Martyre de l’Imâm ‘Alî Ibn Mûsâ ar-Ridâ (p)(8em Imam du descendant du prophète(pslf).

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Martyre de l’Imâm ‘Alî Ibn Mûsâ ar-Ridâ (p)(8em Imam du descendant du prophète(pslf).

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

 

Dieu a dit dans Son Noble livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33)

 

Le 29 du mois de safar, est d’après les rapports les plus célèbres, le jour anniversaire de la mort de l’Imâm ‘Alî Ibn Mûsâ ar-Ridâ (p)(8em Imam du descendant du prophète psl). Il s’agit de cet Imâm qui a rempli cette époque de l’histoire du monde musulman de science, de sagesse, de conscience et d’éducation. Les gens venaient vers lui de partout pour connaître, de sa part, les vérités de l’Islam et les vérités de la vie. Comme il était très versé dans la science, les savants qui répondaient aux questions des gens à la mosquée de Médine, les envoyaient vers l’Imâm (p) chaque fois qu’ils se trouvaient dans l’incapacité de répondre à leurs questions.

L’un des compagnons de l’Imâm ar-Ridâ (p) a parlé de ses moralités sociales et ses relations avec les gens en disant : « Je n’ai jamais vu Abû al-Hassan ar-Ridâ (p) adresser à quiconque des paroles dures. Il n’a jamais interrompu quelqu’un qui parlait, laissant ainsi son interlocuteur finir ce qu’il dit. Il n’a jamais repoussé quelqu’un qui demandait un service qu’il pouvait lui rendre. Il n’a jamais tendu ses pieds ni s’est accoudé en la présence d’autrui. Je ne l’ai jamais vu insulter l’un de ses serviteurs, je ne l’ai jamais vu cracher, ni rire aux éclats : Pour rire, il ne faisait que sourire ».

L’Imâm ar-Ridâ (p) vouait un grand respect aux pauvres, aux gens ordinaires et même aux serviteurs et aux esclaves. L’un de ses compagnons a dit à ce propos : « Je me trouvais avec l’Imâm ar-Ridâ lors de son voyage au Khurâsân. Il a un jour demandé qu’on lui donnât à manger ; mais avant de commencer, il a réuni autour de sa table tous ses serviteurs noirs et blancs. Je lui ai dit alors : ‘Que je sois sacrifié pour toi, pourquoi ne laisses-tu pas ceux-là manger seuls autour d’une table à eux ? Il m’a répondu -que la paix soit sur lui : ‘Le Seigneur est un, la mère est une, le père est un, mais la rétribution sera distribuée selon les actions’ », voulant ainsi dire qu’entre les humains, la seule différence valable est celle des actions et non pas celle de race, de couleur ou de descendance.

Désignant du doigt l’un de ses serviteurs noirs, l’Imâm (p) a dit à l’un de ses compagnons : « Vois-tu ce serviteur noir ? Je jure, quitte à affranchir un esclave, et je n’ai jamais juré sans avoir affranchi un esclave et sans l’avoir fait suivre par tout ce que je possède, que je ne me considère pas comme valant mieux que cet esclave du fait de ma descendance du Messager de Dieu, sauf si je vaudrais mieux que lui du fait d’une bonne action ».

Parlant du lien de parenté avec le Messager de Dieu (p), l’Imâm ‘Alî (p) a dit : « L’ami de Muhammad est celui qui obéit à Dieu, même s’il est de parenté lointaine. L’ennemi de Muhammad est celui qui désobéit à Dieu, même s’il est de parenté proche ». Puis il a récité le verset coranique qui dit : ((Les plus proches d’Abraham sont assurément ceux qui l’ont suivi)) (Coran III, 68).

L’Imâm ar-Ridâ (p) dirigeait les gens vers le Coran. Il leur demandait de le lire avec réflexion pour le comprendre et l’appliquer, pour faire en sorte qu’il enracine en eux tous les concepts authentiques. Ar-Rayyân Ibn as-Salt dit à ce propos : « J’ai dit à ar-Ridâ (p) : ‘Que dis-tu au sujet du Coran ?’ ». Il a répondu : « Il est la parole de Dieu ; ne le devancez pas et ne demandez pas la guidance ailleurs que dans le Coran car vous serez alors égarés ». Dans une Tradition que l’Imâm (p) rapporte de son père l’Imâm al-Kâzim (p), il est dit qu’un homme a demandé à l’Imâm as-Sâdiq (p) : « Comment se fait-il que le Coran devient plus frais au fur et à mesure qu’on le lit et qu’on l’étudie ?», c’est-à-dire qu’il se renouvelle avec le temps et que chaque génération trouve que le Coran propose des nouvelles paroles et qu’il traite de toutes les questions qu’il rencontre dans sa vie. L’Imâm (p) a donné la réponse suivante : « Car Dieu ne l’a pas révélé pour une époque à l’exclusion d’une autre époque, ni pour un peuple à l’exclusion des autres peuples. Il est ainsi neuf à chaque époque, et il est ainsi frais et vivace pour chaque peuple et ainsi de suite jusqu’au Jour de la Résurrection ».

Au sujet de certaines choses que les gens peuvent ne pas les considérer comme faisant partie des aumônes, l’Imâm ar-Ridâ (p) a dit : « La meilleure aumône est le fait que tu aides le faible ».

Il disait aux gens : « L’ami de chacun est sa raison ». Ta raison doit donc être ton ami que tu consultes et que tu en apprends car la raison est la preuve de Dieu entre Lui et Ses créatures, car la raison est un messager de l’intérieur….

A ceux qui disaient : « Le fidèle m’a trahi », après avoir déposé leur bien ou leur argent chez quelqu’un qui, par la suite, nie toute l’affaire, l’Imâm ar-Ridâ (p) disait : « Le fidèle ne t’a pas trahi, mais tu as pris le traître pour un fidèle ».

l’Imâm ar-Ridâ (p) donnait à la dévotion un sens différent. Il disait à ce propos : « La dévotion n’est pas dans la grande quantité des prières et des jeûnes, la dévotion est le fait de beaucoup réfléchir à l’ordre divin ». L’Imâm (p) disait : « Faites vivre notre ordre ! Que Dieu soit compatissant avec tout chacun qui ferait vivre notre ordre ». A la question : « Comment ferions-nous vivre votre ordre ? L’Imâm (p) a répondu : « En apprenant nos sciences et en les faisant apprendre aux autres. Les Imâms n’ont rien d’autre que l’Islam et le Coran? Si les gens savaient le bien de nos paroles, ils auraient alors suivi nos pas ».

La grandeur des Gens de la Famille (p) provient du fait qu’ils ont connu Dieu tel qu’Il doit être connu. Ils ont connu le Messager de Dieu (P) et étaient les plus éminents en matière de science, d’adoration, et d’amour porté vers les gens

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