
تقي زاده
Le S-500 russe va à la chasse de F-35 US déployés en Israël
Capable d’intercepter et de frapper les missiles intercontinentaux, le S-500 de la Russie entrera « bientôt » en service pour combattre le F-35 américain, et ce, alors même que les États-Unis viennent, selon Avia.Pro de dresser sur un terrain de plusieurs milliers de mètres carrés en Israël des hangars destinés à accueillir des F-35 américains. Cette information ne peut ne pas provoquer une réaction russe surtout que ce déploiement se fait à quelques kilomètres de la base aérienne russe de Hmeimim à Lattaquié. Selon The National Interest, ces mêmes F-35 ont récemment mené des exercices conjoints avec leurs paires israéliens. Lors d’un exercice aérien conjoint, les avions furtifs américano-israéliens « F-16 et F-35 » se sont entraînés au combat aérien ainsi qu’à des combats destinés à faire face aux missiles antimissiles S-300 et S-400 entre autres. En ce sens, un déploiement des missiles S-500 russes n’est pas à exclure.
Le nouveau système de défense aérienne russe S-500 sera « bientôt » mis en place dans le service militaire, a déclaré le vice-Premier ministre russe Yuri Borisov. « La mise en service d’un nouveau système [S-500] sera terminé dans le délai prévu », a affirmé Yuri Borisov cité par Interfax.
Projet d'attaque anti-israélienne et anti-américaine en Jordanie
Les services de renseignement jordanien disent avoir déjoué une opération anti-américaine et anti-israélienne visant les ambassades de ces deux pays en Jordanie. Selon le journal koweïtien Al-Rai, les services de renseignements jordaniens ont annoncé, mardi 12 novembre, avoir déjoué une tentative d’attause que deux présumés terroristes envisageaient de mener contre des diplomates américains et israéliens ainsi que des militaires US dans une des bases militaires à al-Jafr dans le sud de la Jordanie.
A en croire le communiqué, la tentative daterait du mois de juillet même si les ressentiments an,ti-américains et anti-israéliens battent leur plein en ce moment en Jordanie où le roi a officialisé dimanche le rétablissement de la souveraineté du royaume sur les terres de Baqoura et Ghoumar, prêtées à Israël pendant les 25 dernières années en vertu de l'accord de paix entre les deux pays. Les suspects avaient prévu de conduire des véhicules vers leurs cibles et de les attaquer avec des armes à feu et des couteaux. Les deux suspects ont été remis à la Cour de sécurité de l’État jordanien (State Security Court) et seront jugés pour l’intention de commettre des "actes terroristes" et de promouvoir "l'idéologie terroriste", selon Al-Rai.
"Les Irakiens manifesteront en masse contre l’ingérence US" (Moqtada al-Sadr)
Le blocage est total : alors qu'aux premiers jours des troubles en Irak, les États-Unis comptaient sur un virage radical des dirigeants politiques, quitte à provoquer la chute du gouvernement puis le changement du régime politique, leurs ingérences semblent avoir produit un effet totalement inverse. Le dirigeant chiite Moqtada al-Sadr qui appelait à la mi-octobre le PM Adel al-Mahdi à démissionner, en est désormais à mettre en garde les États-Unis contre "toute ingérence", tout en s'opposant à l'idée particulièrement perfide de la tenue des élections anticipées en Irak. Idem pour le dirigeant d'un autre courant politique chiite de poids , celui de Hakim qui a rejeté des élections anticipées. Ces derniers jours, l'Irak a connu plusieurs attaques anti-américaines et anti-Otan, ce qui prouve l'échec de la tentative de coup d'État US en Irak.
Dans un communiqué publié dans la soirée du lundi 11 novembre, le leader du parti Sadr en Irak a exprimé sa ferme opposition à la tenue des élections anticipées, et ce, "sous les auspices américaines", en Irak, menaçant les troupes américaines basées en Irak.
« Si les États-Unis s’ingèrent une fois de plus dans les affaires de l’Irak, les Irakiens descendront en masse dans la rue contre leur présence. L'Amérique multiplie des actes d'ingérence dans les affaires irakiennes, mais l'Irak n'a qu'un seul propriétaire à savoir le peuple irakien. Il est majeur et vacciné et il est capable de décider de son sort par des voies démocratiques et pacifiques. Les Irakiens ne permettront pas à Washington de transformer leur pays en une autre Syrie », a-t-il prévenu avant de laisser éclater sa colère : « Assez d'ingérence dans nos affaires ! L'Irak a de grandes personnalités capables de défendre la patrie. Le pays n’a besoin ni de vous ni d’aucun autre pays pour gérer ses affaires ».
