تقي زاده

تقي زاده

Les avions de guerre israéliens ont bombardé une école de l’UNRWA pour les réfugiés palestiniens à Abou Hamisa, situé au cœur de la bande de Gaza, entraînant la mort d’au moins 20 personnes et faisant des dizaines de blessés.

Selon un rapport d’Al-Jazeera publié le mardi 6 mai, cette frappe aérienne a ciblé non seulement l’école Abou Hamisa, mais aussi les bâtiments environnants dans le camp d’Al-Bureij, où de nombreuses personnes cherchaient refuge.

L’école, qui accueillait des milliers de déplacés, abritait des femmes, des enfants et des personnes âgées.

Les sources médicales sur place ont confirmé que le bilan s’élevait à 20 morts, tandis que de nombreux blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital.

Le site Web Press TV a été l'un des grands lauréats de la troisième édition du Festival international des médias Sobh, organisé par la Radiodiffusion de la République islamique d'Iran (IRIB). L'une de ses journalistes a reçu le prix du « Meilleur article ».

Humaira Ahad, rédactrice d’articles pour Press TV, a été honorée pour son article intitulé « 333 jours de génocide à Gaza et 333 raisons pour lesquelles le cerveau est les États-Unis », publié en septembre 2024.

Son article a été publié alors que la guerre génocidaire en était à son 333e jour, faisant plus de 40 700 morts, en majorité des femmes et des enfants.

L’article dévoile le rôle des États-Unis, sous l’administration Biden, dans la facilitation du génocide, en apportant une couverture diplomatique et des armes mortelles au régime israélien.

« Depuis le 7 octobre 2023, les États-Unis ont réaffirmé à plusieurs reprises, sans vergogne, leur soutien “indéfectible” au régime israélien, devenant ainsi un partenaire à part entière dans ses crimes », indique l’article.

 

Le régime israélien a bombardé à plusieurs reprises l’aéroport international de la capitale yéménite, Sanaa, ainsi que plusieurs grandes centrales d’électricité, dans une escalade continue de son agression contre le pays arabe.

Les médias israéliens ont rapporté que les forces d’occupation ont ciblé le terminal passagers, les avions civils et les installations de service de l’aéroport international de Sanaa.

Des frappes aériennes ont également touché les centrales d’électricité de Dhahban et de Haziz, ainsi que des installations pétrolières, des centres de ravitaillement en carburant et la cimenterie d’Amran, dans le nord du Yémen. La base aérienne d’Al-Dailami, située dans le nord du Yémen, figurait aussi parmi les sites touchés.

Selon les médias yéménites, la plupart des localités ciblées dans cette nouvelle vague d’attaques avaient déjà été bombardées à plusieurs reprises auparavant.

Après ces frappes, Mohammed al-Bukhaiti, membre du bureau politique d’Ansarallah, a déclaré aux journalistes que l’armée yéménite répondrait fermement à l’agression.

 

La porte-parole du gouvernement iranien a affirmé que les sanctions imposées par l’administration Trump à la République islamique d’Iran affectent la vie des citoyens ordinaires du pays et, en même temps, sont révélatrices du manque d’honnêteté de Washington dans les négociations avec Téhéran.

Mme Fatemeh Mohajerani a fait cette déclaration lors d’un point de presse ce mardi 6 mai, dénonçant les sanctions « unilatérales et arbitraires » imposées à l’Iran par l’administration américaine après l’entrée en fonction en janvier de Donald Trump, d’autant plus que ces sanctions se multiplient aussi simultanément aux pourparlers indirects irano-américains sur le programme nucléaire civil de la République islamique d’Iran et la levée des sanctions.

Mme Mohajerani a déclaré : « Ces sanctions ne sont pas appliquées pour la première fois ; elles visent le peuple iranien et portent sur les médicaments, la santé et la vie des gens. Nous avons pris les mesures nécessaires pour les contrer. Ces sanctions témoignent du manque de sincérité des États-Unis dans les négociations. »

« Des mesures nécessaires ont été prises pour contrer les sanctions ; nous nous sommes préparés à tous les scénarios », a-t-elle ajouté.

 

Le Soudan a rompu mardi 6 mai ses relations diplomatiques avec les Émirats arabes unis, qu’il accuse d’armer les paramilitaires avec des drones qui ont visé notamment Port-Soudan depuis trois jours, le siège provisoire du gouvernement.

