تقي زاده

تقي زاده

lundi, 13 août 2018 09:30

Le rêve d’Israël pour la mer Morte

Une catastrophe écologique menace aujourd’hui la mer Morte.

Le littoral de la mer Morte recule d’environ un mètre par an en raison de l’évaporation naturelle, du détournement de l’eau du Jourdain vers le nord à des fins agricoles et du pompage de l’eau à l’extrémité sud par les usines de la mer Morte pour en extraire des sels et des minéraux.

Dans cette catastrophe écologique, Israël est mis en cause : les barrages israéliens construits depuis les années 1960, utilisant en grande partie les eaux du lac de Tibériade pour alimenter en eau potable le pays, ont largement contribué à ce phénomène.

Partagée entre Israël, la Jordanie et la Palestine, la mer Morte à l’extrême salinité pourrait se transformer en un véritable désert de sel d’ici à 2050, fragilisant dangereusement l’écosystème et l’économie de cette partie du Moyen-Orient.

Aujourd’hui, la construction d’une nouvelle usine de désalinisation dans les parties asséchées du lac fait débat. En réalité, avec ce projet, Israël a anéanti une grande partie de l’agriculture et des activités économiques en Palestine et en Jordanie. Il n’a pas fini de faire des dégâts…

L’accrochage opposant les militaires algériens à des terroristes dans la région d’Azzaba à l’est du pays s’est soldé par la mort de 7 soldats.

Plusieurs autres militaires ont également été blessés, rapporte le média francophone "Algérie Direct".

De même, quatre terroristes ont été tués et un capturé vivant, annonce toujours la source.

Selon l’information, l’armée algérienne déployée dans la région dans la cadre de son opération visant à nettoyer la zone de la présence des terroristes s’est affrontée, violemment, lundi avec un groupe terroriste de 15 à 20 hommes armés.  

Selon la DPA allemande, citant une source de sécurité algérienne, une quantité importante d’armes et de munitions appartenant aux terroristes a été saisie.  

Des soldats, des équipements militaires ainsi que plusieurs hélicoptères ont été dépêchés en renfort sur place.

Un premier bilan fourni par le ministère algérien de la Défense avait fait état de la mort de trois terroristes lors d'opérations de recherche des terroristes dans la région de Besi à Azzaba.

Le ministère algérien de la Défense, publiant un communiqué, a fait part d’une opération militaire et sécuritaire lancée sur les frontières conjointes avec la Tunisie, en coordination avec Tunis, pour chasser les groupes terroristes de la zone.

 

 
En Chine, après le Xinjiang où vit la minorité musulmane ouïghoure, c’est à la région de Linxia, terre de naissance des Huis, une ethnie chinoise islamisée, de connaître les foudres administratives des pouvoirs locaux. La même politique d’interdiction du culte musulman y est imposée progressivement et pourrait servir de laboratoire nationale au parti communiste chinois. 

Tous les vendredis, la Grande Mosquée de Nanguan prend vie à l’occasion de la prière la plus importante de la semaine. Les musulmans Hui de Yinchuan, capitale de leur territoire officiel, se rassemblent pour la prière la plus importante de la semaine. Juste après midi, des hommes en chapeaux blancs se faufilent dans la mosquée et disparaissent derrière une porte ornée de motifs islamiques en or et de trois dômes verts, chacun coiffé d’un croissant de lune argenté qui brille au soleil. C’est l’une des premières mosquées en style arabe construites en 1981 pour remplacer une mosquée chinoise victime de la Révolution culturelle – une décennie de chaos à partir de 1966 qui a vu défigurer ou détruire des milliers de temples, églises, mosquées et monastères.


Mais maintenant, ses dômes en forme d’oignon, ses motifs élaborés et son écriture arabe pourraient être les cibles d’une campagne gouvernementale visant à débarrasser la région autonome de Linxia, au nord-ouest, où vit l’ethnie chinoise et musulmane Hui, de ce que Pékin considère comme une tendance inquiétante d’islamisation et d’arabisation.

La Chine durcit sa politique intérieure sur l’islam


Dans une mesure délibérée d’éradication de l’islam, le parti communiste athée au pouvoir a déjà interdit aux mineurs de moins de 16 ans de mener des activités religieuses ou d’étudier à Linxia, ​​une région profondément islamique de la Chine occidentale où vit l’ethnie musulmane des Huis.


