تقي زاده

تقي زاده

Les inquiétudes israéliennes au sujet de la Marche du grand retour dans la bande de Gaza sont fondées puisqu'elle a renforcé l'unité des Palestiniens, quitte à dissiper les différends inter-palestiniens sans compter que ce grand rassemblement a bien miné ce fameux "accord du siècle". La normalisation avec les Arabes n'est pas pour demain.

Plusieurs semaines avant le début de la Marche du grand retour, le régime israélien craignant que ce rassemblement puisse s'étendre jusqu’aux frontières de la bande de Gaza avec les territoires occupés en 1948, s’est lancé dans une vaste campagne, à l’aide de tous ses appareils sécuritaires, politiques et médiatiques, contre la tenue de ce rassemblement palestinien, prévoyant d'entreprendre de sévères démarches pour contrer la Marche.

Certes, Israël n’a pas pu empêcher la tenue de ce grand rassemblement, mais il a procédé à une répression sauvage des manifestants. Des chars et chasseurs de l’armée israélienne avec des milliers de militaires et de snipers ont affronté des dizaines de milliers de Palestiniens, rassemblés, le vendredi 30 mars, dans cinq régions frontalières de la bande de Gaza. 18 personnes ont été tuées et environ 1.500 autres blessées. L’analyste arabe Adel Shadid s’est, ainsi, penché sur le sujet dans un article publié par le site al-Araby al-Jadeed (The new Arab) .

"Tous les efforts d’Israël pour contrer la participation des Palestiniens à ce rassemblement ont échoué bien qu’il n’avait lésiné sur aucun levier de pression et de menace pour dissuader les habitants de Gaza et le mouvement Hamas d'organiser la manifestation. Le ministre israélien du Logement, Yoav Galant avait même menacé d’assassinat, le chef du Hamas Yahya Sinouar. Sinouar a toutefois participé avec toute sa famille, à la Marche."

Le régime israélien a prévu des sanctions pénales et menacé de faire annuler les permis de travail des employés d'entreprises de transport qui déplaceraient les manifestants. Parmi les autres mesures d’intimidation, le régime a fait recours à la guerre cybernétique. Les services de sécurité cybernétique israéliens ont piraté les comptes des milliers de Palestiniens sur les réseaux de Facebook et Twitter pour y diffuser de fausses informations et communiqués informant des changements des lieux de rassemblement. Ils voulaient ainsi contrer la participation à la Marche. Le régime israélien est allé plus loin en envoyant des centaines de milliers de messages via des portables aux habitants de Gaza les menaçant de mort s’ils participaient au rassemblement.  

Or, la grande Marche a eu lieu au grand dam d’Israël. Le rassemblement s’étendait du désert de Néguev jusqu’à al-Mothalath, al-Jalil et la Cisjordanie. Israël a toujours essayé d’empêcher des rassemblements élargis et simultanés des Palestiniens. L’échec de la politique de division de Tel-Aviv a prouvé que l’ère d’absence de « travail collectif ordonné », habituelle, ces dernières années, chez les Palestiniens, est révolue en faveur d’une nouvelle étape de « combat national » qui obligerait les Israéliens à payer lourd leur occupation et leur colonisation", conclut l’analyste.

La réalité est que la Marche du grand retour a sapé d’une part l’accord du siècle et de l’autre le plan de normalisation avec certains États arabes.  

La réunion tripartite Iran/Russie/Turquie sur la Syrie est prévue, le mercredi 4 avril à Ankara. La France aurait souhaité y prendre part mais l'Iran se serait opposé à cette présence, voilà ce qui ressort d'un article de "Daily Sabah" mais qui ne suscite ni infirmation ni confirmation des autorités iraniennes. 

Les chefs de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, russe Sergueï Lavrov et turque Mevlut Cavusoglu se réuniront, le mercredi 4 avril à Ankara, pour se pencher sur la crise syrienne, alors que la Ghouta orientale est désormais sous contrôle de l'État syrien et que des résidus des terroristes de Jaïsh al-islam ont accepté de quitter Douma, leur dernier repaire et que la Turquie a déployé ses forces à Afrin. 

Leur réunion précède le sommet des trois présidents iranien, russe et turc toujours consacré à la Syrie. 

Le président iranien Hassan Rohani, le chef d’État russe Vladimir Poutine et leur homologue turc Recep Tayyip Erdogan devront ainsi poursuivre les consultations dans le but de parvenir à une solution politique à la crise syrienne, solution que le camp atlantiste fait tout pour saper. 

Qu'est-ce qui devrait sortir des débats? 

Le conseiller en politique étrangère du président russe Yuri Ushakov a indiqué, lundi 2 avril, qu’on attendait à ce que les trois présidents réitèrent, dans un communiqué commun, leur engagement envers la sauvegarde de l’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté syrienne. Il serait donc question à Ankara de rappeler à l'hôte turc qu'une présence militaire de l'armée turque à Afrin ou encore à Manbij ne pourrait qu'être provisoire. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, lui, est attendu ce mardi 3 avril à Ankara pour mettre ne place les préparatifs du sommet d'Ankara, selon son porte-parole Bahram Qassemi.

Les présidents des trois garants des "zones de désescalade" syrienne devraient étudier aussi la dernière situation de ces zones à Idlib, la période de transition politique et les développements en Syrie. Idlib accueille depuis la reddition des terroristes de la Ghouta orientale des milliers d'entre eux. La Ghouta orientale sera, surtout, à l'ordre du jour de ce deuxième sommet trilatéral. Le premier sommet a eu lieu à Sotchi le 22 novembre 2017.

Le "non" iranien à la France? 

Entre temps, le quotidien turc Daily Sabah publie un article où il affirme que le président français Emmanuel Macron se serait invité à ce sommet, mais que l’Iran s’y serait opposé. " La France voulait faire partie du sommet d'Ankara. Les Turcs étaient d'accord mais les Iraniens s'y sont opposés ", affirme le journal, citant un responsable turc, sous couvert d’anonymat. 

