تقي زاده

تقي زاده

Plusieurs personnes ont manifesté, après la grande prière du vendredi, dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise pour soutenir la Palestine.

Un millier de personnes, selon la police, ont marché, vendredi à Dakar après la grande prière. La procession partie de la grande mosquée de Dakar est arrivée à destination à la place de l’Obélisque, soit une distance de trois kilomètres. Encadré par les forces de l’ordre, les manifestants ont dénoncé les bombardements israéliens sur Gaza.

Au point de chute de la marche, des personnalités politiques, religieuses et défenseurs des droits de l’homme ont rejoint les manifestants. Parmi eux, les parlementaires Mbaye Niang, Thierno Bocoum, Cheikh Oumar Sy, Mamadou Diop Decroix, le maire de Plateau Alioune Ndoye et l’ancien ministre Landing Savané. L’ambassadeur de l’Etat de Palestine, Abdel Rahim Alfarra et plusieurs Libano-syriens résidant à Dakar ont participé à la manifestation.

L’armée israélienne poursuit ses bombardements de Gaza, malgré les efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu dans le conflit avec le Hamas, qui a déjà fait près de 750 morts côté palestinien et 35 côté israélien selon les services d’urgence.

A l’approche de la fête de Fitr, parmi 1 600 000 000 de musulmans dans le monde, de nombreux musulmans vivent dans des conditions très difficiles.

A Gaza, le régime sioniste est entrain de massacrer la population civile de cette région qui vit depuis près d’un mois, dans la terreur. Plus de 1000 palestiniens dont 1/3 constitué de femmes et d’enfants, ont été tués et 6000 personnes blessées. Un grand nombre de gens ont perdu leur maison.

En Syrie, après quatre ans de conflits, plus de 9 millions d’habitants ont été obligés de quitter leur maison pour vivre dans des camps, et beaucoup de gens ont été tués.

Au Myanmar, la minorité musulmane des Rohingyas depuis 1982, a été privée de la nationalité birmane et est devenue la cible des attaques des bouddhistes extrémistes. Ces dernières années, un nombre important de musulmans ont été tués ou obligés de fuir dans les camps situés près de la frontière où ils sont exploités ou vendus comme esclaves. Le gouvernement n’a pris jusqu’à présent, aucune mesure pour la reconnaissance de ces musulmans qui vivent au Myanmar depuis des décennies.

En Afrique centrale, après le coup d’état et la chute du Président chrétien, les musulmans sont devenus la cible de chrétiens extrémistes et des milices chrétiennes africaines qui ont détruit les maisons, les mosquées, les biens des musulmans, et ont tué des milliers de femmes et d’enfants. Parmi la population de plus de quatre millions de musulmans, un millions vit en exil dans des conditions précaires.

En Chine, la minorité musulmane des Ouighours qui représentent huit millions de personnes vivant en majorité dans la région de Xinjiang, sont victimes de pressions gouvernementales spécialement pendant le ramadan où le jeûne et les activités coraniques sont interdits.

En Inde où vivent 140 millions de musulmans, les musulmans sont victime de discriminations dans l’emploi et les activités sociales et économiques. Avec l’élection de Narinda Moudi du Front national démocratique du Bodoland au poste de Premier ministre, le mois de ramadan cette année a été témoin de quatre meurtres de musulmans par les hindous extrémistes et 45 musulmans ont été abattus pour ne pas avoir soutenu le premier ministre.

En Angola, le gouvernement a déclaré l’islam comme illégal et ordonné la fermeture des mosquées. Le ministre de la culture a présenté l’islam comme une secte et l’a déclaré illégal. Parmi les 78 mosquées de ce pays, seules quelques mosquées dans la capitale ont été épargnées, les autres ont été détruites.

Plus de 97 personnes ont été tuées et 400 autres blessées dans les combats qui opposent depuis le 13 juillet des milices rivales pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, selon un bilan établi dimanche par le ministère de la Santé.

