
تقي زاده
Lors d’une explosion au Pakistan des dizaines de personnes ont trouvé la mort
Au Pakistan, au moins 70 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans un attentat devant un hôpital à Quetta.
La bombe a explosé alors qu'environ 200 personnes endeuillées étaient rassemblées devant les urgences de l'Hôpital civil de Quetta, après l'assassinat, quelques heures plus tôt, du bâtonnier de la province.
Selon le ministère de la Santé pour la province instable du Baloutchistan, dont Quetta est la capitale, il y a au moins 50 morts confirmés et plus d’une cinquantaine de blessés.
Ni l'attentat de lundi, ni l'assassinat n'ont été revendiqués jusque-là. Nombre de groupes armés, extrémistes, anti-chiites ou encore séparatistes sont actifs au Baloutchistan.
L'armée s'est déployée dans et autour des hôpitaux de la ville, selon le ministère.
Les responsables restent prudents sur les chiffres en raison de l'activation par les autorités de brouilleurs de téléphonie mobile, qui empêchent les communications, notamment avec les responsables sur le terrain.
Trois soldats ukrainiens ont été tués et quatre blessés dans l'Est de l'Ukraine
Lors d'intenses affrontements, trois soldats ukrainiens ont été tués et quatre autres blessés dans la localité de Krymske, à une quarantaine de km au nord-ouest du fief rebelle de Lougansk.
Lors d'intenses affrontements, trois soldats ukrainiens ont été tués et quatre autres blessés", a déclaré aux journalistes dimanche le porte-parole militaire ukrainien Andriy Lysenko.
Selon lui, ces soldats ont trouvé la mort dans une explosion et le bombardement dans la localité de Krymske, à une quarantaine de km au nord-ouest du fief rebelle de Lougansk.
L'Ukraine est en proie depuis deux ans à un conflit opposant son armée à des séparatistes.
Ce conflit a fait près de 9.300 morts et plus de 1,5 million de déplacés depuis son déclenchement en avril 2014.
Malgré l'instauration de plusieurs trêves, des affrontements meurtriers ont régulièrement lieu le long de la ligne de front.
Un tribunal suisse exhorte Israël à rembourser ses dettes à l'Iran
En Suisse, la Cour suprême suisse de Lausanne a émis récemment un verdict selon lequel la compagnie pétrolière israélienne Trans-Asiatic devra payer à la Société nationale iranienne de pétrole (NIOC) une somme de 250 000 francs suisses.
Ainsi la compagnie israélien a perdu son procès en appel portant sur une décision d'arbitrage dans le cadre d'un partenariat sur la commercialisation du pétrole entre l'Iran et Israël, avant la victoire de la Révolution islamique de 1979.
Le quotidien israélien Haaretz a écrit lundi 8 août que la Cour suprême suisse de Lausanne a exhorté Trans-Asiatic à rembourser à l'Iran une somme de 250 000 Francs suisses plus quelque 200 000 francs supplémentaires en frais de justice.
Malgré la rupture des relations entre l'Iran et le régime israélien, la Société nationale iranienne de pétrole a déjà initié trois procédures d'arbitrage contre les sociétés israélienne exigeant le paiement pour le pétrole fourni à crédit avant la Révolution islamique.
La somme totale de ce litige s'élèveraient, selon certaines source, à 7 milliards de dollars. Le quotidien Haaretz rappelle que jusqu'à présent la partie iranienne a remporté deux arbitrages.
En 2015, La Société nationale iranienne de pétrole a remporté sa première procédure d'arbitrage quand les juges en charge du dossier avaient ordonné à la compagnie israélienne TAO de payer 1.2 milliards de dollars à l'Iran.
La Cour suprême suisse de Lausanne a annoncé qu'après la levée des sanctions internationales contre le secteur pétrolier iranien, il n'existait plus d'obstacle aux versements dus par la partie israélienne.
