تقي زاده

تقي زاده

Neuf enfants ont été tués lundi par la chute d'obus de mortier sur deux quartiers majoritairement chrétiens du centre de Damas, ont annoncé les médias officiels syriens.

Cinq enfants ont été tués et 27 autres personnes ont été blessées par des obus tirés par des terroristes(rebelles) sur l'école Jean-Damascène dans le quartier de Qassaa, a expliqué la télévision publique syrienne.

Quatre autres élèves ont été tués par la chute d'un obus sur le car qui les transportait à Bab Charqi, a indiqué pour sa part l'agence officielle Sana, qui a également fait état de la mort du chauffeur.

Six autres personnes se trouvant à l'intérieur du car, dont quatre élèves, ont été blessées dans cette agression terroriste, selon Sana.

Depuis plusieurs mois, des obus de mortier, tirés par des rebelles, tombent quotidiennement sur différents quartiers de la capitale.

Par ailleurs, dans la province d'Alep (nord), un homme a fait exploser une voiture piégée dans la ville à majorité kurde d'Aïn el-Arab, tuant cinq civils et en blessant des dizaines.

Dans cette même province, l'armée a sécurisé la majeure partie des abords de l'aéroport international d'Alep, qui pourrait rouvrir bientôt, après une fermeture de près d'un an, a affirmé à l'AFP une source militaire.

Tout le sud-est de l'aéroport est entre les mains de l'armée, a affirmé cette source, qui a assuré que la réouverture de l'aéroport était désormais possible.

L'Irak et la Turquie se sont engagés dimanche à une plus grande coopération en matière de commerce et de contre-terrorisme, tout en reconnaissant des désaccords sur le conflit syrien, lors d'une visite du ministre turc des Affaires étrangères à Bagdad.

Le voyage de deux jours du ministre Ahmet Davutoglu pour une série d'entretiens est destiné à donner un nouveau départ aux relations plutôt fraîches entre les deux voisins.

Les relations entre Ankara et Bagdad, encore bonnes en 2011, se sont détériorées à cause des divergences sur la guerre en Syrie, des liens que la Turquie entretient avec la région autonome du Kurdistan irakien et d'échanges à distance tendus entre les deux Premiers ministres.

J'ai constaté une grande volonté d'améliorer les relations entre nos pays, a déclaré M. Davutoglu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue irakien, Hoshyar Zebari.

Les deux pays qui souffrent le plus de la rébellion en Syrie sont l'Irak et la Turquie, a-t-il ajouté.

Le ministre turc, qui a rencontré plus tôt le Premier ministre Nouri al-Maliki ainsi que d'autres responsables, a déclaré avoir offert l'aide de la Turquie pour lutter contre l'insurrection qui augmente en Irak.

M. Zebari a déclaré que les deux ministres avaient également discuté des liens commerciaux entre leur deux pays. Les relations commerciales s'élèvent à 12 milliards par an, ce qui fait d'Ankara le premier partenaire de l'Irak, a ajouté le ministre.

Le but essentiel pour nous est de rétablir les relations diplomatiques et politique à leur état normal, a-t-il encore dit. La volonté existe à Bagdad et à Ankara de faire avancer ces relations.

Le ministre a cependant reconnu des divergence sur le dossier syrien. La Turquie soutient en effet l'opposition alors que l'Irak se déclare neutre, malgré des soupçons de soutien implicite au régime de Bachar al-Assad.

Nous avons deux visions différentes sur ce dossier, a reconnu M. Zebari. La Turquie a de bonnes relations avec l'opposition. Nous avons des relations avec l'opposition modérée et le gouvernement syrien.

Nous devons travailler ensemble pour empêcher un chaos global en Syrie, afin que la crise ne se déplace pas dans nos pays, a ajouté le ministre irakien.

M. Davutoglu doit avoir d'autres réunions à Bagdad dimanche, puis rencontrer des chefs religieux à Najaf et Kerbala lundi, deux villes saintes du chiisme.

Un rapprochement progressif s'est dessiné ces dernières semaines, et selon Ankara, la visite de deux jours de M. Davutoglu, après celle de son homologue irakien Hoshyar Zebari en octobre à Ankara, est destinée à promouvoir un nouveau départ.

