des chefs de gouvernement. Il a réaffirmé la solidité des liens russo-chinois, malgré les sanctions de l’Occident. Les deux puissances renforcent leur coopération dans plusieurs domaines, la part du dollar étant devenue marginale dans leurs échanges.

Mikhaïl Michoustine est arrivé en Chine le 3 novembre pour une visite de deux jours. Son avion a atterri à l’aéroport de Hangzhou, où il a été chaleureusement accueilli par une délégation composée de Liu Jie, gouverneur de la province du Zhejiang, Zhang Hanhui, ambassadeur de Chine en Russie, et Igor Morgoulov, ambassadeur de Russie en Chine, rapporte la chaîne RT.

Au cours de sa rencontre avec son homologue chinois Li Qiang, le Premier ministre russe a souligné que les relations bilatérales avaient atteint « leur niveau le plus élevé de toute leur histoire » et continuaient de se renforcer de manière « harmonieuse » dans tous les domaines, malgré les « divers obstacles et les sanctions illégales imposées par l’Occident ».

Selon lui, ce dialogue institutionnel régulier constitue un « format efficace » pour coordonner les politiques exécutives des deux pays « dans un esprit de partenariat international et de coopération stratégique ».

Investissements, énergie, technologie

Le Premier ministre russe a indiqué que Moscou accordait une priorité particulière à la coopération en matière d’investissements. Il a rappelé qu’un accord bilatéral sur la protection des investissements entrera en vigueur le 1ᵉʳ décembre, facilitant la création de coentreprises sino-russes.

Dans l’énergie, la collaboration russo-chinoise a pris un caractère stratégique, couvrant les secteurs du pétrole, du gaz, du charbon et du nucléaire. Sur le plan industriel, les deux pays multiplient les unités de production conjointes et les alliances technologiques.

Dédollarisation des échanges

« Malgré les perturbations dans la politique et l’économie mondiales, la coopération entre la Russie et la Chine se renforce. Nous lançons de nouveaux projets à grande échelle visant à exploiter des gisements de pétrole et de gaz, et à produire des équipements de haute technologie », a indiqué Mikhaïl Michoustine. Il a souligné que la Chine était aujourd’hui le plus important partenaire commercial de la Russie, notant que la part du dollar et de l’euro dans les règlements commerciaux « est déjà tombée à un niveau négligeable ».

De son côté, Li Qiang a réaffirmé la volonté de Pékin de renforcer la coopération stratégique, notamment dans le domaine sécuritaire. Il a évoqué les commémorations communes du 80e anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que la victoire sur le Japon militariste, qui ont contribué à approfondir l’amitié entre les deux pays.

Selon le service de presse du gouvernement russe, Michoustine doit également rencontrer le président Xi Jinping avant la signature de plusieurs accords bilatéraux. Cette rencontre fait écho à la visite officielle effectuée par Li Qiang à Moscou en août 2024, au cours de laquelle les deux capitales avaient convenu de sécuriser les canaux de paiement bilatéraux.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a une fois de plus rejeté les justifications américaines et israéliennes concernant leurs récentes attaques contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran, les qualifiant de « mensonge odieux ».

Dans un communiqué publié le dimanche 2 novembre sur la plateforme X, M. Araghchi a cité les récentes déclarations du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a affirmé que l’Iran n’a jamais cherché à développer des armes nucléaires.

Lors d’un discours aux Nations Unies, M. Grossi a clairement déclaré : « Les Iraniens ne tentent pas, et n’ont jamais tenté, de se doter d’un arsenal nucléaire. »

M. Araghchi a aussi rappelé les propos du ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad Al Busaidi, qui a réitéré l’absence de toute « menace nucléaire » iranienne.

« Mon homologue omanais, S.E. Al Busaidi, intermédiaire de confiance entre l’Iran et les États-Unis, a affirmé qu’il n’y a jamais eu de « menace nucléaire » iranienne », a souligné M. Araghchi.

Il a insisté sur le fait que l’Iran n’a jamais compromis la diplomatie, accusant au contraire ceux qui ont fait échouer les négociations, de porter atteinte à la diplomatie. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que ces témoignages démontraient le caractère infondé des accusations américaines et israéliennes, qui justifient leurs actes illégaux contre l'Iran comme des mesures préventives face à une menace nucléaire imminente.

 

L'ambassadeur du Soudan au Caire, Imad Al-Din Adawi, a révélé dimanche que les Forces de soutien rapide (FSR) ont utilisé des gaz neurotoxiques, interdits par le droit international, lors de leur offensive majeure contre la ville d'El Fasher. Cette attaque s'est accompagnée de bombardements intensifs, d'incursions blindées dans les quartiers et d'une coupure totale des communications.

