
تقي زاده
La présence militaire US en Algérie et en Tunisie, rumeur ou réalité ?
L’Afrique a longtemps été sous l’influence des colonisateurs européens, notamment la France et le Royaume-Uni, et ces pays ont toujours tenté de maintenir leur présence sur le continent, mais, ces derniers temps, le débat sur la présence militaire américaine dans la région, notamment en Tunisie et en Algérie, a suscité de nombreuses rumeurs.
Alors que les responsables officiels tunisiens et algériens démentent la présence militaire américaine sur leur sol, certains médias nationaux de ces deux pays, en se référant aux rapports publiés dans les médias américains, accusent les autorités de leurs pays respectifs d’avoir caché la réalité.
Le mois dernier, le site d’information francophone algérien TSA, citant un article du Washington Post, a rapporté que les militaires américains en Algérie, en Égypte, en Tunisie, au Tchad, à Djibouti et en République démocratique du Congo reçoivent une prime de risque de 225 dollars par mois pour des missions dans des zones dangereuses.
De son côté, le New York Times, citant un député démocrate du Connecticut, a rapporté en mars dernier que les troupes américaines en Algérie, au Tchad, en Égypte et au Kenya touchaient déjà cette prime.
TSA a également affirmé que cette prime de risque existe pour les soldats américains sur le territoire algérien depuis le 7 mars 1995.
Une chose est étonnante, bien que le gouvernement algérien démente la présence des forces américaines sur son territoire, les médias américains publient fréquemment des rapports sur ledit sujet, et cela alors que l’ambassadeur des États-Unis à Alger, John P. Desrocher, a nié tout déploiement de soldats américains sur le sol algérien.
En ce qui concerne la présence militaire américaine en Tunisie, le colonel Mark Cheadle, un porte-parole du commandement américain pour l’Afrique, a déclaré qu’un certain nombre des forces américaines travaillent avec les forces de sécurité tunisiennes pour combattre le terrorisme et échanger des informations.
Les autorités tunisiennes ont cependant nié à plusieurs reprises l’existence d’une base militaire américaine sur leur territoire.
Concernant la présence militaire US en Afrique, il faut retenir quelques points : premièrement, il y a une différence entre la présence d’une base militaire et la présence de forces militaires américaines dans ces pays, et apparemment, les États-Unis ne possèdent pas une grande base militaire dans la région.
Deuxièmement, il semble que la présence des Américains en Afrique vise plus à gérer leurs drones, et la gestion des drones dans un pays ne nécessite pas une importante présence militaire.
Le troisième point est qu’aucun média n’a encore publié un rapport sur la présence d’avions de combat sophistiqués américains (à part des drones) en Tunisie et en Algérie.
Le quatrième point est que la plupart des équipements militaires de l’armée algérienne sont russes et, par conséquent, le pays devrait avoir des relations militaires avec la Russie et non avec les États-Unis.
Enfin, un dernier point important est que la plupart des plans militaires et la coopération militaire entre les différents pays sont confidentiels et si un pays a une coopération militaire et sécuritaire avec un autre, les détails n’en seront pas divulgués, sauf en cas de nécessité.
Lavrov : la présence américaine en Syrie est illégale
« Beaucoup disent que la situation est pire que ce qu’elle était durant la Guerre froide, parce qu’à l’époque il y avait certaines règles qui étaient respectées », a martelé Sergueï Lavrov dans une conférence de presse, sans manquer de dire que la présence des militaires américains en Syrie est illégale.
Le chef de la diplomatie russe n’a pas manqué de dire que les relations actuelles avec les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens étaient pires que ce qu’elles étaient durant la Guerre froide.

Se disant fâché contre la décision de la République tchèque d’extrader aux États-Unis un citoyen russe, il a souligné que Moscou n’était pas responsable de la dégradation des relations entre la Russie et les gouvernements occidentaux.
Le chef de la diplomatie russe a également accusé le Royaume-Uni, les États-Unis et leurs alliés d’avoir « abandonner toute décence » et de « recourir à des mensonges et à de la désinformation pure et simple », dans l’affaire Skripal
Il a ajouté que son pays avait de nombreuses questions concernant cette affaire et que « l’incapacité du Royaume-Uni à y répondre signifiera que tout cela n’est qu’une invention et plus concrètement une provocation flagrante ».