Cette visite marque la reprise de relations normales, et une fin des tensions, a assuré le porte-parole du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, Ali al-Moussawi, avant l'arrivée de M. Davutoglu. Nous espérons que les relations vont reprendre leur cours normal.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Iran et du Japon se sont mis d'accord dimanche pour renforcer les relations entre les deux pays, lors de leur entretien à Téhéran portant sur une série de questions.

Selon la chaîne d'information iranienne Press TV, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad-Javad Zarif a indiqué à cette occasion que la république islamique "attache une grande importance" à ses relations avec la Japon, exprimant l'espoir que la visite de son homologue japonais Fumio Kishida en Iran constituera "un nouvent point de départ de l'approfondissement des relations bilatérales entre les deux pays dans divers domaines".

Pour sa part, M. Kishida a fait savoir que ses entretiens avec son homologue iranien se sont concentrés sur les relations entre les deux pays, le programme nucléaire iranien, ainsi que sur d'autres questions régionales.

Le chef de la dipomatie japonaise a également souligné la nécessité d'améliorer les relations entre les deux pays, en souhaitant que les négociations entre Téhéran et les six puissance du monde sur le programme nucléaire iranien soient couronnées de succès aussitôt que possible.

Samedi, le président iranien Hassan Rohani a invité le Japon à jouer un rôle "significatif" dans le réglement de la question nucléaire iranienne.

M. Kishida est arrivé samedi à Téhéran pour rencontrer des dirigeants iraniens.

L'ex-chef des Frères musulmans égyptiens, Mohamed Badie, ainsi que 14 autres hauts responsables du mouvement islamiste, comparaîtront devant la justice le 9 décembre pour répondre des accusations d'incitation à la violence et au meurtre de manifestants en juillet dernier, a annoncé dimanche un tribunal égyptien.

La Cour d'appel du Caire a déclaré que l'ancien guide suprême et d'autres dirigeants des Frères musulmans devraient répondre des accusations d'incitation à la violence et au meurtre de manifestants, y compris l'émeute survenue dans le quartier d'El-Bahr Aazam du gouvernorat de Giza.

Cinq personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées lors des affrontements du 15 juillet dernier entre partisans du président déchu Mohamed Morsi et forces de sécurité.

Mohamed Badie, 70 ans, a été arrêté le 20 août dernier au cours d'une répression massive menée par l'armée contre le groupe islamiste et ses fidèles, qui avait fait des centaines de morts et des milliers de blessés.

Mohamed Morsi a été destitué de ses fonctions et arrêté par l'armée le 3 juillet dernier, au pic de plusieurs jours de manifestations contre son pouvoir installé un an plus tôt.

Deux influents sénateurs américains, dont le républicain John McCain, ont salué la France dimanche pour avoir bloqué la signature d'un accord sur le nucléaire iranien à Genève, mais des experts s'interrogeaient sur les motivations de Paris.

Vive la France, s'est écrié, en français dans le texte, le sénateur John McCain sur son compte Twitter. La France a eu le courage d'empêcher un mauvais accord sur le nucléaire iranien, a-t-il déclaré au lendemain de l'annonce d'un échec d'un accord entre l'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).

Lors de trois jours d'intenses négociations à Genève, les Français ont plusieurs fois publiquement dénoncé les points de blocage et le manque de garanties dans l'accord intérimaire en préparation. Ces prises de position lui ont valu d'être accusée par l'Iran d'avoir joué les trouble-fête autour de la table des négociations.

Dieu merci pour la France, Dieu merci pour ce refus d'un accord, a lancé de son côté le sénateur républicain Lindsey Graham sur CNN.

Voilà des mots qu'on n'a pas entendus depuis bien longtemps, mais laissez-moi vous expliquer: ils (les Français) sont en train de très bien prendre la main au Proche-Orient, a-t-il ajouté.

Mais des analystes à Washington s'interrogeaient dimanche sur les motivations de la diplomatie française.

