تقي زاده

تقي زاده

Au nom de Dieu le Miséricordieux le plus Miséricordieux

*La célébration de la naissance du Prophète est-elle une innovation comme le prétend le wahhabisme ? (2)*

Après avoir cité des preuves coraniques, nous allons à présent citer quelques preuves de la noble sunna prophétique qui soutiennent la licéité de la célébration de Mawlid an’nabi.

**Mouslim a rapporté dans son Sahih (tome,2/819) de Abou Qatada que le Messager de Dieu (que les prières et la paix de Dieu soient sur lui et sur sa sainte famille) fut interrogé sur le jeûne du lundi et il répondit : " C'est le jour où je suis né " .
Ce hadith est une base pour prêter attention à la noble naissance du Prophète (pslf) et la célébrer, car Il (pslf) a stipulé que le jour de sa naissance avait un avantage sur le reste des jours, et le croyant peut aspirer à maximiser sa récompense s'il l'accepte comme un jour béni.
L’affirmation du wahhabisme à la nécessité de se limiter au jeûne provenait uniquement de sa rigidité à l’égard du sens apparent du texte en le spécifiant au jeûne uniquement sans aucune preuve de spécification.
En effet, tout comme le jeûne du lundi est considéré comme un acte de remerciement afin de recevoir des bénédictions, il en va de même pour célébrer sa naissance honorable.

**Un jour, les Compagnons discutaient des vertus et des biographies des Prophètes, alors le Prophète (pslf) leur enseigna de mentionner Sa biographie, puisqu'il était Le meilleur et le plus complet des prophètes.
Le Mawlid n'est rien d'autre qu'une mise en œuvre de cette guidance prophétique qui contient un rappel de la biographie du Prophète (pslf).

**Al-Tirmidhi (Tuhfat Al-Ahwadhi 1/86), Al-Darimi (A/26) et Al-Qadi Iyad dans Al-Shifa (1/408) ont rapporté d’après Ibn Abbas qui a dit : « Certains parmi les compagnons du Messager de Dieu (pslf) s'assirent et discutèrent, lorsque le prophète s'approcha d'eux. Certains d'entre eux dirent : « Dieu a pris Abraham pour ami ». Un autre dit : « Dieu a parlé verbalement à Moïse » puis
un autre dit : « Jésus est la parole et l'esprit de Dieu » et un dernier dit : « Adam a été choisi par Dieu ». Puis, le Messager de Dieu (pslf) leur dit : «J'ai entendu vos paroles et ai remarqué votre étonnement. En effet, oui Ibrahim est l'ami de Dieu, Moussa fut sauvé par Dieu, Issa est son esprit et sa parole, et Adam a été choisi par Dieu, c'est exact.
Certes, je suis le bien-aimé de Dieu et je suis le porteur de l'étendard de louange au Jour de la Résurrection, sous lequel se trouve Adam. Je serai le premier à intercéder et le premier à être accepté le Jour de la Résurrection. Je serai le premier à frapper la porte du Paradis, alors Dieu m'ouvrira et m'y laissera entrer avec les pauvres croyants. Je suis le plus honorable du premier et du dernier devant Dieu. » (Rapporté par Al-Bayhaqi dans Dalaï l al-
Nubuwwah (5/270-500).

**Cheikh Ibn al-Jazari (l'imam d'al-Qira'at et décédé en l'an 833 de l'hégire) a cité comme preuve l'histoire d'Abou Lahab, racontée par al-Bukhari et d'autres, lorsqu'il se réjouissait de la naissance du Messager (pslf) en affranchissant (Thuwaibah) son esclave. Ainsi, Dieu a réduit sa punition pendant qu'il était en enfer.
Ibn Al-Jazari a souligné que si cet infidèle, contre lequel une sourate du Coran fut révélé, était récompensé alors qu'il est en Enfer, à cause de sa joie la nuit
de Sa naissance, alors, quelle serait la récompense d’un musulman au sein de Sa nation lorsqu’il est heureux de Sa naissance en l’aimant de tout son coeur ?

 l'occasion du martyre d'imam Hassan Asqari, le 8 Rabiol-awal 260 AH.

