
تقي زاده
Syrie: des drones d’espionnage israéliens repérés près de la frontière
Plusieurs drones d’espionnage israéliens ont été repérés en plein vol le long de la frontière séparant le Golan occupé et Quneitra, en Syrie, ce mardi 1er janvier dans l’après-midi, a déclaré une source militaire à Al-Masdar News.
Selon la même source, « des drones d’espionnage israéliens se seraient dirigés vers la province syrienne de Quneitra depuis le mont Hermon au Liban ».
Une fois arrivés à la frontière syrienne, les appareils israéliens ont commencé à faire le tour de la région avant de regagner le sud du Liban où ils ont effectué des vols similaires.
L’armée de l’air israélienne a renforcé sa présence à la frontière syrienne après ses récentes attaques aériennes visant l’ouest de Damas.
Syrie : Trump repousse de 4 mois le retrait des forces US
Le New York Times, citant des responsables américains, a écrit que le président américain Donald Trump avait donné à l’armée environ 4 mois pour retirer 2 000 soldats de Syrie, histoire sans doute d’enrayer les mutineries au sein des troupes US qui, selon certaines sources officieuses, auraient non seulement livré des armes et des équipements classés sensibles aux combattants YPG sans attendre l’avis de leur hiérarchie, mais également déclaré publiquement qu’ils s’opposent à tout retrait même ordonné par Washington.
Selon IRNA, le délai de 4 mois donné aux militaires témoigne d’une volte-face de Trump, qui avait initialement accordé 30 jours pour le retrait de ses forces américaines de Syrie.
Trump a écrit sur sa page personnelle sur Twitter que le retrait de Syrie serait « lent », mais il a fait valoir que « si quelqu’un d’autre, à l’exception de Donald Trump, faisait ce que j’ai fait pour la Syrie, il deviendrait un héros national. Lorsque je suis devenu président, Daech faisait rage en Syrie. Daech est en grande partie détruit. Nous ramenons progressivement nos troupes à la maison tandis que nous continuons à lutter contre Daech. »
Crimée : les États-Unis avancent leurs conditions pour la levée des sanctions antirusses
L’ambassadrice des États-Unis en Ukraine a déclaré que la levée des sanctions antirusses pourrait être à l’ordre du jour, si la Russie rendait la Crimée à l’Ukraine et libérait les marins ukrainiens.
« Les sanctions américaines contre la Russie ne seront pas levées jusqu’à ce que la Russie retire ses troupes de la péninsule de la Crimée, mette fin aux conflits au Donbass et relâche les marins ukrainiens qu’elle a arrêtés », a déclaré Marie Yovanovitch qui a révélé, le lundi 31 décembre, les conditions de Washington pour annuler les sanctions antirusses et a demandé à la Russie de retirer ses troupes de ce qu’elle a appelé le « territoire ukrainien ».
« Les sanctions resteront en place jusqu’à ce que la Russie renonce à la Crimée et la rende à l’Ukraine », a réaffirmé Marie Yovanovitch.
La diplomate américaine a ensuite estimé que les positions de Washington envers la Russie étaient « de principe ».
« Nous appelons la Russie à honorer les accords de Minsk. La Russie devra extrader 24 marins ukrainiens, arrêtés à bord de trois frégates, et d’autres personnes qu’elle a arrêtées illégalement. Nous rappelons officiellement l’imposition de nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie. Le Kremlin devra donc faire face à six mois de lourdes épreuves », a affirmé Marie Yovanovitch.
Les USA ne quitteront pas le Moyen-Orient
Les pays du Moyen-Orient devraient se méfier du retrait de Syrie annoncé par les États-Unis, car malgré cette allégation, ils pourraient à tout moment lancer une nouvelle offensive, prévient le journal Rai al-Youm.
Selon Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump est arrivé en Irak tard dans la nuit de Noël pour rencontrer les troupes américaines sur la base d’al-Anbar.
