« Par conséquent, célèbre les louanges de ton Seigneur, et sois de ceux qui se prosternent dans l'adoration »
(Qur'an 15 :98)

Les Musulmans Chiites préfèrent se prosterner sur un petit bloc de terre, appelé Turbah, qui est habituellement constitué d'argile du sol de Kerbela en Irak.

Selon le fiqh Chiite Ja'farite - qui l'une des cinq principales écoles de loi en Islam - la prosternation doit être faite sur la terre ou ce qui pousse de la terre sauf ce qui est comestible ou peut servir à faire des vêtements. Sont licites : la poussière, la pierre, le sable et l'herbe pourvu qu'il ne contiennent pas de minéraux. Il est permis de se prosterner sur du papier parce qu'il provient des arbres qui ont poussé dans la terre, mais pas sur des vêtements ou des tapis.

Toutes les écoles de loi Sunnites reconnaissent la validité de la prosternation sur la terre et ce qui y pousse.

Etait-ce une pratique du Prophète (s) et de ses compagnons ?

Prier sur de la terre était avec certitude une pratique du Prophète (s) et de ceux qui l'entouraient.

- >D'après Abu Sa'id al-Khudri : j'ai vu l'Apôtre d'Allah se prosterner dans la boue et l'eau et j'ai vu la marque de boue sur son front.

[Al-Bukhari, Sahih (English translation), vol. 1, livre 12, no. 798; vol. 3, livre 33, no. 244]

- D'après Anas bin Malik: Nous avions l'habitude de prier avec le Prophète(s) en pleine chaleur et si l'un d'entre nous ne pouvait poser son front sur le sol (à cause de la chaleur) alors il enlevait son vêtement et se prosternait dessus.

[Al-Bukhari, Sahih (English translation), vol. 2, livre 22, no. 299]

Selon ce hadith seulement dans ces circonstances exceptionnelles le Prophète (s) et ses Compagnons se prosternaient sur un vêtement.

Le Prophète (s) utilisait aussi une Khumra sur laquelle il posait son front lors de la prosternation.

- D'après Maymuna : L'envoyé d' Allah priait sur une Khumra.

[Al-Bukhari, Sahih (English translation), vol. 1, livre 8, no. 378]

- Selon al-Shawkani, un fameux savant Sunnite, plus de dix Compagnons du Prophète (s) ont relaté dans leurs récits sa prosternation sur une Khumrah.

Et il rapporte la liste des sources Sunnites citant ces hadiths qui comprend Sahih Muslim , Sahih al-Tirmidhi , Sunan Abu Dawud , Sunan al-Nasa'i et beaucoup d'autres.

[Al-Shawkani, Nayl al-Awtar, Chapitre Prostration sur la Khumrah, vol. 2, p. 128]
Alors qu'est-ce qu'une khumrah ?

- une petite natte de paille juste assez grande pour la figure et les mains lors des prosternations de la prière.

[Al-Bukhari, Sahih (English translation), vol. 1, livre 8, no. 376 (selon la note du traducteur en anglais)]

Ibn al-'Athir, un autre éminent savant Sunnite, dans son Jamial-Usul a écrit :

- « La Khumra est [comme] ce qu'utilisent les Chiites de notre époque pour se prosterner. »

[Ibn al-'Athir, Jami'al-Usul, (Cairo, 1969), vol. 5, p. 467]

- « La Khumra est une petite natte faite de fibres de palmier ou autre...et c'est comme ce dont les Chiites se servent pour se prosterner. »

[Talkhis al-Sihah, p. 81]
Mais pourquoi la terre de Karbala ?

Les caractéristiques spéciales du terrain de Karbala (Irak) étaient connues et firent l'objet d'une attention particulière au temps du Prophète (s) ainsi qu'aux temps plus anciens :

- Umm Salama a dit : J'ai vu Husayn (a) assis sur les genoux de son grand-père, le Prophète (s), qui avait un bloc rouge de terre dans sa main. Le Prophète (s) l'embrassait et pleurait à chaudes larmes. Je lui ai demandé quelle était cette terre ? Le Prophète (s) a dit : « Gabriel m'a informé que mon fils, Husayn, sera assassiné en Irak. Il m'a rapporté cette terre de ce pays. Je pleure pour la souffrance qui va être infligée à mon Husayn. » Alors le Prophète (s) posa l'argile dans la main de Umm Salma et lui dit : « Quand tu verras cette terre se transformer en sang tu saura que mon Husayn aura été massacré. » Umm Salma la garda dans une bouteille et la surveilla jusqu'à ce qu'elle vit le jour d'Ashura, 10 Muharram 61 A.H., qu'elle s'était transformée en sang. Alors elle su que Husayn bin Ali était tombé martyr.