 

 

Le responsable turc n’a pas, toutefois, précisé comment et quand les Français auraient lancé l’idée. Quant à la diplomatie iranienne, elle ne s’est pas encore exprimée sur le sujet. Cette information est publiée alors que la France et la Turquie sont engagées dans un bras de fer diplomatique sans précédent autour de la présence militaire française à Manbij, ville kurde du nord de la Syrie. Sur fond d'échange d'invectives, le président turc et français, tentent, chacun à sa manière, de justifier la présence illégale de leurs forces dans un pays souverain. 

Le journal turc Yeni Şafak a publié dimanche une carte qui localise les cinq bases militaires turques dans le nord de la Syrie. 

 

Sous l'égide de l'ONU, les représentants des divers partis et coalitions politiques d'Irak se sont accordés mercredi sur une charte de déontologie électorale applicable aux élections législatives du 12 mai prochain. 
 
Selon un communiqué de la Mission d'assistance des Nations Unies en Irak (MANUI), cette charte comprend 24 clauses, et appellle à offrir des opportunités égales et une compétition libre et honnête à tous les candidats en lice pour cette élection, afin de garantir la réussite et l'intégrité du processus électoral.

Jan Kubis, envoyé de l'ONU en Irak et chef de la MANUI, a déclaré au cours d'une conférence de presse donnée après la cérémonie de signature de la charte qu'il s'agissait "d'un véritable progrès, qui rehausse la valeur de la victoire remportée contre Daech, et envoie un message fort au peuple irakien pour l'encourager à aller voter".

Une copie de la charte publiée par la presse irakienne révèle que parmi les 24 clauses, la charte condamne notamment le recours à la rhétorique ethnique ou confessionnelle, rejette la violence, et interdit l'intimidation des électeurs pendant les élections.

Elle appelle également les candidats et les partis politiques à ne pas s'ingérer dans les activités de la Haute Commission électorale indépendante (IHEC), et à soutenir les efforts internationaux de surveillance des élections.
mardi, 03 avril 2018 09:39

2 évènements le15 du mois Rajab

Au Nom Allah le miséricordieux le plus miséricordieux
*Le 15 du mois Rajab en l’an 2 Hijir, le changement de Qibla a eu lieuJusqu’au ce jour,  les Musulmanes priait vers Al-Quds(en Palestine), par l’ordre Divine la Qibla fut changée en faveur de la mosquée sacrée de Makkah. La mosquée des 2 Qibla à Médine,  est le souvenir de cette évènement, que Allah nous accord une prière dans cette mosquée. 
 
 
 
 
*Le 15 de mois bénie Rajjab ,est l’anniversaire de la mort de la femme pieuse, l’héroïne, la combattante et la savante, qu’est la Dame Zaynab, la petite  Fille de prophète(psl), la Grande Fille de ‘Alî (p) et Fatima(p) ,elle a vécu dans le giron de sa mère, la Dame Fâtima az-Zahrâ’ (p), sous la surveillance de son grand- père Prophète (psl) et de ses deux frères, al-Hassan (p) et al-Hussein (p).
C`est le Messager de Dieu p qui l'a nommé : Zaynab ce qui signifie la beauté de son père ». (Donc la fierté de son père).
Elle est très reconnue par des grandes qualités qu'elle possédait notamment on dit d'elle qu'Elle reflétait les meilleurs attributs de ceux qui l’avaient élevée. En sobriété et sérénité elle ressemblait à Oummoul Mo’minine (sa Grand-mère Khadija), en modestie et chasteté à sa mère Fatima Zahra(as), en éloquence à son père Imam Ali (as), en prévoyance et patience à son frère l’Imam Hassan (as), et en bravoure et tranquillité a son frère l’Imam Hussein (as). Son visage reflétait l’âme de son père Ali (as), et la révérence de son grand père, Prophète Mohammad (sas),
 Elle était très reconnue pour sa science, sa noblesse et sa patience.

Elle était capable de donner des enseignements avec une telle clarté et éloquence qu’elle devient connu comme FASILAH = extrêmement habile et BALIGHAH = intensivement éloquente.


Elle était présente le jour Achoura avec son frère Imam Hussein,
  le petit fils du noble Prophète Psl , à Karbala ,après la fin de combat une fois Imam Hussein tombé en martyre ,lui et ses compagnons; c'est Zeinab qui a pris la direction en main.
 Elle était forte et ferme. Elle n'a pas failli devant le drame. Le drame était une expérience parmi les plus difficiles qu'un homme pourrait éprouver, parmi les événements qui pourraient inciter l'homme à être triste face à la sauvagerie des ennemis. Pourtant, Zaynab (p) se sentait responsable envers les enfants d’al-Hussein (p) et envers l'Imâm Zayn al-'Abidîn (p) qui était malade. Elle a pris ses soignes.
Elle était forte devant les ennemis tyranniques, surtout à Kûfa où elle a prononcé son célèbre discours dans lequel elle a tancé ceux qui n'ont pas accouru à assister al-Hussein (p) ainsi que ceux qui ont participé à la guerre contre lui. Elle leur a parlé avec force et on dit qu'ils ont pleuré en entendant son discours. Aussi Elle ne tremblait pas devant le pouvoir de khalife tyran Yazid ni devant la force de ses armées. Elle ressemblait à son père, 'Ali (p) qui a dit : "Si tous les Arabes se rassemblaient pour me combattre, je ne les fuirais jamais". 
 
