A l`occasion de 3 rajjab,le Martyre de L’Imâm al-Hâdî (p)

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A l`occasion  de 3 rajjab,le Martyre de L’Imâm al-Hâdî (p) :

Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Parmi les Gens de la famille (P), on signale le dixième Imâm de descendant du noble prophete (psl);Imam‘Alî Ibn Muhammad al-Hâdî (p) dont il est ne le 3 de mois Rajjab selon certain source, en l`an 212 Hejir à medina et mort empoisonne au 3 Rajjab de l`an 254 Hejir a l`age 42ans ,fut enterre a Samera en Iraq.

Comme ses pères (p), l’Imâm al-Hâdî (p) était concerné par le réajustement des concepts islamiques au niveau de la doctrine et de la loi et au niveau de la liberté de l’homme dans la vie. Les savants de son époque allaient vers lui pour s’instruire et apprendre. Les historiographes ont recensé, parmi ses élèves, 185 traditionalistes et rapporteurs qui étaient des personnalités scientifiques occupant des places avancées sur le plan culturel.

Une place distinguée

L’Imâm al-Hâdî (p) occupait une place avancée dans la réalité islamique et même auprès des autorités qui ne manquaient pas de l’oppresser. Mais elles étaient contraintes de s’incliner devant lui sous l’effet de sa majesté et de sa grandeur. Chaque fois qu’il se présentait dans les endroits où se trouvaient les représentant du pouvoir, ils se levaient ou descendaient inconsciemment de leurs montures par respect à sa personne.


Il disait : « Dieu a fait de ce monde-ci une demeure pour les épreuves, et de l’autre Monde une demeure pour la récompense. Il a fait des épreuves de ce monde-ci une cause de la récompense dans l’Autre monde, et de la récompense dans l’Autre monde une compensation des épreuves de ce monde-ci ».

L’un de ses compagnons ; Abû Du’âma, rapporte qu’il était allé le visiter alors qu’il souffrait de la maladie qui a fini par mettre fin à ses jours. Dès son arrivée, l’Imâm (p) lui a dit : « Ne veux-tu pas que je te dise quelque chose qui te réjouira ? ». Il a répondu : « Mais si, j’en ai tant besoin, ô Fils du Messager de Dieu ! ». Alors, l’Imâm (p) a dit : « Mon père Muhammad Ibn ‘Alî, qui le tient de son père, ‘Alî Ibn Mûssâ, qui le tient de son père Mûssâ Ibn Ja’far, qui le tient de son père Ja’far Ibn Muhammad, qui le tient de son père Muhammad Ibn ‘Alî, qui le tient de son père ‘Alî Ibn al-Hussein, qui le tient de son père al-Hussein Ibn ‘Alî, qui le tient de son père ‘Alî Ibn Abû Tâlib, qui, se trouvant en compagnie du Messager de Dieu (P), celui-ci lui a dit : ‘Ô ‘Alî, écris !’. ‘Alî lui a dit : ‘Que dois-je écrire ?’. Il lui a dit : ‘Ecris : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux ; la foi est ce qui s’installe fortement dans les cœurs et ce qui est confirmé par les actions. Alors que l’islam est ce qui est dit par la langue et ce qui rend licite les mariages’ ». L’homme a été content d’entendre ce hadith tant pour sa chaîne de sa transmission que pour son contenu.

Poursuivre la déviance et l’extrémisme

L’Imâm (p) poursuivait toutes les déviances qui surgissaient dans la société et qui étaient des manifestations de l’extrémisme religieux qui exagérait les vertus des Gens de la Famille du prophete(Psl) ou qui portait sur les questions de la prédétermination et du libre arbitre. L’Imâm (p) s’opposait avec force à ces phénomènes et mettait ses partisans en garde contre les extrémistes qui déformaient l’image de l’Islam en tant que doctrine, loi et action dans la vie.

C’est justement le rôle de l’Imâmah : L’Imâm n’apporte pas une nouvelle doctrine ou une nouvelle loi car la religion est déjà parachevée avec le Prophète (Psl) : ((Aujourd’hui J’ai parachevé pour vous votre religion, parfait pour vous Mon bienfait et agréé pour vous l’Islam comme religion)) (Coran V, 3). Rien, après le Prophète (Psl), ne peut être ajouté à la religion, mais les Imâms (p) du descendant observaient le mouvement de la religion dans la réalité pour en éloigner les falsifications et l’extrémisme et pour appeler à suivre la voie droite.

