
تقي زاده
Les Talibans, Les Talibans du Mali et les positions des USA
Depuis la prise de Kaboul par les Talibans en Afghanistan, les puissances occidentales versent des larmes de crocodile, feignant d'oublier que :
1) le retour des Talibans au pouvoir a été organisé par l'Accord que les USA ont conclu avec les Talibans en février 2020 dans le dos du Gouvernement afghan, une marionnette, il est vrai ;
2) En 1996 déjà, les USA avaient aidé les Talibans à accéder au pouvoir;
3) Les USA ne se sont retournés contre les Talibans qu'après les attentats du 11 septembre 2001 lorsque le Mollah Omar et ses Talibans ont refusé de leur livrer Ossama Ben Laden ;
4) Lors de la rencontre de septembre 2020 tenue à Doha (Qatar), les USA ont clairement ouvert la voie aux Talibans pour l'application de la Charia au sein de l'État Islamique d'Afghanistan et
5) Les USA entraînent leurs alliés occidentaux dans l'erreur conceptuelle consistant à faire une distinction artificielle entre le "djihadisme local '' qui n'aurait pas de visées sur d'autres pays en dehors du sien propre, tels que les Talibans en Afghanistan, d'une part, et le '' djihadisme international '' qui ambitionnerait d'étendre sa Charia à d'autres pays, tels Al Quaïda et l'État islamique/DAESH. Le premier groupe ne représenterait aucune menace, contrairement au second.
Les faits démontrent qu'il existe plutôt une osmose entre ces différentes composantes de la nébuleuse djihadiste.
Or, depuis les événements de l'année 2020, y compris ceux précédant le coup de force du 18 août 2020, tout porte à croire que l'ex-puissance coloniale cherche à reproduire au Mali le scénario Donald Trump /Taliban.
Bamako, le 02 septembre 2021
Dr. Soumana Sako
Ancien Premier ministre du Mali.
QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN ? Partie 6
Partie6
*Les Racines du Mal*
*En effet la décision de Mu'âwîyah de désigner son fils et de demander aux Musulmans de lui prêter serment d'allégeance, contrairement aux normes et aux règles islamiques en vigueur, suscita la colère de l'opinion publique et provoqua une levée de boucliers, surtout parmi les personnalités islamiques de notoriété publique, tels que l' Imam al-Hussayn, fils de l'Imam 'Ali, 'Abdul Rahmân, fils du Calife Abou Bakr,* *'Abdul Rahmân al-Zubair, 'Abdullah Ibn* *'Omar, Abdullah IBN Zubair... ainsi que bien d'autres figures de premier plan.*
*Ci-après, nous reproduisons en les résumant quelques scènes et témoignages historiques sur le refus des notables de la Umma de se soumettre au désir de Mu'âwîyah de désigner à sa succession son fils Yazid:*
*«En l'an 50 (de l'Hégire), Qûhistân fut pris de force et Mu'âwîyah appela les Syriens à prêter serment d'allégeance à son fils Yazid comme héritier présomptif; ce qui fut fait. Et c'était la première fois qu'un calife désignait son fils pour sa succession...* *Ensuite il écrivait au gouverneur de Médine, Marwân, pour qu'il obtienne des Médinois la prestation de serment d'allégeance à Yazid. Marwân s'exécuta et tint à ses administrés le discours suivant:*
*- "C'est plutôt la sunna (tradition) de Cyrus et de César", rétorqua 'Abdul Rahmân Ibn Abou Bakr.* *"Abou Bakr et 'Omar n'ont pas légué le Califat à leurs fils ni à aucun membre de leur famille"».*
*En l'an 51, Mu'âwîyah fit le pèlerinage et là aussi, il s'attacha à demander aux gens de prêter serment d'allégeance à son fils.*
*Il convoqua tout d'abord Ibn 'Omar qui refusait la désignation de Yazid, et lui dit sur un ton de reproche et de menace:*
*«Tu me disais que tu n'aimais pas passer une seule nuit noire sans avoir un commandant!* *Pour ma part, je te mets en garde contre toute tentative de diviser les Musulmans et de semer la discorde entre eux».*
*Ibn 'Omar remercia et loua Dieu, et dit:*
*«Avant toi il y avait des califes qui avaient des fils. Le tien n'est pas meilleur que les leurs.* *Pourtant, ils n'ont pas vu en leurs fils ce que tu vois dans le tien.* *Ils ont choisi pour les Musulmans ce qu'ils ont estimé bon de choisir. Quant à me mettre en garde contre toute tentative de diviser les Musulmans, de toute façon, je ne l'aurais jamais fait, car je suis l'un d'eux.* *S'il y a unanimité pour quelqu'un, j'en ferai partie».*
*Mu'âwîyah lui dit:* *«Que Dieu te couvre de Sa Miséricorde».* *Après quoi, Ibn 'Omar sortit.*
*Puis Mu'âwîyah convoqua Ibn (le fils de) Abou Bakr, prononça la profession de foi islamique et se mit à discourir. Ibn Abou Bakr l'interrompit en lui disant:*
*«Si tu veux à tout prix désigner ton fils, fais-le; tu en répondras devant Dieu. Quant à nous, par Dieu, nous ne le ferons jamais.* *Par Dieu, tu dois soumettre cette affaire (de succession) à la consultation des Musulmans, sinon nous te destituerons».*
*Et sans plus attendre il sortit. Mu'âwîyah, lui lança, menaçant et sournois:*
*«Doucement! Ne te montre pas aux Syriens avant que je les informe ce soir que tu nous a prêté serment d'allégeance, car j'ai peur qu'ils te tuent (s'ils pensent que tu ne l'as pas fait). Par la suite tu pourras faire ce que tu voudras».*
*Enfin ce fut le tour d'Ibn al-Zubair de se présenter devant Mu'âwîyah. Celui-ci dit à celui-là:* *«Ô fils de Zubair! Tu es un renard malicieux qui ne sort d'un trou que pour entrer dans un autre.* *Tu t'es adressé à ces deux hommes, tu as soufflé dans leurs narines et tu les as fait changer d'avis!»*
*Ibn al-Zubair répondit:* *«Si tu en as assez du Califat, démets-toi et allons prêter serment d'allégeance à ton fils. Si nous prêtons serment d'allégeance à toi et à ton fils, lequel de vous devrions-nous écouter et auquel de vous devrions-nous obéir?!*
*La prestation de serment d'allégeance ne pourra jamais être faite à la fois à toi et à ton fils».*
*Ibn al-Zubair parti, Mu'âwîyah monta sur la tribune, remercia et loua Dieu, et s'écria:* *«Nous avons constaté que les dires des gens sont inexacts.* *Ils ont prétendu que Ibn 'Omar, Ibn Abou Bakr et Ibn al-Zubair ne prêteraient pas serment d'allégeance à Yazid.* *Or ils ont écouté, obéi, et ils lui ont prêté serment d'allégeance».*
*Là, les Syriens crièrent:*
*«Par Dieu, nous ne serons pas satisfaits, jusqu'à ce qu'ils prêtent serment d'allégeance devant des témoins.* *Autrement nous leurs couperons la tête».*
*«Dieu soit glorifié! Que les gens ont hâte d'en vouloir aux Quraich! Je ne veux plus entendre aucun de vous répéter cela»,* *leur dît Mu'âwîyah, avec affectation.*
*Mu'âwîyah descendit de la tribune et prit le chemin de la Syrie. Les gens se mirent à affirmer que Ibn 'Omar, Ibn Abou Bakr et Ibn al-Zubair avaient prêté serment d'allégeance, cependant que les intéressés eux-mêmes s'écriaient:* *«Non, par Dieu, nous n'avons pas prêté serment d'allégeance». Les gens dirent: «Si».
QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN? Partie 5
Partie5
*Les Racines du Mal*
*Ainsi dès l'assassinat de l'Imam 'Ali,* *le gouverneur de Syrie, Mu'âwîyah ibn Abusofiane, estima que le moment était venu pour étendre le champ de son Califat* *sécessionniste à tout le territoire de la Umma, en se proclamant cette fois-ci Calife de tous les Musulmans, et ce, bien qu'il sache, comme tous les* *Musulmans, que le Califat revenait à la personnalité prestigieuse que fut l'Imam al-Hassan, en raison de sa sainteté, de sa position politique et sociale élevée, de la grande estime en laquelle l'avait tenu le Prophète sawas, du testament de son père l'Imam 'Ali, le désignant pour sa succession, et du serment d'allégeance que lui prêtèrent les Musulmans.*
*Al-Hassan n'était pas homme à céder au chantage.* *Sachant qu'il avait la légalité et la légitimité pour lui, il ne pouvait guère donner l'impression d'abdiquer de son plein gré.* *Les Musulmans lui ayant prêté serment d'allégeance, son devoir était d'assumer le Califat et ses responsabilités.* *Aussi mobilisa-t-il ses armées et engagea-t-il un combat acharné contre les dissidents que commandait Mu'âwîyah.*
*Ce dernier sachant qu'il ne pouvait pas compter seulement sur la force armée pour vaincre le Calife légitime, le petit-fils du Prophète sawas, fidèle à lui-même et fort de l'expérience perfide qu'il avait acquise lorsqu'il se mutina contre l'Imam 'Ai, étala la carte maîtresse de sa stratégie: la ruse et la corruption.* *Il se mit à la recherche d'hommes et de commandants attachés aux artifices matériels de ce bas-monde,* *dans l'armée légitime de l'Imam al-Hassan. Il leur offrit pots-de-vin et commissions,* *et leur fit des promesses de promotion. Le virus de la corruption produisit ses effets vénéneux.*
*Constatant que la trahison, les défections, la désinformation et la falsification des données de la situation, pourraient entraîner les* *Musulmans dans une guerre fratricide interminable, et soucieux de préserver l'unité de la Umma face aux menaces grandissantes de l'ennemi extérieur (les Romains),* *l'Imam al-Hassan décida d'arrêter l'effusion de sang, en attendant des jours meilleurs et des circonstances plus favorables et plus sereines pour rétablir la vérité, la légitimité et la légalité islamiques.*
*Il accepta ainsi de conclure un traité de paix avec Mu'âwîyah, prévoyant le retour à la légalité après la mort de celui-ci, au respect des prescriptions du Coran et de la Tradition du Prophète swas.
*(21) Le traité comportait grosso modo les clauses et les articles suivants:*
*2- Le Califat après Mu'âwîyah, reviendra à al-Hassan ou à son frère al-Hussayn s'il venait à lui arriver quelque chose.*
*3- Personne parmi les habitants de Médine, de Hejâz et d'Irak, n'a le droit de faire aucune réclamation concernant des faits accomplis à l'époque du père d'al-Hassan (l'Imam 'Ali).*
*4- Les employés de Mu'âwîyah doivent s'abstenir d'injurier de leurs tribunes, l'Imam 'Ali.*
*5- Tout le monde doit se sentir en sécurité où qu'il se trouve dans la terre de Dieu, Le Très-Haut.*
*6- Mu'âwîyah n'a pas le droit de disposer des biens se trouvant dans la trésorerie de Kûfa.* *Ces biens doivent rester à la disposition de l'Imam al-Hassan.*
*7- Mu'âwîyah ne doit pas faire montre de haine envers al-Hassan et son frère al-Hussayn, ni porter préjudice à leurs partisans, leurs adeptes, leurs biens, leurs enfants et leurs femmes.*
*Ainsi le Califat Bien-Dirigé a pris fin avec cette cession du Califat de l'Imam al-Hassan Ibn 'Ali en faveur de Mu'âwîyah. A la suite de cet acte de cession, al-Hassan retourna à Médine, après s'être chargé des fardeaux du Califat pendant les six mois qui avaient suivi le martyre de son père, l'Imam 'Ali.*
*Mais l'encre du Traité de réconciliation était à peine sèche, que Mu'âwîyah déclara qu'il ne respecterait guère ses engagements.*
*«... J'ai promis des choses à al-Hassan, dit-il à ses amis, et je lui en ai accordé d'autres. Mais je les foule toutes de mes pieds, et je ne respecterai rien des promesses que je lui ai faites...»*
*Alors que al-Hassan et al-Hussayn s'aient retirés officiellement de la scène politique,* *Mu'âwîyah et ses acolytes accentuèrent leur hostilité (dont les racines remontaient aux premiers jours de l'Islam) à l'égard des partisans des Ahl ul-Bayt. La répression reprit de plus belle et le calvaire des Musulmans ne cessa de s'aggraver...* *jusqu'au décès de l'Imam al-Hassan des suites de son empoisonnement .