Ayant être emprisonner, Pendant toute sa marche, Sayyida Zaynab (p) possédait une personnalité de dirigeante. Elle était la dirigeante qui a pu poursuivre le mouvement de la révolution husseinite. S'il n'y avait pas Zaynab (p), cette révolution aurait pu échouer. Al-Hussein (p) a sacrifié. Quant à Zaynab (p), elle a complété le sacrifice et a fait connaître au monde ce qu'est le sens de la révolution d’Al-Hussein (p).
C'est cela qui nous fait comprendre que la femme musulmane qui vit sa spiritualité et sa force islamique est capable de vaincre les hommes dans les situations les plus difficiles, qu'elle est capable de combler les points de faiblesse dans la marche. Ses discours sont disponibles.
Le 15 du mois de Rajjab en l’an 62 de l’Hégire. Sayyeda Zaynab (as) rendu l’âme, décéda à Cham (Syrie, Damas d`aujourd’hui)  et y fut enterrée.

Que la paix soit sur notre Sayyida Zaynab (p), le jour où elle est née, le jour où elle est passée auprès de son Seigneur et le Jour où, vivante, elle sera ressuscitée.   

Le 15 de mois bénie Rajjab ,est l’anniversaire de la mort de la femme pieuse, l’héroïne, la combattante et la savante, qu’est la Dame Zaynab,la petite  Fille de prophète(psl), qui a vécu dans le giron de sa mère, la Dame Fâtima az-Zahrâ’ (p), sous la surveillance de son père ‘Alî (p) et de ses deux frères, al-Hassan (p) et al-Hussein (p). Cela lui a permis d’élever le niveau de sa raison, de sa spiritualité, de son courage, de sa fermeté, de sa fidélité au vrai et de son jihâd pour la cause de Dieu.

Elle a porté le Message du Messager de Dieu (P) et ses bons caractères. Elle a porté le courage de son père 'Alî (p), la dévotion et la science de sa mère, et la guidance de ses deux frères. elle représentait la femme dont la raison était remplie de science, dont la vie était remplie de la fidélité à l'égard de Dieu, le Très-Haut, ainsi que de la lutte pour Sa cause.

 

Elle n'a passé auprès du Messager de Dieu (P) que les cinq premières années de sa vie.

Après cela, Sayyida Zaynab (p) a vécu l'expérience de son père au service du Message de l'Islam. Zaynab (p) a été le témoin de son frère al-Hassan (p) comme porteur du Message, ce Maître des jeunes du Paradis qui a voulu préserver les personnes qui étaient restées purement croyants.il a signé la paix avec Mu'âwiya, et a souffert des atteintes qui lui ont été portées même par certains de ses partisans. Après cela, Sayyida Zaynab a été le témoin de son frère al-Hussein (p) qui a senti que l'Islam était en danger et que la déviation était devenue très grande. Sayyida Zaynab (p) accompagna son frère (p)durant la tragédie d`Ashoura a Karbala.

A Karbala, Sayyida Zaynab (p) a senti l'affection sous ses degrés les plus forts, dans son cœur et dans ses sentiments. Mais ayant été avertie que son rôle de porteuse du Message lui exigeait d'être patiente, d'être hautaine et consciente sur la ligne de la direction à cette étape, elle a pris des attitudes héroïques présentant ainsi le meilleur exemple aux hommes et aux femmes.Depuis la fin du combat à Karbala, elle a pris la direction en main après la mort en martyr du Imam Hussein p et ses compagnons. Elle était forte et ferme. Elle n'a pas failli devant le drame. Le drame était une expérience parmi les plus difficiles qu'un homme pourrait éprouver, parmi les événements qui pourraient inciter l'homme à être triste face à la sauvagerie des ennemis. Pourtant, Zaynab (p) se sentait responsable envers les enfants de al-Hussein (p) et envers l'Imâm Zayn al-'Abidîn (p) qui était malade et qui était devenu son Imâm après la mort en martyr de son père. Elle n'a pas faibli et elle n'a pas renoncé. Elle était forte devant les ennemis tyranniques

Elle a été amene avec les femmes ;les enfants emprisonnies, à Kûfa. En réponse de gouverneur  Ibn Ziyâd qui a dit : "Louange à Dieu qui vous a démasqués, tués et faussé vos prétentions", elle a répondu avec beaucoup de force : "Louange à Dieu qui nous a ennoblis par Son Prophète Muhammad (P), qui nous a purifiés totalement de la souillure. C'est le pervers qu'on démasque et le menteur qu'on fausse. Et grâce à Dieu, ce n'est pas nous". A la question d'Ibn Ziyâd : "Comment as-tu trouvé ce que Dieu a fait de tiens et de ta famille ?", elle a répondu avec toute dignité : "Par Dieu, je n'ai vu que du bien. Ce sont des gens auxquels il était prédestiné d'être tués. Ils ont donc accouru vers leur trépas et Dieu vous réunira ensemble et vous vous disputerez devant Lui. Là tu verras qui d'entre vous sera victorieux".

Son attitude ne fut pas moins forte à Damas devant le tyran Yazîd. Elle s'est mise à le réprimander et à le défier en lui disant : : "Ceux qui t'ont déblayé le chemin et qui t'ont permis d'asservir les Musulmans sauront qui sont ceux qui occupent la place inférieure et qui ont les soldats plus faibles. C'est l'alternative méritée des injustes. Malgré les calamités qui m'ont touchée, je trouve que tu es sans valeur. Je trouve plus valorisant pour toi le fait de te tancer et de te réprimander. Mais je le fais car mes yeux sans larmoyants. Quelle chose étrange de voire les nobles du parti de Dieu tués par les affranchis, par le parti du Diable. Si tu penses que nous sommes un gain que tu viens de réaliser, tu ne tarderas pas à constater que nous sommes une perte que tu as subie. C'est à Dieu que nous adressons nos plaintes. Dieu ne traite jamais ses serviteurs injustement. Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Dieu, tu n'arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n'anéantiras pas notre Révélation. Tu n'atteindras jamais notre rang et tu n'arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, Tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées qui tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction de Dieu soit sur les injustes. Gloire à Dieu qui a donné au premier d'entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde".

Elle ne tremblait pas devant le pouvoir de calif Yazîd ni devant la force de ses armées. Elle ressemblait à son père, 'Alî (p) qui a dit : "Si tous les Arabes se rassemblaient pour me combattre, je ne les fuirais jamais".