Dans une autre partie de ses propos, Sergueï Lavrov s’est attardé sur la décision du président américain Donald Trump de se retirer de Syrie, affirmant que les États-Unis cherchaient à renforcer leur présence en Syrie.
« Le fait que le président américain ait parlé de l’avancée de la date du retrait des troupes US de Syrie est au moins en conformité avec ses anciens propos qui disaient qu’après l’échec de Daech, les USA se retireraient de Syrie. Cependant, nous remarquons que les États-Unis ont sérieusement renforcé leur présence sur la rive orientale de l’Euphrate et sont présents dans de nombreuses régions du territoire syrien jusqu’à la frontière irakienne », a déclaré M. Lavrov.
« Non seulement, ils y ont déployé leurs forces et multiplié leurs bases militaires, mais encore, ils gèrent les groupes locaux qu’ils soutiennent tout en leur accordant des aides financières », a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que « la présence des troupes américaines en Syrie est illégale et viole la Charte de l’ONU ».
L’équipe de sécurité de Trump examine le retrait « rapide » de la Syrie
Les conseillers à la sécurité nationale du président américain examineront ce mardi 3 avril, le retrait américain de la Syrie. L'administration US est-elle sérieuse ou s'agit-il d'une manœuvre de diversion de plus?
Cet examen intervient après que Donald Trump a annoncé, lors d’un discours prononcé jeudi dernier à Richfield dans l’Ohio, un retrait « très rapide » des troupes américaines déployées en Syrie.
À cette fin, l’équipe de Trump chargée de la sécurité se réunira ce mardi.
D'après The National, magazine anglophone qui paraît à Abou Dhabi la décision de Trump pour un retrait anticipé de la Syrie sera au menu des discussions. Les conseillers du président américain se pencheront également, toujours selon le magazine, sur le lourd bilan de morts et de blessés, infligé jeudi dernier à Manbij à coalition américaine. La Grande-Bretagne a reconnu avoir perdu l'un de ses militaires au cours de cette attaque tout comme les Américains qui affirment avoir perdu l'un de leurs militaires. D'autres informations ont fait état de la mort de 6 militaires de la coalition internationale, au cours de cet incident provoqué, reconnaissent les USA, par l'explosion d'une bombe au passage d'un convoi militaire à Manbij. Cette attaque aurait-elle décidé les USA de changer de tactique?
Contradictions
Un membre du département d’État américain a confié au magazine que tout retrait des troupes US de la Syrie dépendrait de la "défaite totale de Daech dans la région", ce qui revient à dire que les Américains comptent mettre encore à profit la carte Daech pour justifier leur présence militaire prolongée. Cette autorité diplomatique américaine n’a fourni aucun autre détail sur un éventuel changement de cap US en Syrie ni sur une stratégie de retrait « rapide » initiée par Trump.
« Nous allons bientôt quitter la Syrie et laisser les autres s’en occuper », avait dit Donald Trump selon qui les Américains sont sur le point de vaincre Daehc et qu'il est désormais temps pour eux de « partir très vite, vraiment très bientôt ».
Trump a également insisté sur ce retrait anticipé lors de ses récentes discussions avec ses conseillers chargés de la sécurité nationale, ont annoncé ce vendredi plusieurs autorités américaines à l’agence Reuters.
Le bilan de la Marche du grand retour s’alourdit à 18 morts
Sous prétexte de l'existence d'armes et de munitions à al-Khalil, l'armée israélienne a pris d'assaut plusieurs habitations appartenant aux Palestiniens à Qods occupée et en Cisjordanie et interpellé dix personnes.
Dans la soirée de dimanche à lundi 2 avril, les militaires de l’armée israélienne ont attaqué les maisons des Palestiniens en Cisjordanie et à Qods occupée, a rapporté Fars news.
Citant des sources locales, la chaîne d’information Al-Alam a annoncé que les militaires israéliens avaient arrêté dix Palestiniens en Cisjordanie et à Qods. La chaîne israélienne al-Sa'a a pour sa part prétendu que les militaires d’occupation avaient découvert des armes et des munitions à al-Khalil.