L’étincelle chinoise du Xinjiang

Au Xinjiang, une autre région majoritairement musulmane située à l’extrême ouest, la Chine gouverne avec une main de fer pour éliminer ce qu’elle appelle « l’extrémisme religieux » et le « séparatisme » à la suite de troubles meurtriers qui s’y sont déroulés, selon les termes du South China Morning Post. Posséder un Coran ou même se faire pousser la barbe sont des pratiques considérées comme des infractions par le pouvoir local. Les musulmans hui craignent à présent de subir une surveillance et une répression similaires.


« Le vent a tourné » au cours de l’année écoulée, a expliqué un imam de Linxia city qui a requis l’anonymat, et qui déclare avoir « très peur qu’elles (les autorités chinoises, ndlr) y appliquent le modèle répressif du Xinjiang. »


Les autorités locales ont fortement réduit le nombre d’étudiants de plus de 16 ans officiellement autorisés à étudier dans chaque mosquée et les processus de certification ont été limités pour les nouveaux imams. Le pouvoir a également demandé aux mosquées d’afficher des drapeaux nationaux et de cesser de lancer un appel à la prière pour réduire la « pollution sonore ». Des haut-parleurs ont été entièrement retirés des 355 mosquées d’un comté voisin. La mosquée de Nanguan a déjà remplacé son appel mélodieux par une alarme perçante.


Je ne peux pas agir contrairement à mes croyances. L’islam exige une éducation du berceau à la tombe (…) On a l’impression que nous revenons lentement vers la répression de la révolution culturelle


Des livres sur l’islam et des exemplaires du Coran ont été retirés des rayons dans les boutiques de souvenirs. Entre-temps, certaines mosquées ont reçu l’ordre d’annuler les cours publics d’arabe et un certain nombre d’écoles privées arabes ont été sommées de fermer, soit temporairement, soit définitivement.


« Ils veulent séculariser les musulmans, couper l’islam à la racine », a déclaré l’imam de Linxia city, marqué par l’émotion. « De nos jours, les enfants ne sont pas autorisés à croire en la religion : seulement dans le communisme et le parti ».

La Chine durcit sa politique intérieure sur l’islam
Pendant des décennies, les Huis ont pu pratiquer leur foi en toute tranquillité. Héritiers des échanges des commerçants de la Route de la soie arabe et d’Asie centrale, la plupart des 10 millions de Hui (la moitié de la communauté musulmane nationale, ndlr) parlent le mandarin, vivent en paix avec la majorité de la population Han et ont la même apparence qu’eux, si ce n’est les casquettes blanches et le foulard traditionnel qu’ils portent.


L’interdiction d’apprendre la religion aux jeunes

A Linxia city, plus de 1 000 garçons fréquentaient la mosquée pour étudier les bases coraniques pendant les vacances scolaires d’été et d’hiver, mais ils ne sont plus autorisés à entrer dans les locaux. Seuls 20 élèves de plus de 16 ans inscrits officiellement sont admis. La plupart des parents Hui sont complètement paniqués. « Nous avons peur, très peur. Si ça continue comme ça, après une génération ou deux, nos traditions auront disparu », a déclaré Ma Lan, une gardienne de 45 ans, les larmes coulant doucement dans son bol de soupe de nouilles de bœuf non consommée.


Les inspecteurs ont inspecté la mosquée de son quartier pendant les dernières vacances scolaires pour s’assurer qu’aucun des quelque 70 garçons du village n’était présent. Leur imam a d’abord essayé de tenir des cours en secret avant le lever du soleil mais a rapidement abandonné, craignant des répercussions. Au lieu d’étudier cinq heures par jour à la mosquée, son fils de dix ans est resté à la maison à regarder la télévision. Il rêve d’être imam, mais ses instituteurs l’ont encouragé à gagner de l’argent et à devenir un cadre communiste, a déclaré Ma Lan.


En janvier dernier, les responsables locaux ont signé un décret s’engageant à ce qu’aucun individu ou organisation « ne soutienne, n’autorise, n’organise ou n’encourage les mineurs à entrer dans les mosquées pour des études coraniques ou des activités religieuses ». Les imams ont tous été invités à se conformer par écrit, et un seul a refusé.