Pendant toute sa marche, Sayyida Zaynab (p) possédait une personnalité de dirigeante. Elle était la dirigeante qui a pu poursuivre le mouvement de la révolution husseinite. S'il n'y avait pas Zaynab (p), cette révolution aurait pu échouer. Al-Hussein (p) a sacrifié. Quant à Zaynab (p), elle a complété le sacrifice et a fait connaître au monde ce qu'est le sens de la révolution de al-Hussein (p).

Après quoi, Sayyida Zaynab (p) continua sa marche. A Médine, et durant le reste de sa vie, elle évoquait les épreuves de Karbala et des mots d'ordre d'Al-Hussein (p). Elle a quitté ce monde après avoir fait de Karbala l'hymne des révolutionnaires partout dans le monde.

Elle est tres reconnu par des grande qualités qu'elle possédait notamment on dit d'elle qu'Elle reflétait les meilleurs attributs de ceux qui l’avaient élevée. En sobriété et sérénité elle ressemblait a Oummoul Mo’minine (sa Grand-mère Khadija), en modestie et chasteté à sa mère Fatima Zahra(as), en éloquence à son père Imam Ali (as), en prévoyance et patience à son frère l’Imam Hassan (as), et en bravoure et tranquillité a son frère l’Imam Hussein (as). Son visage reflétait l’âme de son père Ali (as), et la révérence de son grand père (sas)
Elle était tres reconnu pour sa science, sa patience, sa noblesse et sa patience.

Elle était capable de donner des enseignements avec une telle carté et éloquence qu’elle devient connu comme FASILAH = extrêmement habile et BALIGHAH = intensivement éloquente.


La profondeur et la certitude de son savoir lui avait valu le nom de ‘ALIMA GHAYR MO’ALLAMA = La savante sans avoir été enseignée. On l’appelait aussi ZAHIDAH = discrète et ABIDAH = dévoué, adoratrice d’Allah.

L’Imam Zayn al Abydine dit à son sujet :

  
« Tu es par la Miséricorde d’Allah, la plus savante par excellence que nulle ne peut égaler parmi les femmes, ta compréhension des choses fait de toi la femme la plus douée de ton temps »

Elle a eu 5 enfants :
Aoune, Mohammed, Abbas, Ali et son unique fille Oum Kalthoum,donc 2 de ses fils sont tombe en martyre en karbala.

Le 15 du mois de Rajab en l’an 62 de l’Hégire. Sayyeda Zaynab (as) rendu l’âme, décéda à Cham(Damas d`aujourdhui)  et y fut enterrée.


Que la paix soit sur notre Sayyida Zaynab (p), le jour où elle est née, le jour où elle est passée auprès de son Seigneur et le Jour où, vivante, elle sera ressuscitée. 

IMAM ALI IBN ABITALIB(as) :

 Selon une opinion largement répandue, le jour 13 Rajab, est le jour d`anniversaire de la naissance d’Ali ibn Abi-Taleb, 23 ans avant l’Émigration, Hijir.

Dieu, le Très Haut, dit dans son Noble Livre: ((Il en est un, parmi les hommes, qui s'est vendu lui-même pour satisfaire à Dieu)) (Coran II, 207). Il dit aussi: ((Vous n'avez pas de maître en dehors de Dieu, de son Prophète et de ceux qui croient: Ceux qui s'acquittent de la prière et versent la zakat tout en s'agenouillant)) (Coran V, 55). Il s'agit bien de 'Ali qui vivait pour servir Dieu. Son mystère est qu'il ne pensait pas à soi-même, mais à Dieu. En parlant aux gens de la différence entre sa propre personne et eux-mêmes, il leur disait: "Je vous veux pour Dieu, mais vous me voulez pour vous-mêmes".

Le Prophète (SAWS) l'a couvé dès son plus tendre âge et lui a donné de sa lumière, de son esprit, de sa raison et de sa personnalité.

Nous savons que ‘Alî a passé son enfance dans le giron du Messager de Dieu (Psl) et non pas auprès de son père et de sa mère. C’est que le Messager de Dieu (P), ayant constaté la pauvreté de son oncle, Abû Tâlib, et le grand nombre de ses enfants qui lui posait des problèmes financiers, avait pris ‘Alî à sa charge. ‘Alî accompagnait le Messager de Dieu (P) dans ses contemplations, ses invocations et son ouverture vis-à-vis de Dieu. Il était avec lui à la grotte de Hirâ’ lorsqu’il pratiquait ses contemplations, car le Prophète (psl) s’exerçait à éduquer sa raison, son cœur et tous les aspects de sa vie pour pouvoir s’élever vers Dieu, le Très-Haut. Selon les biographes, on a demandé à ‘Alî lorsqu’il a adhéré à l’Islam pourquoi n’avait-il pas consulté son père comme le font les enfants lorsqu’ils optent pour une chose d’une si grande importance.

Il a répondu : « Dieu n’a pas consulté mon père lorsqu’Il m’a créé ».

Alî (p) a vécu avec le Messager de Dieu (P). Il a appris sa science et le Prophète (P) a dit : « Je suis la cité de la science et ‘Alî en est la porte ».C’est lui qui s’est vendu à Dieu. C’est à son sujet que le Verset : ((Il en est un parmi les homes qui s’est vendu lui-même pour plaire à Dieu. Dieu est bon envers les serviteurs)) (Coran II, 207) a été révélé lorsqu’il a passé la nuit dans le lit du Messager de Dieu (P) afin de couvrir sa sortie de la maison pour émigrer vers Médine.

