تقي زاده

تقي زاده

Lundi 9 juin, le chef adjoint de l’armée de la République islamique d’Iran chargé de la coordination, le contre-amiral Habibollah Sayyari, a mis en garde les ennemis contre toute atteinte au territoire iranien, soulignant que de telles actions entraîneront des pertes inimaginables pour les ennemis.

« Quiconque tentera de porter atteinte à l’intégrité territoriale ou aux intérêts de l’Iran doit savoir que le prix à payer sera au-delà de toute imagination », a-t-il martelé.

En ce qui concerne les menaces proférées par le régime israélien, le contre-amiral Sayyari a indiqué que les forces armées iraniennes sont être prêtes à faire face à toute menace.

Ses remarques ont été formulées alors que la chaîne de télévision américaine CNN a révélé que Washington avait obtenu de nouveaux renseignements, selon lesquels le régime israélien avait déplacé des munitions aériennes et mené des exercices aériens, signalant ainsi un état de préparation accru.

Ceci alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé les Nations unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à condamner de toute urgence le plan du régime voyou d’Israël visant à frapper les installations nucléaires iraniennes.

 

L’Iran a réagi avec une grande fermeté au détournement du navire humanitaire Madleen par le régime israélien. L’embarcation, qui se dirigeait vers Gaza avait à son bord 12 militants internationaux engagés dans la lutte contre le blocus de l’enclave palestinienne.

Prenant la parole lors de sa conférence de presse hebdomadaire qui s’est tenue ce lundi 9 juin à Téhéran, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a qualifié cette attaque de « l’un des événements les plus graves et terrifiants » dont la communauté internationale est témoin.

« L’attaque contre ce navire constitue sans aucun doute un acte de piraterie selon le droit international. Dans la mesure où son objectif d’empêcher l’acheminement de l’aide vers des populations victimes de génocide, elle relève également du crime », a-t-il souligné.

Ces remarques ont été formulées après que les forces israéliennes ont pris d’assaut le navire Madleen, alors que celui-ci approchait des eaux côtières du territoire palestinien sous blocus.

Les forces israéliennes ont attaqué un navire d'aide humanitaire à destination de Gaza alors que le navire s'approchait des eaux côtières du territoire palestinien assiégé.

Thiago Avila, un militant brésilien à bord du navire Madleen, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux ce lundi 9 juin matin qu'ils étaient encerclés par des navires de l'armée israélienne.

Il a ajouté que les forces du régime ont attaqué le Madleen, un navire d'aide humanitaire qui tentait de briser le blocus naval israélien de Gaza.

« La connexion a été perdue sur le Madleen. L'armée israélienne a arraisonné le navire », a publié la Coalition de la Flottille de la Liberté sur Telegram, ajoutant que les forces israéliennes avaient enlevé les passagers.

La militante écologiste Greta Thunberg faisait partie des douze militants internationaux à bord du Madleen. Liam Cunningham, acteur de « Game of Thrones », et Rima Hassan, députée européenne française d'origine palestinienne, étaient également à bord.

Un responsable du mouvement de résistance palestinien Hamas a réagi aux menaces brandies par le régime israélien contre Madleen, un voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté à destination de Gaza. « Ces menaces ne briseront pas la volonté des nations libres du monde », a-t-il affirmé.

Selon le site d’information égyptien EgyPress, c’est sur sa page Facebook que Bassem Naïm, un haut membre du Hamas, a réagi aux menaces des autorités sionistes d'empêcher l'arrivée, sur la côte de Gaza, du navire humanitaire Madleen, qui est parti d'Italie le 1er juin pour briser le blocus israélien du territoire palestinien ravagé par 20 mois de guerre israélienne, et y livrer une cargaison d'aide.

« Nous tenons les dirigeants de l’entité sioniste pleinement responsables de la vie des militants solidaires qui risquent leur vie au nom de l’humanité pour briser le siège brutal de la bande de Gaza », a déclaré Bassem Naïm.