Le gaz neurotoxique, arme chimique, perturbe le système nerveux, provoquant paralysie, convulsions et, sans traitement rapide, la mort. Inodore, incolore et mortel même à faible dose, son usage est strictement prohibé par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques en raison de sa nature inhumaine et indiscriminée.

Face à l’instabilité politique régnante depuis de longs mois, les Français ont réduit leur consommation, préférant dépenser au compte-gouttes. Les produits de base, tels que la viande et les légumes, cèdent progressivement la place à des denrées moins onéreuses.

Qu'il s'agisse de courses alimentaires, de biens durables comme l'électroménager ou l'automobile, ou encore d'équipements technologiques, la tendance est claire : la consommation stagne. « Depuis plusieurs trimestres, la consommation déçoit, progressant moins vite que le pouvoir d'achat », constate Dorian Roucher, chef du département de la conjoncture à l'Insee.

Les Français réduisent leur consommation de fruits, légumes et viande fraîche, jugés trop chers, au profit d'œufs, pâtes et plats préparés. Les achats textiles déclinent également, tout comme l'automobile, freinée par un attentisme lié aux innovations technologiques.

Ce phénomène, déjà perceptible depuis la crise sanitaire – avec la fermeture des magasins et restaurants – puis accentué par l'inflation, a été ravivé par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024 et l'instabilité politique qui en découle.

« Les Français broient du noir. Relativement à leurs voisins, ils sont beaucoup plus pessimistes», souligne Dorian Roucher.

 

Le chef d'état-major adjoint des forces armées iraniennes a salué les forces navales pour leur rôle dans la sécurisation des frontières maritimes du pays, dissuadant ainsi les ennemis potentiels de porter atteinte à la République islamique.

Lors d'une visite d’inspection au deuxième district naval du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à Bandar Abbas, le général de brigade Ahmad Vahidi a souligné la sécurité solide qui règne le long des frontières maritimes du pays.

« Cette sécurité est le fruit de vos sacrifices et de vos efforts constants au sein de la marine du CGRI », a-t-il affirmé aux forces navales.

Le général Vahidi a ajouté que les ennemis, « en vous voyant aux frontières maritimes, n’osent même plus poser le regard sur ces eaux et ces terres ».

S’adressant toujours aux forces navales, il a insisté sur leur « force de foi et leur courage », héritage des martyrs de la marine, qui leur permet de « se tenir tels des montagnes face aux ennemis convoitant ces eaux et terres, et que cette force divine inspire la crainte chez l’ennemi ».

Ces dernières années, la marine iranienne a atteint l’autosuffisance dans la fabrication de navires de surface et de sous-marins. Elle a également renforcé sa présence dans les eaux internationales pour protéger les routes maritimes et garantir la sécurité des navires marchands et pétroliers.

Par ailleurs, les forces navales iraniennes ont mené des exercices militaires conjoints avec plusieurs pays afin d’améliorer leur préparation au combat.

De plus, elles ont collaboré pour combattre la piraterie et le terrorisme maritime, échangé des informations sur les opérations de sauvetage en mer, et partagé leur expertise opérationnelle et tactique afin de renforcer la sécurité et la stabilité du commerce maritime international.

 

Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a affirmé que Téhéran n’accepterait d’engager des pourparlers avec les États-Unis qu’à condition qu’ils soient authentiques, rejetant catégoriquement toute pression visant à obtenir des concessions inconditionnelles.

Dans une déclaration faite dimanche 2 novembre, l’ancien président du Parlement iranien a mis en garde contre les tentatives des adversaires de la République islamique d’Iran pour éroder la détermination nationale, soulignant l’impérieuse nécessité de renforcer l’unité pour faire face à des exigences qualifiées d’« insatiables ».

M. Larijani a précisé que les États-Unis cherchaient à imposer l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium et du programme de missiles balistiques comme préalables à toute discussion. « Nous ne sommes pas opposés au principe des négociations », a-t-il nuancé, rappelant que « le Leader de la Révolution islamique a toujours souligné l’importance d’une approche éclairée dans ce domaine ».

Cependant, le responsable iranien a insisté sur la nature des discussions. « Des négociations véritables doivent s’engager, et non des pourparlers aux conclusions prédéterminées », a-t-il indiqué ajoutant que le calendrier des éventuelles discussions devait également être « opportun ».

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a souligné que le développement du secteur nucléaire pacifique iranien vise à améliorer le bien-être de la nation, et non à acquérir des armes.

Il a tenu ces propos dimanche 2 novembre, lors d’une rencontre avec de hauts responsables de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), après avoir visité une exposition présentant les dernières avancées nucléaires dans les domaines de la santé, de la médecine et de la production de matières radio-pharmaceutiques.