Le Messager de Dieu (P) l’a loué. Il a dit à son compte : « ‘Alî est avec la vérité, et la vérité est avec ‘Alî ; elle tourne avec lui là où il tourne ». Il lui a dit : « Ô ‘Alî, ne t’est-il pas suffisant que tu sois par rapport à moi ce qu’Aaron a été par rapport à Moïse, sauf qu’il n’y a pas de prophète après moi ? ». Lorsque le Prophète (P) parlait de ‘Alî (p), il n’y était pas poussé par l’affectivité, car le Prophète (P) ((ne parle pas à partir de la passion. Ce qu’il dit est une révélation qui lui a été faite)) (Coran LIII, 3-4).

Par l'Islam, 'Ali a nourri son enfance et sa jeunesse. Il a consacré sa vie à l'appel à Dieu et à la lutte sacrée sur le chemin de Dieu. Il a habité avec le Prophète (SAWS) et il s'est couché dans son propre lit pour lui permettre de s'enfuir et d'entamer l'Hégire à l'insu des polythéistes qui voulaient l'assassiner. Il est resté à la Mecque pour garder les dépôts du Messager de Dieu (P) et il n'a émigré qu'après avoir remis ces dépôts à leurs propriétaires.

 Il était le premier cavalier de l'Islam à la bataille de Badr, où il a tué la moitié des polythéistes qui sont tombés dans le combat, alors que tous les autres Musulmans ont tué l'autre moitié. C'est à cette occasion que l'ange Gabriel a clamé: "Il n'y a pas de brave homme en dehors de 'Ali, et il n'y a pas de sabre en dehors de dhu-l fiqâr". Son Sabre dhu-l fiqâr ne tuait pas injustement; il était un sabre qui établit la justice.

Il finissait une guerre pour en commencer une autre. Pourtant il n'aimait pas la guerre pour la guerre, mais pour repousser ceux qui voulaient nuire à l'Islam. Aux batailles de "'Uhud", de "Khaybar", des "Factions" et de "Hunayn", 'Ali était un sabre qui défendait l'Islam devant le Messager de Dieu (SAWS ). A la batailla des "Factions", le Prophète (SAWS ) a promis le Paradis à quiconque tuera 'Amr Ibn Widd, et 'Ali a fini par le tuer pendant quele Prophète (SAWS) invoquait Dieu en Disant : ((Seigneur! Ne m'abandonne pas seul, Tu es le meilleur des héritiers)) (Coran XXI 89).

A la bataille de "Khaybar", le Prophète (SAWS) a dit : "Demain je donnerai l'étendard à un homme qui aime Dieu et son Messager et que Dieu et son Messager l'aiment, à un homme qui attaque et ne fuit jamais, qui ne rentre qu'avec la victoire".

Cet Homme était 'Ali (p). Il a conquis Khaybar et le Prophète (SAWS) a dit : " 'Ali est avec la vérité et la vérité est avec 'Ali. Seigneur! Fais que la vérité soit avec 'Ali là où il se dirige!".

En outre, 'Ali avait tellement assimilé la science du Messager de Dieu (SAWS) qu'il disait : "Je suis la cité de la science, 'Ali en est la porte".

 

Dieu, le Très Haut, dit dans son Noble Livre: ((Les croyants sont frères. Faites donc la paix entre vos deux frères et craignez Dieu. Peut-être vous fera-t-on miséricorde)) (Coran XLIX, 10). Selon la plupart des biographies, la première action entreprise par le Prophète (SAWS) à la Mecque, puis complétée à Médine, fut la déclaration des Musulmans comme étant des frères. Il en fut ainsi car les Musulmans n'étaient pas nécessairement liés par des liens de parenté ou autre. Le Prophète (SAWS) a donc voulu, conformément à ce que lui a été révélé par Dieu, établir des liens organiques entre les Musulmans de sorte que la fraternité ou le lien religieux soit aussi fort que le lien de parenté, ou même plus fort encore dans la mesure où il ressemble au lien qui réunit les organes dans un même corps.

Le premier geste fut la fraternisation des Musulmans à la Mecque puis de ceux qui ont émigré avec lui. Chacun d'eux avait été lié avec un autre par ce lien de fraternité. On dit que 'Ali (p) était resté seul car le Prophète (SAWS) ne lui avait pas désigné un frère. Ayant senti sa tristesse à cet effet, le Prophète (Psl) lui a dit: "Ne serais-tu pas satisfait si j'étais ton frère?". Et comme 'Ali (p) a répondu par l'affirmative,le Prophète (Psl) lui a dit: "Tu es mon frère dans ce monde ci et dans l'Autre-Monde".

Lorsque le Prophète (P) a émigré à Médine avec une partie des Musulmans, il a réaffirmé la fraternisation des Muhâjirûn (Emigrés) et établi, en plus, un lien de fraternité entre les Émigrés et les Partisans (Ansar) de Médine. Cette fraternisation impliquait le partage entre ces frères de leurs biens matériels ainsi que la participation de chacun aux problèmes, aux joies et aux malheurs de l'autre. Une fois la fraternisation des Muhâjirûn et des Ansar terminée, 'Ali (p) vint retrouver le Prophète (Psl) pour demander de le fraterniser avec l'un des Ansar. Le Prophète (Psl) lui répéta à Médine ce qu'il avait déjà dit à la Mecque:

 "Ne serais-tu pas satisfait si j'étais ton frère? Tu es mon frère dans ce monde-ci et dans l'Autre monde". Ainsi, le saint Prophète (Psl) a choisi ce jeune homme qu'il avait lui-même élevé avec le sang de son cœur et la lumière de son esprit au point qu'il est devenu un modèle parfait de l'homme dans ce domaine. L'Imam (p) était le premier Musulman après le Prophète (Psl). Il disait à ce propos: "Je suis le premier à avoir entendu et obéi. Personne n'a fait la prière avant moi autre que le Messager de Dieu (Psl)".

Nombreuses sont les Traditions Prophétiques qui évoquent la nature de la fraternité. L'une d'elles dit: "Le croyant se sent à l'aise avec le croyant comme le cœur de l'assoiffé devant l'eau". L'Imam 'Ali (p) a dit en s'adressant à son compagnon Kumayl: "O Kumayl! Les Croyants sont frères et, pour tout frère, rien ne vaut un frère". L'Imam Jafar as-Sâdiq (p) disait: "Le Croyant est frère pour le Croyant, il est son œil et son guide. Il ne le trahit ni le traite injustement. Il ne le trompe ni ne trahit ses promesses envers lui".