« Je ne peux pas agir contrairement à mes croyances. L’islam exige une éducation du berceau à la tombe. Dès que les enfants sont capables de parler, nous devrions commencer à leur enseigner nos vérités », a-t-il expliqué. « On a l’impression que nous revenons lentement vers la répression de la révolution culturelle », a-t-il ajouté.


Linxia, laboratoire de la politique chinoise

D’autres imams se sont plaints que les autorités délivraient moins de certificats requis pour pratiquer ou enseigner et les réservaient seulement aux diplômés d’établissements agréés par l’État. « Pour le moment, nous sommes assez nombreux, mais je crains pour l’avenir. Même s’il y a encore des étudiants, il n’y aura personne de qualité pour enseigner », a déclaré un imam.


A Tongxin, un comté pauvre du centre de Linxia connu pour son élégante mosquée de style chinois, une relique de la dynastie Ming (1368-1644) qui a survécu à la Révolution culturelle, les membres du parti ont été jusqu’à interdire la fréquentation des mosquées et même l’accomplissement du pèlerinage à la Mecque.


La situation tendue au Xinjiang est incontestablement liée aux changements intervenus à Linxia. Le gouvernement estime que « la piété religieuse favorise le fanatisme, qui engendre l’extrémisme, ce qui conduit à des actes terroristes », a expliqué un imam anonyme.


L’extension des politiques du Xinjiang à la nation entière pourrait être désastreuse (…) De telles rumeurs ont déjà déclenché une vague de panique. Cela nuira à la confiance et au soutien des gens dans le parti au pouvoir.


Mais cette répression s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large visant à « siniser la religion », une politique introduite par le président Xi Jinping en 2015 pour mettre les religions en conformité avec la culture chinoise et l’autorité absolue du parti.


« Nous devrions adhérer à la politique de la sinisation de la religion dans notre pays et guider activement la religion pour qu’elle s’adapte à une société socialiste », a-t-il déclaré dans un rapport au congrès du parti à l’automne dernier.

La Chine durcit sa politique intérieure sur l’islam

Des cinq religions officiellement reconnues en Chine, le taoïsme est la seule à être indigène. Le bouddhisme, bien qu’il ait son origine en Inde, a également été accepté comme une religion chinoise, ayant été, à part le bouddhisme tibétain, intégré dans la culture Han au cours de l’histoire des dynasties chinoise.


Le parti se méfie des autres religions – l’islam, le protestantisme et le catholicisme – et les associe à une influence étrangère ou au séparatisme ethnique.


Pékin cible les mineurs « afin de s’assurer que les traditions religieuses disparaissent tout en maintenant le contrôle du gouvernement sur les affaires idéologiques », a accusé William Nee, chercheur chinois à Amnesty International.


La sinisation programmée de l’islam chinois

L’Association islamique de Chine, qui a organisé un séminaire sur l’architecture des mosquées en avril dernier, a mis en garde ses coreligionnaires contre la tendance à l’arabisation des mosquées au cours des dernières décennies. « Les mosquées doivent s’adapter au contexte de notre pays, refléter le style chinois et se fondre dans la culture chinoise, au lieu d’arborer des styles architecturaux étrangers », concluait un rapport rédigé après ce séminaire.


Mais le rapport a omis l’une des principales raisons à l’origine du changement de style architecturale. Beaucoup de vieilles mosquées des Qing, des Ming et des anciennes dynasties, qui ressemblaient à des temples chinois traditionnels, ont dû être reconstruites après avoir été saccagées et détruites par la révolution culturelle déclenchée par Mao Zedong.

La Chine durcit sa politique intérieure sur l’islam
« S’il n’y avait pas eu une telle destruction, et si toutes les mosquées traditionnelles de style chinois construites pendant les ères Ming et Qing avaient été conservées à ce jour, il n’y aurait pas eu de changement de style important parmi les mosquées nouvellement construites » explique Zhou Chuanbin, professeur d’ethnologie à l’Université de Lanzhou, dans un article académique. Comparées aux structures en bois traditionnelles, les mosquées de style arabe fabriquées à partir de béton armé sont beaucoup plus rapides et moins chères à construire et peuvent accueillir plus de gens, ce qui ajoute à leur popularité, confirment des chercheurs Huis.