[Al-Hakim, al-Mustadrak, vol. 4, p. 398]

[Al-Dhahabi, Siyar a`lam al-nubala', vol. 3, p. 194]

[Ibn Kathir, al-Bidayah wa'l-nihayah, vol. 6, p. 230]

[Al-Suyuti, Khasa'is al-kubra, vol. 2, p. 450; Jam` al-Jawami, vol. 1, p. 26]

[Ibn Hajar al-Asqalani, Tahdhib al-tahdhib, vol. 2, p. 346]

- Ali ibn Abi Talib, passa par Karbala après la bataille de Siffin. Il prit une poignée de son sol et s’écria : 'Ah, ah, à cet endroit des hommes se feront massacrés, et entreront au paradis sans jugement !

[Ibn Hajar al-Asqalani, Tahdhib al-tahdhib, vol. 2, p. 348]
Pourquoi est-il obligatoire de se prosterner sur de l'argile de Karbala ?

Ce n'est pas une obligation ! Mais les Chiites préfèrent se prosterner sur l'argile de Karbala en raison de l'importance qui lui a été donnée par le Prophète (s) et les Imams de sa Famille (Ahl al-Bayt).Après le martyre de Imam Husayn (a), son fils Imam Zayn al-'Abidin (a) en recueillit, la déclara sacrée, et la garda dans un sac. Les Imams (a) prirent l'habitude de s'y prosterner, d'en faire un tasbih, et d'y réciter les louanges d'Allah.

[Ibn Shahrashub, al-Manaqib, vol. 2, p. 251]

Ils ont aussi encouragé les Chiites à se prosterner dessus, en précisant que ce n'était pas une obligation, mais un moyen d'obtenir une plus grande récompense.

Les Imams (a) ont insisté sur le fait que la prosternation pour Allah devait s'effectuer seulement sur de la terre propre et de préférence sur cette terre de Karbala.

[Al-Tusi, Misbah al-Mutahajjad, p. 511]

[Al-Saduq, Man la yahduruhu'l faqih, vol. 1, p. 174]

Pendant longtemps les Chiites ont gardé cette terre avec eux. Puis, craignant qu'elle puisse être souillée, ils la malaxèrent en petites plaques ou morceaux, que maintenant on appelle mohr ou Turbah. Pendant les prières nous nous y prosternons non pas par obligation mais en raison de son caractère particulier.

D'autre part, quand nous ne sommes pas en présence d'un sol pur, nous pouvons nous prosterner sur une terre propre, ou quelque chose qui en tire son origine.

Il est dommage que certaines personnes malveillantes soutiennent que les Chiites idolâtrent des pierres ou qu'ils idolâtrent Husayn (a). La vérité est que nous adorons seulement Allah en nous prosternant sur la Turbah, et non pas pour elle. Et nous n'avons jamais idolâtrés Imam Husayn, Imam Ali, ou le Prophète

Muhammad (s). Nous adorons seulement Allah, et c'est en accord avec la volonté d'Allah que nous nous prosternons seulement sur une terre pure.
Conclusion :

C'est la raison pour laquelle les Musulmans Chiites se servent de ces petites plaques, habituellement constituées de terre de Karbala, qui leurs permettent de se prosterner sur une matière hautement recommandée et de suivre la sunnah du Prophète (s).