Après le martyre de l’Imam Ali al-Naqi, al-Hadi(p), le 10ème Imam du descendance du Prophète (sawas) en l’an 254 de l’hégire, l’Imam Hassan(p), son fils, prit en charge le pouvoir spirituel de l’Imamat durant six années au bout desquels il fut assassiné.
Depuis son enfance, lorsqu’il avait été convoqué avec son père à Samarra en Iraq, l’Imam Hassan (p) vécut sous les plus sévères restrictions. Il habita dans un lieu appelé ‘Askar, c’est pour cette raison qu’on l’a surnommé l’Imam Al-Askari (p).
Une répression extrême sévissait à cette époque, les gouvernants abbassides étaient empêtrés dans des luttes politiques. Ils craignaient beaucoup l’existence de l’Imam Hassan (p), d’autant plus qu’ils avaient appris que le fils de ce Saint Imam(12ème Imam du descendance du Prophète (sawas)), se soulèverait contre l’oppression et l’injustice. Les Imams disaient souvent que leur gouvernement sera établi par Al-Mahdi, le douzième Imam, qui mettra fin à l’oppression et à l’injustice. Ils infligèrent alors à l’Imam Hassan (p) toutes sortes de tourments. Il passa la plus grande partie de sa vie en prison et beaucoup de restrictions furent imposées à sa liberté de mouvement. Malgré tout cela, il a toujours su s’acquitter des devoirs de l’Imamat dans la dignité. Il ressemblait beaucoup au Prophète(sawas) par son caractère. Sa pureté, sa générosité, sa bienfaisance et sa dévotion sont reconnues de tous.
Al-Mo`tamad, le Calife abbasside, ayant constaté que l’Imam occupait une position élevée aux yeux de nombreuses personnes, fut rongé de jalousie. Craignant que les gens ne déclarent ouvertement leur allégeance à l’Imam, il le fit assassiner par empoisonnement le 8 du mois de Rabi’al awal en l’an 260 de l’hégire. L’Imam Hassan (p) fut enterré à côté de son père à la ville de Samarra où son mausolée reste jusqu’à nos jours comme lieu de visite générale.
Malgré toutes les perquisitions du pouvoir abbasside, l’Imam Hassan (p) laissa un héritier, l’Imam Al Mahdi (p), que Dieu facilite son apparition, pour prendre en charge la plus grande mission de l’histoire : remplir le monde d’équité et de justice.

L’Imam occupait une position si élevée aux yeux du public que même ses ennemis étaient obligés de le louanger.
A l’époque, Ahmed Ibn ‘Ubaidullah a été nommé par le calife, administrateur des Awqâf (biens de mainmorte) à Qom. Son père était ministre du calife. Un jour, alors qu’il était assis avec quelques amis et que les notables de Samarrâ’ étaient en pleine discussion, il a dit : “Parmi les Sayyid (titre de noblesse donné aux descendants du Prophète) Alawites (de Ali, les descendants de l’Imam Ali – Ali Ibn Abi Tâlib), je ne connais personne qui puisse égaler Al-Hassan Al-‘Askari. Il est sans égal en matière de savoir, de sagesse, de retenue, de majesté, de grandeur, de chasteté, de modestie, de noblesse, de sobriété, de piété, de dignité et de magnanimité. Tout le monde, y compris le calife, les dirigeants et les fils aînés de la nation, lui témoigne un respect extraordinaire.”

Assalam alayka ya Imam Hassan ibn Ali al-Zkki al-Asqari

Au nom de Dieu le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux

*La célébration de la naissance du Prophète est-elle un acte d’innovation comme le prétend le Wahabisme ? (1)*

Il ne devrait y avoir aucun doute ou aucune hésitation sur le fait que la célébration de la naissance du Prophète (que Dieu le bénisse ainsi que sa famille) est une manifestation d’amour envers Lui.
C'est cet amour, cet honneur et ce soutien qui sont mentionnés dans le Coran et la Sunna.
L'amour n'est pas une chose qui s'installe dans l'âme sans avoir un impact extérieur sur les actions et les comportements humains.

Au contraire, l'amour se manifeste d'une manière tangible sur le corps et les traits humains ainsi que sur les paroles et les actions.

L'amour d’Allah et de Son Noble Messager (pslf) est indissociable de la pratique de sa religion, de l'obéissance à sa Sunna, de l'observation de ses commandements et de l'abstention de ses interdictions.