POÈME : PURE MISÉRICORDE POUR LES UNIVERS ET VRAIE GUIDANCE POUR LES CROYANTS
PURE MISÉRICORDE POUR LES UNIVERS ET VRAIE GUIDANCE POUR LES CROYANTS
*Ô pur Maître, modèle des gens de la foi et de l’Islam*
*Profond en vérité subtile et éternelle*
*Vérité englobant toutes les vérités et secrets des univers*
*Ô combien même sa grande station dépasse ce que peut atteindre l’intellect*
*Pur voile de la vérité*
*Vrai imâm qui devance les mondes*
*Magnanime guide vers l’Essence divine,*
*Aux lumières qui jaillissent par une force et une abondance exceptionnelle*
*Ô pure synthèse de la lumière et des beautés*
*Qui s' est caché par sa visibilité*
*Car état caché, il est le plus apparent parmi toute chose*
*De par ses signes évidents dans les univers !*
*Ô Sublimité Parfaite, Miséricorde Satisfaite !*
*Notre Exceptionnel Maître à la puissance dominante*
*Et à la sagesse manifeste*
*Qui a su montrer et instaurer le point de l’unicité dans la diversité des choses*
*Et à montré la manifestation de la proximité à travers les enceintes de l’éloignement*
*Certes, il est ainsi le visible par ce qui le cache,*
*Et le Caché par sa pure manifestation !*
*Gloire et Pureté éternelle encore à lui !*
*l'essence même de toute belle chose*
L’Explication du Du'â' Kumayl Partie-5
L’Explication du Du'â' Kumayl
Partie-5
*Le Do`â’ ne remplace pas l’effort et l’action*
*Pendant le Do`â’, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à l’égard de Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore le Seigneur pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus lointains, ses aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le salut dans ce monde et dans l’Autre monde.* *Ainsi, il est courant que le croyant prie Dieu, pendant le Do`â’, de lui assurer ses moyens de subsistance, la bonne santé, la prospérité, la bonne conduite etc...* *et il s’attend légitimement que Dieu exauce ses voeux et subvienne à ses besoins.*
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*Mais le recours au Do`â’, ne doit nullement nous conduire à croire que nous pouvons nous cantonner dans un attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant sur Dieu pour résoudre nos problèmes et satisfaire nos besoins.* *Une telle conception du Do`â’ est tout à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au miracle dand la vie générale de l’homme, mais à la loi de causalité dont Dieu a doté les choses. En effet, Dieu a mis une cause à l’origine de toutes choses:* *la vie, la mort, la santé et la maladie, la pauvreté et la richesse, la victoire et la défaite.* *II a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces choses et à compter ensuite sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels et imprévisibles qui entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la direction dans laquelle ils sont déployés.* *L’homme doit tout d’abord utiliser à fond les capacités intellectuelles et physiques dont* *Dieu l’a dotées, lorsqu’il désire obtenir ou atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à Dieu de s’occuper de ce qui dépasse ses capacités: “*
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*Mon Dieu! J’ai fait tout ce que je pouvais ! Aide-moi donc pour ce qui n’est pas en mon pouvoir” .* *Cette façon de se fier à Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment d’impuissance devant les forces occultes de l’inconnu.* *Donc le recours au Do`â’, loin de nous inciter à l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le désespoir et dans le sentiment d’impuissance devant les forces qui nous dépassent.* *Car, dès lors que nous sentons la* *Toute-Puissance de Dieu avec nous et que nous avons le sentiment qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons entreprendre, agir et déployer tous nos efforts sans craindre l’échec et sans être découragés préalablement par les menaces de l’inconnu.*
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*Pour conclure, rappelons que beaucoup de hadith nous disent que le Do`â’ de celui qui ne tient pas compte des causes naturelles des choses (le travail pour gagner sa vie, le médicament pour guérir une maladie, la force pour réaliser la victoire) ne sera généralement pas exaucé.
SAVEZ-VOUS CE QU'EST LE VRAI BONHEUR !!??
SAVEZ-VOUS CE QU'EST LE VRAI BONHEUR !!??
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*Cette histoire Vraie, mérite qu'on y médite :*
*- Lorsque le milliardaire Femi Otedola lors d'une interview téléphonique, a été interrogé par le présentateur de Radio : << Monsieur, de quoi vous souvenez-vous et qui a fait de vous l'homme le plus HEUREUX de votre VIE >> ??*
*- Femi déclara : << J'ai traversé quatre ÉTAPES de Bonheur dans la VIE et j'ai finalement compris la signification du VRAI BONHEUR >>.*
*1- La première ÉTAPE, consistait à Accumuler des RICHESSES et des MOYENS. Mais à ce stade, je n'ai pas eu le BONHEUR que je voulais.*
*2- Puis vint la deuxième ÉTAPE de la Collecte des OBJETS de VALEUR. Mais j'ai réalisé que l'effet de cette chose est également Temporaire, et que l'éclat des objets de VALEUR ne dure pas longtemps.*
*3- Puis vint la troisième ÉTAPE, pour obtenir de Grands PROJETS. C'est alors que je détenais 95% de l'Approvisionnement en DIESEL au Nigeria et en Afrique.*
*- J'étais également le plus Grand Armateur en Afrique et en Asie. Mais même ici, je n'ai pas eu le BONHEUR que j'avais imaginé.*
*4- La quatrième ÉTAPE, a été le Moment où un de mes AMIS m'a demandé d'acheter un FAUTEUIL ROULANT pour certains ENFANTS HANDICAPÉS : Environ 200 ENFANTS.*
*- À la demande de l'Ami, j'ai immédiatement ACHETÉ les FAUTEUILS ROULANTS.*
*- Mais l'Ami a INSISTÉ pour que j'aille avec lui et que je remette moi-même les FAUTEUILS ROULANTS aux ENFANTS. Je me suis préparé, et je suis allé avec lui.*
*- Là, j'ai donné ces Fauteuils ROULANTS à ces enfants de mes Propres Mains. J'ai vu l'étrange LUEUR de BONHEUR sur les Visages de ces ENFANTS. Je les ai tous vus assis sur des FAUTEUILS ROULANTS, se Déplaçant et s'Amusant.*