Les maisons sont vendues, trois fois plus cher en Irak. Le rêve du « Nil jusqu' à l'Euphrate est-il en train de se réaliser en Irak. Selon les informations disponibles, les juifs sionistes ont acheté, dans une première étape, 45 carrés de terrains et 183 maisons d'habitations dans la région centrale de l'Irak. La particularité évidente de ces biens c'est qu'ils sont situés à proximité du fleuve d'Euphrate. Ces informations ne sont ni fausses ni exagérées, ce sont des informations très dangereuses qui sont parvenus à des pays arabes et islamiques de la région, surtout, les pays limitrophes de l'Irak. Ces informations divulguent le plan sioniste et américain visant à créer un « autre état juif » dans la région et cette fois-ci en Irak pour réaliser ainsi le rêve du « Grand Etat juif du Nil jusqu'à l'Euphrate ». Si quelques années plus tôt, on, disait que le deuxième « état juif » dans la région sera créé en Irak, personne n'y croyait et y voutait une grosse exagération. Mais, des preuves et des documents concordants existent qui indiquent que les Américains et les sionistes sont en train de réaliser un tel objectif, suivi également, avec force et véhémence, par des groupes de pression juifs qui tentent d'abuser de la situation actuelle économique en Irak pour matérialiser ce plan. Pour ce faire, ils ont soudoyé un grand nombre d'experts américains et israéliens. Selon un rapport remis à l'administration Us, la situation en Irak empire de jour en jour, surtout que les services secrets et de renseignements des pays occidentaux tentent d'attiser les différends interconfessionnels et interethniques en Irak et de le sombrer ainsi dans une guerre civile. Cela n'a pas échappé aux yeux de Tel-Aviv. C'est pour cette raison qu'Israël a entamé, depuis plusieurs années, ses agissements en Irak qui sont articulés sur les axes suivants :
1. Premier axe : Cela fait 10 ans que les services de sécurité américains et israéliens, dans le cadre desquels Israël a envoyé environ 560 de ses mercenaires de renseignements et d'espions en Irak avec des passeports américains. Dans le cadre de cet accord de coopération, Israël a envoyé dans un premier temps 100 agents de renseignements en Irak qui envoient leurs rapports aux appareils de renseignements de ce régime et le Mossad, après les avoir corrigé, en y enlevant ou rajoutant quelque chose, les rapportent à la CIA. Le nombre de ces mercenaires de renseignements a augmenté, au fil du temps, à telle enseigne que les Américains se sont rendus compte que le nombre des agents de renseignements israéliens, qui sont entrés en Irak, avec des passeports américains a atteint actuellement la barre de 560 personnes. Le régime israélien, tout en justifiant auprès de l'administration américaine l'augmentation du nombre de ses mercenaires et agents, déguisés en citoyens américains, a dit même prévoir d'envoyer 400 experts dans des régions déterminées et précises en Irak, surtout le nord du pays, dont la mission consistait à rapporter, quotidiennement, la situation politique et économique et sociale d'Irak. Cependant la plus dangereuse action que le Mossad est, actuellement, en train d'accomplir, en Irak, consiste à collecter des informations et des renseignements concernant les biens, les propriétés, leurs propriétaires, ainsi que concernant la situation familiale, économique et sociale des Irakiens, et également les problèmes sécuritaires auxquels ils sont confrontés. Ils ont dressé une liste bien détaillée de diverses couches de la société irakienne, en particulier, des commerçants et des hommes d'affaires qui sondent à l'immigration et désirent donc, vendre leurs propriétés et leurs terrains.
2. Deuxième axe : Il existe des groupes de travail israéliens qui opèrent à l'intérieur de l'Irak. Au début, on imaginait que ces groupes sont liés à l'appareil de renseignements américains, mais, il s'est avéré plus tard, que ces groupes sont liés à l'appareil de renseignement et d'espionnage du régime sioniste qui comprend des commerçants, des hommes d'affaires, des militaires et également des juifs américains qui ont une vaste coopération avec l'appareil de sécurité, l'armée et le gouvernement irakien et dont la principale mission consiste à collecter des informations et à fixer des prix pour les terrains et les propriétés en Irak qu'on peut acheter, surtout les terrains et les propriétés, situées dans des régions sures et éloignés des régions tendues et critiques.
3. Troisième axe : Il existe une coopération confidentielle et conjointe entre le Bureau du premier ministre israélien, l'office de de Sécurité des Etats-Unis en Irak, le Pentagone et le comité sioniste et israélien qui mène ses activités en Irak avec des passeports américains et dont les membres sont déguisés en officiers américains.