Avec cette intervention de dernière minute, la France a une nouvelle fois fait la preuve qu'elle était devenue ces dernières années, le pays occidental le plus belliciste au Proche-Orient et dans les Etats voisins, a déclaré à l'AFP Hussein Ibish, expert auprès du Centre de réflexion American Task Force on Palestine. La France a poussé pour l'intervention en Libye, a envahi et sauvé le Mali, était la plus enthousiaste à l'idée de frapper la Syrie et sur l'Iran, c'est elle qui a refusé de signer un accord.

Les sources britanniques bien informées ont annoncé que les services de renseignement saoudiens ont demandé à leurs agents au Liban et en Syrie de transformer l’Ashoura en un abattoir pour les chiites de ces régions.

Selon Merat Al Jazeera, après la découverte de nombreuses ceintures explosives au Liban, les sources d’information britanniques ont annoncé que les services de renseignement saoudiens avaient demandé à leurs agents au Liban et en Syrie de transformer les cérémonies d’Ashoura en des abattoirs pour les chiites de ces régions.

Des mesures de sécurité prises récemment par les forces de sécurité libanaises ont empêché les terroristes de faire usage des voitures piégées dans des opérations terroristes, c’est pourquoi, les terroristes wahabites préfèrent de faire usage des ceintures explosives qui peuvent facilement utilisés par des terroristes dans les mosquées, hosseyniehs et les lieux publics très fréquentés.

Les forces de sécurité libanaises ont récemment perquisitionné les nids des courants salafistes au service des Saoudiens, y découvrant de nombreuses ceintures explosives.

L'Arabie saoudite voudrait disposer de l'arme nucléaire du Pakistan "en cas de nécessité absolue", révèle la BBC, se référant à plusieurs sources haut placées du gouvernement américain et du commandement de l'Otan", écrit vendredi 8 novembre le quotidien Izvestia.L'une de ces sources, Gary Samore, ancien conseiller d'Obama pour la non-prolifération de l'arme nucléaire, a notamment déclaré que "Riyad est convaincu qu'il existe un accord avec le Pakistan prévoyant la mise à disposition de l'arme nucléaire pour les Saoudiens en cas de nécessité.Une autre source, cette fois anonyme et proche du commandement de l'Otan, affirme que selon les services de renseignements les ogives nucléaires pakistanaises seraient déjà prêtes à être envoyées en Arabie saoudite.Selon Roudik Iskoujine, expert du Moyen-Orient, les services de renseignement saoudiens et pakistanais travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs décennies et le riche Etat arabe aurait très certainement pu financer le programme nucléaire d'Islamabad."L'Arabie saoudite pourrait être impliquée dans la fabrication par le Pakistan de sa propre bombe nucléaire, de même qu'elle a participé au développement d'armements modernes dans beaucoup d'autres pays du monde arabe. Cet argent était, pour les Saoudiens, une sorte d'investissement dans la lutte contre Israël', analyse Roudik Iskoujine.

« Nous avons torpillé la plupart du plan prévu pour la Syrie », c’est ce que le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a affirmé dans une allocution prononcée en présence d’un parterre de religieux experts dans la lecture de l’épopée de Karbala, qui commémorent le martyre du petit-fils du prophète Mohammad (s).

Et d’ajouter que « malgré l’entêtement de certains états dans la région à entraver la solution politique, seul le vrai l’emportera et la Syrie finira par récupérer ».

Selon son éminence, l’axe de la guerre contre la Syrie se trouve dans l’impasse : « nous pouvons dire que nous nous trouvons au dernier quart d’heure avant la réalisation d’une nouvelle victoire historique et stratégique », a-t-il assuré.

S’agissant de l’implication du Hezbollah en Syrie, le numéro un du Hezbollah l’a qualifié de « nécessité et de devoir ». « Si nous n’étions pas partis en Syrie, le Liban serait devenu un second Irak. Le mois dernier, 900 Irakiens sont tombés en martyre dans 300 attentats aux voitures piégées ou suicide », a-t-il indiqué.