Ces frappes attribuées par l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR) mais non revendiquées par les paramilitaires ont endommagé des infrastructures stratégiques de Port-Soudan, principal port du Soudan, rapporte l’AFP.

L’aéroport, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburants ont été touchés, selon des sources concordantes qui n’ont pas fait état de victimes.

De longues files d’attente d’automobilistes craignant une pénurie d’essence se sont formées près des rares stations-service encore ouvertes, et la ville a été privée de courant, selon la compagnie nationale d’électricité.

Le ministre soudanais de la Défense Yassin Ibrahim a dénoncé mardi le « crime d’agression contre la souveraineté du Soudan » perpétré, selon lui, par les Émirats en fournissant des « armes stratégiques sophistiquées » aux (FSR), dans un pays entré dans sa troisième année de guerre civile.

Le Soudan « répondra à cette agression par tous les moyens nécessaires pour préserver la souveraineté du pays » et « protéger les civils » a-t-il dit dans une allocution à la télévision nationale.

Depuis avril 2023, le Soudan est dévasté par une lutte meurtrière entre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des FSR. Longtemps épargnée par le conflit, la ville de Port-Soudan, par où transite de l’aide humanitaire et qui abrite des agences de l’ONU et des milliers de réfugiés, essuie depuis dimanche des attaques de drones.

« Personne ne s’attendait à une escalade aussi rapide ni à ce que les FSR puissent frapper aussi loin », a déclaré à l’AFP le chercheur soudanais Hamid Khalafallah. Des infrastructures civiles ont également été frappées à Kassala, ville de l’est jusque-là considérée comme un « lieu sûr pour les civils plusieurs fois déplacés par ce conflit dévastateur », selon la coordinatrice humanitaire de l’ONU au Soudan, Clémentine Nkweta-Salami. Des témoins ont rapporté à l’AFP qu’un drone avait ciblé l’aéroport de Kassala.

Dans l’ouest, au Darfour, un « bombardement paramilitaire » sur le camp de déplacés Abou Chouk a fait au moins six morts et plus 20 blessés, selon un groupe de secouristes bénévoles. Abou Chouk, situé près de la capitale assiégée d’El-Facher du Darfour-Nord, est en proie à la famine, comme d’autres régions du pays en guerre, selon l’ONU.

Un haut responsable du mouvement de résistance Hamas a affirmé que les Palestiniens ont le droit à la fois moral et légal d’utiliser la force armée dans leur lutte pour libérer leur terre de l’occupation israélienne qui perdure depuis de longues décennies.

Ossama Hamdan, représentant du Hamas au Liban et membre du bureau politique du groupe, a fait ces remarques dans une interview accordée au site Drop Site News publiée lundi 5 mai, alors que des informations indiquent qu’Israël insiste sur le désarmement du Hamas comme condition préalable à l’acceptation d’un cessez-le-feu à Gaza.

Hamdan a souligné que les discussions sur le désarmement des Palestiniens, qui subissent l’oppression d’une armée israélienne puissante, ne sauraient apporter de solution au conflit.

« Les Palestiniens ont à la fois une obligation morale et un mandat légal, en vertu du droit international, d’employer la résistance armée pour combattre une occupation israélienne qui a été jugée illégale à plusieurs reprises par les tribunaux internationaux et condamnée comme un système d’apartheid par les principales organisations mondiales de défense des droits de l’homme », a-t-il ajouté.

 

Une paralysie quasi-totale traverse Gaza, selon la Société du Croissant-Rouge palestinien (SCRP), qui alerte sur une situation « encore plus désastreuse qu’au cours des 19 derniers mois ».

Ces déclarations interviennent alors que la situation nutritionnelle est en nette détérioration, les réserves alimentaires étant « épuisées sur les marchés et dans les centres de distribution ».

Le SCRP souligne que « la population est à nouveau confrontée à un risque extrême de famine sur le plan nutritionnel ».

Plus d’un million de personnes déplacées dans la bande de Gaza n’ont plus accès aux besoins quotidiens minimums, les stocks alimentaires du Croissant-Rouge auxquels elles avaient accès étant désormais « complètement épuisés ».