 

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Quelques hadiths tirés de Târîkh al-Kholafâ', de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî Concernant les mérites de `Ali

A1-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "Çaghîr" qu'Om Salma a relaté : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "`Ali est avec le Coran et le Coran est avec `Ali. Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis

Ibn `Asâkir, citant le témoignage d'Abû Bakr, écrit : "Le Prophète (psl) dit : "Regarder `Ali est un acte de piété".

Muslim dans son sahih rapporte que `Ali a dit : "Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète (psl)  m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite

Les deux Cheikhs (Al-Bokhari et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui `Ali Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabulk, `Ali lui dit : "Ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète (psl) répondit : "N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Et parmi les Gens de la Famille, on note L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (le pieux), aussi nommé al-jawâd (le magnanime) ou Ibn al-Rezâ.le 10em Imam de descendant du prophète (psl). I1 est né le 10 Rajab en 195hejir/809 JC à Médine et, est mort martyr  le 29 zul-qad en 220/835.

Imam al-jawâd (p) est l’un des plus jeunes parmi les Imâms. Mais malgré son jeune âge qui a coïncidé avec celui du prophète Yahyâ (Jean Baptiste) (p), il fut ce qui ressemblait à un miracle, ((Nous lui avons donné la sagesse alors qu’il était tout enfant)). Il a vécu à l’époque des Abbassides qui ont tant persécuté les Imâms, car ils les craignaient pour leurs trônes du fait que les Musulmans, de toutes les écoles et tendances, leur vouaient une grande confiance.

Il a atteint en matière de science, de sagesse, de culture et de perfection d’esprit, un  degré qui n’était atteint par aucun des savant de son époque; et çà en dépit de son bas âge.

L'Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent.
Il avait l'habitude de monter sur son cheval en apportant de l'argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens.

Malgré son jeune âge, lui qui n’a vécu que vingt-cinq ans, l’Imâm al-Jawâd (p) a émis des hadiths qui ont été rapportés par un grand nombre de savants. Comme « Al-Khatîb al-Baghdâdî a écrit dans ‘Târîkh Baghdâd’ –l’Histoire de Baghdâd; le livre intitulé ‘al-Manâqib’  ….

Parlant du fait d’écouter les autres et de faire attention à ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des concepts et des principes, l’Imâm al-Jawâd (p) a dit : « Celui qui écoute quelqu’un qui parle ne fait que l’adorer. Si celui qui parle rapporte ce que Dieu dit, celui qui écoute adore Dieu. Si celui qui parle le fait comme s’il était le Diable, celui qui écoute ne fait qu’adorer le Diable ».

Au sujet des qualités du croyant, l’Imâm al-Jawâd (p) a dit : « Le croyant a besoin de trois qualités : Une bonne direction de la part de Dieu, un bon sermonneur de la part de soi-même et un bon accueil des conseils qu’on lui fournit ». Après cela, l’Imâm (p) dit : « Ne sois pas l’ami de Dieu en public et Son ennemi en secret ».

 Il dit aussi : « L’homme est suffisamment traître lorsqu’il est fidèle aux traîtres ».

L’Imâm al-Jawâd (p) rapporte une Tradition émanant du Commandeur des croyants, ‘Alî (p) qui, pour consoler Abû Dharr le grand compagnon du prophète (psl) ; lorsqu’il a été expulsé de Médine, la ville du Messager de Dieu (P) où il avait passé toute sa vie au service de l’islam, lui a dit : « Tu t’es révolté pour Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ; aie donc confiance en celui pour qui tu t’es révolté. Ils ont eu peur de toi pour leur vie d’ici-bas, et tu as eu peur d’eux pour ta vie de l’Autre monde. Même si les cieux et la terre étaient complètement fermés devant un serviteur qui craint Dieu, Dieu lui trouverait un moyen d’en sortir. Ne te laisse attirer que par le vrai et n’aie de la répulsion que pour le faux ».

Un certain homme a dit à l’Imâm al-Jawâd (p) : « donne-moi un conseil ». Il lui a répondu : « Tu l’accepterais ? ». Obtenant une réponse positive, il lui a dit : « Que la patience soit ton coussin et que l’indigence soit ton collier ; renonce à tes désirs, lâche tes envies et sache que tu es toujours sous l’œil de Dieu ».

Une quantité d’étoffe de grande valeur a été une fois envoyée à l’Imâm al-Jawâd (p) ; mais des pilleurs s’y sont emparés en route. La personne qui la transportait a écrit à l’Imâm (p) pour le mettre au courant de l’affaire. Pour répondre, l’Imâm (p) a écrit de sa propre main ce qui suit :« Nos âmes et nos biens sont des dons que Dieu nous donne en les déposant en notre possession. Il nous laisse en jouir tout en étant contents et satisfaits, mais Il peut les récupérer et Il nous inscrit des bonnes œuvres pour nous récompenser notre privation. Celui dont la mortification due à leur perte est plus grande que sa patience, se verra perdre la récompense ; nous demandons refuge auprès de Dieu contre une telle perte »

L’Imâm (p) a dit : « Le croyant ne trahit jamais ». Il a prononcé ces paroles en réponse à un homme qui voulait s’établir à la Mecque et à Médine parce qu’il a une dette à rembourser dans un autre pays. « Retourne vers ton créancier, a dit l’Imâm, et fait en sorte que ta dette soit remboursée avant de rencontrer Dieu, car le croyant ne trahit jamais ». L’homme doit être fidèle à ses engagements et ne pas s’acquitter de ses dettes est une trahison et un manque de fidélité alors que la religion consiste dans la fidélité. Dieu dit à ce propos : ((Ô vous qui croyez ! Ne trahissez pas Dieu et le Messager, ce qui serait trahir les dépôts confiés à vous, alors que vous le savez)) (Coran VIII, 27).