« Les menaces proférées par les dirigeants de l'entité contre les convois cherchant à briser le siège de la bande de Gaza, que ce soit par mer et à bord de Madleen ou par voie terrestre à travers plusieurs pays, ne briseront pas la volonté des peuples épris de liberté ; l'aspiration à la haine, à la tuerie et à la destruction ne l’emportera jamais sur la volonté de vivre », a précisé le haut responsable du Hamas.

Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a exhorté les États-Unis à abandonner les politiques « ratées » du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, si leur objectif est de conclure un accord nucléaire avec Téhéran.

Mohammad Baqer Qalibaf a fait ces remarques lors d'une séance publique du Parlement, dimanche 8 juin, alors que la République islamique d'Iran se prépare à répondre à une nouvelle proposition américaine concernant un éventuel accord nucléaire.

Qalibaf a critiqué la proposition américaine, affirmant qu'elle omet de mentionner la levée des sanctions imposées à l'Iran, ce qui, selon lui, illustre l'incohérence de Washington et son manque de bonne foi dans les pourparlers indirects avec Téhéran.

Il a souligné que, bien que les États-Unis affichent une attitude soi-disant amicale en évoquant l'ouverture économique, leurs actions révèlent une volonté de priver l'Iran de son droit international à enrichir de l'uranium. Étant donné cette contradiction entre le discours et les actes des responsables américains, Qalibaf a déclaré qu'aucune logique ne pourrait justifier l'acceptation d'un accord unilatéral et imposé de force.

 

Une délégation composée de plusieurs figures de la société civile tunisienne entamera, le 9 juin, un voyage terrestre à destination de Gaza sous l’appellation de « Caravane Soumoud ». Chargée d’aide à destination des Gazaouis, cette caravane vise à briser le blocus imposé par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

« Soumoud », un mot arabe que l’on peut traduire par « résilience » ou « résistance », est le nom d’une caravane tunisienne qui débutera le 9 juin un voyage terrestre depuis la Tunisie jusqu’au poste frontalier égypto-palestinien de Rafah.

Il s’agit d’une délégation hétéroclite, composée de figures issues de la société civile, du milieu syndical et politique, ainsi que de défenseurs des droits de l’homme, d’avocats, de médecins, de journalistes et de membres d’organisations de jeunesse.

Sur Facebook, la Coordination de l’action commune pour la Palestine, qui organise cette caravane, a fait savoir que le départ aurait lieu depuis la capitale, Tunis.

Samedi 7 juin, des milliers d’Espagnols sont descendus dans la rue à Madrid pour protester contre la proposition de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) d’augmenter les dépenses militaires des États membres à 5 % de leur PIB.

Ces manifestations interviennent quelques jours avant le sommet de l’OTAN à La Haye aux Pays-Bas. Les manifestants ont scandé des slogans contre la demande de l’OTAN, réclamant la fermeture des bases américaines en Espagne.

En signe de leur solidarité avec le peuple palestinien de Gaza, victime des frappes aériennes israéliennes, ils ont également brandi des drapeaux palestiniens, appelant ainsi l’Union européenne à adopter des sanctions contre Israël. 

Les manifestants ont qualifié d’« inacceptables » ces nouvelles augmentations de dépenses militaires et ont affirmé qu’ils aspiraient à la paix plutôt qu’à de nouvelles guerres.

Les manifestants ont souligné que l’existence même de l’OTAN constitue un facteur majeur de l’instabilité actuelle dans le monde. Par ailleurs, ils ont déclaré que l’augmentation des dépenses militaires a directement conduit à des coupes budgétaires dans les dépenses sociales, en particulier des réductions significatives du financement des services publics essentiels comme l’éducation et les soins de santé. 

 

L'Iran a averti qu'il prendrait des mesures de rétorsion si l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) adoptait une résolution contre le pays lors de la session du Conseil des gouverneurs prévue pour ce lundi 9 juin.

