تقي زاده

تقي زاده

Le Pakistan a adopté une ordonnance spéciale qui permettra aux entreprises publiques et privées de faire du commerce de troc avec l’Iran, la Russie et l’Afghanistan.

Suite à l’annonce par Islamabad d’une nouvelle stratégie pour le commerce de troc avec les pays d’Asie du Sud, le Pakistan a préparé le terrain pour commencer un commerce de troc avec ses voisins, notamment l’Iran, la Russie et l’Afghanistan.

Dans le cadre de la nouvelle ordonnance, Islamabad pourra importer du blé, des noix, des fruits et des légumes, du charbon et des produits dérivés, des produits pétroliers, du gaz naturel et des produits chimiques, ainsi que des minéraux et des métaux.

En retour, les Pakistanais seront autorisés à exporter divers produits, notamment des équipements sportifs et des instruments chirurgicaux, ainsi que des produits pharmaceutiques, du riz, des parfums, des produits cosmétiques et du cuir vers ces trois pays.

Cette décision a été bien accueillie par les communautés d’affaires du Pakistan et de l’Iran qui pensent que le commerce de troc aidera Islamabad et Téhéran à renforcer leur coopération économique.

Les analystes financiers et les hauts responsables pakistanais pensent que le commerce de troc aidera non seulement l’Iran et le Pakistan à développer leur commerce bilatéral, mais aidera également le Pakistan à surmonter sa crise énergétique.

L’Iran et le Pakistan sont résolus à augmenter le volume de leurs échanges à cinq milliards de dollars. Cependant, le volume commercial officiel ne pouvait pas dépasser deux milliards de dollars, composé principalement du commerce de troc non officiel en raison des sanctions occidentales imposées à Téhéran.

Les experts politiques disent que puisque le Pakistan et l’Iran subissent des sanctions occidentales, un système de troc aidera non seulement les deux nations à satisfaire leurs besoins, mais contribuera également à favoriser la croissance d’un partenariat de leurs secteurs publics et privés respectifs.

À l’occasion du 34e anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny, célébré le 4 juin, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a posté dimanche 4 juin une note sur sa page Instagram.

« L’Imam Khomeiny et son école basée sur le monothéisme, ont créé un grand changement au niveau des pensées et des cœurs de ceux parmi le peuple iranien qui étaient épris de la liberté, pour défier l’ordre dictatorial et l’hégémonie mondiale de l’époque », a écrit le ministre iranien des Affaires étrangères. 

« Le ressort de cette évolution grandiose ayant marqué l’histoire n’était autre chose que la foi en Dieu et l’espoir, comme l’a fait remarquer le Leader de la Révolution islamique », a ajouté Amir-Abdollahian.

Lors d’une cérémonie commémorative le samedi 3 juin, au mausolée du feu fondateur de la République islamique, l'Imam Khomeiny (que son âme repose au paradis), à Téhéran, au seuil du 34e anniversaire de son décès, le président iranien Ebrahim Raïssi a souligné qu'un nouvel ordre mondial était en train d'émerger en faveur du front de la Résistance et que l'Iran en serait un acteur clé, alors que la puissance des États-Unis est en déclin.

Il a déclaré que les idées de l'Imam Khomeiny avaient modifié toutes les équations politiques et permis l'émergence d'un nouvel ordre mondial.

Lors d'une audience accordée au président du Conseil du peuple turkmène, Gurbanguly Berdimuhamedow et à la délégation qui l'accompagnait, à Téhéran, dans l'après-midi du mercredi 31 mai 2023, le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei a souligné que l'Iran et le Turkménistan étaient des pays frères et partageant des affinités culturelles.

« De telles affinités culturelles sont une importante plate-forme pour le développement des relations bilatérales, en particulier dans les secteurs de l'énergie et des routes », a déclaré l’Ayatollah Khamenei lors de cette rencontre.

Des points communs culturels qui ne doivent pas être sous-estimés, a ajouté le Leader de la RII faisant allusion aux centaines de savants et de personnalités célèbres qui vivent ou ont vécu entre le fleuve Atrak en Iran et le fleuve de Jihun au Turkménistan. Le Leader de la RII a en outre fait allusion à la tombe du célèbre poète turkmène « Makhtumaghli Faraghi » en Iran.

L'Ayatollah Khamenei a salué l'attention particulière que le chef du Conseil populaire du Turkménistan accorde aux questions culturelles et religieuses et ses efforts visant à multiplier les centres culturels et les mosquées.

« Dans le domaine commercial nous pouvons renforcer nos coopérations notamment dans les secteurs de l’eau, de l’électricité et du gaz. La RII est prête à coopérer dans ces domaines », a affirmé le Leader de la RII.