ENCORE QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL JAWAD(p)


-La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).
-Le croyant à besoin de 3 qualités :
-la bonne orientation d'Allah.
-Une exhortation de soi-même.
-l'acceptation des conseils.
-Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.
-L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs.

Les biographes de l’Imâm (p) disent qu’il évoquait Dieu en permanence. Il rassemblait les membres de sa famille et leur demandait d’évoquer Dieu de l’aube jusqu’au lever du soleil. Il leur demandait aussi de réciter le Coran. Il a envoyé Khaythama, l’un de ses compagnons, transmettre à ses compagnons le message suivant : « Ô Khaythama ! Passe le salut à ceux que tu vois parmi nos partisans. Dis-leur de craindre Dieu, le Grand ; que ceux parmi eux qui sont riches aident ceux parmi eux qui sont pauvres, que ceux parmi eux qui sont forts aident ceux qui sont faibles, que ceux parmi eux qui sont vivants assistent aux funérailles de ceux parmi eux qui meurent, et qu’ils se rendent visite dans leurs maisons, car cela ravive notre cause. Ô Khaythama ! Dis à nos partisans que nous ne pouvons rien pour eux auprès de Dieu sauf par leurs actions, qu’ils ne pourront avoir notre soutien que par la piété et que ceux qui regretteront le plus au Jour de la résurrection sont ceux qui prescrivent la justice mais qui la contredisent ».

L’Imâm (p) se penchait sur une question connue parmi les croyants, à savoir le cas où l’on demande à une personne aisée d’aider une famille pauvre, mais celle-ci s’excuse disant que les conditions ne le lui permettent pas. Pourtant, cette personne trouve assez d’argent pour faire le pèlerinage pour une deuxième, une troisième ou une quatrième fois dans l’espoir d’avoir la rétribution divine. A ce propos, l’Imâm dit : « Entretenir une famille musulmane, la nourrir, la vêtir et lui permettre de ne pas solliciter les gens, m’est préférable de faire le pèlerinage une fois puis une fois puis une troisième, une quatrième et même une soixante-dixième fois ». Ainsi, le fait d’entretenir une famille pauvre est d’une rétribution plus grande que le fait de faire le pèlerinage pour soixante-dix fois. D’autre part, l’Imâm (p) nous renseigne sur la manière avec laquelle une personne peut savoir quelle est sa valeur aux yeux de Dieu en ces termes : « Si tu veux savoir si tu es un homme de bien, regarde alors dans ton cœur. Si tu trouves qu’il aime ceux qui obéissent à Dieu et qu’il déteste ceux qui Lui désobéissent, sache alors que tu es un homme de bien et que Dieu t’aime. Mais si tu trouves qu’il déteste ceux qui Lui obéissent et aime ceux qui Lui désobéissent, sache alors que tu n’es pas un homme de bien et que Dieu te déteste ». Il dit dans une autre Tradition que l’homme peut savoir avec quelles personnes il se trouvera dans l’Autre monde rien qu’en regardant ceux qu’il fréquente dans ce monde-ci…

Notre engagement dans la voie des Gens de la Famille (P) en un engagement dans la voie authentique de l’Islam qui nous élève vers les lieux où nous rencontrons la satisfaction de Dieu, qui nous procure le salut dans ce monde-ci et dans l’autre Monde. Que la paix de Dieu soit sur l’Imâm Muhammad al-Bâqir (p) et sur ses pères ses fils ainsi que la Miséricorde de Dieu et ses Bénédictions.

Ce mois avec les mois de Sha’aban et de Ramadan sont d’une extrême noblesse et les propos rapportés sur leurs faveurs sont nombreux. Il est rapporté du Prophète(sawas) :
« Rajab est le mois de Dieu Grandiose. Aucun des mois ne l’approche du point de vue de son caractère sacré et de ses faveurs.

Le combat contre les incroyants durant ce mois est interdit. Voyons !
Rajab est le mois de Dieu, Sha’aban est mon mois et Ramadan est
celui de ma Nation ! »
-A celui qui jeûne un jour du mois de Rajab, la plus grande Satis-
faction de Dieu est due, la Colère de Dieu s’éloigne de lui et une des
portes de l’Enfer lui est fermée.
-De Imam Moussa fils de Ja’far(as) :
« [Pour] celui qui jeûne durant un jour de Rajab, le Feu s’éloigne
(de lui) de la distance d’une année. [Pour] celui qui jeûne durant 3
jours, le Paradis (lui) devient obligatoire. »
-Il(as) dit également : « Rajab est un fleuve du Paradis, plus
blanc que le lait, plus sucré que le miel. A celui qui jeûne durant un
jour de Rajab, Dieu (Tout-Puissant) donnera à boire de ce fleuve. »
-As-Sâdeq (que les Prières et la Paix de Dieu soient sur lui) dit :
« Le Messager de Dieu(sawas) dit : «Rajab est le mois de la demande
de pardon [à Dieu] de ma Nation.
Alors, multipliez la demande du pardon [à Dieu] durant ce mois,
car Il est Celui qui pardonne, le Très-Miséricordieux. 