 

Des colons israéliens extrémistes ont envahi l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, à Qods-Est occupée, sous forte protection policière, tandis que les forces du régime intensifient leurs attaques incessantes en Cisjordanie occupée.

Mardi, des témoins oculaires ont rapporté que les colons, menés par le rabbin extrémiste Shimshon Alboim, fervent partisan de la « démolition » de la mosquée – le troisième lieu saint des musulmans – pour construire ce qu'il appelle un temple, ont pris d'assaut les cours du site d'une manière qualifiée de hautement provocatrice par les habitants.

Les forces israéliennes ont imposé de sévères restrictions aux fidèles palestiniens lors de l'attaque, nombre d'entre eux ayant signalé la confiscation de leurs cartes d'identité aux portes de la mosquée et un accès limité au lieu saint.

L'organisation Waqf islamique de Qods, qui supervise la mosquée, a confirmé que des groupes extrémistes connus sous le nom de « Groupes du Temple » intensifiaient leurs tentatives visant à obtenir un accès illimité au site.

 

L'envoyé du président américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff a qualifié les négociations indirectes avec l'Iran de « positives », précisant que des efforts sont en cours pour reprendre le processus ce week-end.

S'exprimant mardi à Washington, Steve Witkoff a déclaré : « Nous réalisons des progrès. J'espère que les choses évolueront dans la bonne direction. Le président souhaite que le problème soit résolu par la voie diplomatique, si possible, et nous mettons donc tout en œuvre pour y parvenir. »

Le responsable américain a également indiqué que les négociations, qui ont débuté par une médiation omanaise à Mascate puis à Rome, pourraient être prolongées pour un quatrième cycle.

Ce quatrième tour était initialement prévu le 3 mai dans la capitale italienne. Il a finalement été reporté.

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu en audience les organisateurs du voyage des pèlerins iraniens pour participer au grand pèlerinage du Hajj qui mobilise chaque année des millions de musulmans à travers le monde. 

Dans un discours prononcé, ce dimanche 4 mai à Téhéran, l'Ayatollah Khamenei a évoqué la congrégation annuelle du Hajj, qui rassemble et unit les musulmans du monde entier, sans distinction d'origine, de couleur et de culture.

« Le Hajj est un événement bénéfique pour l'humanité, et l'unité est le seul bienfait pour l’Oumma islamique », a-t-il déclaré aux responsables et aux organisateurs du grand pèlerinage à La Mecque, que tout musulman capable doit accomplir au moins une fois dans sa vie.

« Si l’Oumma islamique était unie, les problèmes de Palestine et de Gaza n'auraient pas lieu d'être et le Yémen ne subirait pas de telles pressions », a ponctué le Leader.

« Il est impératif que les pays musulmans s’unissent et préviennent des tribulations similaires à celles qui frappent les Gazaouis et le peuple yéménite. »

Depuis le 7 octobre 2023, Gaza est la cible d'une campagne d'agression brutale de la part d'Israël, qui a tué près de 53 000 personnes dans ce territoire palestinien assiégé et l'a laissé dans un état de ruine totale.

Parallèlement, des avions de guerre américains, britanniques et israéliens lancent des attaques meurtrières contre le Yémen depuis le 15 mars, date à laquelle le président américain Donald Trump a intensifié la campagne lancée par l'ancienne administration l'année dernière.

Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, le Hajj n’est pas un simple rituel religieux mais un concept politique.

« Le Hajj est peut-être la seule obligation dont la forme et la composition sont entièrement politiques; rassembler les gens en un même lieu, à un même moment, chaque année… l’essence même de ce rassemblement est politique. »

Loin d’être un simple pèlerinage et une simple excursion touristique, le Hajj est « la participation à une pratique très importante que Dieu Tout-Puissant a ordonnée pour le bien-être de l’humanité – pas seulement pour celui des croyants et des musulmans, mais pour l’humanité entière », a déclaré le Leader.

Le Leader a ensuite évoqué le rôle primordial et le devoir des gouvernements islamiques, notamment l'Arabie saoudite, pays d'accueil de millions de pèlerins, dans l'éclaircissement et la définition des objectifs du Hajj.

Les responsables politiques, les érudits, les intellectuels, les écrivains et les personnalités influentes ont également l'obligation d’expliquer les vérités du Hajj au peuple, a fait remarquer l’Ayatollah Khamenei.