Quatrième axe : tous les gens, soudoyés par les Etats-Unis et le régime sioniste pour appliquer ce plan font des promesses séduisantes aux Irakiens afin de les duper et les inciter à vendre leurs maisons, leurs propriétés et leurs terrains et choisir le chemin de l’immigration. Ceux qui achètent ces propriétés sont des juifs irakiens ou américains ou des juifs arabes et palestiniens, recrutés par le Mossad. Selon des informations, le plan sioniste et américain s’avère difficile à accomplir au Nord de l’Irak, mais ce qui permet aux Américains et aux sionistes d’éliminer les obstacles devant la réalisation ce de plan, c’est de s’appuyer sur les groupes puissants kurdes et de se coaliser avec eux, d’autant plus que Tel-Aviv a dit à plusieurs qu’il était la seule partie régionale à soutenir les Kurdes pour concrétiser leur rêve en vue de la création d’Un « Etat kurde ». Selon les informations disponibles, les sionistes aux promis aux Kurdes de les aider à avoir une armée puissante, équipée des armes modernes et sophistiquées, capable de les protéger contre les attaques et les convoitises des parties étrangères. En contrepartie, les Kurdes devront attribuer une région pour l’hébergement des Juifs dans le Kurdistan irakien. Selon ces informations, le régime sioniste enverra, dans une première étape, 200.000 juifs dans le Kurdistan irakien afin de rendre prospère la région que les Kurdes leur attribueront. Donc, « l’Etat juif » se créer, au nord du pays, pour qu’il soit proche du gouvernement du Kurdistan irakien, bien que, selon les informations disponibles, les juifs israéliens aient procéder à acheter, aussi, des terrains et des propriétés dans la région centrale de l’Irak.

Le commandant de la base de la DCA aérienne de Khatam-ol-Anbiya de l'armée iranienne a averti que les avions tels que les avions de l'Otan n'ont pas l'autorisation de traverser le ciel iranien.
« L'Iran a déjà annoncé, via l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ( ICAO), que les avions de l'Otan et les avions militaires et extrarégionaux n'ont pas le droit d'entrer dans l'espace aérien de l'Iran. », a rappelé le général Rarzad Esmaïli, commandant de la base de la DCA aérienne de la RII. Faisant allusion à l'atterrissage forcée de l'avion de l'ISAF en Afghanistan, qui transportait, en septembre dernier, environ 100 soldats américains, le général Esmaïli a précisé qu'il s'agissait d'un Boeing 737, qui appartenait à un pays du bassin du golfe Persique, alloué par l'Alliance atlantique et qui se présentait comme Airbus 300. « Les systèmes d'écoute de la DCA aérienne de la RII repèrent tout avion dans le ciel de l'Iran, jusqu'à 100 à 150 km en dehors des frontières iraniennes. » a fait remarquer le général Farzad Esmaïli.

En allusion aux images diffusées, montrant l'avion iranien en train de lancer un avertissement au croiseur américain "USS Gridley", lors des manœuvres militaires, dans le golfe Persique, le quotidien "Commentary magazine" a annoncé qu'avec cette démarche, l'Iran a prouvé que les forces américaines sont craintives.

«Bien que la réaction du croiseur américain soit considérée comme naturelle, cependant, elle témoigne, d'autre part, de la stratégie de l'administration d'Obama, consistant à éviter toute confrontation avec l'Iran. Par ailleurs, cette question pourrait témoigner de la ferme volonté des Iraniens de prouver leur puissance aux forces américaines. Les Iraniens ont, à maintes reprises, annoncé que le croiseur américain avait rebroussé chemin, suite aux avertissements des Iraniens», a ajouté ce quotidien.

En exprimant son mécontentement, quant à cette affaire, "Commentary magazine" a poursuivi : «Peut-être, le Président Obama est-il d'avis qu'il faut faire marche arrière et favoriser une solution à la paix, mais plusieurs pays de la région considèrent cette démarche comme un signe de sa faiblesse. Si Obama souhaite la paix, dans la région, il doit utiliser d'autres méthodes».

Vingt coptes égyptiens ont été enlevés ces derniers jours à Syrte, dans le centre la Libye, a-t-on appris samedi auprès d'une source proche du gouvernement reconnu par la communauté internationale, attribuant ces rapts à des miliciens libyens.
Treize d'entre eux ont été enlevés samedi et sept autres dans les jours précédents, a précisé cette source, mettant en cause la milice Ansar Asharia, classée organisation terroriste par l'ONU.