Avant de tenir ses propos, Sayed Nasrallah avait dit que c’est après l’échec essuyé par le plan conçu contre la résistance et l’Iran que le tour de la Syrie est intervenu. « A notre avis, ce qui était planifié contre la Syrie est beaucoup plus grand que ce qui l'était pour le Hezbollah en juillet 2006. La question dépasse de loin les réformes et le changement. il y avait un complot pour renverser le régime pour ses options politiques auprès de la résistance en Irak, en Palestine et au Liban . Ils voulaient lui faire payer le prix de ses choix c’est pour cela que nous sommes positionnés aux côtés du régime », a expliqué Sayed Nasrallah.

Selon son éminence, le Hezbollah ne cessera jamais ses sacrifices pour améliorer la situation du Liban et de la nation. « En juillet 2006, le monde entier comploté contre la résistance. D’aucuns ont misé sur sa défaite. Il ne manquait plus qu’ils envoient des navires pour nous emmener à Guantanamo comme de recherchés de justice. Mais en fin de compte, la victoire a été du ressort du Hezbollah qui est devenu une force régionale que tout le monde prend en considération », a-t-il conclu.

S’adressent aux organisateurs des cérémonies de Achoura, Sayed Nasrallah a insisté que les menaces proférées par les groupuscules takfiris de prendre à partie les célébrations de Achoura constitueront un motif de plus pour y participer plus efficacement et pour prononcer un discours en faveur de l’unité islamique et du rejet des discours sectaires et communautaires. « C’est grâce à l’Attention Divine qui nous sommes jusqu’à présent sains et saufs. La quantité des explosifs découverts dans la voiture piégée à Maamoura est beaucoup plus importante que ce qui a été véhiculé par les medias. Si le véhicule avait explosé, il aurait provoqué des destructions énormes et une véritable catastrophe humaine ».

« La Résistance a présenté un modèle exemplaire au monde. Je voudrais signaler aujourd’hui à l’occasion de Achoura que nous faisons face à des défis continus, le premier étant celui que renforcions nos capacités de la résistance pour faire face au danger israélien », a-t-il précisé.

Le ministre adjoint des Affaires étrangères iranien des Affaires juridiques et internationales, Seyed Abbas Araghchi, estime que les prochains pourparlers sur le programme nucléaire iranien vont tester la « volonté politique » du groupe 5+1.

" Les pourparlers à Genève (Suisse) servent de critère pour évaluer le niveau de la volonté politique du G5 1 à parvenir à une solution ", a déclaré Araghchi, le mercredi est venu à Genève, où l'Iran et six puissances mondiales leurs entretiens jeudi et vendredi.

Après s'être assuré que l'Iran va entamer des discussions avec «gravité», le négociateur nucléaire en haute souhaité des progrès substantiels persan dans les discussions.

Abbas Araghchi a expliqué que les délégations de l'Iran et G5 +1 porteront sur le contenu de la proposition présentée par Téhéran au cours de la première série de pourparlers à Genève.

Au cours des réunions tenues les 15 et 16 Octobre, l'Iran a proposé à son homologue une proposition intitulée « La fin d'une crise inutile et ouvrir un nouvel horizon », qui vise à résoudre la question nucléaire iranienne.

A la fin des pourparlers, les deux parties ont exprimé leur satisfaction à l'époque à ce sujet. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a décrit comme un dialogue « fructueux », tandis que le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, considéré comme « plus détaillée ».

États-Unis, le régime israélien et certains de ses alliés ont accusé à plusieurs reprises l'Iran de poursuivre des objectifs non-militaires de son programme d'énergie nucléaire, une excuse pour imposer des sanctions illégales contre la République islamique.

Pour sa part, l'Iran nie l’accusation et affirme qu'en tant que signataire du Traité de non prolifération (TNP) et un membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui est autorisé à utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques.

vendredi, 08 novembre 2013 09:02

Qui est l'imam Hussein (AS) ?

 

L'imam Hussein (AS) est le deuxième fils sorti de la sainte union entre le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib et la dame la plus prestigieuse du monde, Fatouma Zahra fille du saint Prophète Mohammad (paix et bénédiction sur eux). L'imam Hussein est né le 3 Chabane de la 4ème année de l'hégire à Médine.