Une source irakienne a également déclaré que les responsables irakiens avaient décliné une invitation de Donald Trump sur la base d’Ain al-Assad, précisant qu’elle n’était pas conforme au protocole international et que la souveraineté de l’Irak était au-dessus de tout.
Le président américain avait déclaré aux journalistes présents sur la base irakienne : « Notre présence en Syrie n’est pas éternelle, mais il n’y a pas de projet de retrait de nos troupes d’Irak, et nous pourrions nous servir de ce pays comme d’une base pour nos opérations en Syrie. »
« La Résistance en elle-même est un exploit » (expert)
Saadollah Zareï, expert politique iranien, s’est attardé, dans un article publié sur le site d’information Mashregh News, sur la Résistance, les idéaux de la Palestine et l’émancipation de Tel-Aviv.
« Les Palestiniens ont, dès le début, choisi l’option de la Résistance ; soit face au régime israélien, soit face au réseau mondial du sionisme. Le premier pas qu’a franchi l’agence juive pour s’emparer des territoires palestiniens était en 1905. 114 ans se sont écoulés depuis ce jour néfaste et la Résistance ne s’est jamais essoufflée à travers toutes ces générations palestiniennes. Pendant ce temps, différents mouvements ont vu le jour, dont les plus originaux et les plus durables étaient des mouvements de nature religieuse. Le mouvement rural Izz al-Din al-Qassam fut un vrai mouvement religieux entre 1918 et 1938, qui résistait pendant deux décennies aux complots fomentés par le Royaume-Uni et les sionistes. Les mouvements religieux se poursuivent toujours dans les territoires palestiniens », indique Saadollah Zareï.
Il a réaffirmé que « le Hamas et le Djihad islamique sont deux mouvements islamiques qui puisent leurs origines dans la première intifada palestinienne, qui est née en 1987 ».
Et d’ajouter : « Ces deux mouvements ont été donc crées sur fond d’une lutte populaire. Une trentaine d’années se sont écoulées depuis la naissance du Hamas et du Djihad islamique. Pendant ce temps, une gamme diversifiée de complots et de machinations, tramés par le trio Israël/Occident/pays arabes, ont visé à mettre à genoux la Palestine et les Palestiniens. Le point de départ de ces complots fut à Camp David où Israël et l’Égypte ont conclu un accord historique et aujourd’hui c’est le Deal du siècle qui s’inscrit dans la continuité de ces complots. »
Les vedettes rapides du CGRI deviendront furtives
Le chef d'état-major iranien a été catégorique : tout agissement US/Monarchies arabes visant les intérêts iraniens seront violemment ripostés. Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé vouloir doter les unités de vedettes rapides de missiles plus performants ou encore de radars furtifs.
« La capacité de la marine du Corps des gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) est revue à la hausse. Nous avons envisagé de rendre nos vedettes plus rapides et furtives », a affirmé l’amiral Ali-Réza Tangssiri, un commandant du CGRI.
« Ces vedettes seront munies de missiles de haute précision », a ajouté l’amiral Ali-Réza Tangssiri.
« Le CGRI détient les bateaux les plus rapides du monde. Nous sommes en train de concevoir des vedettes à une vitesse plus de 80 nœuds », a-t-il précisé.
Irak : le Premier ministre répond aux critiques sur la visite de Trump
Le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a donné des explications sur la visite en catimini du président américain, Donald Trump dans une base militaire près de Bagdad, qui avait provoqué la colère des Irakiens.
Abdel Mahdi a souligné que la visite avait eu lieu avec le préavis du gouvernement irakien et que la base aérienne al-Asad sur laquelle s’est rendu Trump mercredi soir était « une base à 100 % irakienne ».
La visite de Trump à la base a duré deux heures sans que celui-ci se rende à Bagdad. Voici de quoi provoquer la colère des législateurs irakiens qui ont réagi en demandant l’expulsion des troupes américaines en réponse à ce qu’ils estiment être un voyage non annoncé.