Gaza ne se décolère pas
Le nombre des morts parmi les Palestiniens continue à augmenter dans la bande de Gaza. En effet, un Palestinien de 29 ans qui avait été blessé vendredi dernier lors d’affrontements vient de succomber à ses blessures portant à 18 le nombre personnes tuées lors de la Marche du grand retour.
Ces affrontements ont également fait quelque 1 500 blessés.
Hier, lundi, pour la quatrième journée consécutive, de nombreux Palestiniens ont manifesté près du mur séparant la bande de Gaza des territoires occupés.
À l’occasion de la commémoration du 42e anniversaire de « la Journée de la Terre », vendredi dernier, des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie ont participé à la « Marche du grand retour ».
Les manifestants réclamaient l’application de la résolution 194 du Conseil de sécurité des Nations unies. L’article 11 de cette résolution concerne le « droit au retour » des Palestiniens dans leur territoire.
La marche des Palestiniens, lors de « la Journée de la Terre », rappelle la confiscation de 21 000 km² de territoires palestiniens, le 30 mars 1976.
Irlande : Sinn Féin demande l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël en Irlande
Le Hamas a demandé au gouvernement irlandais d’expulser l’ambassadeur d’Israël dans ce pays.

L’ancien chef du Parti irlandais Sinn Féin, Jerry Adams, a appelé le gouvernement à expulser l'ambassadeur israélien.
Le Hamas, tout en se félicitant des déclarations d'Adams, a exhorté les politiciens européens à emboiter le pas à Adams et à prendre des positions audacieuses et responsables pour révéler au monde la souffrance du peuple palestinien et les agressions et crimes commis par Israël contre les Palestiniens.
Le Hamas a également appelé la communauté internationale à traduire en justice ce régime pour ses crimes et à accélérer le processus visant à mettre fin aux souffrances des habitants de la bande de Gaza.
Les Palestiniens enterrent leurs morts après une journée sanglante
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ainsi que la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini ont réclamé une "enquête indépendante" sur l'usage par Israël de munitions réelles.
Mais Israël a défendu son armée qui, selon elle, a tiré contre des manifestants lançant des pierres, ou tentant d'endommager la clôture et de s'infiltrer en Israël.
Nouveau face-à-face attendu aujourd'hui entre Palestiniens et soldats israéliens
Un petit nombre de manifestants palestiniens s'est approché à quelques centaines de mètres de cette barrière ultra-sécurisée, régulièrement le théâtre de manifestations sanglantes entre habitants de Gaza et soldats isaréliens. Ces derniers ont répliqué en tirant à balles réelles.
Selon le ministère de la Santé dans la bande de Gaza, 16 Palestiniens ont été tués et plus de 1.400 blessés par l'armée israélienne.
Egypte: triomphe sans adversaire pour Sissi à la présidentielle
Dans une école du quartier huppé d'Héliopolis, placée sous haute sécurité, M. Sissi, 63 ans, a voté dès l'ouverture des bureaux, à 09H00 (07H00 GMT).
Son unique adversaire Moussa Mostafa Moussa, 65 ans, un soutien notoire de M. Sissi qui dit s'être présenté pour éviter au président de se retrouver seul en lice, a fait de même ailleurs au Caire.
"J'appelle tout le monde à participer avec force pendant ces trois jours", a-t-il déclaré à la presse.
Devant l'absence de compétition réelle, les regards se tournent vers le taux de participation. A la dernière présidentielle, il n'avait atteint que 37% après deux jours, incitant les autorités à prolonger de 24 heures, pour atteindre 47,5%.
L'Iran célèbre l'anniversaire de l'Imam Ali (P) et de la fête des pères
Les Iraniens, ainsi que les musulmans chiites du monde entier, célèbrent samedi l'anniversaire de la naissance de l'Imam Ali (paix soit sur lui), le premier imam des musulmans chiites et un symbole de la justice ; et la fête des Pères est célébrée en son honneur à cette date.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) :
Imam Ali (P), le premier homme à se convertir à l'islam, est né le 13 du mois de Rajab (septième mois du calendrier islamique de l'Hégire lunaire) à partir de l'an 598 dans la Kaaba (centre de pèlerinage des musulmans) dans la ville de La Mecque, situé dans la péninsule arabique.
