
تقي زاده
Crash mortel d'un hélicoptère d'attaque de l'armée US
Un hélicoptère américain avec les deux pilotes à son bord s’est écrasé dans l'état de Kentucky.
Il s’agit déjà du sixième crash d’un aéronef militaire américain en un mois.
Deux pilotes de l'armée américaine ont été tués dans un accident d'hélicoptère d'attaque Apache survenu lors d'un vol d'entraînement vendredi le 6 avril au Kentucky, état du centre-est des États-Unis, a annoncé le Pentagone.
C’est le sixième incident aérien non lié à des combats de l’armée américaine. Depuis un mois, l’aviation US connaît une série noire.
Cet hélicoptère appartenait à la 101e division aéroportée des États-Unis.
L’armée américaine a déclaré qu’elle ne divulguerait pas l’identité des deux pilotes avant l’annonce officielle des décès à leur famille.
Ces dernières semaines, deux autres pilotes ont perdu la vie après qu'un avion de chasse F-18 de l’US Navy s’est écrasé en Floride.
Au lendemain de cet incident, un hélicoptère américain avec 7 militaires à son bord s’est écrasé dans l’ouest de l’Irak, près de la frontière syrienne.
Le 3 avril, un avion AV-8B Harrier du 26th Marine Expeditionary Unit (MEU) s’est également écrasé à l’aéroport international Ambouli, à Djibouti, mais le pilote de l’appareil a pu s’éjecter à temps.
Le même jour, toujours à Djibouti, un hélicoptère CH-53 Super Stallion, appartenant également au 26th MEU, a subi des « dommages structurels » lors d’un atterrissage dans la région d’Arta Beach provoquant la mort de ses 4 passagers.
Le lendemain, un F-16 de la base aérienne de Nellis s'est écrasé au cours d'un entraînement régulier sur le centre d'essai du Nevada. Le pilote de l'appareil a été tué.
Rénover les infrastructures américaines vieillissantes était une promesse de campagne de Donald Trump en utilisant notamment des ressources financières que les États-Unis consacraient jusqu'à maintenant aux interventions militaires internationales, au Moyen-Orient entre autres.
Le Président américain a présenté au Congrès un budget de 716 milliards de dollars pour les dépenses militaires. Un budget qui a été approuvé par les congressistes. Cet argent est le plus gros budget militaire de l'histoire américaine.
Israël va construire 5 700 colonies illégales
L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a fait état du plan israélien pour construire 5 700 colonies juives illégales en Cisjordanie.
La municipalité israélienne de Qods a approuvé la décision de construire 5 700 colonies illégales, a annoncé, le samedi 7 avril, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Les nouvelles colonies pourront accueillir 20000 personnes, selon un rapport du Bureau national de défense des terres et de règlement des conflits.
Selon l’agence de presse Anadolu, ces nouvelles colonies devront être implantées à proximité du village de Wadi Fukin au sud-ouest de Bethléem en Cisjordanie.
1 450 unités seront donc construites sur les terres palestiniennes entre Qods occupée et Bethléem.
Cela intervient alors qu’à la fin 2016, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution 2334, interdisant l’implantation de toute nouvelle colonie juive sur les terres privées des Palestiniens, dont Qods occupée et la Cisjordanie.
Les plans israéliens destinés à ériger des colonies supplémentaires sur les territoires palestiniens ont pris de l’ampleur après la décision controversée de Washington sur le statut de Qods.
En décembre dernier, Trump a reconnu Qods comme capitale d'Israël, provoquant une large condamnation dans toute la région et des manifestations de colère dans les territoires palestiniens.
Au premier vendredi suivant cette décision de Trump, des milliers de Palestiniens, à Qods, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ont manifesté et affronté les militaires israéliens.
De nombreux pays européens ont pour leur part souligné que cette affaire mettrait en péril la perspective de l’accord de paix israélo-palestinien et l’application de la solution à deux États.
En vertu de la résolution 478 du Conseil de sécurité, aucun pays n’a le droit d’ouvrir des représentations diplomatiques (ambassade et consulat) à Qods ou de prendre une quelconque décision sur le statut de la ville.