Il n'est pas raisonnable pour une personne d’avoir un amour très sincère envers le Messager d’Allah, et en même temps être d’accord avec ce qui le mécontente et ne le satisfait pas.
Quiconque revendique un amour au fond de lui et va à son encontre dans ses actions, combine alors deux choses paradoxales.

A ce propos, il a été rapporté de l'Imam Ja'far al-Sadiq (as), s’adressant à ceux qui prétendent aimer alors que c’est tout autre : « Tu désobéis à Dieu et tu montres son amour. Par ma vie ces actes ne sont qu’ innovations. Si votre amour était vrai, vous lui obéiriez, car l’amoureux obéit à celui qu'il aime ».
[Voir: Safinatoul bihar chapitre Alhubbu].

Après cette introduction, nous allons démontrer que les savants des deux parties (Chiites et Sunnites) ont conclu à la licéité de célébrer la naissance du Prophète (pslf), en réponse aux wahhabites qui considèrent cette action comme une innovation.

La preuve utilisée pour cela peut se diviser en deux parties : l'une est la preuve tirée du Saint Coran, et l'autre est la preuve tirée de la Sunna.

Quant aux preuves tirées du Coran, elles sont nombreuses :

1- « et rappelle-leur les jours d'Allah ». (Ibrahim v/5). 
Comme ce verset indiquait l'opportunité de se souvenir des grands jours importants de la vie des êtres humains en général, et des musulmans en particulier, il ne fait aucun doute que le jour de la naissance du maître de l’humanité(pslf) est l'un des jours les plus méritants dont on ne peut que prêter attention, se souvenir et célébrer.

2- Allah dit : « Dis-leur : c’est là une grâce et une miséricorde d’Allah dont les gens devraient se réjouir. C'est plus précieux que toutes les richesses de ce monde »(S 10 V 58).
Le Créateur, nous a demandé de nous réjouir de la miséricorde, et puisque le Prophète élu (pslf) est une miséricorde d’Allah, alors il est prouvé qu'il nous conseille de nous réjouir de tout ce qui concerne le Messager (pslf). Allah dit également « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers. ».(S 21 V 37).
Dans al-Durr al-Manthur par al-Hafiz al-Suyuti (4/367) Abu al-Sheikh a raconté de Ibn Abbas dans le verset : « Dis-leur : C’est là une grâce et une miséricorde d’Allah ».
Il a dit : La grâce de Dieu est la science, et Sa miséricorde est le Prophète (pslf).
Dieu Tout-Puissant a dit : « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour
l'univers.» (S21 V107).

Nous pouvons clarifier le bénéfice de ce verset sous la forme d'une analogie logique de la première forme : « Le Noble Messager (pslf) est une miséricorde d’Allah pour lequel il est recommandé de nous réjouir. Le fait qu’il nous est recommandé de nous réjouir sur le Saint Prophète, signifie que nous devons nous réjouir de tous les évènements qui lui sont liés depuis sa naissance, en passant par les événements de sa vie jusqu’à sa fin en mentionnant tous ses
avantages.

3- Allah dit: « Et pour toi, Nous avons élevé ton zikr (rappel) »
Célébrer sa naissance (pslf) n'est rien d'autre que se souvenir de lui et élever sa position.

4- Allah dit : « Et tout ce que Nous te racontons des récits des messagers, c'est pour en raffermir ton cœur. Et de ceux-ci t'est venue la vérité ainsi qu'une exhortation et un rappel aux croyants.» (Hud v/120).
A travers ce verset, nous constatons que le bénéfice des histoires des messagers (que la paix soit sur eux) est une consolidation du cœur. Et puisque notre Noble Message (pslf) est le meilleur des messagers, sa naissance honorable doit être incluse dans les rappels car son souvenir
raffermit le cœur des croyants.

D'autres versets existent…nous nous contenterons ici, de ceux là.

Concernant les preuves tirées de la noble Sunna nous y reviendrons dans un autre article incha Allah.

La Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères a exprimé son inquiétude après le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et le défilé militaire en Chine auxquels ont participé l’Iran et la Russie. L’alliance est un « défi direct » à l’ordre international a-t-elle avancé.

Kaja Kallas a affirmé ce mercredi 3 septembre que les hauts responsables chinois, russes, iraniens et nord-coréens formaient une « alliance autocratique » qui remettait en cause l’ordre international « fondé sur des règles ». Les présidents de ces quatre pays ont participé ensemble à un défilé militaire à Pékin.

