
تقي زاده
Qatar/USA : contrat d’armement de 173 millions de dollars
Le Pentagone a fait part d’un contrat d’armement de 173 millions de dollars entre le Qatar et les États-Unis.
Le département américain de la Défense a annoncé, le mercredi 4 octobre, dans un communiqué de presse, d’un contrat d’armement de 173 millions de dollars entre le Qatar et l’entreprise américaine Raytheon, spécialisée dans les domaines des systèmes de défense et d’électronique et dans l’aérospatiale.
« Raytheon Missile Systems a décroché un contrat de 173 millions de dollars pour fournir au Qatar 200 missiles air-sol AGM-154 Joint Standoff Weapon (JSOW) ainsi que des pièces détachées et un soutien technique et d’ingénierie », a annoncé le Pentagone.
« Raytheon Missile Systems, dont le siège se trouve à Tucson, en Arizona, reçoit un contrat de 172 874 170 $ pour fournir 200 armes collectives AGM-154C Block III, 212 conteneurs, diverses pièces et équipements de soutien pour les pièces de rechange, et un appui technique au gouvernement du Qatar », a déclaré le communiqué.
Le JSOW fournit aux forces navales la possibilité de frapper des navires en mouvement ainsi que des cibles terrestres fixes, selon les informations publiées sur le site web de Raytheon. Il utilise un système de navigation équipé d’un système de guidage GPS et d’un détecteur infrarouge d’imagerie thermique pour atteindre sa cible.
Les travaux de production liés à ce contrat militaire seront effectués dans les États américains de l’Arizona, du Texas, du Vermont, du Minnesota, du Massachusetts, de l’Oklahoma, du Missouri, de la Californie, de la Pennsylvanie, de l’Arkansas, de New York, de la Floride et du Colorado, a ajouté le communiqué. Le reste aura lieu au Royaume-Uni. Ces travaux devraient être achevés d’ici juin 2020.
Zarif ne tient pas le peuple kurde pour responsable des erreurs de ses politiciens
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré en marge des funérailles de Jalal Talabani que Téhéran resterait toujours l’ami des Kurdes irakiens.
En marge de la cérémonie de funérailles de l’ex-président irakien Jalal Talabani, Mohammad Javad Zarif a déclaré : « La République islamique d’Iran restera toujours l’amie du peuple irakien, dont les Kurdes. Par ailleurs, nous ne mettons pas sur le dos des Kurdes de l’Irak les erreurs stratégiques qui sont commises par certaines personnalités [politiques, NDLR]. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a également redit l’attachement de l’Iran à la préservation de l’unité nationale et territoriale de l’Irak.
Il a invité en outre tous les Kurdes d’Irak à poursuivre la voie de Jalal Talabani, symbole de l’unité de ce pays. Le chef de la diplomatie iranienne a indiqué que Talabani, qui était un ami de l’Iran, s’était battu avec persévérance contre le régime dictatorial de Saddam Hussein et qu’il avait toujours défendu l’unité et la souveraineté de l’Irak.
Myanmar : l’aide humanitaire est quasiment inaccessible dans l’État de Rakhine
Selon Mark Loukuk, président du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies, le non-accès à l’aide humanitaire dans l’État de Rakhine au Myanmar est inadmissible.
Auparavant, la petite mission onusienne qui s’était rendue au Myanmar avait qualifié d’inimaginable la situation dans laquelle vivent les musulmans dans certaines régions de ce pays.

« Une équipe de hauts responsables de cette organisation se rendront dans les jours à venir dans l’État de Rakhine », a ajouté Mark Loukuk.
Il a également indiqué que les Nations unies avaient demandé au gouvernement du Myanmar d’assurer un accès sans entrave de l’aide humanitaire.
De même, Amnesty International a annoncé le 4 octobre que la communauté internationale devrait contribuer à ce qu'aucun réfugié rohingya ne soit renvoyé de force au Myanmar, tant que ces réfugiés risquent d'y subir de graves violations des droits humains en raison de la campagne de nettoyage ethnique menée par l'armée.
La Russie va continuer l’envoi d’armes à l’Iran, si USA rompre le Pacte nucléaire
Dans des déclarations recueillies vendredi par officiel russe Agence Spoutnik, le législateur a rappelé que, dans une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), respect par Téhéran de tous les engagements de l’accord est ratifié nucléaire, signé en juillet 2015 entre l’Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus d’Allemagne).
Ozerov détails qu’il est en hausse, à partir de 2020, des interdictions sur la vente à l’Iran d’armes conventionnelles, y compris des avions et hélicoptères, navires de guerre, missiles, réservoirs, systèmes d’artillerie blindés et systèmes de combat de gros calibre.