La « Résistance populaire syrienne » a pris d’assaut une base US à Raqqa
Les forces de la « Résistance populaire syrienne », alliées de l’armée syrienne, ont tiré des missiles en direction d’une base américaine dans le Rif nord de Raqqa.
Selon RT, la « Résistance populaire syrienne » formée en février pour aider comme alliée l’armée syrienne a annoncé, ce samedi 7 avril dans un communiqué, avoir tiré vendredi des missiles sur une base de l’armée américaine située dans la cimenterie Lafarge à Aïn Issa, dans la province syrienne de Raqqa.
« Cette attaque aux missiles contre la base US a eu lieu alors que les chasseurs de la coalition survolaient la région », ajoute le communiqué.
Cependant, les activistes sur les réseaux sociaux, citant des sources auprès des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis en Syrie, ont démenti cette information, en disant qu’au cours de ces dernières 24 heures, aucun bombardement n’avait eu lieu.
Cela intervient alors que les forces de la Résistance populaire syrienne avaient déjà pris d’assaut une base américaine à Raqqa.
Fin mars 2018, secondées par les habitants de la localité d’al-Mansoura de Raqqa, les unités des forces populaires ont pris d’assaut une base à Raqqa qui abritait les forces spéciales US et leurs protégés kurdes, membres des YPG. Les forces syriennes ont mis le feu au campement des Américains et de leurs mercenaires, qui ont pris la fuite.
Erdogan fera-t-il le jeu de Moscou et de Téhéran ?
Le sommet du 4 avril à Ankara a été largement dominé par les deux temps forts de ces derniers mois en Syrie : la victoire de l’armée syrienne et de ses alliés dans la Ghouta orientale et la prise d’Afrin par la Turquie.
Le journal russe RBK Daily revient sur ce sommet et écrit : « La libération de la Ghouta reste à cet égard un grand tournant, car elle ouvre la voie à l’effondrement des groupes terroristes dans le sud-ouest et le nord de Hama. Tout porte à croire que les fronts de combat se divisent désormais en plusieurs parties : 1) le centre culturel et commercial de la Syrie contrôlé par l’État, soit 60 pour cent du territoire qui abrite 80 pour cent de la population ; 2) les régions placées sous l’emprise turque ; 3) celles que contrôlent les Kurdes de Syrie ; 4) et enfin une zone située sur la rive est de l’Euphrate et à proximité de Raqqa sur lesquelles les Américains imposent leur contrôle.
Pour l’État syrien, ces trois zones sont sous occupation étrangère et devront être libérées. Et justement c’est en raison de cette situation particulière que le partenariat de la Turquie avec la Russie et l’Iran est bien moins transparent que l’alliance irano-russe. À vrai dire, l’Iran et la Russie pourront ne pas être d’accord dans de nombreux dossiers comme celui des relations avec Riyad ou Tel-Aviv, mais en Syrie, leurs relations vont au-delà d’un simple partenariat et sont devenues une réelle alliance stratégique. Ce qui n’est pas le cas des liens que les deux puissances entretiennent avec la Turquie, dans la mesure où Ankara est un membre actif de l’OTAN.
Il va sans dire que la Turquie entretient d’étroits liens avec des groupes armés en Syrie. Et puis le poids d’Ankara ne cesse de s’accroître à mesure que l’Arabie saoudite perd du terrain. Tout cela n’incite pas la Russie à voir en Turquie un allié et ce n’est pas uniquement en raison de sa présence active au sein de l’OTAN. Depuis le début de la guerre, l’Iran et la Russie se sont battus dans le même camp, ce qui n’a jamais été réellement le cas des Turcs.
Mais pourquoi la Russie a-t-elle fait preuve d’une extrême tolérance envers la Turquie au cours de son offensive à Afrin ? La Russie espère que cette tolérance pourra déboucher sur une victoire stratégique. Comment cela ? Après avoir été violemment défaits à Afrin, les Kurdes devraient finir par entendre raison et accepter de négocier avec Damas. Dans ce cas, ils n’auront plus besoin des Américains. L’aile sud de l’OTAN ne saura résister à un tel choc et c’est sur cela que misent l’Iran et la Russie. Rien qu’à voir cet effondrement, le jeu en valait bien la chandelle pour Ankara.
