
تقي زاده
Le Leader met en garde l'administration Biden
En ce premier jour de l'An 1400 du calendrier iranien, l'Ayatollah Ali Khamenei s'est adressé à la nation. Son allocution a été diffusée cet après-midi en direct à la télévision.
Cette année encore, le Leader de la Révolution islamique d'Iran ne se rendra pas à Machhad, au mausolée de l'imam Reza (béni soit-il), où, comme à l'accoutumée, il prononce son discours du Nouvel An. C'est depuis la capitale, Téhéran, qu'il s'est adressé à la nation iranienne.
Le Leader de la Révolution islamique a célébré comme chaque année l’avènement du Nouvel An du calendrier iranien, qui marque cette année le passage à un siècle nouveau : « Une toute petite comparaison suffit à porter au grand jour le chemin parcouru. En 1300 du calendrier iranien, le coup d’État britannique a ramené au pouvoir Reza Pahlavi ; en 1400, les Iraniens s’apprêtent à se rendre aux urnes dans le cadre d’un État basé sur l’indépendance et la vox populi. »
L’Ayatollah Khamanei a dénoncé le crime des sanctions, qui ne peut être commis que par les régimes comme celui des États-Unis qui ont à leur actif la mort en un seul jour de 220 000 personnes à Hiroshima et à Nagasaki... « Les sanctions que l’Iran a su surmonter en dépit de toutes les difficultés s’avèrent fatales pour certains États et de ce fait, c’est un crime immonde contre l’humanité, mais pour l’Iran ces sanctions sont devenues une occasion dynamisant la production nationale. Ce qui a marqué à la fois l'échec et la neutralisation des sanctions alors même que ce régime de restrictions vise par principe à faire fléchir les récalcitrants et à les pousser à jeter du leste face aux parties qui sanctionnent. En Iran c'est l'inverse qui s'est produit. »
« Avec toutes les potentialités et capacités dont elle dispose, l’économie iranienne est parmi les plus épanouissantes parmi les pays de la région », a affirmé le Leader. « Les plus grands économistes du monde reconnaissent que l’économie iranienne occupe la 18e place parmi les plus grandes économies du monde. Ils estiment aussi qu’une fois que l’Iran aura mis à profit ses potentialités non utilisées, son économie pourra même obtenir la 12e position sur le classement des meilleures économies du monde. » « Mais une économie forte, cela équivaut à un Iran fort et un Iran fort est un objectif que partagent tous les Iraniens. Aucun iranien ne veut un Iran pusillanime, soumis et béni-oui-oui. Or il y a des élections présidentielles qui se pointent à l’horizon et où le taux de participation est un vrai enjeu, car cette présence impacte la puissance de notre nation. Que mes chers compatriotes le sachent, les services secrets et d’espionnage des pays comme les États-Unis et du régime sioniste travaillent depuis assez longtemps à ce que le scrutin présidentiel du 18 juin soit marqué par un abstentionnisme record. Ils accusent, par parties interposées, les organisateurs de chercher à formater le vote, ou à manipuler le Conseil des gardiens, et tout ceci pour pousser les électeurs au boycott. Les réseaux sociaux du camp d’en face y travaillent activement. »
Et en parlant de futures élections présidentielles iraniennes, le Leader a évoqué l’exigence pour le futur gouvernement de pouvoir travailler avec un zèle révolutionnaire et un esprit de Jihad et d’efforts dévoués, ce qui est indispensable pour résoudre les problèmes du pays, dans l’optique de l’Ayatollah Khamenei. Le futur chef d’État de la RII doit aussi et surtout être confiant dans les potentialités intérieures et la jeune génération.
Plus loin dans ses propos, le Leader a évoqué la Palestine : « La cause palestinienne est sacrée et les agissements de quelques petits États mesquins ne pourront lui ôter sa primauté et sa sacralité. »
« La politique US de pression maximale a lamentablement échoué. L'idiot qui dirigeait la Maison-Blanche avait concocté la pression maximale pour ramener de force l’Iran à la table des négociations et lui imposer ses exigences maximalistes, mais il s’est ridiculisé et a disparu de la pire des manières, alors que l'Iran, sa nation et son État restent fermement campés sur leurs positions comme de l’acier. Qu'ils sachent, eux les Américains que la pression maximale a échoué et si l’administration actuelle cherche à emboîter le pas à l'ancienne, elle va échouer aussi avant de disparaître. » « La politique du pays, en ce qui concerne l’interaction dans le cadre du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord de 2015 sur le nucléaire iranien) et envers les parties signataires, a été auparavant annoncée avec clarté », a indiqué l’Ayatollah Khamenei, ajoutant : « Nous n’allons aucunement transgresser cette politique. Les Américains doivent annuler toutes les sanctions et puis, nous allons le vérifier. Au cas où les sanctions seraient levées dans le sens propre du terme, nous reviendrons sans aucun problème à nos engagements. Nous ne pouvons pas nous fier à la promesse des Américains. » « Certains des Américains disent que la situation a changé par rapport à ce qui en était en 2015; eh bien oui, mais pas dans le sens des intérêts des États-Unis, mais dans le sens des intérêts de l'Iran », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.