Ces déclarations sont produites lorsque le porte-parole de la Maison-Blanche, Sara Sanders, rapport jeudi que le Président des Etats-Unis, Donald Trump a pris une décision sur l’accord nucléaire et qui doit déclarer à un moment opportun.
Trump dispose d’un délai jusqu’au 15 octobre pour certifier si l’Iran est conforme à sa part dans le Pacte, nom officiel Plan intégral d’action commune (JCPOA, par son sigle en anglais). Dans le cas contraire, tels que les médias locaux Advanced, Congrès aura 60 jours pour examiner le Pacte et décider si elle restaure les sanctions qui étaient sous elle.
Avant que Trump conteste au Pacte nucléaire, haute représentante de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne (UE), Federica Mogherini, il a souligné le 19 septembre que l’accord iranien « fonctionne ».
Le chef de la diplomatie européenne a confirmé que l’Iran ne s’acquitte de ses engagements stipulés dans l’accord, de la même manière, ce qui a été certifiée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) « à sept reprises » et a demandé à faire en sorte « que l’accord continue étant pleinement mis en œuvre par toutes les parties ».
Réfugiés syriens devenus le bouclier humain d'une base US
"Les militaires de la base américaine d’al-Tanf ne laissent pas passer les convois humanitaires sur le territoire de l’un des plus importants camps de réfugiés dans le sud de la Syrie", affirme le ministère russe de la Défense.
"Les réfugiés du camp syrien de Rukban, dans le sud du pays, servent actuellement de "boucliers humains" pour la base américaine d'al-Tanf", a déclaré, ce vendredi 6 octobre, le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.
L'un des plus importants camps en Syrie, le camp de Rukban, est situé dans la zone de sécurité de Deraa, à proximité de la base américaine d'al-Tanf, et abrite actuellement plus de 60.000 femmes et enfants venant de Raqqa et de Deir ez-Zor.
Cependant, affirme M. Konachenkov, les Américains ne laissent approcher ni les convois des autorités syriennes ni ceux provenant de la Jordanie, ni de l'ONU, ni d'aucune autre organisation étrangère.

"Les réfugiés de Rukban sont actuellement des otages, et plus précisément des "boucliers humains" de la base américaine. Je rappelle qu'outre les Américains, seuls ceux que ces derniers sont venus combattre utilisent des barrières de "protection" de ce type en Syrie, et il s'agit des terroristes", a indiqué le porte-parole.
Al-Tanf héberge une base de la coalition internationale où les militaires américains forment et équipent les détachements de l'opposition syrienne armée pour la lutte contre Daech.
En mai et en juin, la coalition avait opéré des frappes sur les troupes gouvernementales syriennes qui s'étaient rapprochées des détachements de l'opposition près d'al-Tanf. Toutefois, les heurts entre l'opposition, soutenue par les États-Unis, et les forces gouvernementales avaient par la suite cessé dans cette région.
"Les représentants du Pentagone ont affirmé à plusieurs reprises que les instructeurs américains, britanniques et norvégiens, qui sont couverts par l'aviation tactique et un système de lance-roquettes multiple, formaient les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL). En fait, la localité d'al-Tanf s'est transformée en "trou noir" d'un rayon de 100 kilomètres sur la frontière jordano-syrienne. Au lieu de l'ASL, ce sont des groupes mobiles de Daech qui, jaillissant comme des diables en boite, réalisent des attaques terroristes et subversives contre les troupes syriennes et les civils", a déclaré Igor Konachenkov.
S. Lavrov accuse les forces de la coalition dirigée par les US de « provocations sanglantes » contre les troupes russes en Syrie. pic.twitter.com/jAg4FxnsSf
— Press TV Français (@PresstvFr) October 5, 2017
Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, le déploiement illégal en avril 2017 de cette base militaire américaine sur la frontière jordano-syrienne a été justifié publiquement "par la nécessité de mener des opérations contre Daech".
Cependant, au cours des six mois de l'existence de cette base, aucune opération américaine contre Daech n'a été effectuée.
Comme l'a indiqué le ministère russe de la Défense, Daech a attaqué à plusieurs reprises les troupes syriennes depuis une zone située dans un rayon de 50 kilomètres autour de la localité d'al-Tanf, à la frontière jordano-syrienne, où se trouve la "mission militaire US".
Source: Sputnik
Salehi: "l'accord nucléaire n'est pas renégociable"
Le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a appelé tous les signataires de l'accord nucléaire à honorer ce document.