Manif anti française en Chine
Des milliers de personnes ont manifesté dans une ville de l'est de la Chine pour s'opposer à la possible implantation d'une usine franco-chinoise de traitement de combustibles nucléaire usés, ont indiqué des résidents à l'AFP, tandis que la police locale niait avoir battu des manifestants.
Des habitants de Lianyungang, à 480 kilomètres au nord de Shanghai, sont descendus dans les rues au cours du week-end, brandissant des banderoles et martelant des slogans devant des bâtiments publics. Ils étaient plusieurs milliers, a rapporté à l'AFP un employé d'hôtel, sous couvert d'anonymat.
Ils protestaient contre la proposition de construire dans le district un site nucléaire de traitement dont ils disent redouter les effets néfastes.
Le français Areva avait signé il y a un an avec le géant chinois du nucléaire CNNC un protocole d'accord dans le cadre d'un projet de développement d'une usine de traitement-recyclage des combustibles usés en Chine --mais aucune localisation n'avait été alors dévoilée.
Un projet jugé crucial pour le spécialiste français de l'atome qui doit se recentrer sur la gestion du cycle du combustible, de l'amont (mines d'uranium) à l'aval (traitement des combustibles usés).
La Chine s'impose comme le premier marché pour l'atome civil, avec 34 réacteurs en opération et 20 réacteurs actuellement en construction, selon la fédération World Nuclear Association (WNA).
Mais un nombre grandissant de manifestations illustre les inquiétudes d'une partie de la population, cinq ans après l'accident nucléaire de Fukushima au Japon en mars 2011.
Le ministère chinois de l'Environnement n'avait guère contribué à rassurer, en estimant dans un rapport que la situation de la sécurité nucléaire du pays ne portait pas à l'optimisme et que l'usage de différents types de réacteurs rendait le secteur difficile à gérer.
Egypte : tenue d’une conférence pour rapprocher chiites et sunnites
RD Congo: 7 civils tués dans une nouvelle attaque à caractère ethnique
Sept personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans une zone en proie à des troubles à caractère communautaire dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources locales.
"Les assaillants ont opéré à partir de 23h00 (22h00 GMT), tuant sept civils et ont brulé 60 maisons", a déclaré à l'AFP Déogratias Kitabingwa, délégué du gouverneur du Nord-Kivu (est) à Kibirizi, localité située à 85 km au nord-ouest de Goma, chef lieu de cette province.
Cette attaque a eu lieu quelques heures après que le président congolais Joseph Kabila qui séjournait dans la région depuis mercredi eut quitté la zone.
Parmi les personnes tuées, "cinq sont de l'ethnie nande et deux sont de l'ethnie hutu", a indiqué le fonctionnaire, précisant que "certains ont été tués à la machette et d'autres par balles", sans autres détails.
M. Kitabingwa a attribué l'attaque à des rebelles hutu rwandais des Forces démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR).
Cette version de l'incident et son bilan ont été confirmés par le président de la société civile de Kibirizi, Gaston Kakule.
Attentat contre la base du CGRI, déjoué
Selon le ministre iranien de l'Intérieur, Abdel Reza Rahamani Fazli, un attentat à la bombe contre une base du Corps des Gardiens de la Révolution islamique dans l'Est du pays a été déjoué.
Interrogé par ILNA, le ministre iranien a fait état des tentatives des terroristes dans la province du Sistan et de Balouchestan de creuser des tunnels souterrains et de s'infiltrer au sein de l'une des bases militaires appartennat au GGRI, tentatives qui ont échoué.
" Il s'agissait d'une base qui servait à la fois aux forces de l'Ordre et à ceux du CGRI. .... Les élements appartenant aux milices takfiristes avaient creusé des tunnels sous terre dans la province de Khach pour mener des actes de sabotage"

Selon le gouverneur de la ville de Khach, le tunnel souterrain a été creusé à une profondeur de 20 mètres et il est long de 30 mètres. "Dans le cadre de cette enquête, 10 personnes ont été arrêtées, toutes liées aux réseaux étrangers"
A l'ouest du pays, les forces de sécurité recherchent activement les traces des terroristes impliqués dans une tentative d'assassinat contre le député iranien Hechmatollah Falahatpicheh.