Un rassemblement qui semble avoir suscité la colère des Occidentaux puisque la cheffe de la diplomatie européenne parle d’une « alliance autocratique » qui cherche à trouver un moyen rapide pour créer un nouvel ordre mondial ». Et par nouvel ordre mondial elle entend une alliance orientale, tant redoutée par les Occidentaux.

Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin, en Chine, a retenu une large couverture médiatique et analytique ces derniers jours. Ce sommet, auquel ont participé les chefs d’État d’Iran, d’Inde, de Russie et de la Corée du Nord, s’est tenu les 31 août et 1er septembre.

Leur présence en Chine, sur fond de tensions politiques croissantes entre New Delhi et Washington, inquiète dont l’Occident et la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne a clairement dit devant la presse à Bruxelles que cette rencontre n’envoie pas seulement des « signaux anti-occidentaux », elle représente aussi un « défi direct au système international basé sur des règles, et ce n’est pas seulement de l’ordre du symbole ».

Des observateurs avaient déjà fait remarquer que l’ordre mondial n’était plus déterminé par un seul pays et que le monde était devenu multipolaire avec la présence de pays comme la Chine et la Russie. Pékin est en passe de créer un nouvel ordre mondial. Nombre d’entre eux ont cité les menaces douanières américaines contre l’Inde comme l’une des principales raisons du rapprochement de New Delhi avec Pékin. En effet, en faisant pression sur son allié de longue date, l’Inde, le président américain Donald Trump a ouvert la voie à une coopération entre son rival traditionnel, Pékin et New Delhi.

 

Six personnes, dont un enfant, sont mortes de faim et de malnutrition au cours de la journée écoulée, a rapporté le ministère de la Santé de Gaza alors que le siège israélien se durcit.

Les décès liés à la faim parmi la population palestinienne ont atteint un niveau record. Selon le rapport du ministère palestinien de la Santé, ces derniers décès portent à 367 le nombre de Palestiniens morts de famine — dont 131 enfants — depuis le début de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza en octobre 2023.

Cela survient un jour après que le ministère a mis en garde contre une forte augmentation des décès liés à la famine à Gaza, alors qu’au moins 185 Palestiniens sont morts de malnutrition en août, le bilan le plus élevé depuis des mois.

Le Système intégré de classification des phases alimentaires (IPC) — l’organisme de surveillance de la faim dans le monde soutenu par l’ONU — a déclaré une famine à Gaza dans un rapport publié le 22 août dernier.

Depuis, 89 décès ont été enregistrés, dont 16 enfants, la déclaration n’ayant pas entraîné d’augmentation notable de l’aide humanitaire à la bande assiégée.

Le ministère a également noté que plus de 43 000 enfants de moins de cinq ans souffrent désormais de malnutrition. Plus de 55 000 femmes enceintes et allaitantes ont également été touchées.

« L’impact catastrophique de la famine dans la bande de Gaza s’accélère », a déclaré le ministère qui met également en garde contre « la gravité des indicateurs actuels et la réponse d’urgence limitée dans un contexte de pénurie de nourriture et de fournitures médicales ».

Depuis le 2 mars, date à laquelle le régime de Tel-Aviv a violé un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, tous les points de passage frontaliers ont été fermés bloquant ainsi l’entrée de l’aide humanitaire et aggravant la crise humanitaire à Gaza.

D’après le dernier baromètre de l’opinion publié 3 septembre par Le Figaro Magazine, la cote de confiance du président français Emmanuel Macron tombe à 15%, un niveau inédit depuis son élection en 2017, inférieur même à celui enregistré lors du mouvement des Gilets jaunes. Son Premier ministre François Bayrou n’échappe pas à cette défiance: seuls 14% des Français lui font confiance, contre 82% exprimant leur méfiance.

À la rentrée politique, Emmanuel Macron est confronté à un double défi : une impopularité sans précédent et une crise institutionnelle alimentée par la décision de son Premier ministre, de solliciter un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Dans un climat social tendu, où les mobilisations pourraient rapidement s’amplifier, l’exécutif cherche à reprendre la main.

À l’approche du vote de confiance du 8 septembre, qui semble condamner le gouvernement de François Bayrou, le président français sort de son silence pour tenter de conjurer la crise politique.