Lui, qui était aussi le gendre et le cousin paternel du Prophète de l'Islam, Hazrat Mohamad (la paix soit sur lui et sa famille), a joué un rôle important dans la propagation de la religion divine de l'Islam dans le monde.
En Iran, en commémoration, cette journée décore des mosquées, des maisons, des rues et des boutiques avec des ornements colorés et des lumières. Ils distribuent également des bonbons pour célébrer l'anniversaire de la naissance du premier Imam des Chiites.
Dans le calendrier de la République islamique d'Iran, le jour de la naissance de l'Imam Ali (P) a été appelé la fête des pères et les familles iraniennes célèbrent ce jour en offrant des fleurs et des cadeaux à leurs parents et grands-parents.
Le savoir de Imam Mohammad al-Baqir(as)
L’Imam Muhammad Bâqir (as) était l'un des plus grands juristes et
savants de son temps. Le Messager de Dieu (sawas) avait déjà parlé de
sa position scientifique.
Jâbir ibn ‘Abdullâh Ansârî a rapporté l'Envoyé de Dieu (sawas) qui lui a
dit: «Ô Jâbir! Tu pourras rencontrer l'un de mes descendants de la
génération de Hussayn, dont le nom est comme le mien. Il fendra la
science pour découvrir la vérité. Lorsque tu le rencontras, salue-le
de ma part. » Jâbir était vivant jusqu'à ce qu'il ait rencontré l'Imam
Muhammad Bâqir (as) et l’ait salué de la part du Prophète (sawas).
Beaucoup de grands savants ont loué sa position scientifique dont
les suivants:
Ibn Barqî l'appelait un juriste savant, et Nisâî l’appelait l’un des
juristes et grands disciples du Prophète Muhammad (sawas) à Médine.
‘Abdullâh ibn ‘Atta Makkî dit: «Les savants se montraient si
humbles devant Muhammad ibn ‘Ali ibn Hussayn qui ne le faisaient
devant personne d'autre. J'ai vu Hakam ibn ‘Utaybah. Si savant et
honorable qu’il était, pourtant, il se comportait comme un apprenti
devant son maître Muhammad ibn ‘Ali. »
Lorsque Jâbir ibn Yazîd Ju’fî voulait rapporter un hadith de l'Imam
Muhammad Bâqir (as), ainsi commençait-il son discours: «Le
successeur des amis et l'héritier de sciences des prophètes,
Muhammad ibn ‘Ali ibn Hussayn m'a dit .... »
Ibn Abil Hadîd écrit: «Muhammad ibn ‘Ali ibn Hussayn était le plus
grand juriste à Hijâz. Les gens ont appris la jurisprudence de lui et
de son fils, Ja’far. Il avait été intitulé Bâqirul ‘Ulûm (celui qui fend la
science). Avant sa naissance, l'Envoyé de Dieu (sawas) lui a donné ce
titre, ayant donné une bonne nouvelle à Jâbir ibn Abdullâh Ansârî
de le rencontrer à l’avenir avec ces mots : « Salue-le de ma part.»
Shaykh Mufîd écrit: «Certains hadiths de l'Envoyé de Dieu (sawas) ont
été rapportés par l'Imam Abû Ja’far (as) sur le début de la création
de monde , l'histoire des Prophètes (as), les guerres , les traditions,
et les rituels du hadj, ainsi que sur l'exégèse du Coran par des
narrateurs généraux et particuliers. Il avait des débats avec certains
des dissidents et faiseurs de fausses opinions. Les gens ont
raconté de diverses sciences de la part de cet Imam. »
Le meilleur témoin pour prouver la position scientifique de l'Imam
Bâqir (as) est les nombreux hadiths émis par lui dans les différents
domaines, les croyances, la théologie, la philosophie, la
jurisprudence, l'éthique, l'histoire, les questions sociales, l'exégèse,
… etc. Ces hadiths ont été rapportés par des narrateurs, qui sont
enregistrés dans des livres de hadith.
Les hadiths attribués à l'Imam Bâqir (as) sont très nombreux. Après
son fils, l'Imam Jafar Sâdiq (as), il a le plus grand nombre de hadiths par
rapport aux autres Imams infaillibles (as).