*- C'était comme s'ils étaient arrivés à un endroit de PIQUE-NIQUE où ils partageaient un JACKPOT GAGNANT. J'ai ressenti une VRAIE JOIE en moi.*
*- Quand j'ai décidé de partir, l'un des ENFANTS m'a attrapé les JAMBES. J'ai essayé de libérer mes jambes doucement, mais l'ENFANT a regardé mon VISAGE et a tenu mes JAMBES fermement.*
*- Je me suis accroupi et j'ai demandé à l'ENFANT : << Avez-vous besoin d'autre chose >> ??*
*- La RÉPONSE que cet Enfant m'a donnée, m'a Non seulement rendu HEUREUSE, mais a aussi complètement changé mon ATTITUDE face à la VIE.*
*- Cet ENFANT m'a dit : << Je veux me Souvenir de votre VISAGE, pour que lorsque je vous rencontrerai au PARADIS, je pourrai vous reconnaître et vous REMERCIER encore une fois >>.*
*Moralité de l'histoire :*
*- La Plupart des Gens s'imaginent qu'il suffit de faire de l'Aumône, pour accéder au PARADIS.*
*- Certains même, vont s'afficher devant leurs Amis en parlant de leurs BONNES ACTIONS et de leurs BIENFAITS.*
*- Mais le VRAI croyant lui, quand il fait une Aumône ou une Bonne Action, il se DÉLECTE de son GESTE au Point de PLEURER de BONHEUR.*
*- Avez-vous ne serait-ce qu'une fois, "Ressenti le BONHEUR d'avoir rendu quelqu'un HEUREUX par votre GESTE" ??*
*- Et Pourtant, nous pouvons rendre Heureux par :*
*- un Geste.*
*- Une Parole douce.*
*- un Conseil.*
*- une Gentillesse.*
*- un Sourire.*
*- une Attention particulière.*
*- Ce n'est pas nécessairement l'Argent donné qui "REND HEUREUX", mais l'ATTENTION ou l'ATTITUDE que nous prenons en donnant cet ARGENT.*
*Et ce Verset coranique, l'explique bien :*
*- << Dis : "Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus Grands PERDANTS, en OEUVRES ?? Ceux dont l'EFFORT dans la VIE présente s'est ÉGARÉ, alors qu'ils s'imaginent faire le BIEN >>.* *(Al Kahf, 18: 103-104)*
*- LE VRAI BONHEUR, C'EST DE VOIR LA LUMIÈRE SUR LE VISAGE DE QUELQU'UN, QUE VOUS AVEZ RENDU HEUREUX : OUI C'EST ÇA, LE VRAI BONHEUR .. !!!!*
*- Je vous laisse méditer là-dessus ..
Les Recommandations du Prophète (Pslf) à l'Imam 'Alî (p): Le perfectionnement moral
1- O 'Alî! Je t'interdis trois grands défauts: l'envie, l'avidité et le mensonge.
2- O 'Alî! Trois qualités constituent les maîtres des bons actes: être équitable avec les gens; consoler le frère pour l'amour d'Allah - IL est Puissant et Sublime - ; invoquer Allah - IL est Béni et Très-Haut - dans toutes les circonstances.
3- O 'Alî! Quiconque ne possède pas les trois choses suivantes, aucune de ses actions ne vaut rien: une piété qui l'empêche de désobéir à Allah - IL est Puissant et Sublime -, un bon caractère pour se comporter aimablement avec les gens; une clémence par laquelle il répond à l'ignorance d'un ignorant.
4- O 'Alî! Trois qualités font partie des vérités de la Foi: Donner généreusement lors des vaches maigres; être équitable avec les gens même à son propre détriment; dispenser son savoir lorsqu'on est instruit.
6- Quiconque retourne à Allah en ayant respecté trois principes, il sera parmi les meilleurs des gens: quiconque retourne et rencontre Allah en s'étant acquitté de toutes les obligations qu'IL lui avait prescrites, sera au nombre des meilleurs adorateurs, quiconque évite les interdits d'Allah, sera parmi les plus pieux des gens, quiconque est satisfait de ce qu'Allah lui a imparti, sera parmi les plus riches des gens.
7- O 'Alî! Trois choses que personne au sein de cette Communauté ne supporte: consoler un frère en partageant avec lui son bien; être équitable avec les gens même à son propre détriment; et se rappeler Allah dans toutes les circonstances, non pas en se contentant de dire: Subhân-Allâh wa-l-Hamdu li-l-lâh wa lâ ilâha ill-Allâh wa-llâh Akbar (Gloire à Allah, Louanges à Allah, il n'y a de Dieu qu'Allah et Allah est le plus Grand), mais en s'abstenant, par crainte d'Allah - IL est Puissant et Sublime -, de prendre quelque chose d'interdit qui s'offre à Lui.
i) Les trois mérites sont l'accomplissement du wodhû' au matin glacial, l'attente de la prière suivante après l'accomplissement d'une prière, la marche matin et soir pour se joindre aux réunions des gens.
ii) Les trois rachats sont: répandre la paix, offrir la nourriture, veiller la nuit dans l'adoration d'Allah pendant que les gens dorment.
iii) Les trois choses assassines sont: une avarice obéie, un caprice suivi, l'auto-admiration.
iv) Les trois choses salutaires sont: la crainte d'Allah secrètement et publiquement, la modération dans les dépenses dans la richesse et dans la pauvreté, un mot juste dans le contentement et le mécontentement.
9- O 'Alî! On reconnaît le bon croyant à trois signes: la Prière, la Zakât et le Jeûne; on reconnaît l'homme affecté à trois signes: il flatte si on est présent, il médit lorsqu'on est absent et il se venge si on est dans le malheur; on reconnaît l'oppresseur à trois signes: il soumet celui qui est au-dessous de lui par la force et celui qui est au-dessus de lui par la désobéissance et il soutient les oppresseurs; on reconnaît le sournois à trois signes: il s'affaire lorsqu'il est en présence des gens et devient paresseux lorsqu'il se trouve seul, et il aime à être complimenté pour tout ce qu'il fait; on reconnaît l'hypocrite à trois signes: il ment lorsqu'il parle, il manque à sa parole lorsqu'il promet, et il trahit le dépôt lorsqu'on lui confie quelque chose.
10- O 'Alî! Trois actions comptent comme ornements d'Allah:
i) Un homme qui rend visite à un croyant pour l'amour d'Allah; de ce fait il est le visiteur d'Allah, et Allah se fait un devoir d'honorer Son visiteur et de lui accorder ce qu'il Lui demande;
ii) Un homme termine sa Prière prescrite et se met à accomplir des actes surérogatoires en attendant l'horaire de la Prière prescrite suivante; il est dès lors l'hôte d'Allah, et Allah se fait un devoir d'honorer son hôte;
iii) Celui qui accomplit le Pèlerinage majeur et celui qui accomplit le Pèlerinage mineur ('Umarah): ils sont les délégués d'Allah, et Allah se fait un devoir d'honorer Sa délégation.