Rajab est appelé 'As-Sabb' (le plus coulant ou déversant) parce que la Miséri-
corde est déversée à flots sur ma Nation durant ce mois. Alors dites
beaucoup [de fois] :

Astaghfiru-llâhawa as’aluhu at-tawbata.
Je demande pardon à Dieu et je Lui demande le Retour.
-Ibn Bâbaweh a rapporté, d’une chaîne de transmission con-
sidérée de Sâlem qui dit : « Je suis entré chez [l’imam] as-Sâdeq(p)
durant Rajab (il restait encore quelques jours de ce mois). Quand
il(p) me vit, il (me dit) : « Ô Sâlem ! As-tu jeûné quelque chose de ce
mois ?
-Non, par Dieu, ô Fils du Messager de Dieu !
-Tu as laissé échapper des récompenses dont seul Dieu Tout-
Puissant connaît l’importance. C’est que ce mois, Dieu l’a favorisé,
en a magnifié le caractère sacré et a rendu obligatoire pour ceux qui
jeûnent durant ce mois, [l’obtention de] son Honneur.
-Ô fils du Messager de Dieu, si je jeûne durant les jours qui
restent de ce mois, est-ce que j’accéderai à une part des récompenses
des jeûneurs durant ce mois ?
-O Sâlem, celui qui jeûne un jour à la fin de ce mois, recevra une
sécurité des difficultés de l’ivresse de la mort, une sécurité des affres
du Jour du Jugement et des tortures de la tombe. Celui qui jeûne 2
jours à la fin de ce mois, aura, pour cela, le passage sur la Sîrât. Et
celui qui jeûne 3 jours à la fin de ce mois, sera à l’abri le jour de la
Grande Peur, de ses affres et de ses difficultés et il lui sera accordée
une immunité du Feu. » »
-Il est mentionné beaucoup de faveurs pour le jeûne durant le
mois de Rajab.
-Il est rapporté que celui qui ne peut pas le faire, alors qu’il glori-
fie Dieu 100 fois par jour, de cette glorification pour recevoir les ré-
compenses pendant ce mois :
Subhâna al-ilâhi al-jalîli, Subhâna man lâ yanbaghî at-tasbî-hu
illâ lahu, Subhâna al-a‘azzi al-alkrami, Subhâna man labisa al-'izza
wa huwa lahu ahlunn.

Gloire à Dieu Très Majestueux, Gloire à Celui qui, Seul,
doit être Glorifié, Gloire au plus Puissant, au plus Noble,
Gloire à Celui qui s’est revêtu de la Puissance et qui en est
Digne !

Bien que l'Imam Muhammad Bâqir (as) n'était pas riche et n’avait
pas beaucoup de biens, et ses coûts de vie étaient grands, il
donnait l’aumône autant qu'il le pouvait.
L’Imam Sâdiq (as) a dit: «Mon père avait moins de biens que ses
proches parents et ses coûts de vie étaient plus, mais il donnait un
dinar en aumône tous les vendredis. Mon père disait: ‘Donner en
aumône le vendredi, c'est mieux que les autres jours.»
Hassan ibn Kathîr dit: «J'ai parlé à l'Imam Bâqir (as) à propos de
mes besoins financiers et l'indifférence de mes amis envers moi.
L’Imam (as) a dit: ‘Comme ils sons mauvais les amis qui viennent à
nous quand nous sommes riches, mais qui nous laissent dans la
pauvreté.’ Puis il a ordonné à son serviteur de me donner un petit
sac où il y avaient sept cents dinars et a dit: «Dépense cet argent et
laisse-moi savoir quand il est fini. »
‘Umar ibn Dînâr et ‘Ubaydullâh ibn ‘Ubayd ont dit: «Chaque fois
nous allions chez l'Imam Bâqir (as), il nous donnait des vêtements et
de l'argent et nous disait: «Je vous les avais déjà préparés».
Suleymân ibn Qaram a dit: «Abû Ja’far Muhammad ibn ‘Ali (as) nous
donnait cinq ou six cents et même parfois mille dirhams et il ne se
lassait jamais de donner en aumône à l’égard de ceux qui lui
demandaient l’aumône avec l’espoir. »
Salmâ, la servante de l'Imam Muhammad Bâqir (as), a dit: « Ceux
qui venaient chez l'Imam Bâqir (as) (pour lui demander l’aumône)
n’en sortaient que lorsqu’ils avaient reçu de l’argent, des vêtements
et de la nourriture. Une fois j'ai demandé à l'Imam (as) d'aider moins
les mendiants, et l'Imam (as) a dit : «La meilleure bonté dans le
monde est de faire la charité à ses frères musulmans ».
L’Imam Sâdiq (as) a dit : «J'étais avec mon père quand il divisait
quatre-vingt mille dinars parmi les pauvres de la Médine. »
Tout cela alors que l'Imam Muhammad Bâqir (as) travaillait dur au
temps chaud de la Médine pour gagner sa vie et celle de sa famille.
Muhammad ibn Munkadir a dit: «Je ne pense pas que ‘Ali ibn
Hussayn (as) aurait un successeur tout comme lui-même, jusqu'à ce
que j'aie vu son fils, Muhammad ibn ‘Ali (as). J'allais le prêcher, mais
c’est lui qui m'a prêché en revanche. Ses compagnons ont
demandé : ‘Comment t’a-t-il prêché?’ Muhammad ibn Munkadir a
dit: ‘Je m'étais rendu à la périphérie de la Médine alors qu’il faisait
chaud. J'ai vu Muhammad ibn ‘Ali (as) – qui était un homme costaud
– s’adossant à ses deux serviteurs. Je me suis dit: ‘C'est bizarre
qu’un noble de Quraych est sorti dans un temps si chaud pour
gagner sa vie. Je vais le prêcher. Je me suis approché de lui et l'ai
salué. Il m’a salué, transpirant et haletant. Je lui ai dit : ‘Un noble
Quraychite est sorti pour des raisons mondaines à ce temps
chaud? Que répondras-tu si tu décèdes dans un tel état?’
Muhammad ibn ‘Ali (as) a enlevé sa main sur les épaules de ses
serviteurs et dit: ‘Par Dieu! Si ma mort arrive dans cet état, je suis
mort obéissant à Dieu, parce que j’étais allé travailler pour que je
n’aie pas besoin de toi et d'autres comme toi. Je ne dois avoir peur
que lorsque je meurs en état de péché.’ Muhammad ibn Munkadir a
dit: ‘Que Dieu te bénisse! J'allais te prêcher, mais c’est toi qui m’as
prêché ! »