 

Des informations confirmées indiquent qu'une réunion s'est tenue lundi 29 mai, à Tel-Aviv entre les services de renseignement du régime sioniste, cinq responsables des services secrets français et douze responsables des services de renseignement marocains. Cette rencontre ne se fixait qu’un seul objectif : créer de troubles en Algérie, ont annoncé des sources dignes de foi au quotidien El Khabar.

Plus clairement, il a été question d’opérations de déstabilisation de l’Algérie, via des troubles sociaux.

« L’opération de déstabilisation de l’Algérie consiste à créer des troubles dans certaines villes », précisent ces sources ajoutant : « l’ennemi a visé l’unité et la cohésion nationales ».

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a mis en garde contre les objectifs malveillants du régime israélien d’accroître sa présence dans la région. Il a souligné que les provocations régionales du régime de Tel-Aviv ne resteraient pas cachées, car « l’Iran est bien conscient des intentions du régime israélien ».

Mercredi 31 mai, Nasser Kanaani a une fois de plus fustigé, sur son compte Twitter, le régime sioniste pour ses vains efforts dans le but de nouer des liens quelconques afin de se rapprocher des pays de la région.

« Aucun des mouvements régionaux du régime sioniste ne restera caché au regard perspicace de la République islamique d’Iran », a déclaré Nasser Kanaani.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a réaffirmé le manque de fiabilité du régime de Tel-Aviv, et a ajouté : « La toile d’araignée qu’est Israël n’est pas digne de la confiance des pays de la région ».

Kanaani a affirmé que les tentatives d’Israël d’étendre sa présence régionale n’aideraient pas à consolider les fondements internes de plus en plus fragiles du régime de Tel-Aviv.

« Le régime sioniste est détesté par les nations de la région et du monde entier et n’aura aucun avenir dans notre région », a souligné le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

 

Le Royaume-Uni a le taux d’inflation alimentaire le plus élevé du G7. Selon des chercheurs de la « London School of Economics », les barrières supplémentaires aux importations alimentaires en provenance de l’UE, depuis que Londres a quitté le bloc, ont été un facteur important.

 

La presse occidentale prétend avoir eu accès à une copie du dernier rapport trimestriel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) selon laquelle le stock total d'uranium enrichi de l'Iran continue de croître et représente désormais 23 fois la limite fixée par l'accord de 2015 sur le programme nucléaire civil de la République islamique d'Iran. 

Selon Reuters, l’AIEA a réinstallé une partie d’équipements de surveillance initialement mis en place dans le cadre de l’accord de 2015 entre l’Iran et les grandes puissances. L’Iran avait ordonné l’année dernière le retrait de ces équipements.   

Ces équipements de surveillance supplémentaires comprenaient des caméras de surveillance sur un site à Ispahan où des pièces de centrifugeuse sont fabriquées, selon le rapport.

Ce rapport confidentiel, destiné à être remis aux pays membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, souligne que des équipements de surveillance ont été également réinstallés dans deux centres déclarés d’enrichissement d’uranium.

Dans une autre partie du rapport, l’AIEA dit attendre plus d’interaction de la part de Téhéran pour faire avancer diverses questions, dont la réinstallation de plus d’équipements de surveillance.

 

L'OTAN va déployer 700 soldats supplémentaires au Kosovo, où 30 membres du personnel de sécurité du bloc ont été blessés lors d'affrontements avec des manifestants serbes locaux. Un autre bataillon sera placé en alerte maximale en cas de nouvelle escalade.

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé cette décision lors d'un point de presse mardi 30 mai, affirmant que le déploiement était une réponse aux récentes « attaques » contre la force, qu'il a qualifiées d'« inacceptables ».

Stoltenberg a exhorté les responsables de Pristina et de Belgrade à prendre des « mesures concrètes » pour désamorcer la situation, et a déclaré que les deux parties devraient participer à un dialogue négocié par l'UE.

 

Avec le retrait des Émirats arabes unis de la coalition de sécurité maritime pour le Moyen-Orient dirigée par les États-Unis, un deuxième coup a été porté au projet anti-iranien de Washington et de Tel-Aviv, le premier étant la reprise des relations diplomatiques entre Téhéran et Riyad après une longue rupture de sept ans, constate le journal israélien Yediot Aharonot.

L'auteur de l'article, Itamar Eichner, estime que l'annonce par les Émirats arabes unis, le mercredi 31 mai, de leur retrait de l'alliance maritime américaine dans le golfe Persique a porté un coup aux visées anti-iraniennes de Washington et de Tel-Aviv.

Par ailleurs, l'agence de presse russe Sputnik a rapporté qu’Abou Dhabi avait rejeté les « mauvaises spéculations » des médias américains en ce qui concerne les récentes discussions entre les autorités américaines et émiraties relatives à la sécurité maritime.

Dans une déclaration, le ministère émirati des Affaires étrangères a annoncé : « Abou Dhabi s’engage au dialogue pacifique et aux mécanismes diplomatiques pour renforcer les objectifs communs des pays de la région dans le domaine de la sécurité et de la stabilité. »