Irak : un convoi militaire US attaqué à Babel
Ce LIoyd Austin qui débarque ce dimanche pour une visite inopinée en Afghanistan, où un crash d'hélicoptère aurait servi de prétexte aux Américains de reprendre leurs frappes contre les talibans, a tout intérêt à ne pas juger à la même enseigne l'Irak. Pourquoi ? Pour la première fois depuis la tonitruante frappe aux 10 roquettes Arash-4 contre Aïn al-Asad qui a coûté la vie entre autres à un officier US, la Résistance irakienne vient de publier une rare photo de son arsenal.
Le 20 mars, la Brigade Khyber a partagé des photos de certaines de ses roquettes, ce qui semble être une nouvelle mise en garde contre les forces américaines en Irak. Le groupe a revendiqué l'attaque à la roquette du 3 mars contre la base aérienne Aïn al-Asad, dans la province occidentale d'al-Anbar. L'officier américain tué, les Américains l'ont transformé en victime d'une «crise cardiaque».
Les photos publiées par la brigade Khyber montrent une roquette de 107 mm de fabrication iranienne, une roquette Grad 122 mm et un projectile plus gros du même calibre, qui devaient être une fusée Arash-4 de fabrication iranienne. Selon des sources irakiennes, la Brigade Khyber a utilisé plus de dix roquettes Arash-4 dans l'attaque contre la base aérienne d’Aïn al-Asad.
Les roquettes ont été tirées depuis un lanceur improvisé caché dans le coffre d'une camionnette, un ingénieux mécanisme servant de lance-roquette. Evidemment il ne s'agit pas uniquement de montrer l'arsenal de la Résistance mais il s'agit surtout de montrer l'humiliation des Yankees car pas un seul C-RAM n’a réussi à intercepter les Arash-4. La Brigade Khyber est l'un des nombreux groupes irakiens qui ont émergé après l'assassinat d'Abou Mahdi al-Mohandes, commandant adjoint des unités de mobilisation populaire irakiennes, et du commandant de Corps d'armée de la RII, Qassem Soleimani. Des groupes pro-iraniens attaquent des bases américaines et des convois de ravitaillement en Irak depuis plus d'un an maintenant. Le but de ces opérations est d'expulser les forces américaines du pays.
Pire que la riposte "balistique".... Un méga coup concerté sino-iranien contre USA/Israël
Au premier jour du nouvel an iranien, l'amiral Alireza Tangsiri, commandant en chef des forces navales du CGRI, force en qui revient la mission de protéger la sécurité du transit maritime énergétique et marchand iranien, s'est rendu sur l'île stratégique iranien du Grand Tomb, à quelques kilomètres des côtes émiraties, île qu'au plus fort de "trumpisme", les Emirats disaient même vouloir conquérir à l'aide de l'USS Nimitz et autres composantes d'une US Navy désormais évanescents dans le golfe Persique, pour déclarer ceci : « Les forces navales du CGRI et de l'armée iranienne se tiennent prêtes à tout instant à défendre les eaux territoriales, à assurer la sécurité permanente de la région et à faire face à toute menace et attaque des ennemis. Leur niveau de préparation au combat, illustré récemment à travers plus de dix exercices militaires tenus en moins de 20 jours en dit long sur leur mission ».
A Riyad et à Ras Tanura, c'est le couple CIA/Pentagone qui a été frappé en plein cœur
Au rythme totalement infernal des attaques au drone simultanées qu'Ansarallah lance depuis ce début mars contre sur le royaume pétrolifère des Saoud, attaques qui s'étendent invariablement de Ras Tanura, méga colonie pétrolifère anglosaxone à l'est au port pétrolier de Djeddah à l'ouest, en passant par Riyad dont le ciel vient d'être percé ce 19 mars pour la deuxième fois consécutive depuis le mois de janvier par les "drones" de la Résistance, répond un silence de plomb des médias "mainstream" si prompts souvent à mettre en relief la moindre performance militaire US/Israël/OTAN. On se rappelle en effet comment cette presse a fait un "tas" de soi-disant raids d'enfer des Bayraktar et des Karayel turcs face à la DCA made in Russie de l'Arménie en octobre 2020, cherchant ainsi à occulter tout un mécanisme d'appui satellitaire de l'OTAN à l'armée de drones turcs pour qu'elle puisse déchiqueter sous les caméras du monde les Pantsir S1 de la Russie, façon de les discréditer sous les yeux du monde.