Allemagne : une voiture fonce dans la foule à Münster, plusieurs morts
Un véhicule a foncé samedi après-midi dans la foule à Münster. La police évoque 4 morts et une trentaine de blessés, dont six dans un état grave. Le conducteur s’est suicidé, précise-t-elle, appelant toutefois à « ne pas spéculer » sur les causes de cet événement.
Selon le ministère de l’intérieur allemand, 4 personnes ont été tuées. Le conducteur s’est ensuite suicidé avec une arme à feu.
Selon plusieurs médias allemands dont Der Spiegel, un véhicule — vraisemblablement une camionnette — a foncé cet après-midi dans la foule à Münster, dans le nord-ouest de l’Allemagne. La police évoque au moins 4 morts et une trentaine de blessés.
Les circonstances ne sont pas claires et on ignore pour l’instant s’il s’agit d’une attaque terroriste ou d’un accident. Sur Twitter, la police s’est contentée d’indiquer : « Pas de spéculations », et a appelé les habitants de cette ville à éviter le centre pour laisser les secours mener leur opération.
Une intervention de police est en cours et le quartier a été évacué.
La ville de Münster est située dans le Land de Rhénanie-du-Nord–Westphalie, à 70 kilomètres environ au nord de Dortmund.
Avec Le Figaro
Le mouvement nationaliste ukrainien menace la Russie
Le Congrès des nationalistes ukrainiens a menacé d’attaques terroristes la Russie.
Les nationalistes ukrainiens ont menacé de commettre un attentat terroriste contre leur voisin de l’est, la Russie, le jour de l’inauguration du pont entre la Crimée et la région de Krasnodar.
Le dirigeant du Congrès des nationalistes ukrainiens, Nikolai Kokhinovsky, a averti que les centres diplomatiques russes en Ukraine et à l’étranger seront menacés d’attaques.
« Notre statut international ne nous permet pas de commettre des actes terroristes sur le sol de la péninsule occupée de Crimée, mais nous ne cesserons pas de prendre d’assaut l’ambassade et les consulats de Russie. Il se pourrait que nous menions un attentat le jour de l’inauguration du pont entre la Crimée et la région de Krasnodar, à Kiev ou à Lviv », a-t-il ajouté.
Il n’a pas manqué de préciser que les locaux diplomatiques russes à l’extérieur des frontières ukrainiennes ne feraient pas exception.
En réaction aux propos du leader radical du Congrès des nationalistes ukrainiens, les autorités de la Crimée ont qualifié de « malades » les membres de ce mouvement, qui considèrent les attaques terroristes comme quelque chose de normal.
Auparavant, le ministère russe des Transports avait annoncé que l’inauguration de la première phase du pont de la Crimée, assurant la circulation des véhicules légers, aurait lieu au mois de mai.
Après le rattachement de la Crimée à la Russie, Moscou tente d’assurer les liens terrestres et ferroviaires entre cette péninsule et le reste du territoire national.
Tournée du ministre iranien des Affaires étrangères en Afrique et en Amérique du Sud
À la tête d’une haute délégation politique et économique, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, commencera demain sa tournée dans des pays d’Afrique et d’Amérique du Sud.
Demain, dimanche 8 avril, accompagné d’une haute délégation politique et économique, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, entamera sa tournée qui le dirigera au Sénégal, au Brésil, en Uruguay et en Namibie pour rencontrer les autorités de ces pays, a annoncé Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a rapporté Fars News.



« Lors de son déplacement, Zarif participera à des réunions économiques et commerciales bilatérales avec chacun de ces pays où il prononcera également des discours à la tribune des instituts de recherches de ces pays », a précisé Qassemi.
Des dizaines d’entreprises et d’entrepreneurs dans les domaines commerciaux et financiers issus des secteurs privé et public accompagneront le président iranien lors de cette tournée.