11- O 'Alî! Trois actes seront récompensés dans la vie d'ici-bas et dans la vie future: le Pèlerinage, lequel éloigne la pauvreté, l'aumône, laquelle écarte le malheur et le contact avec les proches parents, lequel appelle la longue vie.
12- O 'Alî! Trois catégories d'hommes seront sous la protection du Trône le Jour de la Résurrection:
i) Un homme qui aura aimé pour son frère ce qu'il aime pour lui-même;
ii) Un homme ayant appris quelque chose, n'y réagit point (ne prend position ni pour ni contre) jusqu'à ce qu'il vérifie si ce quelque chose appelle le contentement ou le mécontentement d'Allah;
iii) Un homme qui ne reproche jamais un défaut à son frère jusqu'à ce qu'il enlève ce défaut de lui-même, et une fois qu'il aura effacé ce défaut de lui-même, il découvrira qu'il en a un autre, et ainsi de suite. En fait, l'homme comporte suffisamment de défauts pour ne s'occuper que de lui-même.
13- O 'Alî! Trois qualités font partie des portes de la piété: la générosité de l'âme, les bonnes paroles, la patience devant le mal.
14- O 'Alî! Tous les yeux pleureront le Jour de la Résurrection, sauf trois: un il qui aura veillé pour la Cause d'Allah, un il qui se sera abstenu de se porter sur les interdits d'Allah, et un il qui aura débordé de larmes de crainte d'Allah.
*Testament du Prophète Mohamad ( ça) à l'Imam 'Alî ( as) :*
*Le perfectionnement moral ( le bon caractère) suite et fin*
*8 - O 'Alî ! Retiens trois mérites , trois rachats , trois choses assassines et trois choses salutaires:*
*l) Les trois mérites sont l'accomplissement de wodhû ' au matin glacial , l'attente de la prière suivante après l'accomplissement d'une prière , à la marche matin et soir pour se joindre au réunion des gens.*
*ll) Les trois rachats sont : répandre la paix , offrir la nourriture, veiller la nuit dans l'adoration d'Allah pendant que les gens dorment.*
*lll) Les trois choses assassines sont : une avarice obéie , un caprice suivi, lauto - admiration .*
*lV) Les trois choses salutaires sont : la crainte d'Allah secrètement et publiquement , la modération dans les dépenses dans la richesse et dans la pauvreté , un mot juste dans le contentement et le mécontentement .*
*9 - O 'Alî ! On reconnaît le bon croyant à trois signes : la Prière, la Zakat, et le Jeûne ; on reconnaît l'homme affecté à trois signes: il flatte si on est présent , il médit lorsqu'on est absent et il se venge si on est dans le malheur ; on reconnaît l'oppresseur à trois signes:* *il soumet celui qui est au-dessous de lui par la force et celui qui est au-dessus de lui par la désobéissance et il soutient les oppresseurs ; on reconnaît le surnois à trois signes : il s'affaire lorsqu'il est en présence des gens et devient paresseux lorsqu'il se trouve seul , et il aime à être complimenté pour tout ce qu'il fait ; on reconnaît l'hypocrite à trois signes : il ment lorsqu'il parle , il manque à sa parole lorsqu'il promet , et il trahit le dépôt lorsqu'on lui confie quelque chose.*
*10 - O 'Alî ! Trois actions comptent comme ornements d'Allah :*
*l) Un homme qui rend visite à un croyants pour l'amour d'Allah ; de ce fait il est visiteur d'Allah , et Allah se fait un devoir d'honorer Son visiteur et de lui accorder ce qu'il Lui demande.*
*ll) Un homme termine sa Prière prescrite et se met à accomplir des actes surérogatoires en attendant l'horaire de la Prière prescrite suivante ; il est dès lors l'hôte d'Allah , et Allah se fait un devoir d'honorer son hôte ;*
*lll) Celui qui accomplit le Pèlerinages majeur et celui qui accomplit le Pèlerinages mineur* *( 'Umarah) : ils sont les délégués d'Allah , et Allah se fait un devoir d'honorer Sa délégation.*
*11 - O 'Alî ! Trois actes seront récompensés dans la vie d'ici - bas et dans la vie future.*
*le Pèlerinage, lequel éloigne la pauvreté , l'aumône laquelle écarte le malheur et le contact avec les proches parents , lequel appelle la longue vie .*
*O 'Alî ! Trois catégories d'hommes seront sous la protection du Trône le Jour de la Résurrection.*
*l) Un homme qui aura aimé pour son frère ce qu'il aime pour lui-même ;*
*ll) Un homme ayant appris quelque chose , n'y réagit point ( ne prend position ni pour ni contre ) jusqu'à ce qu'il vérifie si c'est quelque chose appelle le contentement ou le mécontentement d'Allah.*
*lll) Un homme qui ne reproche jamais un défaut à son frère jusqu'à ce qu'il enlève ce défaut de lui-même , et une fois qu'il aura effacé se defaut de lui-même , il découvrira qu'il en a un autre , et ainsi de suite . En fait , l'homme comporte suffisamment de défauts pour ne s'occuper que de lui-même .*
*13 - O 'Alî ! Trois qualités font parties des portes de la piété : la générosité de l'âme , les bonnes paroles , la patience devant le mal .*
*14 - O 'Alî ! Tous les yeux pleurons le Jour de la Résurrection sauf trois :*
*Un il qui aura veillé pour la Cause d'Allah , un il qui sera s'abstenu de se porter sur les interdits d'Allah , et un il qui aura débordé de l'arme de la crainte d'Allah.*
L’Explication du Du'â' Kumayl , partie 4
L’Explication du Du'â' Kumayl
Partie-4
*Le Do`â’ est un besoin intérieur et naturel du Croyant.*
*Abstraction faite de tous les besoins que nous demandons à Dieu de satisfaire pendant que nous faisons le Do`â’, celui-ci est en soi, un besoin intérieur et naturel du Croyant.*
*En effet, le Croyant qui récuse toute forme de servitude en dehors de sa servitude à Dieu, éprouve parfois ce besoin de Do`â’ à l’intérieur de lui-même, tout comme il ressent le picotement de la faim lorsque son organisme a besoin de nourriture.*
*Le Do`â’ est pour ainsi dire la faim (du croyant) de tendresse et de paix dont ont souvent besoin le coeur et l’âme.*