Ce bilan s'appuie sur les rapports de huit hôpitaux publics à Tripoli et de ses banlieues, et ne prend pas en compte les victimes prises en charge dans des hôpitaux de campagne ou dans d'autres villes.

Le dernier bilan, qui datait du 20 juillet, faisait état de 47 morts et 120 blessés. Des affrontements opposent depuis le 13 juillet des milices rivales pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, dans le cadre d'une lutte d'influence politique et régionale.

Dimanche encore, des combats faisaient toujours rage autour de l'aéroport. Des explosions résonnaient depuis la matinée dans le sud de la ville, où se concentrent les affrontements. Ces violences risquent de plonger le pays dans la guerre civile, compte tenu de la faiblesse des autorités de transition qui ont jusqu'à présent échoué à construire une armée et une police professionnelles.

Dans un article publié dans le Magazine The Atlantic, l'analyste israélien, Jeffrey Goldberg estimé que, malgré la victoire militaire apparente, Israël est le vrai perdant de la guerre à Gaza. « Les choses changent, c'est, bien entendu, quelque chose de tout à fait naturel. Mais au moment où je suis en train de rédiger cet article, Israël est en train de perdre la guerre, à Gaza, même s'il remporte la victoire dans cette bataille et même s'il arrive à détruire les tunnels d'Israël », a souligné encore cet analyste israélien. « ce ne sera pas la première fois qu'Israël sent perdre une bataille, car cela se produira encore, et ce pour ces 5 raisons ci-dessous mentionnées :

1. Dans une bataille entre un régime et un acteur non étatique, l'acteur non étatique ne peut en sortir gagnant qu'avec la résistance. La partie qui dispose et des avions est supposée de gagner, mais le groupe non étatique a besoin de résister pour annoncer la victoire. Dans une situation subjective et émotionnelle, le Hamas peut se montrer comme la partie étant assiégée, même s'il soit la partie qui rejette le cessez-le-feu.

2. La stratégie du Hamas consiste à faire tomber Israël dans le piège du massacre des civils, et Israël s'y tombe, habituellement. Toutefois, en raison de sa nature prudente, le Premier ministre israélien s'est soumis, plus tard qu'habituellement, à cette tentation, mais, il a fini par s'y tomber, en tout cas.

3. Les gens parlent, en constance, du lobby juif, mais le lobby des Musulmans est beaucoup plus important, et est constitué d'au moins 54 pays membres de l'OCI et de l'ONU qui se disent solidaires avec la cause palestinienne. Ils font entendre leur voix au monde entier et contribuent à la création d'une alliance antisioniste.

4- Si vous avez un fait un tour, ces dernières semaines, sur le Twitter et les autres réseaux sociaux, vous vous en êtes surement rendu compte de la haine qu'éprouvent les populations vis-à-vis du régime sioniste, qui constitue entre autres l'une des raisons de l'isolement international du régime sioniste. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan est allé de dire qu'Israël a surpassé Hitler. Un journaliste libanais a réclamé l'anéantissement atomique d'Israël. Et les manifestations de protestation contre l'offensive de Gaza ont entre Lieu en France et dans d'autres pays du monde.

5. La direction politique d'Israël a montré, au cours de ces dernières années, qu'elle a échoué à donner une image attrayante à sa cause. Il est impossible de persuader un juif qu'Israël peut faire une chose utile pour eux, si ce n'est autre chose que suicide collectif. Des millions de personnes ont braqué, partout dans le monde, leurs yeux sur le régime israélien et s'interrogent si un régime doit faire tout qui est dans son possible pour établir la paix et le calme ?

selon la chaine al Aqssa, qui cite le site israélien Walla, un avion militaire sioniste a effectué un atterissage d'urgence à l'aéroport militaire Sde Dov au nord de Tel -Aviv. le site israélien n'évoque évidemment pas les raisons de cet atterissage d'urgence, n'empêche que le lecteur pense tout de suite aux missiles de la Résistance.