A cette époque, beaucoup de fils d'anciens compagnons du Prophète (que le salut de Dieu sur lui) prétendaient détenir la Science alors qu'ils n'avaient pas la compétence et imitaient l'Imam (as) dans les enseignements. L'un d'entre eux, Abdallah fils d'Oumar fils de Khattab avait été étourdi par une question, il ne savait pas la réponse. Il indiqua l’Imam (as) à celui qui lui avait posé la question pour qu'il puisse recevoir une réponse.
Comme ses prédécesseurs, l'Imam (as) représentait parfaitement la religion Islamique à ses interlocuteurs qui étaient d'autres religions. Bien que l'Imam (as) et son fils Dja'ffar As' Sadiq (as) furent sous la pression des Omeyyades ils voyageaient beaucoup en Syrie. Ce qui permettait à nombreux Syriens qui étaient Chrétiens avoir une connaissance de l'Islam.
Un jour Imam (as) et son fils arrivèrent en Syrie et vit une foule de Chrétien qui patientaient devant une porte, ils se demandèrent de quoi s'agissait-il ? On leur dit qu'ils attendaient leur grand Prêtre qu'ils ne voyaient qu'une seule fois par an pour lui poser des questions. L’Imam (as) attendit parmi la foule. Le Patriarche Chrétien remarqua que l’Imam (as) ne faisait pas partie des siens et lui demanda s'il était Chrétien ou Musulman. L’Imam (as) lui répondit qu'il était Musulman.
Le Prêtre voulut alors tester l'Imam (as) afin de savoir s'il était un ignorant ou un Savant.
Le Prêtre : "Comment pouvez-vous prétendre que les gens du paradis boivent et mangent sans uriner ?»
L’Imam (as): "Le foetus est nourri dans le ventre de sa mère sans uriner !"
Le Prêtre : " Connais-tu un moment qui ne soit ni du jour, ni de la nuit ?"
L’Imam (as) : "Entre le commencement de l'aube et le lever du soleil où le malade se calme et le veilleur s'endort !"
Le Prêtre : "Parle-moi de 2 personnes qui naissent le même jour et meurent le même jour, mais l'âge de l'un est 150 ans quand il meurt et l'âge de l'autre n'est que 50 ans quand il meurt ?"
L’Imam (as): "Il s'agit d'Ouzayr et son frère, lorsque Ouzayr avait 25 ans, il passa près d'un village ravagé et dit " Comment Dieu va-t-Il redonner la vie après la mort ?" Dieu voulait qu'il meurt pendant 100 ans puis il l'a ressuscité et retrouva son frère âgé et vécurent encore 25 ans ensemble"
Le Prêtre : "Comment Dieu va-t-Il redonner la vie à Ouzayr après sa mort ? "
L’Imâm : "Dieu le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis il le ressuscita en disant :"Combien de temps as-tu demeuré ainsi ? Je suis resté un jour, dit l'autre, ou une partie de la journée. Non ! dit Dieu, tu es resté cent ans."
Le Patriarche Chrétien s'étonna car il pensait que seuls les Patriarches savaient ces secrets. Il se convertit l'Islam. Les Savants Chi'ites formés par l'Imam (as) sont actuellement des gens de référence pour les Savants actuels.
L’Imam Bâqir (as) a formé des disciples remarquables et bien
informés au cours de sa vie, qui sont les narrateurs de ses hadiths,
dont certains sont mentionnés ici-bas:
Abû Hamza Thumâlî, Thâbit ibn Dînâr, Qâsim ibn Muhammad ibn
Abî Bakr, ‘Ali ibn Rafî’, Zahhâk ibn Muzâhim Khurâsânî, Hamîd ibn
Mûsâ Kûfî, Abul Fazl Sadîr ibn Hakîm ibn Sahîb Sîrafî, ‘Abdullâh
Barqî, Yahyâ ibn Ummi Tawîl Mut’amî, Hakîm ibn Jubayr, Farazdaq,
Furât ibn Ahnaf, Ayyûb ibn Hassan, Abû Muhammad Quraychî
Suday Kûfî, Tâwûs ibn Keysân Hamidânî, Abân ibn Taghlab ibn
Rîyâh, Qays ibn Ramânah, Abû Khâlid Kâbulî, Sa’îd ibn Mûsâyyib
Makhzûmî, ‘Umar ibn ‘Ali ibn Hussayn, et son frère, ‘Abdullâh, et
Jâbir ibn Muhammad ibn Abî Bakr.