L'attaque a coûté la vie à deux personnes mais le député iranien a eu la vie sauve.
Selon le chef du renseignement du Corps des Gardiens de la Révolution islamique à Kermanchah, trois suspects ont été arrêtés qui se réclament de la milice " Pak"
Détails sur les 7000 drones US
Le gouvernement américain, sous pressions de certaines organisations des droits de l’Homme, a dévoilé des détails sur les opérations de ses drones menées partout dans le monde.
Les Etats-Unis ont déclaré 437 le nombre des victimes de leurs attaques aux drones, menées depuis 2009 jusqu’à 2015 dans divers pays du monde.
Dans la même période de temps, 2581 personnes ont été tuées dans des zones en guerre telles que l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie.
Le nombre des victimes dans des régions civiles est estimé à 116 tandis que les critiques des politiques américaines jugent beaucoup plus élevé ce bilan annoncé par le gouvernement américain.
Selon le think tank « New America», les Etats-Unis comptent 7000 drones dont 200 sont des drones de combat.
Amnesty critique la stratégie migratoire australienne à Nauru
Sur l'île de Nauru, un centre régional de traitement s'occupe de délivrer le statut de réfugiés aux demandeur d'asile. Les conditions de vie y sont déplorables, raconte-t-elle.
Environ 1200 hommes, femmes et enfants subissent de graves atteintes aux droits humains, des traitements inhumains et des actes de négligence, ont dénoncé Human Rights Watch et Amnesty International dans un rapport publié au début du mois d'août.
Libertés réduites
La politique d'immigration, dite "solution du Pacifique", a été créée en 2001 par Canberra. Elle a été stoppée en 2007, mais reprise en 2012.
"Aucune caméra n'est autorisée à l'intérieur de ce camp et les migrants sont victimes de restrictions de libertés. Ils peuvent sortir uniquement lorsqu'ils obtiennent le statut de réfugiés", explique Mme Neistat. Une fois à l'extérieur, ils sont installés dans des "maisons containers", sur Nauru qu'ils ne peuvent quitter.
Mais, là aussi, le rapport est accablant. "Chaque réfugié et demandeur d'asile rencontré a signalé avoir subi ou connaître un membre de sa famille qui a subi des actes d'intimidation, de harcèlement ou des violences, infligés par des Nauruans agissant seuls ou en groupe".
Situation inédite
Selon Mme Neistat, la situation sur l'île de Nauru est inédite pour deux raisons. La première: la ferme volonté de Canberra de garder secrète la situation. Aucun journaliste, aucune ONG ne peut s'y rendre, et personne ne peut dénoncer ce qui s'y passe.
La deuxième: "L'Australie et Nauru ne sont pas en guerre. L'île n'est pas une zone de conflit". "Rares sont les pays qui déploient autant d'efforts pour infliger des souffrances à des hommes et des femmes en quête de sécurité et de liberté", complète la représentante d'Amnesty.
Méthode dissuasive
Le gouvernement australien a rejeté en bloc les accusations des deux organisations. Selon les chiffres officiels au 30 juin, 442 demandeurs d'asile étaient détenus à Nauru, et 854 sur l'île de Manus.
L'Australie soutient que sa politique extrêmement dure vis-à-vis des migrants permet de dissuader les réfugiés d'entreprendre la périlleuse traversée vers les côtes australiennes.
Nauru, minuscule île de 21 km2, pauvre, est plus petite que l'aéroport de Melbourne. Elle compte 10'000 habitants.
Grand rassemblement anti-putsch à Istanbul
Le président Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre Binali Yildirim et les personnalités du gouvernement et de plusieurs partis politiques ont participé à ce rassemblement.
Des manifestations similaires ont été organisées à Ankara et plusieurs autres villes de la Turquie.