« Ce n’est pas seulement que les mosquées arabes ont une longue histoire, elles sont aussi un symbole de l’Islam pour nous musulmans », confie Li Jie, un Hui de 23 ans à la mosquée Beiguan à Yinchuan. « Il y a certainement un sentiment parmi [certains musulmans chinois] que la façon dont vous devriez construire une mosquée devrait refléter les styles des mosquées qui sont construites en Arabie Saoudite ». « Dans un sens, c’est aussi un moyen de se reconnecter avec le monde islamique plus large. »


Le gouvernement qui a interdit la construction de nouvelles mosquées de « style arabe » a également prévu de modifier les structures de mosquées existantes en supprimant leur dôme et minaret pour qu’elles ressemblent à des temples chinois. « L’extension des politiques du Xinjiang à la nation entière pourrait être désastreuse », a déclaré un universitaire de Linxia qui a demandé à ne pas être nommé. « De telles rumeurs ont déjà déclenché une vague de panique. Cela nuira à la confiance et au soutien des gens dans le parti au pouvoir. »

La Chine durcit sa politique intérieure sur l’islam
Linxia a longtemps été dépeint comme un modèle d ‘« unité ethnique » par le gouvernement, où Huis et Hans vivent une coexistence pacifique. C’est pourquoi beaucoup de Huis – qui représentent environ un tiers des 6,3 millions d’habitants de la région – se demandent pourquoi ils ont été ciblés. La politique gouvernementale a également dérouté certains des Han à Linxia, qui disent avoir depuis longtemps de bonnes relations avec leurs voisins Huis. « Je ne vois pas vraiment le sens de tout cela », a déclaré Cai Yang, un étudiant de 16 ans assis de l’autre côté de la rue de la mosquée de Nanguan.

Les opérations de révision et de mise à jour de deux avions de chasse Mirage F1 et F-5 ont été effectuées par des experts et des ingénieurs de l’armée de l’air iranienne. 

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les médias locaux ont rapporté dimanche que la remise à neuf d'un Mirage F1 avait été effectuée après 25 000 heures de travail tandis que celle du F-5 avait pris 12 500 heures. 

Ces avions, contrôlés à la base aérienne de Shahid Habibi à Machhad (nord-est de l’Iran), ont rejoint la flotte de la Force aérienne de la République islamique d’Iran après avoir subi des tests, y compris des vols d’essai. 

Ces dernières années, le pays perse a accompli de grandes réalisations dans le secteur de la défense et a acquis une autosuffisance dans la fabrication de matériel militaire et de systèmes de défense majeurs. 

En Syrie, l’armée a attaqué le dernier bastion des terroristes de Daech dans  la province de Soueïda.

Les avions de chasse syriens ont largué leurs bombes pour le deuxième jour consécutif sur les fiefs de Daech dans le désert de Soueïda. Les unités de l’armée terrestre sont disposées à nettoyer cette zone de la présence des terroristes.

 

L’agence de presse syrienne, SANA a signalé la poursuite du transfert des unités militaires syriennes vers le désert de Soueïda. Le processus de la préparation des forces terrestres pour nettoyer la zone de la présence des daechistes a pris fin.

Selon le correspondant de SANA l’aviation et l’artillerie de l’armée syrienne ont visé le lundi 6 août des véhicules des terroristes de Daech dans les zones de Waer, Ard Karraa, Mazari’ Khattib, Seneim Gharaz, Warbet Hossen et de Tell Razine, à l’est de Diyatha, et sur une superficie variant entre 15 et 30 km des villages de la banlieue est et nord-est.

Lire aussi: Quels sont les impacts politiques et militaires des victoires remportées dans le Sud ?

Ces attaques se sont soldées par l’élimination de plusieurs terroristes et la destruction de leurs véhicules et armements.

Situé dans le nord-est de Soueïda, le désert du même nom est le dernier fief de Daech dans le Sud syrien.

Le dimanche 5 août, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait un déplacement à Istanbul où il était attendu pour l'inauguration d'une mosquée. Le récit en images de cette visite attire l'attention puisque l'un des agents de sécurité est aperçu muni d'une arme inhabituelle pour l'occasion.