Les circonstances dans lesquelles ces 20 personnes ont été enlevées n'étaient pas claires dans l'immédiat, ni leur identité mais la même source a assuré qu'il s'agissait de coptes, une minorité chrétienne qui constitue 10 % de la population de l'Egypte voisine.

La situation en Libye, plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, suscite les craintes de la communauté internationale.

Le Premier ministre syrien Waël Halaqi, a assuré que les relations économiques et commerciales entre la Syrie et l'Iran connaissent un développement tangible qui reflète le souci des deux parties d'élever ces relations au même niveau que celles politiques. Rencontrant aujourd'hui Rostom Qassimi, chef du comité du développement des relations économiques irano-syriennes, Halaqi a apprécié la position du peuple et de la direction iraniens soutenant le peuple syrien et sa direction, qui avait un grand rôle dans le renforcement de la fermeté de la Syrie face au terrorisme et de l'axe de la résistance. « L'année 2015 sera celle des victoires de l'axe de la résistance et de tous les peuples du monde qui souffrent de l'hégémonie occidentale, du sionisme et du terrorisme", a réitéré Halaqi.Pour sa part, Qassimi a affirmé que l'Iran et la Syrie sont dans la même tranchée contre les plans américano-sionistes, faisant savoir que son pays n'épargnera aucun effort pour soutenir le peuple et la direction en Syrie. Dans une rencontre avec la délégation ministérielle, commerciale et économique iranienne, Halaqi a mis l'accent sur les efforts déployés pour renforcer la coopération bilatérale et développer les relations économiques, commerciales et industrielles entre les deux pays afin de répondre aux besoins des deux peuples. Par ailleurs, Halaqi a réitéré son appel aux hommes d'affaires et aux compagnies iraniennes pour établir des projets de développement en Syrie et contribuer, aux côtés des compagnies nationales syriennes, à la phase de la reconstruction. Pour sa part, Qassimi a réitéré le souci du gouvernement iranien de renforcer la coopération avec la Syrie pour soutenir sa fermeté face à l'embargo économique imposé à elle.

"Nous ne permettrons pas que les soldats et les officiers de "Tsahal" soient traînés devant le tribunal de La Haye", a déclaré Benyamin Netanyahu, à l’ouverture du conseil des ministres hebdomadaire. La première plainte que les Palestiniens entendent déposer, auprès de la Cour pénale internationale, (CPI), portera sur des «crimes», perpétrés, après le 13 juin 2014, quand Israël a lancé une vaste campagne d’arrestations, suivie de la guerre, à Gaza.

Plainte recevable ? En tout état de cause, le tribunal, qui ne condamne que les Africains, a du pain sur la planche. Après leur récente demande d’adhésion, les Palestiniens pourraient déposer, début avril, leur demande de saisie du tribunal de La Haye, afin de poursuivre en justice des responsables, notamment, militaires, israéliens.
Gaza

«La CPI peut être saisie, pour des faits circonscrits à un espace et à un temps précis», explique Chaawan Jabbarine, Directeur du centre juridique al-Haq et figure de la défense des droits de l’Homme, en Cisjordanie occupée. La date du 13 juin 2014 a été choisie, «car l’enquête de la commission de l’ONU, sur les violations des lois humanitaires internationales et des droits de l’Homme, commises durant la guerre à Gaza, cet été, a commencé, au début du mois de juin».
Genèse d’un conflit

Le 12 juin, trois jeunes Israéliens étaient kidnappés, près d’un bloc de colonies, en Cisjordanie occupée, avant d’être assassinés. Dès le lendemain de leur enlèvement et durant les trois mois qui ont suivi, plus de 2.000 Palestiniens ont été arrêtés, à travers la Cisjordanie et à Jérusalem. Le cycle de la violence s’est, ensuite, aggravé, notamment, dans la Ville sainte, secouée par des affrontements et par plusieurs attentats.
Offensive israélienne