*Dans l’adversité, devant la pression des problèmes qui l’accablent et lors de l`accumulation des crises intérieures et extérieures, l’homme a besoin d’exprimer et d’extérioriser les douleurs qui le rongent et le déchirent, et les sentiments effervescents qui l’agitent, sans entamer sa fierté, ni blesser sa dignité.*
*Pour se soulager et se défouler, tout en préservant sa dignité, le Croyant touve dans le Do`â’ un milieu naturel et un climat sain qui lui permet de se présenter devant Dieu avec une âme d’enfant, une âme limpide, pure, simple, spontanée, innocemment révoltée.*
*II pleure et implore, se plaint et se complaint, sollicite et insiste. II n’épargne aucun effort pour montrer l’étendue de sa faiblesse, une faiblesse dont il se réjouit, et se veut fier, étant convaincu qu’elle le rapproche de la Source du Pouvoir Absolu dont il peut tirer la force de faire face aux difficultés# inépuisables de la vie. Si la nature de l’homme est faite de telle sorte qu’elle a besoin souvent de montrer sa faiblesse, il est rare que faiblesse rime avec fierté. La seule faiblesse dont on peut être fier est celle dont fait montre la créature devant le Créateur.*
*Ainsi, le Do`â’ est, en dernière analyse, un facteur de renouvellement de la force de vivre chez l’homme. II évite à ce dernier de sombrer dans l’angoisse, de s’étouffer sous le fardeau de ses problèmes et la pression de sa fierté et de devenir un homme démoralisé et comlpexé.*
L’Explication du Du'â' Kumayl Partie 3
L’Explication du Du'â' Kumayl PartiePartie 3*
*Le Do`â’ ne remplace pas l’effort et l’action*
*Pendant le Do`â’, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à l’égard de Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore le Seigneur pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus lointains, ses aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le salut dans ce monde et dans l’Autre monde.* *Ainsi, il est courant que le croyant prie Dieu, pendant le Do`â’, de lui assurer ses moyens de subsistance, la bonne santé, la prospérité, la bonne conduite etc...* *et il s’attend légitimement que Dieu exauce ses voeux et subvienne à ses besoins.*
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*Mais le recours au Do`â’, ne doit nullement nous conduire à croire que nous pouvons nous cantonner dans un attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant sur Dieu pour résoudre nos problèmes et satisfaire nos besoins.* *Une telle conception du Do`â’ est tout à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au miracle dand la vie générale de l’homme, mais à la loi de causalité dont Dieu a doté les choses. En effet, Dieu a mis une cause à l’origine de toutes choses:* *la vie, la mort, la santé et la maladie, la pauvreté et la richesse, la victoire et la défaite.* *II a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces choses et à compter ensuite sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels et imprévisibles qui entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la direction dans laquelle ils sont déployés.* *L’homme doit tout d’abord utiliser à fond les capacités intellectuelles et physiques dont* *Dieu l’a dotées, lorsqu’il désire obtenir ou atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à Dieu de s’occuper de ce qui dépasse ses capacités: “*
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*Mon Dieu! J’ai fait tout ce que je pouvais ! Aide-moi donc pour ce qui n’est pas en mon pouvoir” .* *Cette façon de se fier à Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment d’impuissance devant les forces occultes de l’inconnu.* *Donc le recours au Do`â’, loin de nous inciter à l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le désespoir et dans le sentiment d’impuissance devant les forces qui nous dépassent.* *Car, dès lors que nous sentons la* *Toute-Puissance de Dieu avec nous et que nous avons le sentiment qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons entreprendre, agir et déployer tous nos efforts sans craindre l’échec et sans être découragés préalablement par les menaces de l’inconnu.*
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*Pour conclure, rappelons que beaucoup de hadith nous disent que le Do`â’ de celui qui ne tient pas compte des causes naturelles des choses (le travail pour gagner sa vie, le médicament pour guérir une maladie, la force pour réaliser la victoire) ne sera généralement pas exaucé.*
Le Discours De L'imam Ali Zain Al Abidine(as) après la tragédie d Achoura, En Syrie
Lorsque les captifs de Karbala (la famille Prophétique) arrivèrent à Damas, ils furent conduits, à travers le marché jusqu'à la grande mosquée des Omeyyades. Sur le trajet vers la cour de Calife tyran Yazid, un vieux syrien s’approcha des captifs et leur dit :
« Loué soit Allah, car Il vous a tué et détruit et éteint le feu de la révolte. »
Il exprima ensuite ses souhaits et se tut. Imam Zaynoul Abidine (as) lui dit :
« Avez-vous lu le Qur’an d’Allah ? »
L’homme répondit que oui. Imam lui demanda :
« Avez-vous lu ce verset : "Dis : je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté" » ? (Surah as-Shura, 42:23.)
L’homme répondit :
« Oui je l’ai lu. »
Imam (as) lui demanda ensuite :
« Avez-vous lu cet autre verset : "Et donne au proche parent ce qui lui est dû" » ? (Surah al-Isra, 17:26)
L’homme répondit :
« Oui, j’ai également lu celui-là. »
Imam Sajjad (as) dit alors :
« Nous sommes de cette famille là. »
Imam poursuivit :
« N’avez-vous pas entendu ce verset : "Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et veut vous purifier pleinement." » (Surah al-Ahzaab, 33:33).
