
تقي زاده
Le Leader annonce l’enrichissement à 60 pour cent
« L’enrichissement de l’uranium à 20% pourrait atteindre les 60% suivant les besoins du pays », a affirmé ce lundi 22 février le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, lors d’une audience accordée au président et aux membres de l’Assemblée des experts du Leadership de la RII.
Le Leader a dénoncé la littérature arrogante et infiniment exigeante de ces derniers jours des États-Unis et du trio européen à l’adresse de l’Iran, ajoutant : « La RII ne renoncera pas à ses prises de position logiques concernant l’affaire nucléaire ; l’enrichissement de l’uranium se poursuivra suivant les intérêts et les besoins du pays, pour atteindre le plafond nécessaire voire un plafond de 60%. »
Bombe nucléaire, l'Iran n'en veut pas mais...
Cet uranium enrichi à 60% dont la perspective a été évoquée par le Commandant en chef des forces armées iraniennes, l'Ayatollah Khamenei, dans son discours du lundi 22 févier, soit quelques heures avant que l'AIEA perde au moins pour les trois mois à venir, tout accès aux images tournées 24 heures sur 24 par les caméras qu'elle a installées depuis des années au cœur des sites nucléaires les plus secrets de l'Iran, à Arak, à Natanz, à Téhéran entre autres, puisque l'Iran a fait confiance en 2015 au droit international version occidentale, tout comme à la parole donnée des occidentaux au risque de s'en mordre les doigts à peine quelques trois ans plus tard, ne servirait peut-être pas à fabriquer la bombe atomique, mais , comme l'a souligné le Leader, à des fins de "propulsion nucléaire".
Guerre navale : comment le Hezbollah fera couler le Léviathan?
Alors même que certains milieux militaires israéliens en sont déjà arrivés à une conclusion très nette estimant qu'en cas de guerre Israël/Résistance, il n'y a qu'une seule et seule arme à pouvoir "enrayer l'ennemi", arme nucléaire, et qu'en conséquence, ils se sont mis cette semaine, juste au seuil de l'annonce "nucléaire de Biden" à l'adresse de l'Iran, à faire publier des photos satellite - une des spécialité des bluffeurs sionistes-du réacteur nucléaire israélien de Dimona pour faire accroire que des bombes atomiques, Israël en a certes mais qu'il sait surtout en fabriquer, une autre crainte vient de se pointer du nez en territoires occupés, celle d'avoir à faire face aux missiles antinavires de la Résistance: Hezbollah ou Ansarallah? pour l'heure c'est du Sud Liban qu'ils attendent la première flopée. Il est vrai que le coup de semonce a été lancé cette semaine par Nasrallah qui n'est pas allé par quatre chemin pour affirmer que "le front intérieur sioniste en connaitre, en cas de guerre, que ce soit de courte durée ou longue, une de ces Apocalypses, une de bien jamais vu ni connu".
L'administration iranienne adhère à l'appel du dirigeant à une voix unie sur les décisions nucléaires
Elle a également noté que les négociations et les accords avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont été conformes à la Constitution, aux lois du Parlement et aux décisions du Conseil suprême de sécurité nationale.
Selon la déclaration, tous les experts et les responsables de la sécurité nationale reconnaissent que l'administration a adopté la méthode la plus efficace et la moins coûteuse pour appliquer la loi parlementaire.
"L'objectif de la République islamique d'Iran et le plan définitif de l'administration sont de rétablir les droits du peuple iranien, de contrer les politiques et mesures illégales des Etats-Unis avec sagesse et vigueur, et de faire lever immédiatement les sanctions cruelles et inhumaines contre le peuple iranien", ajoute-t-elle.
Selon l'"Action stratégique" du Parlement sur la levée des sanctions et la sauvegarde des intérêts nationaux, ratifiée en octobre 2020, Téhéran a interrompu la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel parce que les signataires de l'accord nucléaire de 2015 n'ont pas respecté leurs engagements.
Suite à la visite dimanche du directeur général de l'AIEA à Téhéran, Téhéran et le chien de garde nucléaire des Nations unies ont publié une déclaration commune, déclarant que l'Iran mettra fin à la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel et refusera aux inspecteurs de l'AIEA l'accès à ses installations nucléaires au-delà de l'accord de garanties à compter du 23 février 2021 pendant trois mois.
Lundi soir, l'ayatollah Khamenei a déclaré : "L'administration s'est engagée à agir conformément à la loi. Par conséquent, cette loi, qui est bonne, doit être exécutée avec précision".
Le Leader a également décrit la façon dont les États-Unis et les trois parties européennes du PAGC (le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne) parlent de la réduction par l'Iran de ses engagements dans le cadre du PAGC comme étant une rhétorique arrogante, autoritaire, injuste et erronée.
Le régime sioniste doit payer le prix de ses erreurs de calcul
Lors de cette réunion, il a mis l'accent sur la sauvegarde et la promotion de la préparation en matière de défense et de sécurité.
Ailleurs dans ses remarques, le commandant du quartier général central de Khatam-al Anbiya a réitéré que le régime sioniste cherche à répandre l'instabilité et la guerre en incitant les États-Unis à la guerre et en tuant des soldats américains dans la région.