T4 à Homs transformée en base de drones iraniens de l'armée syrienne; Avis de tempête sur Israël
A l'occasion du dixième anniversaire de la guerre anti Syrie et partant de la tonitruante défaite de l'axe US-Israël-OTAN contre la Syrie, le journal israélien, Israel Hayom fait publier une tribune où citant un expert anonyme, il reconnait qu'en Syrie, "la défaite du renseignement israélien a été total" : "Toutes nos prévisions concernant le déroulée de la "révolution syrienne" et ce, sur quoi elle aurait dû déboucher, se sont avérées fausses... Aucun des services de renseignement israéliens ne pouvait anticiper les événements internes et soudains en Syrie, sans parler de la guerre qui a duré de nombreuses années. Dans la pratique, le soulèvement populaire en Syrie a bouleversé la perception d'Israël de la sécurité. Il est devenu clair que la réalité est plus complexe et que le nombre d'acteurs et d'intérêts en Syrie a augmenté avec le temps...".
Le Hezbollah irakien à Biden: Nous ferons de l'Irak un “enfer” pour vous
Le porte-parole du groupe de Résistance irakien, Kataeb Hezbollah, Abu Ali al-Askari a vivement critiqué le Premier ministre irakien, Mustafa Al-Kadhimi, le qualifiant de “traître” sans plus de détail et sans aller plus loin dans ses mots.
Les critiques formulées par le porte-parole du Kateb, à l’encontre du Premier ministre irakien semble être liées à un remaniement au sein des services du Renseignement irakien qui a abouti à la marginalisation des chiites remplacés sous l’ordre du Premier ministre irakien par des forces émiraties.
« Si vous reprenez la politique de l’hostilité envers nous, et si vous ne retirez pas vos mercenaires de chez nous, nous vous montrerons l’enfer d’ici-bas avant l’enfer d’autre monde, par la même méthode qui a puni et humilié vos prédécesseurs », a promis la résistance irakienne par la voix de son porte-parole.
La tension monte entre le mouvement Kataeb de l’Irak et les États-Unis depuis l'année dernière et à la suite des bombardements américains visant les sièges du mouvement de la Résistance ces dernières semaines qui ont fait 30 morts et 60 blessés.
Environ un mois après l’attaque américaine contre les forces du Hezbollah irakien, le Parlement irakien a adopté une loi interdisant la présence de troupes US sur le sol irakien, mais le président américain de l'époque, Donald Trump, a menacé Bagdad d'imposer « des sanctions sans précédent jamais vues auparavant ».
L'armée américaine a jusqu'à présent refusé de quitter l'Irak sous prétexte de ce qu'elle appelle une «formation militaire» des forces irakiennes.
Abu Ali al-Askari a fini par appeler les combattants yéménites à poursuivre leur représailles « dissuasives » contre l’ennemi.
Épaulée par les comités populaires d’Ansarallah, l'armée yéménite, a infligé des dégâts aux positions saoudiennes au cours des deux dernières semaines ayant recours à des attaques de représailles dissuasives en riposte aux bombardements meurtriers de la coalition d’agression menée par Riyad sur le pays.
6 missiles de croisière d'Ansarallah tirés contre Riyad ont pulvérisé les Patriot mais aussi le THAAD
C'est plus que la revanche de l'histoire: il y a peu Al Massirah diffusait un documentaire mis en scène les efforts des USA de convaincre l'ex-président yéménite Ali Abdelah Saleh de détruire la DCA made in Russia yéménite. c'était en 2004, bien avant que les USA poussent l'Arabie saoudite à s'attaquer militairement au Yémen pour le démembrer en deux, s'emparer de sa totalité de son sous sol et surtout en faire un trajet destiné à faire transiter d 'énorme quantité quotidienne du pétrole saoudien, via un canal sous terrain qui sache contourner le détroit d'Hormuz.Pour la troisième fois en moins de 12 heures, les forces yéménites ont brisé ce samedi la DCA made in US ce PAC-3 qui a échoué voici quelques minutes à Abha, cet aéroport militaire où sont stationnés les F-15 et les Tornado de la coalition entre autre. un peu plus tôt à l'aube, ce fut le tour de Khamis Mushait, cette autre base aérienne US / OTAN / Golfiens d'être pris pour cible des drones de la Résistance. Mais ces deux bases militaires ont à des dizaines de reprises déjà cédé à la tempête de drone d'Ansarallah.
Les systèmes de guerre électronique russes ont attaqué le F-35 britannique pour la première fois
Les systèmes de guerre électronique russes déployés sur la base aérienne militaire de Hmeimim en Syrie, et probablement, dans d'autres parties de la Syrie, bloquent activement les chasseurs britanniques installés dans une base aérienne, à Chypre.