L'imam Hussein avait vécu six ans à côté de son grand père, le saint Prophète Mohammad. Après la mort de ce dernier, l'imam Hussein resta avec son père, le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib.

Après le martyre de son frère aîné l'imam Hassan ibn Ali, sur ordre divin, l'imam Hussein devient imam de la communauté islamique, une communauté qui fut fondée et dirigée pour la première fois par son grand père. Comme son père et son frère, l'imam Hussein vécut aussi dans les conditions les plus pénibles.

A cette époque les lois divines n'étaient plus respectées, car Moawiya ibn Abou Soufiane avait illégalement gouverné pendant une dizaine d'années, et avait acquit une puissance et une autorité dans l'empire islamique. Moawiya avait tout fait pour écarter à jamais la progéniture de l'envoyer de Dieu du califat, et transmettre le califat à son fils Yazid et à ses descendants.

Moawiya avait utilisé tous les moyens possibles pour humilier et opprimer l'imam Hussein et tout celui qui manifestait son affection envers la progéniture du saint Prophète. Avant sa mort, Moawiya réussit à transmettre le califat à son pervers fils Yazid, et le conseilla de ne pas s'occuper de l'imam Hussein, si ce dernier refuse de lui prêter le serment d'allégeance.

Les chiites et les sunnites affirment que Yazid n'avait aucune qualité morale ou spirituelle pour diriger la communauté islamique, car il fut buveur d'alcool, fornicateur, assassin… Certains historiens ont dit que Pharaon était préférable à Yazid, car Pharaon ne maltraitait pas sa propre population, mais Yazid torturait et opprimé la sienne.

Lorsque Yazid accéda illégalement au califat, il négligea les conseils de son père, il ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir le serment d'allégeance de l'imam Hussein. Au cas d'un refus, il n'a qu'à lui couper la tête et l'envoyer à Damas.

Après avoir été informé par le gouvernement de Médine sur cette demande, l'imam Hussein partit avec sa famille vers la maison de Dieu à la Mecque, où il resta au moins quatre mois. Cette nouvelle s'était propagée dans toute la communauté islamique, beaucoup des gens qui étaient contre les califats de Moawiya et de son fils Yazid avaient écrit des lettres à l'imam pour lui exprimer leur affection et soutien.

Plusieurs personnes étaient prêtes pour se soulever contre le gouvernement de Yazid. C'est pourquoi les habitants de la ville de Koufa en Iraq, avaient invité l'imam chez eux pour qu'il soit leur chef. La situation était devenue dangereuse pour Yazid.

Avant de quitter la Maison de Dieu, l'imam Hussein avait accomplit le pèlerinage, mais il du écourter les rites de ce dernier, car il avait comprit que les espions de Yazid étaient venus à la Maison de Dieu en pèlerins afin de le tuer pendant les rites de ce devoir sacré. L'imam s'était levé au milieu des pèlerins venus de tous les coins de la région et avait fait un bref discours, il expliqua aussi aux musulmans qu'il va tomber en martyre.

L'imam Hussein savait que son assassinat était inévitable, il était déterminé lui aussi à ne pas prêter le serment d'allégeance à Yazid l'imposteur, il quitta donc la Maison de Dieu pour aller vers Koufa (en Iraq), où les gens l'attendaient.

Quand Yazid apprit que l'imam se rendait à Koufa, il envoya son armée pour aller barrer la route à l'imam afin de ne pas arriver à Koufa et d'obtenir son allégeance. Et quand les gens de Koufa avaient apprit cela, ils avaient eu peur d'être massacré par les combattants de Yazid.

Quand l'imam se dirigeait vers Koufa et avant d'y arriver, il envoya Muslim ibn Aqil (son cousin) pour voir si les gens de cette ville étaient toujours fidèles à leurs paroles.

Malheureusement ce dernier sera trahi et exécuté d'une façon horrible. Quand l'imam, sa famille et ses partisans arrivèrent à Karbala (nom d'un désert près de la ville de Koufa), ils furent encerclés par une armée composée de trente mille hommes, comme disent plusieurs historiens. Ils restèrent affamés et assoiffés durant toute cette période.