Iran : maintenir ou retirer des troupes de Syrie n'est pas entre les mains des États-Unis
Le conseiller du chef de la révolution islamique iranienne pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, condamne les déclarations contradictoires des États-Unis sur le maintien de ses troupes en Syrie et affirme que, grâce à la puissance de l'axe de la résistance, ils seront contraints de quitter le sol syrien.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Ce n'est pas entre les mains de ce pays (Etats-Unis) de maintenir ou de retirer ses troupes en Syrie. Aujourd'hui, tout le monde est convaincu que l'Axe de Résistance de l'Iran, du Liban et de la Syrie est le principal pouvoir de la région (du Moyen-Orient), et qu'aucun pays ne peut s'ingérer dans les affaires intérieures de (Syrie) " dit Velayati.
Se référant aux dernières déclarations du président américain Donald Trump sur le maintien de ses troupes en Syrie, le haut responsable iranien a déclaré que tout le monde est habitué aux déclarations "creuses", "contradictoires" et "infondées" "Du président républicain.
Velayati a ajouté que depuis plus de sept ans, l'Arabie saoudite, les Etats-Unis et le régime israélien ont tenté de renverser le gouvernement légitime de Damas, présidé par Bachar al-Asad, mais ils n'y sont pas parvenus.
La nouvelle décision de ne pas retirer les troupes américaines de la Syrie vient après, selon le site américain USNEW, Trump a demandé lundi, dans une conversation téléphonique, au roi saoudien, Salman bin Abdulaziz Al Saoud, 4 milliards de dollars à dépenser pour faire avancer les objectifs de Washington en Syrie, que Riad partage également.
Deux responsables américains, conscients de la conversation, ont déclaré que le magnat était convaincu que le monarque saoudien accepterait de donner une telle somme. Cependant, l'ambassade saoudienne à Washington (capitale des États-Unis) n'a pas commenté immédiatement.
La Syrie a dénoncé à plusieurs reprises la présence militaire illégale des Etats-Unis sur son territoire. Selon Damas, la « coalition contre l'EIIL (Daech, en arabe) » dirigée par Washington soutient constamment les terroristes et les groupes armés dans le but réel de saper la souveraineté syrienne et de prolonger la crise que traverse le pays.
Dans une autre partie de ses déclarations, Velayati a veillé à ce que l'Iran suive son propre chemin pour protéger son indépendance et son intégrité territoriale et soit du côté des pays de la région en première ligne de la Résistance. "Notre champ de défense a fait de nombreuses avancées et nous ne demandons pas la permission de défendre notre pays", a-t-il ajouté.
Dans une déclaration, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique dénonce les propagandes d'une chaîne extrémiste contre l'ayatollah Araki
La déclaration du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté que les citations que la chaîne a assimilé à l'ayatollah Araki ne lui appartiennent pas. Les citations indiquées par la chaîne en sont pas prononcée par l'ayatollah Araki, a ajouté la déclaration.
Les soldats israéliens continuent de tuer les Palestiniens à Gaza
M. Al-Qedra a dit qu'un autre Palestinien était mort vendredi des suites des blessures qui lui avaient été infligées vendredi dernier.
Les forces de l'armée israélienne ont utilisé des balles réelles, des balles en acier entouré de caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des lances à incendie contre les manifestants près de la clôture entre l'est de la bande de Gaza et les Territoires occupés par Israël.
Vendredi matin, des manifestants palestiniens ont commencé à mettre le feu à des dizaines de pneus près de la frontière entre l'est de la bande de Gaza et Territoires occupés afin de créer un écran de fumée pour se protéger contre les coups de feu des soldats israéliens.
Du côté israélien de la frontière, l'armée israélienne a fait venir des renforts, des blindés, des drones transportant des grenades de gaz lacrymogènes.
Parallèlement, la présidence de l'Autorité palestinienne a écrit dans un communiqué officiel que la direction palestinienne va demander à l'ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour, ainsi qu'à la Ligue arabe et à l'Union européenne "d'agir immédiatement aux côtés de toutes les parties internationales pour empêcher la brutalité d'Israël et le meurtre délibéré de personnes innocentes."