Asad Haydar a présenté les disciples et les narrateurs des hadiths
de l’Imam Bâqir (as) comme suit:
‘Umar ibn Dînâr Hajmî, ‘Abdur Rahmân ibn ‘Umar Awzâ’î, ‘Abdul
Mâlik ibn ‘Abdul ‘Azîz, Qurrat ibn Khâlid Sadûsî, Muhammad ibn
Munkadir, Yahyâ ibn Kathîr, Abû Bakr Muhammad ibn Muslim ibn
‘Ubayd Zahrî, Abû ‘Uthmân ibn Rabî’at ibn ‘Abdur Rahmân, Abû
Muhammad ibn Suleyman ibn Mihrân Asadî, Abû Muhammad
‘Abdullâh ibn Abî Bakr Ansârî, Zayd ibn ‘Ali ibn Hussayn, Mûsâ ibn
Sâlim Abû Jahzam, Mûsâ ibn Abî ‘Isâ Hanât, Abul Mughayrat
Qâsim ibn Fazl, Qâsim ibn Muhammad ibn Abî Bakr Taymî,
Muhammad ibn Sawqah, Hajjâj ibn Mûsâ ibn Abî Artâh, Ma’rûf ibn
Kharbûz Kûfî, Abân ibn Taghlab, Barîd ibn Mu’âwîyah ‘Ajlî, Abû
Hamzah Thumâlî, Thâbit ibn Dînâr, Jâbir ibn Yazîd Ja’fî,
Muhammad ibn Muslim ibn Rîyâh, Hamrân ibn A’yun Cheybânî,
Zarârat ibn A’yun Cheybânî, Abdul Mâlik ibn A’yun Cheybânî.
Premier du mois Rajab, La Naissance béni de l’Imam al Baqir (p)
Le cinquième Imam du descendant du Messager de Dieu(sawas), Mohamed surnommé Al Baqir (p), est né le1e du mois Rajab en l’an 57 de l’hégire, à Médine. Son père est l’Imam Ali fils de Al Hussein (p), plus connu sous le nom de Zein El Abidin. Sa mère est Fatima, fille de l’Imam Al Hassan (p).
Ainsi, il était descendant de l’Imam Ali (p) des deux côtés en plus d’être totalement imprégné de l’environnement éducationnel du Prophète de l’Islam (P).
Le Prophète(sawas) lui donna comme titre « Al Baqir » qui signifie « le pourfendeur de la Science ». D’après la citation d’un grand compagnon nommé Jaber fils d’Abdallah Ansari, le Prophète (sawas) aurait dit en désignant l’Imam Al Hussein (p) : ” De celui-ci naîtra Ali qui sera appelé l’ornement des adorateurs (Zein Al-Abidin) et de lui naîtra alors un garçon qui pourfendra la Science « Baqir » ! Jaber, tu le rencontreras donc passe lui mon Salut. ” Sur les dire du Prophète (P), Jaber rencontra l’Imam Al Baqir et lui transmit le Salut du Prophète (P). ”
Il était la quintessence du savoir, de la courtoisie et des dispositions au bien. Il fut un homme de beaucoup de qualités. Un grand nombre de savants sont formés par l’Imam Al Baqir (p) dans les différentes sciences Islamiques.
Il était aussi le symbole vivant de la tragédie de Karbala. En effet, il a vécu, à l’âge de quatre ans, le massacre de Karbala où fut martyrisé son grand-père Al Hussein (p).
L’Imam a consacré tout son temps à faire preuve de sa soumission à Dieu et à préconiser les enseignements du Saint Prophète (P) et de ses descendants. Il attira beaucoup de personnes vers l’Islam.
L’Imam Mohamed Al Baqir (p) serait mort en martyre le septième jour de Dhul-Hijja en l’an 114 de l’hégire à Médine et enterré dans le cimetière de Baqî.