Publiées par le journal turc Cumhuriyet, les images montrent l’un des gardes chargé de la protection de M. Erdogan portant un lance-roquettes SLSAM, capable de tirer des roquettes sol-air. Le journal ajoute aussi que des mesures de sécurité draconiennes ont été établies autour de la Grande mosquée Çamlıca. Les photos qui suivent ont été publiées par le site d'information Afkar News faisant référence aux médias turcs.

Il semblerait que l’attentat manqué de samedi contre le président vénézuélien a donné l’idée au président turc d’équiper ses gardes du corps de lance-roquettes.

À noter que le président vénézuélien Nicolas Maduro, a été samedi la cible d’un attentat aux drones, déjoué par ses gardes du corps. Sept militaires vénézuéliens ont pourtant été blessés lors de l’explosion des drones.

D’après le président iranien Hassan Rohani, c’est le président américain Donald Trump qui a tourné le dos au dialogue.

« Négocier, tout en imposant des sanctions, n’a pas de sens », a affirmé le président iranien Hassan Rohani, lors d’une interview diffusée en direct à l’antenne de la télévision nationale ce lundi soir 6 août.

Le président Rohani a fait allusion aux propos du président américain qui prétend être prêt à dialoguer avec l’Iran.

Le dialogue a ses propres principes et le premier principe est l’honnêteté, selon le président Rohani.

D’après le président Rohani, celui qui prétend aujourd’hui être prêt au dialogue est celui qui s’est dispensé de tous ses engagements internationaux, de l’accord de Paris jusqu’aux traités commerciaux.

« Ce sont eux qui n'ont pas souhaité que les négociations aboutissent ; or, quiconque prétend être pour le dialogue devrait avant toute autre chose prouver qu’il souhaite véritablement régler une affaire par le dialogue », a-t-il souligné.

Dans l’optique de M. Rohani, les déclarations de Trump visent à semer le doute auprès du peuple iranien par une guerre psychologique. « Ces propos ont aussi une visée électorale à l’horizon des élections du Congrès US qui devront avoir lieu dans les mois à venir », a ajouté le président de la RII.

En réponse à la question de savoir comment les États-Unis peuvent prouver leur honnêteté, Rohani a affirmé qu’honnêteté et sanctions n'allaient pas ensemble. Il a dénoncé l’attitude contradictoire du gouvernement américain qui, d’une part, prétend vouloir négocier et de l’autre, impose des sanctions contre le peuple iranien.

À ce propos, le président Rohani a ajouté :

« Comment pourrait-on croire les paroles de quelqu’un qui impose des sanctions et pressions au peuple iranien et qui envoie ses émissaires à d'autres pays afin de les dissuader du commerce avec l’Iran ? Les sanctions n’affectent pas seulement l’Iran, mais aussi toutes les entreprises étrangères faisant du commerce avec l’Iran. »

Toujours d’après le président Rohani, à travers la sortie unilatérale du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien), les États-Unis cherchent à pousser l’Iran à en faire de même et à saisir le Conseil de sécurité. Or, le PGAC a été validé par la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies qui, premièrement, invalide tous les accords précédents et deuxièmement, appelle tous les pays à soutenir l’accord nucléaire. Ce qui est prévu par le PGAC représente donc un document solide international, selon le président Rohani.

La Commission européenne a lancé lundi la procédure officielle visant à activer la « loi de blocage », afin de contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines pour les entreprises européennes voulant investir en Iran, a annoncé Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

La période transitoire de suspension de 90 jours, fixée en mai après le retrait des États-Unis de l’accord de 2015 sur le nucléaire, a expiré le lundi 6 août. Ainsi, les sanctions américaines contre Téhéran sont de retour. Mais pour les contourner, l’UE a aussitôt décidé de mettre en application la « loi de blocage ».

Ce mécanisme, datant de 1996 et jamais employé, permet aux entreprises et tribunaux européens de ne pas se soumettre à des réglementations relatives à des sanctions prises par des pays tiers.

L'Union européenne a déclaré lundi « regretter vivement » le rétablissement des sanctions américaines contre l'Iran.