Le chef du parti travailliste israélien a dénoncé Netanyahu pour avoir imposé une "censure stricte sur le bilan des pertes militaires israéliennes". Selon Panorama d'Ash-Shargh al-Ossat , Isaac Herzog qui s'exprimait devant les étudiants de la ville de Tel-Aviv a ajouté : " le Hamas vise désormais des cibles sensibles en Israël mais le cabinet Netanyahu cherche à induire en erreur l'opinion publique et à cacher le vrai bilan des militaires tués ". " Les palestiniens on frappé l'aéroport de Tel-Aviv, et ce pour la première dans notre histoire . Il s'agit là d'une grande défaite , d'une inoubliable humiliation. Le cabinet Netanyahu ne cessait de mettre en garde contre la menace des missiles du Hamas mais le moment venu, il n'a pu rien faire, si ce n'est de proférer des mensonges pour tromper l'opinion publique israélienne". Herzog a précisé, " selon nos informations, une seule attaque au missile du Hamas a tué 9 Israéliens mais les médias n'en ont rien dit par crainte de la réaction de l'opinion publique. Les médias n'ont fait part que de deux blessés israéliens". " Mais Netanyahu ne peut pas cacher définitivement la vérité. Il doit le reconnaître, son dôme de fer est un système défaillant et condamné".

C'est World Tribun qui cite l'ex secrétaire d'état et sioniste convaincu, Henry Kissinger !! " dans les dix années à venir, les frontières israéliennes connaitront de très grisses turbulances et son régime politique s'effondrera, a dit Kissinger au risque de soulever une tempête aux Etats Unis. rejoint par les médias, le conseiller de Kissinger a démenti ses propos mais le journaliste de New York Post, Sindy Adams, à qui Kissinger aurait fait ses aveux, reste droit dans ses bottes : " c'est l'ex secrétaire en personne qui a prononcé ses mots et je n'ai fait que de les rapporter". Mais quels sont les arguments invoqués par Kissinger pour justifier sa prévision? Kissinger aurait évoqué la crise interne en Israël, les menaces en acte et en puissance aux quelles fait face le régime sioniste comme autant d'élements qui feront effondrer Israël : " L'emergence des groupes jihadistes au Moyen Orient, l'Iran, la Turquie et la Syrie précipiteront la disparition d'Israël" !!

lundi, 28 juillet 2014 12:34

Jabir Ibné Abdoullàh Ansàri

Il est né six ans avant la déclaration de la Prophétie, de Abdoullah bin Amr de la tribu de Banou Salma, qui vivait dans la région se trouvant actuellement entre le Masjidé Qiblatein et la ville de Madina.

Son grand père Amr était un homme très riche et après son décès, Abdoullah a hérité de cette richesse. Abdoullah était très bon et charitable, à tel point qu'il en est devenu endetté

Quant ils ont entendu le message du Prophète sur l'Islam, Jabir était un jeune homme de 16-17 ans. Ils avaient déjà entendu parler de la venue d'un Prophète par les juifs dont l'influence à Madina était forte.

Jabir et son père at d'autres membres de sa famille ont accepté l'islam sans voir le Prophète (saw)

La plupart des tribus à Madina avait accepté l'Islam et une fois ils se sont réunis pour discuter de leur point de vue. Ils ont conclu qu'ils avaient besoin d'avoir le Prophète près d'eux et comme le Prophète souffrait des persécutions à Makkàh, ils voudraient l'inviter à venir s'installer à Madina et vivre avec eux. Jabir était l'un de ceux qui étaient choisis pour représenter son tribu, malgré son jeune âge.

Une fois que le Prophète est arrivé à Madina, Jabir a passé le plus de son temps avec lui, bien qu'il vivait loin de Madina.

Dans la Bataille de Badr, Jabir avait très envie d'aller se battre avec les autres, mais son père lui a refusé la permission disant que s'ils y allaient tous les deux, alors il n'y aurait plus personne pour voir ses neuves autres sœurs. L'autre raison était qu'Abdoullah avait une dette et s'ils étaient tous les deux martyrisée, cette dette resterait impayées.