Moins d’un mois plus tard, Israël lançait sa troisième offensive -aérienne et terrestre- sur la bande de Gaza, en six ans, tuant près de 2.200 Palestiniens, en grande majorité, des civils. Plus de 70 personnes sont mortes, côté israélien, quasiment, tous des soldats. Durant les 50 jours de conflit, des milliers de roquettes tirées de Gaza se sont abattues sur Israël.

les sources d'information proche de la Résistance ont confirmé ce dimanche la mort en martyr de trois membres du Hezbollah dans de violents combats contre Al Nosra dans la région de Falita situé sur les frontières syro libanaise. les terroristes d'Al Nosra ont lancé une offensive contre les positions de l'axe Armée syrienne/Hezbollah avant de se heurter à la réponse très violente de la Résistance. les terroristes avaient ene effet l'intention de s'emparer de la base militaire célèbre de al Massroub dans le nord ouest de Falita , une zone montagneuse de Qalamoun . une dernière information fait état de la mort des dizaines de terroristes. les médias takfiris ont menti ainsi en affirmant qu'al Nosra avait réussi à s'emparer des positions du Hezbollah. 

L'ayatollah Arak a présenté les programmes et les recherches du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques pour dénoncer les courants takfiris.
Due au développement des activités des groupes takfiris dans la situation actuelle, le Conseil a plané des programmes pour l'avenir, a répondu l'ayatollah Araki à une question du journaliste de l'agence de presse Taqrib (APT) concernant les activités du Conseil pour contrer les courants takfiris.

Dans ce domaine, un livre est sur le point d'être publié dans lequel les fatwas des oulémas distingués chiites et sunnites sont rassemblées. Dans ces fatwas, les oulémas condamnent les courants takfiris.

Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a coopéré avec de grands oulémas comme l'ayatollah Makarem Shirazi et l'ayatollah Sobhani pour la tenue de la conférence sur le takfirisme qui a eu lieu des mois derniers à Qom, a-t-il indiqué.

L'ayatollah Taskhiri, chef du conseil suprême du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, participe dans les réunions nationales et internationales pour expliquer la menace de l'extrémisme et celle du takfirisme, a-t-il marqué.

Le centre de recherche du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques à Qom a inauguré un centre de dialogue inter-religieux dont la première réunion s'est tenue en présence des oulémas indonésiens, a-t-il dit.

Dans la conférence e cette année qui sera tenue dans cette semaine, ce sujet fait partie des sujets importants de cette conférence sur lesquels les oulémas musulmans s'expriment, a-t-il ajouté.

Le président du parlement islamique iranien, Ali Larijani a affirmé que les travaux faits par le Djihad Universitaire pour préparer les organisations coraniques internationales des étudiants musulmans étaient précieux.

Selon le correspondant de l’agence internationale de presse coranique (IQNA), lors des cérémonies finales de la 5e édition des compétitions coraniques internationales des étudiants musulmans, ayant eu lieu dimanche soir à la salle des conférences internationales à la Tour Milad de Téhéran, Ali Larijani a indiqué : « Les responsables du Djihad Universitaire ont effectué un immense travail de valeur pour organiser ces compétitions. »
Faisant allusion à la place des porteurs du Coran dans l’optique des hadiths et des récits saints, il a ajouté : “Celui qui est le porteur du Coran est naturellement supérieur aux autres et les porteurs du Coran sont supérieurs aux porteurs de la richesse et du pouvoir au niveau de la dignité. »
Le président du parlement islamique iranien a rappelé : « Coran est considéré comme argument parce qu’il constitue la base de la sagesse et de la pensée. Il est lumière parce qu’il est la lumière même et illumine la voie des autres. Il conduit les gens des ténèbres vers la lumière. »
Il a ajouté : « L’un des problèmes du monde de l’islam est que certains Etats n’attachent pas d’intérêt aux potentialités du monde de l’islam et au lieu de prendre le mode de vie monothéiste comme base de leur vie, préfèrent de suivre les grandes puissances. Suivre les grandes puissances fait que les musulmans soient considérés comme des peuples de deuxième ou de troisième zone. »
Faisant allusion à la désunion que connaît actuellement le monde de l’islam, Larijani a expliqué : « Il est impossible de se diriger vers la démocratie par des chars. Si nous voulons surmonter les troubles, il faut recourir au Coran et il n’y a aucune autre solution. »