"Des missiles de précision et des drones du CGRI, "prêts au combat"
Le CGRI se renforce et se modernise de jour en jour. Lundi 11 novembre, le commandant en chef de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Mohammad Pakpour, l'a affirmé aux médias soulignant que les militaires placés sous son commandement ne cessent de renouveler leur arsenal et de l'optimiser.
« La force terrestre du CGRI est dotée d'équipements nouveaux et modernes dont des drones et de missiles de haute précision. cet arsenal qui fait peur aux ennemis, devra être utilisé par un effectif à la hauteur et c'est ce à quoi nous travaillons assidûment », a-t-il poursuivi.
Pourquoi le commandant en chef du CentCom s'est rendu en Israël ?
La guerre a été depuis toujours l'ultime recours pour Israël : alors que l'entité sioniste s'empêtre dans l'une des crises politiques les plus graves de toute son histoire, il vient d'ouvrir le front de combat à la fois en Syrie et à Gaza, histoire de faire croire qu'il est capable de "frapper" l'ennemi à la fois sur plusieurs fronts et que l'axe de la Résistance aussi étendu qu'il soit, ne pourrait l'en empêcher.
Mais en Israël tout le monde n'est pas du même avis que le clan Netanyahu. Commentant la double frappe d'Israël ce mardi matin contre Gaza et Damas, frappes où ont péri deux commandants du Jihad islamique de la Palestine, Abou Atta et Moaz al-Ajouri, le député sioniste Ofer Kassif affirmait ce matin sur Twitter que “pour sauver sa peau, Netanyahu revient à ce qu’il sait bien faire: tuer, détruire et inciter à la guerre.”
C'est sans doute vrai, mais ce qui est encore plus vrai, c'est que le régime israélien n'aurait pas décidé d'ouvrir un double front de combat contre l'axe de la Résistance, de son propre chef et sans coordination préalable avec les États-Unis.
Pourquoi les États-Unis ont gagné en Bolivie la bataille qu'ils ont perdue au Venezuela?
Depuis son exile mexicain, le président Eva Morales, victime d'un coup d'État made in US a remercié le peuple et le gouvernement mexicains pour l'avoir accueilli et avoir empêché qu'il soit assassiné par les agents à la solde de Washington à son domicile. Morales a promis de revenir. Selon des agences, c'est le chaos qui règne dans les rues de La Paz: le ministre bolivien de la défense a démissionné puisqu'il l'a dit dans un tweet, "l'armée ne veut retourner son arme contre les Boliviens". Morales a remporté une élection supervisée par plus de 200 observateurs internationaux. Alors qu'est-ce qui a motivé Trump et son secrétaire d'État, Mike Pompeo, à provoquer ce coup d'État?
L'échec de Trump à dominer l'Amérique latine
Une transition du socialisme en Amérique du Sud et en Amérique centrale est l'objectif principal des démocrates et républicains américains. La tentative de contrer la chaîne du socialisme en Amérique latine et de briser le système anti-impérialiste créé dans la région est le point commun de George W. Bush, Barak Obama et Donald Trump.
La présence de John Bolton et de Mike Pompeo aux côtés de Trump ces dernières années a amené de nombreux analystes américains à deviner une « chute du socialisme » et « une mort de la gauche » en Amérique latine. Ces analyses n'évoquaient même pas une éventualité de défaite de Trump dans cette bataille. Mais à la surprise générale, la mort politique de John Bolton s'est soldée par une renaissance du socialisme en Amérique latine.
Le Hezbollah confirme l'émergence d'une puissance balistique qu'est Ansarallah
Marche contre l'islamophobie dans des villes françaises
Les slogans se succèdent, mettant en cause expressément, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. La chaîne d’information en continue LCI est huée. «On est là, on est là même si Blanquer ne veut pas», clament les manifestants. Au même moment, d’autres défilés ont lieu, ailleurs en France comme à Toulouse ou à Marseille.
L’initiative, soutenue entre autres par la France insoumise et le NPA a été lancée après l’attaque de la mosquée de Bayonne, à travers une pétition publiée dans Libération, le 1er novembre. Parmi les organisateurs, le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) dont la présence a suscité les débats, la plate-forme L.E.S Musulmans de Marwan Muhammad, le comité Adama…
La marche rassemble au-delà des cercles strictement militants, rejointe par un nombre conséquent de non musulmans. Il y a beaucoup de familles musulmanes. Fonctionnaire territoriale dans le Val-de-Marne, Saïda, est venue avec ses enfants : «Quand j’arrive le matin au travail je retire mon voile, parce que c’est la laïcité.» «On sent les regards pesants quand on fait ses courses, quand on attend le bus, ajoute-t-elle. Ces derniers mois, ça a empiré avec les discours médiatiques, j’ai dû modifier ma façon de porter le foulard. On se sent cataloguées, réduites au foulard. Mais on sait que ce n’est pas ça la France.»