Le régime sioniste paiera sans aucun doute un lourd tribut pour son erreur de calcul dans ses stratégies et ses actions en appelant l'Iran à une confrontation globale et en menaçant la sécurité nationale de l'Iran, a-t-il poursuivi.
Israël : ce à quoi devra s’attendre le KG46A nucléaire israélien…
Sur fond de pronostics sur un retour américain à l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien au grand dam d’Israël, l’éditorialiste du journal arabophone londonien Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, établit sa synthèse en s’appuyant sur les récentes publications des médias israéliens et américains, ce qui n’empêche de conclure qu’Israël sera le grand perdant, peu importe que les États-Unis reviennent à l’accord sur le nucléaire iranien, ou que le régime israélien s’implique dans une confrontation militaire à proprement parler avec l’Iran. Les lignes qui suivent résument l’article du journaliste arabe Abdel Bari Atwan.
« Le journal israélien Jerusalem Post a récemment publié un rapport d’après lequel le régime de Benjamin Netanyahu a reçu un nouveau lot d’avions furtifs F-35, et qu’il s’emploie à les développer, afin de les rendre capables de transporter des missiles nucléaires. À cela s’ajoute, selon JPost, des avions de transport KG46A capables de ravitailler les F-35 et autres aéronefs pour en augmenter la durée de vol afin de pouvoir atteindre le territoire iranien, sans oublier les missiles anti-balistiques à longue portée Arrow et d’énormes quantités de munitions destinées au fameux Dôme de fer.
Soleimani assassiné : les Iraniens ne nous lâcheront pas si facilement (CentCom)
Le commandant du CentCom a mis en garde contre le danger de la vengeance de l'Iran pour le martyre du général Soleimani, en dépit des actions de Washington pour le retour à l’accord sur le programme nucléaire iranien.
Réitérant certaines allégations sans fondement, le commandant des forces américaines en Asie de l'Ouest (CentCom) estime que l'Iran devrait s'abstenir de toute action alors que Washington intensifie ses efforts pour sauver l'accord nucléaire de 2015 avec Téhéran, selon des sources d'information.
Ben Salmane poussé vers l'exit...
Quel « deal » l’administration Biden envisage-t-elle de faire avec l’Arabie de Ben Salmane ? Un média arabe nous en dit plus…
Lors d’une conférence de presse mardi, la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a annoncé que le président américain Joe Biden prévoyait de « recalibrer » les relations entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, et qu’il s’entretiendrait désormais avec le roi Salmane plutôt qu’avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, rappelle Abdel Bari Atwan, dans son éditorial pour le journal arabophone londonien Rai al-Youm. « En outre, le gouvernement de Biden a promis de rendre public en l’espace de quelques jours un rapport confidentiel sur l’opération de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi », ajoute Atwan.
Les convois militaires US fuient l'Irak vers la Syrie
Les récents incidents survenus au sein de l’armée américaine en Irak et le développement des groupes takfiristes en Syrie ont long à dire sur le transfert illégal de militaires et d'équipements par les troupes US depuis l'Irak vers la Syrie, bien que le phénomène soit récurrent; l’approche de la Résistance semble avoir fait preuve d’efficacité.
Arrivées en territoires syriens notamment depuis le passage illégal d’al-Walid dans le nord-ouest de l’Irak, les troupes américaines établissent principalement leurs bases militaires à l’est de la Syrie ; un grand nombre d’entre elles ayant été établies ces derniers temps aux alentours du champ pétrolifère d’al-Omar à Deir ez-Zor et les régions d’Aïn Divar et de Qamichli à Hassaké dans le nord-est de la Syrie.
Quitter l'Irak, seul moyen de rester en sécurité
Suite à l’assassinat des deux hauts commandants de la Résistance le 3 janvier 2020, le Parlement irakien a adopté une loi exigeant le retrait des troupes américaines d’Irak. Le délai de la mise en œuvre de la loi parlementaire ayant expiré, certains groupes de la résistance islamique irakienne qui considèrent inutile tout dialogue avec Washington, ont menacé d'expulser les troupes américaines par tous les moyens possibles.
S’étant fixé pour mission d’attaquer les convois militaires et les bases US en Irak, de petits et grands groupes ont, par ailleurs, proclamé leur existence. Ils ont publié les vidéos montrant l’ampleur de leurs opérations dont la dernière en date menée par le groupe Saraya Awlia al-Dam contre l’aéroport d’Erbil a amené la chaîne britannique BBC à affirmer que l’Irak n’est plus un endroit sûr pour les Américains.
Xinjiang, nouvel jeu britannique pour faire pression sur la Chine
Pour rappeler sa ligne rouge qu’est l’affaire du Taïwan, la Chine a appelé les États-Unis à redéfinir les relations.
La Chine et les États-Unis doivent avoir une compréhension précise des intentions stratégiques de chacun, a déclaré lundi l'ambassadeur de Chine aux États-Unis, Cui Tiankai, lors d’un lien vidéo au Forum Lanting à Pékin.
L'ambassadeur de Chine a souligné trois points en ce qui concerne les relations bilatérales, exhortant les deux parties à comprendre les intentions stratégiques de l'autre, à respecter l'histoire, la culture et le chemin du développement de l'autre, et d'avoir une communication franche afin de bien gérer les différences et de se concentrer sur la coopération.