L’homme répondit :
« Et pourquoi ne l’aurais-je pas lu ? »
Imam dit alors :
« Nous sommes ceux dont ce verset parle. »
En entendant cela, le syrien leva au ciel ses bras et dit :
« Ô mon Dieu ! Je me dissocie des ennemies et des assassins de la descendance de Muhammad (saww). Je lis fréquemment le Saint Qur’an mais je n’ai jamais médité [réfléchi] sur cela jusqu’à aujourd’hui. »
Avant d’être amenés devant la cour de Yazid, les captifs furent attachés avec des cordes. Une des extrémités de la corde fut enroulée autour du cou d’Imam Sajjad (as), ensuite elle fut enroulée autour du cou de Janabe Zaynab (ahs), Umme Khulsum ainsi qu’au cou de toutes les filles de la famille du Saint Prophète (saww). Chaque fois qu’ils ralentissaient leur pas, ils se faisaient fouetter. Ce supplice dura jusqu’à ce qu’ils soient devant Yazid, assis sur son trône. Ali ibn Houssayn (as) lui demanda :
« Comment penses-tu que le Saint Prophète (saww) réagirait en voyant l’état dans lequel nous sommes ? »
Tout le monde se mit à pleurer. Yazid ordonna à ce que les liens soient coupés. Les captifs furent ensuite alignés sur les escaliers de la mosquée (la Mosquée des Omeyyades) selon la coutume locale et les têtes sacrées des martyrs furent placés devant Yazid. Il se tourna ensuite vers al-Nu’man Ibn Bashir et dit :
« Louange à Allah qui l’a tué [en parlant d’Imam Houssayn (as)]. »
Al-Nu’man dit :
« Le commandeur des croyants Mu’awiyah a toujours été contre le fait de le tuer. »
Yazid rétorqua :
« Cela c’était avant qu’il se rebelle. S’il s’était rebellé contre le commandeur des croyants [Mu’awiyah], il l’aurait tué lui aussi. »
Yazid se tourna vers al-Sajjad (as) et lui demanda :
« Comment, toi Ali, considère ce qu’Allah a fait à ton père al-Houssayn ? »
Imam Sajjad (as) répondit :
« Je vois le décret d'Allah, l’Unique et le Seul Dieu, le plus Éxalté, avant la création des cieux et de la terre. »
Yazid consultat son entourage sur le sort d’Imam Sajjad (as). Il lui suggéra de le tuer. Imam al-Sajjad, Zayn al-’Abidin (as), dit alors:
« Ô Yazid! Ces hommes t’ont suggéré de faire le contraire de ce que la cour de Pharaon a conseillé à Pharaon en disant : « accorde lui et son frère un répit. » Ces gens qui te conseillent de nous tuer ont de bonnes raisons pour cela. »
Yazid demanda alors :
« Pourquoi et quelles seraient ces raisons ? »
Imam (as) répondit :
« Ils étaient [la cour de Pharaon] les fils de femmes sobres alors que ceux-ci sont les enfants de femmes impudiques. Personne, hormis des enfants illégitimes, ne souhaiterait la mort des Prophètes et de leurs progénitures. »
En entendant cela, Yazid baissa la tête (par honte) et resta contemplatif pendant un petit moment. Dans le Kitabe Hawiay, on raconte que Yazid but du vin et en aspergea sur la tête bénie d’Imam Houssayn (as). Son épouse, Hind, se leva alors et nettoya la tête et le parfuma avec de l’eau de rose. La nuit, en rêve, elle vit la « Maitresse des femmes des mondes », Sayyeda Fatema Zahra (ahs) et lui présenta ses excuses pour ce qu’on avait fait subir à la tête de son fils en sa présence. Shaikh Mufid raconte que Yazid se tourna ensuite vers Imam Zaynoul Abidine (as) et lui dit :
« Ton père a refusé toute relation avec moi et a refusé de reconnaître mon droit. Il a par ailleurs contesté le royaume. Et donc tu vois ce qu’Allah lui a fait subir. »
Imam (as) a répondit :
« Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé ; et cela est certes facile à Allah » (Surah al-Hadeed, 57:22).
Yazid se tourna vers son fils Khalid et lui demanda de répondre mais il refusa de s’exécuter. Yazid lui-même rétorqua :
« Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. » (Surah ash-Shura, 42:30.)
Imam Sajjad (as) répondit :
« Sache que ce verset ne fait pas référence à nous. Ce qui a été révélé en notre honneur est la chose suivante : "Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé ; et cela est certes facile à Allah, afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n’exultiez pour ce qu’Il vous a donné." (Surah al-Hadeed, 57:22-23.) Nous sommes ceux qui ne regrettent pas ce qui est advenu indépendamment de notre volonté et nous ne sommes pas non plus de ceux qui se réjouissent de ce qui nous est donné. »
On raconte dans Manaqib et d’autres livres d’histoire que Yazid s’est tourné vers Sayyada Zaynab (ahs) afin de l’inciter à prendre la parole. Mais elle fit un signe vers Imam Sajjad (as) en disant :
« Il est notre maître et l’orateur de notre communauté. »
Imam Sajjad (as) dit alors :
« Ne place pas la cupidité et la vénalité dans ton cœur à notre égard ; vous pourriez nous récompenser et nous pourrions vous honorer ; vous pourriez nous opprimer alors que nous pourrions éloigner de vous l’oppression. Allah est témoin que nous ne vous aimons pas et même que nous ne vous méprisons pas parce que vous ne nous aimez pas. »
Yazid dit alors :
« Ô fils ! Tu dis vrai. Ton père et ton grand-père ont plutôt voulu acquérir la souveraineté. Louange à Allah qui les a tués et répandus leur sang. »
Imam Répondit :
« La prophétie et l’imamat ont toujours été décrétés pour nos pères et nos ancêtres bien avant que tu sois né. »
On relate dans Biharul Anwar, tout comme l’auteur de Manaqib et d’autres le raconte, que Yazid ordonna qu’un pupitre soit préparé. Il appela ensuite un orateur. Il lui ordonna d’insulter Imam Houssayn (as) et Imam Ali (as) et de rendre compte de leurs actes devant l’assemblée. L’orateur avança vers le pupitre, pria et fit l’éloge d’Allah et insultât abondamment Imam Ali (as) et Imam Houssayn (as). Il continua en louant Mu'awiyah et Yazid, leur attribuant de nombreuses bonnes actions avant que Imam Zaynoul Abidine (as) l’interpelle vivement :
« Ô toi l’orateur ! Malheur à toi ! Tu as acheté la colère du Créateur en échange du plaisir de la créature. Tu auras ta place en Enfer. »
Il se tourna ensuite vers Yazid et dit :
« Me permets-tu d’aller à ce pupitre pour délivrer un discours pour le plaisir d’Allah le Grand qui apportera de bonnes récompenses aux gens dans l’assemblée ? »
Yazid refusa mais l’assemblée insista disant :
« Permets-lui de parler, peut-être apprendrons-nous quelque chose d’utile de sa part. »
Yazid répondit :
« Si je lui permets de s’exprimer il n’arrêtera pas avant de m’avoir humilié et la descendance d’Abou Sufyan. »
Son fils, Mu’awiyah, dit alors :
« O père. Que pourrait bien faire son sermon ? »
Yazid répondit :
« Il descend d’une famille qui a hérité du savoir et de l’éloquence, nourri depuis l’enfance par la sagesse en même temps que le lait. Et je crains que son sermon ne puisse engendrer la mutinerie et la révolte contre nous. »
Mais devant l’insistance croissante de l’assemblée, Yazid céda et autorisa Imam Sajjad (as) à prendre la parole.