Abdel Mahdi a déclaré, dimanche 30 décembre, lors d’une conférence de presse qu’il n’y avait pas de base américaine en Irak, mais uniquement des bases irakiennes où des troupes américaines sont installées.
« Certains disent que Trump s’est rendu dans une base militaire américaine en Irak, mais ce n’est pas le cas. Les États-Unis n’ont pas de base militaire en Irak. Toutes les bases militaires sont irakiennes. Cependant, des forces américaines et non américaines sont présentes dans certaines parties de ces bases », a précisé le Premier ministre irakien.
Manbij : des officiers occidentaux ont été capturés par l'armée syrienne
L’armée syrienne aurait capturé des officiers occidentaux et arabes, en mission à Manbij, ville du nord de la Syrie, encerclée depuis vendredi dernier par les forces syriennes qui se posent en un rempart entre l'armée turque et les Kurdes. Le déploiement de l'armée syrienne qui contrôle depuis dimanche le barrage de Tachrin, un barrage stratégique au nord d'Alep a eu lieu après que les miliciens kurdes eurent appelé l'Etat syrien à l'aide.
L’agence d’information Sputnik a annoncé que quelques officiers occidentaux et arabes, en mission à Manbij, auraient été capturés par l’armée syrienne qui encercle, depuis vendredi 28 décembre, la ville septentrionale syrienne. Parmi ces officiers, de diverses origines se trouvent des officiers d'origine israélienne, américaine, saoudienne, turque, qatarie, marocaine et jordanienne dont l’Américain David Scott Winer, l’Israélien David Shlomo Aram.
Le 28 décembre 2018, l’armée syrienne s’est déployée dans les banlieues de Manbij, zone cruciale au nord de la Syrie, jusqu’ici sous contrôle kurde. Plus tôt dans la journée, les milices kurdes avaient invité les forces syriennes à prendre position à Manbij pour éviter une offensive de l’armée turque.
Le 25 décembre, la frappe israélienne contre Damas a tourné au fiasco
Noël 2018 n'a pas été trop clément pour Israël, car ce qui s'est produit le 25 décembre au cœur de l’entité israélienne, surtout dans la région de Haïfa reste un retentissant échec.
Quelques heures après la frappe aux CBU-39 contre la banlieue ouest de Damas, les médias israéliens ont unanimement reconnu qu’un missile syrien avait touché des dizaines de localités, dont les plus importantes sont Hadera, Césarée, Zichon Yacov, Or Akiva et Binyamina, où vivent près d’un quart de million de colons qui ont tous ressenti un mini séisme lors de l’explosion du missile suivie d’incendies dans la zone atteinte. Le commandement militaire israélien a été contraint de reconnaître publiquement la confusion qu'a causée ce mystérieux missile, ne sachant pas s’il s’agissait d’un missile de défense aérienne qui aurait intercepté les avions israéliens ou d’un missile sol-sol porteur d'un message militaire à Israël.
Le président Rohani a félicité les chrétiens à l'occasion du nouvel an
Voici le message du président Rouhani à cette occasion :
Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux
Je félicite le début de l'année 2019 à mes compatriotes iraniens chrétiens.
L'anniversaire de Jésus-Christ a apporté un message de spiritualité, de paix et d'amitié à toutes les sociétés, en particulier à ses fidèles, et son mode de vie et ses conseils ont toujours guidé l'humanité.
J'espère qu'au cours de la nouvelle année, nous serons témoins de la paix croissante, de la justice et de l'éradication de toute forme d'immoralité et de discrimination pour tous les peuples du monde et que tous les chrétiens et fidèles d'autres religions divines mènent une vie remplie de succès en Iran.
Je souhaite bénédiction et joie à nos compatriotes chrétiens.
Hassan Rouhani
Président de la République Islamique d'Iran