Pendant ce siège (qui dura dix jours), l'imam Hussein consolida ses hommes pour un combat inégal et inévitable. Il avait dit à ses hommes que :

" O gens! L'envoyé de Dieu a dit: Celui qui voit un sultan injuste qui autorise ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la Tradition de l'envoyé de Dieu, qui opprime les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans s'opposer à lui (le sultan) même par une parole ou une action, Dieu va lui réservé le même traitement qu'IL réserve à ce sultan ".

Au neuvième jour du mois de Moharram, l'armée ennemie lança un dernier ultimatum à l'imam Hussein, afin de choir entre : prêter le serment d'allégeance et la mort. L'imam leur répondit que : " Je ne vois en la mort que le bonheur, et en la vie avec les oppresseurs que l'angoisse ".

Et leur demanda un délai pour prier son Seigneur. L'imam Hussein passa la nuit du neuf au dixième jour par des prières, des invocations, des causeries avec sa famille et ses compagnons. Tout le monde était déterminé d'aller jusqu'au bout, personne ne voulait fuir et abandonner le petit fils de l'envoyé de Dieu seul.

Le lendemain fut un vendredi, jour de Achoura, le dixième jour du mois Moharram. Dès le levé du soleil, l'armée ennemie commençait déjà à dresser leurs lances, flèches et sabres contre le camp de l'imam. L'imam Hussein entreprit l'organisation de sa petite troupe, et confia l'étendard à son frère Abbas ibn Ali.

Avant le combat, l'imam Hussein essaya une fois de plus, de ramener les combattants ennemis à la raison, afin de ne pas participer à cette guerre qui leur ouvrait les portes de l'enfer. L'imam avait levé le saint coran et leur dit :

" O gens! Nous avons en commun le Livre de Dieu et la Tradition de mon grand-père, l'envoyé de Dieu. Il continua : Ne voyez-vous pas l'épée de l'envoyé de Dieu, son habit de guerre et son turban sur moi? Ils répondirent : " Si ". Il leur demanda alors :

Pourquoi vous vous battez donc contre moi? Il répondirent : Par obéissance à l'Emir Obeidullah Ibn Ziyâd ". Tous ces appels étaient vains, seul un combattant au nom de Hour Ibn Yazid al Riyâhi accepta de rejoindre le camp de l'imam pour mourir en martyre avec lui.

Au début, le combat fut en duel, mais quand l'armée ennemie a constaté qu'elle a subit des graves pertes en hommes et en matériels, elle abandonna cette sorte de combat pour lancer successivement des flèches et des pierres vers le camp de l'imam Hussein. Après quelques temps ils finirent par envahir la petite troupe restante de l'imam.

Il y eu un combat terrible qui se termina par un recul de l'ennemi. Au moment de l'assaut final, l'armée ennemie parvint à massacrer la famille et les compagnons de l'imam Hussein l'un après l'autre. L'imam Hussein lança un dernier appel pour la protection des veuves et des orphelins de la famille de l'envoyé de Dieu en ces termes :

" N'y a-t-il donc personne pour défendre la famille de l'envoyé de Dieu ? N'y a-t-il pas un monothéiste qui craint Dieu pour ce qui nous arrive ? N'y a-t-il personne qui nous vienne en aide par amour de Dieu ? "

L'imam resta seul sur le champ de bataille, après une forte résistance il finit par être atteint d'une flèche au menton. Après cela Chimr ibn al Jawchan avança et lui coupa la tête. Les combattants de l'armée de Yazid pillèrent et brûlèrent les tentes qui abrités les femmes et les enfants. Ensuite les ennemis de l'islam coupèrent les têtes des combattants de l'imam, les mirent à nus et les laissèrent sur le sol sans les enterrer.

Ils emmenèrent les membres restant de la famille de l'imam ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhiber dans les rues.

C'est ainsi que l'imam Hussein avait sauvé l'islam des griffes et de la tyrannie des omeyyades. Que Dieu maudisse tous ceux qui ont assassiné l'imam Hussein, qui ont comploté contre lui ou qui ont réjoui de son assassinat.