«On n’en est plus à la pensée et aux paroles, mais aux actes»
Pour Mina, le climat s’est aggravé : «On n’en est plus aux stéréotypes et aux préjugés, mais aux amalgames. On n’en est plus à la pensée et aux paroles, mais aux actes.» Elle manifeste avec son mari et leurs enfants, venus spécialement de Metz. «L’effet du foulard, on le ressent vraiment sur le marché du travail, ajoute Mina. Quand on envoie un CV avec une photo où l’on porte un voile, on a moins de chances de trouver.»
Marwan Muhammad est, lui, satisfait. «Nous sommes sans doute au-delà des dix mille manifestants», estime l’ancien porte-parole du CCIF - 13500 selon le cabinet de comptage Occurence, mandaté par plusieurs médias. A un moment de la manifestation, il fait scander «Allahu Akbar» par la foule. «On dit "Allahu Akbar" car on en a marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une expression de guerre», explique-t-il.
Marwan Muhammad balaie de la main le débat qui se focalise autour du terme islamophobie. La polémique qui a lieu, ces derniers jours, a été menée, selon lui, pour «saborder la manifestation» et éviter d’aborder les vraies questions, celle de la discrimination grandissante des musulmans en France. «C’est le mot que les personnes qui manifestent aujourd'hui emploient, plaide-t-il. Pourquoi pas alors remettre en cause d’autres mots de la langue française !» Pour les manifestants, il ne s’agit d’interdire la critique d’une religion. Ce n’est pas l’avis d'une activiste se revendiquant Femen (sans l'accord du mouvement) qui a jeté le trouble en début de manifestation. «Le blasphème est un droit républicain», clame sa pancarte. Elle sera rapidement maîtrisée par le service d’ordre.
A quelques mètres de là, les manifestants s’agglutinent autour de l’humoriste Yassine Belattar pour faire des selfies. «Je n’ai pas foot», dit-il pour expliquer sa présence dans la manifestation parisienne, faisant allusion à François Ruffin qui a avancé ce prétexte pour ne pas se joindre aux manifestants. «Nous nous souviendrons de ceux qui nous ont fait faux-bond», ajoute-t-il.
«Jamais une manifestation antiraciste n’a été à ce point calomniée»
Des personnalités politiques défilent, elles aussi aux côtés des manifestants, comme la sénatrice EE-LV Esther Benbassa, le leader d’extrême gauche Olivier Besancenot, le communiste Ian Brossat, les Insoumis Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain, Danièle Obono et Eric Coquerel.
«Jamais une manifestation antiraciste n’a été à ce point calomniée», lance ce dernier, place de la Nation, à l’arrivée de la manifestation. «Le front commun sera toujours plus fort que le Front national», clame, pour sa part, Yassine Belattar. Il enclenche une Marseillaise, reprise par la foule.
La résistance palestinienne riposte les attaques israéliennes
Mais le régime israélien ne manque pas d'air: selon SANA, l'armée syrienne a activé à 4 heures (heure locale) ses batteries de défenses anti-aériennes après que plusieurs missiles "ennemis" eurent visé un bâtiment non loin de l'ambassade du Liban à Dariya, à l'ouest de la capitale Damas.
Selon une source militaire à Damas, plusieurs missiles "ennemi", visiblement israéliens, ont visé la banlieue de l'aéroport militaire de Mezzeh, provoquant de nombreuses explosions dans l'ouest de la capitale. L'armée syrienne affirme avoir intercepté "plusieurs des missiles ennemis" dont "certains ont réussi à toucher les objectifs". SANA affirme pour le reste que la frappe a laissé deux morts et six blessés.
Source des photos: Fars News
Le site palestinien Arab48 citant les activistes des réseaux sociaux affirme de son côté qu'Israël visait à éliminer Akram al-Ajouri; haut membre du Jihad islamique de la Palestine. La source n'est pas en mesure de confirmer la mort du commandant mais son fils, membre du bureau politique du Jihad islamique a été tué en martyr.
Cette frappe contre Damas est une première, depuis fin août quand le régime israélien a visé un complexe du Hezbollah au sud de la capitale. Les batteries S-300 et S-400 russes assuraient jusqu'à une date fort récente la protection aérienne de la capitale. Certaines informations divulguées par les sources israéliennes faisaient état ces derniers jours de la désactivation des batteries S-400 à travers tout le territoire syrien. Cette information n'a pas été confirmée par les sources russes.