« Louange à Allah qui n’a pas été engendré et l’Éternel qui n’a pas de fin. Il est le Premier dont le commencement n’a point de commencement et l’Ultime dont la fin n’a pas de fin. Tout est destiné à périr à part Lui. Il mesure les jours et les nuits et Il prépare les destinées. Béni soit Allah, l’Omnipotent et l’Omniscient. »
Imam continua ensuite :
« Ô vous les gens ! Allah nous a fait le don de six choses et nous a accordé sept faveurs. Allah nous a accordé le savoir, la patience, la mansuétude, l’éloquence, le courage et l’amour à notre égard dans le cœur des croyants. Et nous avons été honorés par le fait que le Prophète ayant autorité est des nôtres, son Vice-gérant est des nôtres, de même que le maître des martyrs (Hamza) et Ja’far, celui qui vole dans le Paradis tous comme les deux Sibtain (les deux Maîtres de la Jeunesse du Paradis) de cette nation sont des nôtres, tout comme le Mahdi (as) qui sera le pourfendeur de Dajjal.
O vous les gens ! Ceux qui me reconnaissent savent qui je suis et quant à ceux qui ne me connaissent pas, permettez-moi de leur dire qui je suis et de quelles lignée et ascendance je suis.
O vous les gens ! Je suis le fils de la Mecque et de Mina. Je suis le fils de Zamzam et de Safaa. Je suis le fils de celui qui a soulevai la pierre noire (rukn Hajar al-aswaad) avec l’aide de son manteau. Je suis le fils du meilleur homme qui ai orné les habits et qui ai effectué la circonvolution de la Kaabah (tawaf) et le Sa’ee. Je suis le fils du meilleur homme qui a effectué le Hajj et prononcé le Talbiyah. Je suis le fils de celui qui fut transporté la nuit sur le bouraq (coursier fantastique venu du Paradis) jusqu’au Masjid al Aqsa (durant l’ascension, Me’raj). Je suis le fils de celui qui fut emmené par l’Ange Gabriel jusqu’au Sidrat al Muntaha. Je suis le fils de celui qui s’est approché de son Maître et fut en attente (en référence à la nuit où le Saint Prophète [saww] est allé auprès d’Allah). Je suis le fils de celui qui était aussi proche que la mesure de deux arcs et encore moins l’Un face à l’autre. Je suis le fils de celui qui a conduit les anges des cieux durant les prières. Je suis le fils de celui à qui le Tout-Puissant a accordé la révélation de ce qu’Il a dévoilé.
Je suis le fils de celui qui a défendu le Messager d’Allah (saww) à Badr et à Hunayn et qui n’a jamais renié Allah même l’instant d’un battement de paupière. Je suis le fils du meilleur des croyants et du Sceau des prophètes, du dirigeant des musulmans et de la lumière de ceux qui ont effectué le jihad et du tueur des renégats et de ceux qui ont dévié du droit chemin. Je suis le fils du plus courageux et de celui qui possédait la détermination la plus ferme : tel était le père des petits-fils du Saint Prophète (saww), al-Hassan et al-Houssayn, tel était Ali Ibn Abu Talib (as).
Je suis le fils de Ali l’adoubé. Je suis le fils de Muhammad l’élu. Je suis le fils de Fatima al-Zahra (ahs) la maitresse des femmes des mondes et celui de Khadija al-Kubra. Je suis le fils de sidrat al Muntaha. Je suis le fils de l’arbre béni. Je suis le fils de Houssayn (as), celui qui fut massacré à Karbala. Je suis le fils de celui qui fut souillé par le sang et le sable mélangé. Je suis le fils de celui sur qui les jinns (génies) se lamentent dans l’obscurité de la nuit et pour qui les oiseaux dans le ciel pleurent. »
Lorsque le sermon arriva à ce stade, les pleurs et les lamentations des gens emplirent les lieux. Redoutant la dissension ou le début d’une révolte, Yazid ordonna au mu'ezzin d’entonner l’appel à la prière (athan). Ce dernier se leva et entonna :
« Allahu Akbar! »
Imam (as) dit :
« Allah est Grand et le plus Miséricordieux et le plus Honorable et le plus Magnanime de tout ce dont j’ai peur et de ce que j’évite. »
Le crieur continua :
« Ashadu an la ilaha illa-Allah! »
Imam continua :
« Oui ! Nul doute que je suis témoin avec les autres qu’il n’y a point de divinité autre qu’Allah et nul autre Maître que Lui, et je rejette tout être dans le déni. »
L’homme appelant à la prière poursuivit :
« Ashahadu anna Muhammadan rasul-Allah! »
Entendant cela, Imam (as) retira son turban de sa tête. Il se tourna vers le Mu'ezzin et lui dit :
« Je te demande au nom de Muhammad de garder le silence pendant un instant jusqu’à ce que je finisse de parler à cet homme. »
Puis il se tourna vers Yazid et lui demanda :
« L’honorable et le noble Messager d’Allah (swt) est-il ton grand-père ou le nôtre ? Si tu affirmes que c’est le tien alors toute cette assemblée sera témoin que tu es un menteur. Et si tu attestes que c’est mon grand-père alors pourquoi donc as-tu injustement assassiné d’une manière aussi tyrannique et piller sa richesse (ses enfants) et mené en captivité les femmes qui l’accompagnaient ? »
Après avoir dit cela, Imam (as) déchira son col et pleura. Puis il continua :
« Par Allah ! il n’y a personne autre que moi sur cette terre dont le grand-père fut le Saint Prophète de Dieu (saww). Pourquoi ces hommes ont-ils tué mon père aussi cruellement et nous ont arrêtés comme les Romains ? »
Puis il s’exclama :
« O Yazid ! Tu fais cela et après tu oses affirmer que Muhammad (saww) est le Prophète d’Allah (swt) et tu tournes ton visage vers la Qibla (pour les prières) ? Malheur à toi le jour du jugement lorsque mon Grand-père sera ton adversaire en colère contre toi ! »
Entendant cela, Yazid ordonna au Mu'ezzin de donner l’Iqamah pour les prières. Les gens commencèrent à murmurer et à s’agiter. Et un groupe de personnes fit la prière avec lui tandis que d’autres ne le firent pas pour finalement se disperser...!!!