Suivre les instructions de la raison

Il y a un autre point que l’Imâm al-Hâdî (p) mettait toujours en avant. Il s’agit de la nécessité de suivre les instructions de la raison. On raconte à ce propos, qu’un grammairien connu sous le nom de Ibn as-Sukayt disait : « Je me suis rendu chez Abû al-Hassan ‘Alî Ibn Muhammad al-Hâdî et je lui ai dit : ‘Pourquoi les miracles donnés à Moïse par Dieu était le bâton, sa main blanche et la connaissance de la magie, alors que celui donné à Jésus était la connaissance de la médecine et celui donné à Muhammad –que la paix soit sur lui et sur tous les prophètes- était les discours et la rhétorique ?’ ». Il m’ donné la réponse suivante : « Lorsque Dieu a envoyé Moïse ce qui prédominait en son temps était la magie ; il leur a donc apporté de la part de Dieu une magie qu’ils ne pouvaient pas contrer, une magie qui a réduit leur magie à néant et qui a prouvé qu’ils étaient dans l’erreur. Quant à Jésus, Dieu l’a envoyé à une époque où sévissaient les maladies et où les gens avaient besoin de la médecine ; il leur a donc apporté de la part de Dieu une médicine dont ils n’avaient pas de pareille, une médecine au moyen de laquelle il a fait ressusciter les morts et guérir les lépreux avec l’autorisation de Dieu, et qui a prouvé qu’ils étaient dans l’erreur. Quant à Muhammad(sawas), Dieu l’a envoyé à une époque où prédominaient les discours, la rhétorique et la poésie ; il leur a donc présenté des sermons et des maximes dont ils n’avaient pas de pareils et qui leur a prouvé qu’ils étaient dans l’erreur ». Alors Ibn as-Sukayt a dit à l’Imâm (p) : « Par Dieu, je n’ai jamais vu quelqu’un qui te ressemblerait ; quel est l’argument valable de nos jours ? ». Et l’Imâm de répondre : « C’est la raison ; grâce à elle on reconnaît celui qui est véridique en parlant de Dieu, car elle juge qu’il est véridique, et on reconnaît celui qui ment en parlant de Dieu, car elle juge qu’il est menteur ». Ibn as-Sukayt a donc fini par dire : « Par Dieu, c’est la réponse convaincante ! ».

Le rajustement des croyances

Enfin, il y a un phénomène courant parmi les gens, à savoir que les gens qui se trouvent aux prises avec des épreuves ou problème se mettent à blâmer le temps et à considérer certains jours comme des jours de mauvais ou de bon présage. Cela incite certaines personnes même à ne pas voyager un tel jour ou à ne pas déménager un tel autre jour. Ils font ainsi porter au temps la responsabilité des situations difficiles qui bloquent notre activité dans la vie. A ce propos, l’un des compagnons de l’Imâm al-Hâdî (p) raconte ceci : «Je me rendais un jour chez Abû al-Hassan ‘Alî Ibn Muhammad, l’Imâm al-Hâdî (p). En route, j’ai eu mal au doigt ;, un homme monté sur une monture m’a bousculé et j’ai eu une entorse à l’épaule ; puis me trouvant au milieu d’une mêlée, mes vêtements ont été déchirés. Je suis donc entré chez lui en accusant cette journée d’être de mauvais augure. Alors l’Imâm (p) m’a dit : « Ô Hassan ! Tu entres chez nous, toi qui fais partie de nos partisans, et tu fais porter la responsabilité de ta faute à celui qui n’est pas fautif ! ? ». J’ai repris alors mes esprits et, me rendant compte de mon erreur, je lui ai dit : « Ô mon maître, je demande pardon auprès de Dieu ». Il m’a dit : « Ô Hassan ! Quelle est la faute des jours et pourquoi vous les accusez d’être de mauvais augure chaque fois que vous y êtes châtiés pour vos fautes ? ». J’ai encore dit : « Ô Fils du Messager de Dieu, je demande pardon auprès de Dieu et je me repens ». Il m’a dit : « Cela ne vous sera pas utile. Dieu vous châtiera parce que vous blâmer les jours pour des raisons qui ne justifient pas le fait de les blâmer. Ne sais-tu pas, ô Hassan, que c’est Dieu qui, tôt ou tard, châtie les hommes ou les récompense pour leurs actions ? ». J’ai répondu : « Mais si, mon maître ». Il m’a dit alors : « Ne le fais plus et ne donne pas aux jours un rôle dans ce qui est fait par Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ! ».

Voilà les leçons qui nous sont enseignées par l’Imâm al-Hâdî (p). Elles sont les mêmes que celles enseignées par les Imâms appartenant aux Gens de la Famille (p) qui suivent l’enseignement du Messager de Dieu (Psl) et les enseignements de l’Islam. Cette vérité a été exprimée en vers par un poète qui a dit :

« Sois le partisan des Gens dont les paroles et les propos sont : ‘Notre Grand-père a dit, le tenant de Gabriel qui, lui-même, le tient du Créateur !».

Que la paix soit sur l’Imâm al-Hâdî (p) le jour où il est né, le jour où il est mort et le jour où il sera ressuscité.

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Le mausolée de Imam Al-Hadi et Imam Hassan Al-asqari(bénie soit ils) a Samara en Iraq:

Avant 2006

Après l`explosion par les Takfirites en 2006

aujourd’hui entrain de construction:





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Le mausole de Imam Al-Hadi et Imam Hassan Al-asgari(benie soit ils) a Samera en Iraq

:Avant l`explosion par les Takfirites en 2006

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