M. Pezeshkian a déclaré que la propagande et les discours biaisés sont des leviers pour chercher à faire croire que les activités nucléaires sont synonymes de fabrication des bombes atomiques.

« Or, le secteur nucléaire représente un vaste ensemble de capacités scientifiques et industrielles, et seule une infime partie de ses conséquences, en cas d’une application disproportionnée et inhumaine, est liée à la fabrication de bombes », a-t-il clarifié.

 

Le Hamas a fermement dénoncé les allégations américaines selon lesquelles les membres du groupe auraient pillé un camion d’aide humanitaire à Gaza. Il a qualifié l’incident de « mise en scène » visant à justifier les restrictions israéliennes imposées à l’aide humanitaire entrant dans la région assiégée.

Dans un communiqué publié ce dimanche 2 novembre, le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré que les fausses allégations américaines sont sans fondement, assurant qu’aucun pillage n’avait eu lieu.

Le Hamas a ajouté qu’il existe un parti pris systématique en faveur d’Israël dans la couverture médiatique américaine des agressions israéliennes à Gaza.

« L’adoption persistante par Washington du narratif d’Israël accentue son parti pris contraire à l’éthique et fait des États-Unis un complice du siège et des souffrances des civils de Gaza », a déclaré le Hamas.

En effet, ces clarifications concernent des images de drone retouchées et diffusées vendredi par le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) qui montrent prétendument des personnes pillant un camion d’aide humanitaire dans le nord de Khan Younès.

Le CENTCOM avait prétendu que les images avaient été prises par un drone américain MQ-9 surveillant la mise en œuvre du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël et transmettant ses informations au Centre de coordination civilo-militaire (CMCC), basé en Palestine occupée et dirigé par les États-Unis.

Le CENTCOM a allégué que des membres présumés du Hamas avaient attaqué le chauffeur et volé le camion, sans toutefois fournir d’autres preuves indiquant leur appartenance au Hamas.

Pourtant, le groupe de résistance palestinien a précisé qu’aucune organisation internationale ou locale ni aucun membre du convoi humanitaire n’avait déposé de rapport ou de plainte au sujet de cet incident présumé. De plus, d’autres médiateurs et instances internationales n’avaient rien observé de semblable aux allégations de Washington.

« La scène décrite par le CENTCOM est une fabrication, une mise en scène destinée à justifier le blocus et la réduction de l’aide ».

 

Une organisation médicale soudanaise a accusé dimanche les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, de détenir des milliers de civils dans la ville d’El-Fasher, capitale du Darfour-Nord, tout en bloquant leur évacuation.

Dans un communiqué cité par l'agence de presse Anadolu, le Sudan Doctors Network (Réseau des médecins soudanais) a affirmé que le groupe rebelle « continue de retenir des milliers de civils à l’intérieur de la ville d’El-Fasher et les empêche de partir après avoir confisqué tous les moyens de transport servant à évacuer les déplacés ».

Le communiqué précise que la milice a refoulé des habitants tentant de fuir, parmi lesquels figuraient des personnes blessées par balles et d’autres souffrant de malnutrition.

Le réseau a décrit la situation dans la ville comme « extrêmement critique », évoquant une grave pénurie de médicaments et un manque sévère de personnel médical, certains soignants étant encore détenus ou portés disparus après avoir été enlevés par les FSR.

 

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré, samedi 1er novembre, que Moscou condamnait le recours excessif à la force militaire lors des opérations prétendument anti-drogues menées par les États-Unis dans les Caraïbes.

« Nous condamnons fermement le recours disproportionné à la force militaire dans le cadre des opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants », a précisé Zakharova dans un communiqué émis par le ministère russe des Affaires étrangères.

Elle a souligné que ces actes constituaient une violation des lois américaines et du droit international.

Zakharova a ajouté : « Il ne semble guère approprié de commenter chaque information circulant dans les médias américains concernant la coopération entre la Russie et le Venezuela. Les relations bilatérales entre Moscou et Caracas se développent de manière stable dans le cadre d’un partenariat stratégique, indépendamment de facteurs extérieurs, et couvrent des domaines d’intérêt mutuel. »

ٍElle a réaffirmé le « soutien indéfectible » de la Russie au Venezuela dans la défense de sa souveraineté nationale.

Dans ce droit fil, il est à rappeler que, le 23 octobre, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, avait confirmé que son pays possédait 5 000 missiles Igla-S de fabrication russe, déployés sur des sites de défense afin de protéger son espace aérien de toute menace extérieure.

Maria Zakharova a conclu que son pays prônait le maintien de l’Amérique latine et des Caraïbes en tant que zone de paix. Elle a mis l’accent sur la nécessité de prendre des mesures pour désamorcer les tensions et promouvoir des solutions constructives aux problèmes existants, dans le plein respect du droit international.