Jabir est venu voir le Prophète qui a dit que si son père avait refusé, il ne pourrait y aller. Jabir était très triste. Cependant il est allé au champ de Badr pour donner à boire au Moudjàhides (Soldats) mais ne put pas participer au combat. Son père a néanmoins pris part au combat avec les 313 du Badr et est revenu sain et sauf.

Durant la bataille de Ohod, Jabir a encore été refusé de participer par son père qui lui dit qu'il sentait ne plus revenir cette fois-ci. Abdoullah Ansàri fut tué et son corps fut mutilé comme celui de Hamza. Jabir et la sœur de Abdoullah sont venus tous deux à Ohod pour s'enquérir des nouvelles et le Prophète (saw) leur présenta ses condoléances.

Jabir est venu voir le Prophète (saw) pour lui exprimer ses soucis de subvenir et voir après ses neuves sœurs et repayer la grande dette de son père. Il était aussi inquiet concernant l'âme de son père et ce qu'il lui est arrivé.

Le Prophète (saw) lui a dit qu'Allah swt a demandé à son père s'il avait un désir et son père de répondre qu'il voudrait retourner sur la Terre pour être tué encore une fois sur le chemin de l'islam. Son autre désir était de transmettre à ses enfants qu'il allait bien. Et ce fut la raison de la révélation du verset du Qour'àne suivant: "Et ne pensez pas que ceux qui ont été tué dans le chemin d'Allah sont morts. Au contraire, ils sont vivant auprès de leur Seigneur bien pourvus (3:169)

Jabir était encore soucieux sur la façon de pouvoir repayer la dette de son père. Jabir avait un chameau que le Prophète (saw) a demandé s'il pourrait l'acheter. Jabir lui dit qu'il l'en faisait cadeau, mais le Prophète (saw) a insisté pour le payer et donna à Jabir le prix qu'il avait payé augmenté de trois cinquième. Puis il redonna à Jabir le chameau en cadeau. Il lui demanda de payer la dette de son père avec cet argent.

Jabir a fait comme indiqué, mais il y avait encore beaucoup de débiteur à honorer, et il est revenu voir le Prophète (saw). Celui-ci lui a demandé s'il avait encore d'autres actifs. Jabir dit qu'il avait une petite ferme de datte. Le Prophète lui dit de l'appeler au moment où les dattes sont mûres et prêtes à être recoltées.

Quand le temps est venu, le Prophète (saw) a prié un salà'ah (namàze) près du petit tas de dattes qui ont été cueillies. Miraculeusement, tous les débiteurs ont été payés par ce revenu.

Jabir s'est marié à une dame qui s'appelait Souhaylà binti Mass-oud, qui a été avant mariée à un plus âgé que Jabir, et il (Jabir) avait besoin de quelqu'un de mature et de soigneuse pour être capable de voir après ses sœurs.

Quand le Prophète (saw) l'apprit, il a loué Jabir pour ses soucis et attentions vis à vis de sa famille et pria pour lui.

Ensuite Jabir a participé aux 18 autres batailles. Dans la bataille de Khandaq (Fossé ou Tranchée) le creusage du fossé était un travail dur et fastidieux. Jabir était parmi ceux qui l’ont creusé. Il y avait peu ou pas de nourriture et la plupart d’entre eux avaient ceinturé leur ventre à l’aide de pierres. Des larmes vinrent dans ses yeux. Il a couru à la maison pour demander à sa femme s’il n’y avait pas de quoi manger. Souhayla dit qu’il y a un peu de grain et un bébé agneau. Jabir repartit inviter le Prophète pour venir manger. Le Prophète a accepté et a annoncé que Jabir invitait tous les musulmans présents pour manger. Jabir ne savait pas comment allait-il faire pour nourrir tout ce monde, sachant qu’il n’y avait à manger que pour une personne. Le Prophète est venu et s’est servi lui-même, puis les autres.. il semblait que la nourriture ne finissait jamais et tout le monde a mangé plein le ventre !