Les signataires de l'accord sur le nucléaire iranien (PGAC) signé en juillet 2015 par les 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne + Allemagne) vont continuer à œuvrer à la préservation de l'accord, précise le communiqué cosigné par Federica Mogherini et les ministres des Affaires étrangères français, allemand et britannique. « Les États qui demeurent au PGAC se sont engagés à agir, notamment, pour préserver et maintenir des circuits financiers effectifs avec l'Iran et pour assurer la poursuite des exportations de pétrole et de gaz iraniens », peut-on lire.

« La préservation de l’accord sur le nucléaire iranien est une question de respect des accords internationaux et relève de la sécurité mondiale », conclut le communiqué.

Le 8 mai dernier, Donald Trump a choisi de retirer les États-Unis du PGAC avec fracas, optant pour une ligne dure envers l’Iran : rétablissement des sanctions économiques et pénalisation de toutes les entreprises ayant des liens commerciaux et financiers avec Téhéran.

La loi dite « de blocage » est un règlement européen, créé à l'origine pour contourner les sanctions américaines sur Cuba, la Libye et déjà l'Iran. Elle « a pour but d'assurer une protection contre l'application extraterritoriale » de sanctions de pays tiers. Cette législation interdit aux entreprises européennes de se conformer aux effets extraterritoriaux des sanctions américaines, sous peine de pénalités fixées par chaque État membre. 

Elle ouvre également le droit aux entreprises d'être indemnisées de tout dommage découlant de ces sanctions par la personne morale ou physique qui en est à l'origine, ici les États-Unis. Enfin, elle annule les effets dans l'UE de toute décision de justice étrangère fondée sur ces sanctions: en somme, aucune entreprise européenne ne pourra être poursuivie dans l'UE pour avoir dérogé aux sanctions américaines, explique L’Express dans son édition du 24 mai 2018.

L’assassinat d’un scientifique syrien est un message clair à l’adresse de Damas selon lequel même les chercheurs et experts en Syrie ne sont pas en sécurité, font remarquer les médias israéliens.  

Pour rappel, le Dr. Aziz Isbir, directeur du Centre d'études et de recherches scientifiques syriennes, a été assassiné dans une explosion à la voiture piégée dans la ville de Masyaf, dans l'ouest de Hama. Les rapports indiquent que l'homme était monté dans sa voiture avec chauffeur après avoir quitté son domicile. Environ sept minutes plus tard, la voiture a explosé.

Suite à l’avancée fulgurante de l’armée et des forces alliées syriennes, le régime de Tel-Aviv semble avoir mis à son ordre du jour l’élimination des cerveaux syriens qui travaillent dans le domaine de la recherche balistique.

Un groupuscule terroriste affilié au Front al-Nosra a revendiqué l’attaque mais des indices montrent l’implication du régime d’Israël dans cette affaire.  

Le Centre d'études et de recherches scientifiques de Syrie à Masyaf a été plusieurs fois visé par l’aviation israélienne. La dernière attaque en date remonte au 22 juillet et a été menée par quatre chasseurs depuis le ciel libanais. La DCA syrienne a réussi à abattre trois des missiles tirés. Un missile a atterri près du centre.

En 2012, le scientifique Nabil Zagheyb, père du missile syrien, a été également assassiné.

Existe-t-il un lien entre l’assassinat du scientifique syrien et la tentative d’attentat contre le président vénézuélien ?

Samedi 4 août, lors d’une parade militaire à l’occasion de l’anniversaire de la garde nationale, le président Nicolas Maduro a été pris pour cible d’un attentat aux drones dont il est sorti sain et sauf. Toujours samedi, le président d’un centre de recherches scientifiques, le Dr Aziz Asbar, a été assassiné lors d’une explosion visant sa voiture dans le gouvernorat de Hama en Syrie.

Deux attentats survenus le même jour et qui auraient, d'après l’éditorial du journal arabophone Rai al-Youm, bien eu lieu suivant une même ligne directrice venant des États-Unis et d’Israël, malgré le démenti de leurs responsables politiques concernant toute implication.

« Le gouvernement américain n’a jamais dissimulé son animosité envers le président vénézuélien Nicolas Maduro ou son prédécesseur Hugo Chavez ; non pas parce qu’il s’agit de personnalités politiques appartenant à la Gauche, mais plutôt, en raison de leurs approches envers les dossiers moyen-orientaux. Ils ont soutenu la cause palestinienne et rejeté les politiques racistes israéliennes, dénonçant également les sanctions injustes anti-iraniennes. »