« L'AIEA ne doit certainement pas s'attendre à ce que la République islamique d'Iran poursuive sa coopération large et amicale », a déclaré le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, à la télévision d'État, lorsqu'on lui a demandé comment Téhéran réagirait si la résolution était adoptée par le Conseil des gouverneurs de l'AIEA lundi.

M. Kamalvandi a déclaré que l'Iran avait déjà mis en garde les gouverneurs de l'AIEA lors de l'adoption de précédentes résolutions, mais qu'ils n'en avait pas tenu compte, ce qui a abouti à une multiplication par sept de la production d'enrichissement à 60 %, au lancement de 20 chaînes et à l'installation de machines avancées de 13e génération.

Il a ajouté que Téhéran avait préparé une liste de mesures à prendre si une telle résolution était adoptée lors de la session de lundi : « Une partie des mesures serait d'ordre technique tandis qu'une autre concernerait la nature de la coopération de l'Iran avec l'Agence ».

« Nous avons souligné à plusieurs reprises que notre enrichissement ne dépasse pas la limite de 60 % et que l'augmentation momentanée était due à des conditions techniques (comme une diminution de l'alimentation des centrifugeuses). Cette question a été résolue après examen, mais les médias et les résolutions l'ont discrètement passée sous silence », a-t-il déclaré.

Le porte-parole de l’OIEA a indiqué que la troïka européenne- à savoir la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne- cherchait à adopter une résolution anti-iranienne afin de déclencher le mécanisme de snapback (réimposition automatique des sanctions) dans les mois à venir.

Les Européens envisageraient de soumettre un projet de résolution au Conseil des gouverneurs de l'AIEA lors de cette réunion. Cela ouvrirait la voie au rétablissement de toutes les sanctions de l'ONU contre Téhéran, prévues par l'accord nucléaire de 2015, avant l'expiration du mécanisme en octobre.

Une résolution de l'AIEA pourrait compliquer davantage les négociations nucléaires indirectes entre l'Iran et les États-Unis. Téhéran s'est déjà engagé à prendre des contre-mesures décisives si le mécanisme de snapback était activé.

 

Les forces de sécurité américaines ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc dans le centre-ville de Los Angeles dimanche après que le président Donald Trump a déployé des troupes de la Garde nationale pour réprimer les manifestations contre les raids des agents de l'immigration (ICE). 

Les manifestants ont incendié des voitures et se sont affrontés à la police alors que les autorités les tenaient à l'écart des unités de la Garde nationale.

Les troubles, qui se poursuivent depuis 3 jours, ont éclaté après l'arrestation par les agents de l'immigration de dizaines d'individus décrits comme des migrants illégaux et des membres de gangs. Ces opérations, menées en plein jour dans une ville à forte population latino, ont suscité l'indignation à Los Angeles. 

Ses détracteurs ont accusé Trump d'avoir aggravé les tensions en déployant la Garde nationale californienne, habituellement sous le contrôle du gouverneur Gavin Newsom. « Nous n'avions pas de problème avant l'intervention de Trump », a déclaré Newsom sur X. « Il s'agit d'une grave atteinte à la souveraineté de l'État : attiser les tensions tout en détournant des ressources. Annulez l'ordre. Redonnez le contrôle à la Californie. »

 

À la veille de la réunion ordinaire du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la Russie a mis en garde les États-Unis et la troïka européenne (France, Allemagne, Royaume-Uni) quant aux conséquences éventuelles d’un projet de résolution contre Téhéran.

Dans un message publié ce dimanche 8 juin sur son compte X, le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a émis cet avertissement, et a souligné que cette démarche ne mènera « certainement à aucun résultat positif ».

Durant cette session, qui, selon le diplomate russe, inclurait une discussion tendue sur le programme nucléaire iranien, les États-Unis et les UE-3 prévoient de déposer un projet de résolution, ce qui pourrait ouvrir la voie à l’application de toutes les sanctions de l’ONU contre Téhéran, conformément en vertu d’un précédent accord nucléaire de 2015 avant l’expiration du mécanisme en octobre.