Jabir n’aimait pas se séparer du Prophète (saw) pour longtemps. Il vivait loin de Madina et voulait déménager près du Porphète (saw). Une fois, il a entendu le Prophète dire que celui qui vient au Masjid, Allah lui accorde 70.000 çawàb (récompense) pour chaque pas et le pardon pour ses péchés. Jabir habitait loin, mais venait chaque jour au Masjid pour gagner plus de çawàb. Même plus tard dans sa vie, quand il avait perdu la vue, il continuait à venir au Masjid chaque jour.

Il fut profondément affligé par la mort du Prophète (saw) et a supporté ouvertement Imàm Ali (as) proclamant l’excellence de ahloul bayt dans les Bazars de Madina et chez les gens. Il fut vraiment respecté.

Jabir fut le premier " Zawàr " (visiteur) des tombes de shohadàs de Karbalà.

Le Saint Prophète (saw) avait prédit à Jabir qu’il vivrait longtemps et verra Imàm Mohammad Bàqir (as). Il lui a demandé de lui transmettre ses salàmes.

Il parcourais les rues de Madinas avec son âge avancé et ses yeux non voyants disant " Ayna Mohammad " (où est Mohammad) cherchant le 5è Imàm pour lui transmettre les salàmes du Saint Prophète (as). Il se débrouillait de cette façon…

Jabir est mort vers la fin de ses 90 années et est inhumé à Madayan dans Salman Park dans le faubourg de Baghdad.

lundi, 28 juillet 2014 12:27

Les Quatres Naïb d'Imàm Al Mahdi

Il y a eu quatre représentants :

Ossman bin Saîd (ar)

Mohammad bin Ossman (ar)

Houssein bin Rawh (ar)

Ali bin Mohammad Samry (ar)

Ossman bin Saîd (ar)

On dit qu'il était un serviteur du 9è Imam depuis qu'il était âgé de 11 ans, pour bénéficier de la confiance de l'Imam plus tard. Il a occupé la même position de confiance avec le 10è et 11è Imam qui avait dit à leurs Shiàs qu'après lui ils ne verraient pas le 12è Imam et qu'ils devraient obéir à Ossman. Après le Martyre du 11è Imam, Ossman s'est installé à Bagdad, et déguisé en vendeur de beurre il organise la collecte de Khoums pour l'Imam. Il a servi le 12è Imam pendant 18 mois et a reçu une lettre de l'Imam peu avant sa mort lui disant de désigner son fils Mohammad comme le représentant suivant.

Mohammad bin Ossman (ar)

Il a repris le chemin tracé par son père en se déguisant comme vendeur de beurre. Il a continué à garder secret l'existence de l'Imam sous le règne des Abassides jusqu'au début du règne d'Al Moutadid. Puis le dirigeant a commencé à chercher activement l'Imam et a fait tuer d'innombrables mo-mines ayant même une petite ressemblance avec l'Imam. Des espions ont été formés pour détruire le réseau du Khoums. L'Imam a délivré un ordre aux Shiàs de ne pas parler de lui et de ne pas montrer les mass'alàs de Khoums à autrui que s'ils sont absolument sur de leur sécurité. Comme indiqué par le 12è Imam, il a désigné Houssein bin Rawh comme le représentant suivant après son décès en 305 AH.

Houssein bin Rawh (ar)

Son kouniyya était Aboul Qassim. Sa nature sociable lui a fait gagner le respect même des ahlouls Sounnah. Il gardait secret ses activités de représentant tout en gardant de bonnes relations avec les dirigeants. C'est à lui qu'on adresse nos "Arizàs" pour être délivré à l'Imam. Il a servi avec dévouement jusqu'à sa mort en Shàbàne 326 AH, revelant la désignation de Ali bin Mohammad Samry après lui.