Le 2 septembre, lors d’un déjeuner à l’Élysée, Emmanuel Macron a réuni Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains) afin de les exhorter à travailler avec les socialistes pour élargir la base du bloc central. Objectif : préparer l’après-Bayrou et sécuriser l’adoption du budget 2026 dans un Parlement privé de majorité absolue.

Le chef de l’État français, qui exclut dissolution ou démission, met l’accent sur la « responsabilité » et la « stabilité ».

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que les autorités françaises ont promis de poursuivre sérieusement le cas de Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne de 35 ans détenue depuis le 28 février 2025 dans un centre de détention en banlieue parisienne.

Lors d’une interview accordée à l’agence de presse iranienne IRIB, M. Baghaï a déclaré que les responsables consulaires iraniens avaient tenu, mercredi 27 août, des discussions avec l’ambassade de France à Téhéran sur cette question.

« Les autorités françaises ont donné des assurances que la détention arbitraire de Mme Esfandiari serait suivie plus sérieusement », a-t-il indiqué, avant de souligner que l’ambassade de la République islamique d’Iran à Paris donne aussi suite à cette question.

Faisant référence aux visites consulaires effectuées auprès de Mahdieh Esfandiari, le porte-parole de la diplomatie iranienne a indiqué que l’ambassadeur iranien à Paris s’est rendu à au moins deux reprises au centre de détention, où est détenue Mme Esfandiari, pour la rencontrer.

« Nos collègues rendent régulièrement visite à Mme Esfandiari et nous faisons de notre mieux pour résoudre d’éventuels problèmes et répondre à ses demandes », a-t-il ajouté, avant de préciser qu’il s’agit du devoir du ministère des Affaires étrangères de ne ménager aucun effort pour défendre les droits de Mme Esfandiari, en tant que citoyenne iranienne.

 

Les plaques tectoniques du pouvoir mondial se déplacent de plus en plus rapidement sous l’impulsion du président américain, Donald Trump, et les images diffusées depuis la Chine dans le monde entier cette semaine laissent entrevoir où elles vont s’installer.

Les dirigeants chinois, russes et nord-coréens se sont rendus ensemble cette nuit à Pékin pour assister à un défilé militaire massif et envoyer un message fort à l’Occident dont aucun représentant n’était invité.

Pour la première fois, ces trois puissances nucléaires, longtemps irritées par les alliances, les sanctions et l’« ordre fondé sur les règles » des États-Unis, se rassemblent en signe de solidarité.

Trump observe la situation de loin et a communiqué un message à Xi Jinping : « Veuillez transmettre mes plus chaleureuses salutations à Vladimir Poutine et Kim Jong-un alors que vous conspirez contre les États-Unis d’Amérique. »

 

Le président iranien a souligné la nécessité de rester ferme face à l’intimidation et à la pression des pays qui cherchent à saper les relations amicales entre l’Iran et la Chine, réaffirmant l’engagement de Téhéran à mettre en œuvre les accords bilatéraux.

Massoud Pezeshkian a conclu sa visite en Chine ce mercredi 3 septembre, après avoir participé au 25e sommet des chefs d’État de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et à la réunion OCS+.

« Nous devons résister à l’intimidation des pays qui s’opposent aux relations amicales entre l’Iran et la Chine », a-t-il indiqué à Pékin où il a rencontré Huang Hu, membre permanent du Parti communiste chinois.

Il a également souligné l’importance de la coopération multilatérale, qualifiant l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) d’outil efficace pour contrer l’unilatéralisme.

 

L’ancien chef du Parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn, organise à Londres un tribunal de deux jours destiné à mettre en lumière la responsabilité du gouvernement britannique dans la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza.

Prévu jeudi et vendredi à Church House, dans le quartier de Westminster, l’événement réunira des responsables onusiens, des travailleurs humanitaires, des médecins, des experts juridiques ainsi que des journalistes, parmi lesquels figurent Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés.

Dans un communiqué publié ce mercredi 3 septembre, les organisateurs ont déclaré que le public a le droit de connaître la vérité. « C’est pour cela que nous organisons le Tribunal de Gaza. Nous dévoilerons la lumière », ont-ils expliqué, précisant que les audiences se concentreront sur les obligations juridiques du Royaume-Uni et sur les conséquences de son soutien militaire et politique à Israël.