Selon les informations, la Russie brouille les systèmes GPS des avions de la Royal Air Force basés à Chypre.
Au moment d’accorder l’indépendance à Chypre, en 1960, le Royaume-Uni négocie et obtient le maintien de deux bases militaires importantes dans le sud de l’île, à savoir celle de Dhekalia pour la Royal Navy et celle d’Akrotiri pour la Royal Air force.
La base d’Akrotiri est la plaque tournante des opérations de Londres intervenant dans la région au nom de la soi-disant lutte nati-Daech et anti-terroriste au sein d’une coalition menée par Washington.
Les opérations de la RAF (la force aérienne de l'armée britannique) dans la région ont récemment été perturbées par le brouillage des signaux de géolocalisation par satellite [GPS] dans les environs d’Akrotiri. C’est ce qu’affirment les quotidiens The Times et The Telegraph, en citant des sources du Renseignement militaire britannique.
Ces dernières ont ainsi confié au premier qu’il y a « régulièrement » des tentatives d’interférer avec les communications par satellite des avions de transport A400M qui venaient de décoller d’Akrotiri.
« Les attaques pourraient empêcher le pilote de savoir où se trouvait l'avion ou dans quelle direction il volait, et pourraient potentiellement faire des victimes. Les deux seuls États hostiles suffisamment proches pour tenter d'étouffer les signaux étaient la Syrie et la Russie. »
« Pour la défense britannique, il ne fait guère de doute que les forces russes déployées en Syrie en sont les responsables… car ce sont les seules, dans la région, à disposer d’une telle capacité », ajoutent les sources.
Année 1400 de l'hégire solaire, année de " Production, Soutiens et Éliminations des obstacles"
À l'occasion du nouvel an iranien, le Leader de la Révolution islamique a adressé ses vœux à la nation iranienne qui a achevé une année 1399 du calendrier de l'hégire solaire, pleine d'épreuve et qui entre dans un siècle nouveaux plein de promesses. Le Leader de la Révolution islamique a qualifié l'année 1399 d'année de démonstration des capacités de la nation iranienne, tant dans la confrontation avec le Coronavirus qu'avec la pression maximale de l'ennemi précisant : « Aujourd'hui, nos ennemis, avec à leur tête les États-Unis et leurs amis européens, disent explicitement que la politique de pression maximale a échoué". Signe de cette victoire, cette année de 1400 de l'hégire, l'Ayatollah Khamanei l'a baptisée année de "Production, Soutiens er Éliminations des obstacles. »
Voici le texte intégral du message de Son Eminence :
« Au nom d’Allah, le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître, Muhammad, et à sa Lignée pure !
Ô Toi qui fais évoluer les cœurs et les regards !
Ô Toi qui administres l’alternance du jour et de la nuit !
Ô Toi qui transformes les circonstances et les états d’âme !
Change notre état en le meilleur des états !
Je tiens à féliciter tous nos chers compatriotes, en particulier les honorables familles des martyrs et des invalides de guerre, les invalides de guerre eux-mêmes et toutes les personnes dévouées et altruistes, à l’occasion de l’arrivée du Norouz et du Nouvel An. Je tiens également à féliciter toutes les nations qui célèbrent le Norouz, pour l’arrivée de cette fête. Cette année, notre fête du Nouvel An coïncide avec les occasions bénies du mois de Cha’aban. J’espère que cette coïncidence sera à l’origine de nombreuses bénédictions, dans ce monde et au niveau spirituel, pour notre nouvelle année. L’année 1400 aura deux célébrations du 15è Jour du mois de Cha’aban, et notre peuple célébrera donc deux fois, l’anniversaire de la naissance de l’Imam du Temps (Que nos âmes lui soient sacrifiées).
Méga bond balistique iranien : des surprises en vue?
L’année 1399 du calendrier iranien touche à sa fin et malgré les menaces et les sanctions qui l’ont marquée, l’industrie de la défense du pays se porte bien.
Nouveaux armements et exercices militaires de grande envergure des forces armées iraniennes ont suscité des réactions à l’intérieur et à l’extérieur du pays. L’industrie balistique a fait des pas de géant. Dans cet article, nous passons en revue les évolutions de cette industrie par ordre de dévoilement ou d’essais opérationnels.
L’un des développements marquants de l’année s’est produit le 22 avril 2020 avec la mise en orbite du premier satellite militaire iranien baptisé Nour (Lumière en persan). Il a été lancé depuis le lanceur à trois étages Qassed (Messager) dans le désert de Markazi, au centre de l’Iran. Le satellite a « orbité autour de la Terre à 425 km ».