Pour les analystes politiques, cette frappe conjuguée d'Israël contre le Jihad islamique à Gaza et à Damas serait suivie de vastes ripostes anti-israélienne. Pour booster ses chances de succès, Netanyahu, englué dans une crise interne, ouvre ainsi les portes de l'enfer.
La force de la résistance devient une force considérable
« Le Yémen dispose aujourd’hui d’armes les plus sophistiquées, que ce soit des missiles ou des drones. Et les Yéménites ont aussi le courage de les utiliser », a-t-il ajouté.
D’après le secrétaire général du Hezbollah, à travers cette prise de position d’Abdel Malek al-Houthi, c’est « une puissance nouvelle » qui proclame son existence au sein de l’axe de la Résistance et cette puissance est le Yémen.
« Cette prise de position du leader d’Ansarallah marque une hyper-importante évolution ; non seulement l’axe de la Résistance, mais aussi et surtout l’ennemi, réalisent aujourd’hui l’importance de cette réalité », a souligné Nasrallah.
Netanyahu a décidé d'ajouter le Yémen dans la liste des États qui représentent une nouvelle menace pour le régime de Tel-Aviv.
Autre thème axial abordé par Nasrallah : l'Iran. Pour Hassan Nasrallah, le fantôme de la guerre qui planait ces derniers mois sur l’Iran aurait totalement disparu.
« L’Iran a su résister face aux sanctions et se trouve aujourd’hui dans une position de force. L’approche de Trump contre l’Iran a échoué. »
Sans mentionner le nom d’un pays en particulier, le secrétaire général du Hezbollah ajouté :
« Nous assistons aujourd’hui au changement de ton de certains pays de la région et du golfe Persique. (...) Certains s’étaient mis en position de confrontation face à l’Iran. Or, les sanctions et pressions pour faire revenir les Iraniens à la table des négociations ont toutes échoué. Trump attend depuis longtemps un appel de Téhéran. »
« Les calculs de Washington reposent seulement sur deux questions : argent et pétrole », a ajouté Hassan Nasrallah en allusion à la décision de Trump de maintenir [comme ils le prétendent] une partie des troupes américaines à l’est de l’Euphrate en Syrie, « en raison uniquement des puits de pétrole ».
Le secrétaire général du Hezbollah a également fait allusion à la situation au Liban où « les concertations sont en cours afin de trouver la meilleure solution pour le pays ». Seyyed Hassan Nasrallah a d’ailleurs précisé que le Hezbollah insistait sur la lutte contre la corruption, indépendamment des partis ou courants impliqués.
Dans la foulée, Nasrallah a affirmé que pour résoudre les problèmes du Liban il fallait redonner un nouveau souffle à la production.
Par la même occasion, Nasrallah a dénoncé « la politique américaine d’empêcher les entreprises chinoises d’investir au Liban ». Les États-Unis ne souhaitent pas, non plus, que les secteurs publics ou privés iraniens s’activent sur le marché libanais.
« En outre, les États-Unis ont mis en garde les entreprises libanaises, leur annonçant qu’elles n’auraient pas le droit de participer au processus de reconstruction en Syrie. Des hommes d’affaires et des représentants des entreprises en provenance de pays arabes se sont rendus en Syrie où ils ont découvert un grand potentiel d’activités économiques. De retour, ils ont reçu des messages menaçants, venant de l’ambassade américaine dans leurs pays respectifs. »
Nasrallah a affirmé que les sanctions imposées par la Maison-Blanche au Hezbollah ont eu des impacts sur la situation économique et le secteur bancaire au Liban. D’après Nasrallah, les menaces perpétuelles de Trump découragent les investisseurs. « Or, le Hezbollah a toujours réitéré que les intérêts nationaux du Liban doivent passer avant tout », a-t-il aussi rappelé.
« En Irak aussi, l’une des raisons qui a provoqué l’ire des États-Unis contre le Premier ministre Adel Abdel Mahdi est sa visite en Chine pour signer des contrats économiques et commerciaux avec Pékin », a rappelé Nasrallah.
« Les Américains ne vont pas abandonner la politique de pressions. Ils l’ont utilisée contre les Irakiens, pour empêcher la réouverture du passage d’Abou Kamal [Qaëm-Abou Kamal]. Ils savent bien que grâce à la réouverture de ce passage frontalier, le secteur économique aussi bien en Syrie qu’au Liban prendra un nouvel élan », a conclu le secrétaire général du Hezbollah.