Ali bin Mohammad Samry (ar)

Il n'a servi que trois ans seulement. Une semaine avant sa mort, il a reçu une lettre de l'Imam lui disant sa future mort et qu'il n'y aurait plus de représentants désignés après lui et que l'Imam allait entrer maintenant en ghaybat-é-koubra (occultation majeure). L'Imam réapparaîtra ensuite par la volonté d'Allah. Ali bin Mohammad Samry est mort le 15 Shàbane 329 AH.

lundi, 28 juillet 2014 12:22

Le sujet d’Aïd El-Fitr dans le Coran

Le terme «Aïd» apparaît une seule fois dans le Coran en relation avec le saint Prophète Jésus, fils de Marie – paix sur eux – et ses apôtres, qui dirent afin de compléter leur foi: «ton Dieu peut-il nous envoyer un repas venu du ciel?». Jésus – paix sur lui – s’inquiéta de cette requête qui traduisait un doute et une hésitation de la part de ses disciples et dit: «craignez Dieu si vous avez la foi». Mais il comprit bientôt que ce qu’ils désiraient réellement, c’était observer un grand miracle de la part de Jésus –paix sur lui-, afin que leur cœur soit complètement rassuré et purifié de tout doute, si bien qu’il s’adressa à Dieu en ces termes:

«Ô Dieu! Notre seigneur! Fais descendre sur nous une table servie du ciel, qui soit pour nous une fête pour le premier et le dernier d’entre nous et un signe de Ta part»

«اللهم ربنا انزل‏علینا مائده من السماء تكون لنا عیدا لاولنا وآخرنا وآیه منك؛ خداوندا مائده‏اى ازآسمان برما بفرست تا عیدى براى اول و آخرما باشد و نشانه‏اى ازتو.»

Puisque le jour de la descente d’une «table servie» est le jour du renouement avec la victoire, la pureté et la foi en Dieu, Jésus - paix sur lui- le nomma «fête» si bien que dans le Coran, le terme «Aïd» signifie «répétition» annuelle et «complétion».

Toutefois, d’Aïd El-Fitr devient réellement «fête» quand le mois de Ramadhãn a vraiment été l’occasion d’un effort sur soi, d’une victoire sur soi et si nous sentons un profond changement en nous.

Le Coran considère ouvertement la connaissance de Dieu et la religion comme une question innée; ainsi en est-il du verset 30 de la Sourate Les Romains:

«فاقم وجهك للدین حنیفا فطرة الله التى فطرالناس علیها لاتبدیل لخلق الله ذلك الدین القیم.»

«Ô Prophète! Tourne ton visage vers la vraie religion de Dieu, cette nature innée selon laquelle Dieu a créé les êtres humains; tu ne trouveras aucun changement dans la création de Dieu».

On recense deux catégories de natures innées: celle du cœur et celle de la raison. La nature innée de la raison, c’est-à-dire l’argumentation rationnelle amène l’être humain arrivé au sommet de sa raison, à avouer suite à l’observation de l’Univers, que cet ordre universel n’a pas pu être créé sans un intellect rationnel; cette raison innée rationnelle atteint l’objectif sans avoir besoin d’un professeur, mais la nature innée peut signifier autre chose: la nature innée du cœur grâce à laquelle on peut plus facilement qualifier la religion, de sorte que l’être humain, quand il observe les profondeurs de son âme, voit la lumière de la vérité et entend un appel avec les oreilles de son cœur à la source de la connaissance et sent un pouvoir sans égal de l’existence, que l’on appelle parfois «l’entendement conscient»; c’est un entendement comparable au fait pour un individu de voir une fleur, celui-ci est alors conscient de sa beauté sans qu’il ait besoin de l’argumenter et il y prend un réel plaisirL’Aïd El-Fitr signifie littéralement «retour sur sa nature innée»; en fait, la question de l’effort sur soi pendant le mois de Ramadhãn porte l’individu vers un état dans lequel tout voile d’ignorance, passion et obstacle est retiré de la voie vers la nature innée et l’être humain musulman retrouve sa nature innée qui n’est autre que la religion de Dieu;

Les psychologues ont identifié quatre domaines innés dans l’âme de l’être humain: le sentiment de connaissance, le sentiment esthétique, le sentiment du bien et le sentiment religieux.L’omniprésence de ce sentiment religieux se veut un autre signe pour qualifier la religion d’innée.