En visite à Rome pour participer à la Conférence internationale sur la non-prolifération des armes nucléaires, le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Ali Akbar Salehi a dénoncé, ce jeudi 5 octobre, l'idée de renégocier l'accord nucléaire dans ses aspects techniques.
"Non seulement les Iraniens, mais les Russes, les Chinois et Mme Mogherini sont également d'avis que l'accord nucléaire n'est pas renégociable. Si les États-Unis se retirent de l'accord nucléaire et les autres pays y emboîtent le pas, le document sera annulé, mais si la décision se borne aux États-Unis, ça sera à la commission iranienne de supervision de l'accord nucléaire de prendre une décision convenable", a expliqué Ali Akbar Salehi.
Il a souligné que la République islamique d'Iran n'accepterait jamais de renégocier l'accord nucléaire.
"La meilleure approche est de respecter l'accord nucléaire qui renforce le régime de la non-prolifération des armes nucléaires. Si l'accord nucléaire est annulé, quel facteur pourrait pousser la Corée du Nord à s’asseoir à la table du dialogue pour parvenir à un accord nucléaire?", a affirmé Ali Akbar Salehi.
Florence Parly: "500 terroristes français en Irak et en Syrie"
"Le nombre des terroristes de nationalité française qui se battent aux côtés de Daech en Syrie et en Irak a été réduit probablement en raison de l'intensité des combats", a déclaré Florence Parly.
La ministre française des Armées, Florence Parly a déclaré, vendredi 6 octobre, que près de 500 terroristes de nationalité française se battaient actuellement aux côtés des terroristes de Daech en Irak et en Syrie et que le nombre avait été probablement réduit en raison de l'intensité des combats.

Le nombre de 700 terroristes avait été évalué, il y a quelques mois, par les responsables français.
"Le nombre des terroristes français qui luttaient en Syrie et en Irak pour le compte de Daech était plus élevé que ça, mais il a été réduit compte tenu de l'intensité des combats", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'il ne sera pas facile de recenser un bilan exact.
Selon Europe 1, la ministre a précisé que le flux de candidats français à la guerre en Irak et en Syrie s'était pratiquement tari et que, parallèlement, celui des retours était inexistant.
Le guide suprême a souligné l'importance du réglement des problèmes du monde musulman
Al-Tanf : pourquoi les USA frappent l’armée syrienne ?
L’aviation américaine a lancé aujourd'hui, vendredi 6 octobre, une frappe aérienne contre un convoi de l’armée syrienne dans l’est du pays tuant des dizaines de militaires dans son sillage.
Selon les sources syriennes, les frappes aériennes ont eu lieu aux alentours de la base d’al-Tanf, position stratégique à la frontière syro-irako-jordanienne.
Un convoi militaire de l'armée syrienne, soutenu par les forces alliées qui se dirigeait vers la base d’al-Tanf, a durement été frappé par les avions de combat américains. L'attaque s'est soldée par des dizaines de morts dans les rangs des militaires syriens.
Accord nucléaire: décision de Trump bientôt annoncée
Le président des États-Unis a, de nouveau, accusé la République islamique d'Iran d'avoir violé l'esprit de l'accord nucléaire.
"Vous allez bientôt entendre quelque chose à propos de l'Iran", a déclaré Donald Trump, ce jeudi 5 octobre.
La Maison Blanche a annoncé que Donald Trump avait déjà pris sa décision quant à l'accord nucléaire, signé avec l'Iran.
Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré, lors d'un point de presse, que Donald Trump avait déjà pris sa décision au sujet de l'accord nucléaire et qu'il allait l'annoncer au temps convenable.
L'annonce pourrait survenir le 12 octobre.
"Quant à l'interaction avec l'Iran, Donald Trump privilégie une stratégie globale", a affirmé Sarah Sanders.
Dans le même temps, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a qualifié d'"important", le respect par la communauté mondiale des termes de l'accord nucléaire.
Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré, mardi 3 octobre, devant le Congrès, qu'il allait dans l'intérêt de Washington et de la sécurité nationale des Américains de respecter l'accord nucléaire, signé avec l'Iran.
James Mattis a prononcé ces déclarations une dizaine de jours avant que l'échéance, fixée par Donald Trump, sur la certification du respect par l'Iran de l'accord nucléaire, touche à sa fin.
À la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump avait implicitement annoncé le retrait de Washington de l'accord nucléaire.
D'après le quotidien américain Washington Post, citant des sources proches du dossier, "la position du président Trump ne signifie pas la dissolution de l'accord, mais ouvre la porte à des modifications".