
تقي زاده
De grâce que personne ne pointe du doigt l’Iran
Cette République islamique aura payé le plus lourd tribut de l’arrogance sioniste avec des violations délibérées et incessantes de son espace aérien par l’armée tshal pour des actions de sabotages en tuant des savants, détruisant des installations militaires, pour essayer d’installer un chao dévastateur sur le territoires iranien. Aucun pays n’a une seule fois osé lever le doigt pour sommer Israël à mettre un terme à ces provocations envers un peuple souverain. Depuis 1948 Israël provoque en faisant fi des résolutions onusiennes votées en faveur des pays comme la Palestine, la jordanie, la syrie, le liban, le peuple gazaoui où quasiment tous leurs territoires ont été occupés par Israël soutenu par certaines monarchies arabes du golfe, le Magreb arabe, les États-Unis et l’Europe. Le Vieux lion que l’on a toujours provoqué s’est réveillé pour se venger. De grâce, que personne ne le retienne
L’IRAN DES MOLLAHS, EST TOUT LE CONTRAIRE DE CE QUE MONSIEUR GAUTHIER CHRONIQUEUR À FRANCE 24 PENSE.
Chaque civilisation a sa façon d’analyser et d’interpréter la démocratie. Monsieur Gauthier vous n’avez pas le droit de nous imposer votre vision de la démocratie. Les mollahs n’ont rien à faire avec votre démocratie. Déprécier l’être humain à l’échelle le plus bas de l’immoralité une bestialité qui réduit la nature humaine à néant moralement et spirituellement. l’Iran des mollahs a au moins une once de moralité et de spiritualité qui le différencie des animaux. Parmi toutes les créatures, Dieu a placé l’humain dans une posture de choix. Monsieur Gauthier Robinsky jamais l’Iran des mollahs ne s’engouffrera dans cet axe du Mal votre démocratie maléfique
Afrique aujourd'hui: l'Afrique soutient l'Iran
Alors que les puissances impériales occidentales gardaient le silence, face â l'agression israélienne de 12 jour contre république islamique d'Iran, l'Afrique, elle, a élevé la voix.
Des manifestations de rue aux tribunes diplomatiques, un continent longtemps marqué par la violence coloniale s’est montré uni face à l'agression.
D'ouest en est, les déclarations de condamnation ont résonné. Les gouvernements ont dénoncé les frappes comme illégales, injustifiées et une atteinte directe au droit international. Les sociétés civiles et les militants africains ont salué la résistance de l'Iran. Les mouvements panafricains ont révélé l'hypocrisie de l'Occident.
Partout sur le continent, le message a été sans équivoque : l’Iran a le droit de se défendre; il a le droit au progrès scientifique, le droit à la dignité.
L’Afrique a déjà connu ce scénario : des guerres d’agression déguisées en préemption ; la souveraineté punie pour l’indépendance. Ce ne sont pas des histoires nouvelles ; Ce sont de vieilles blessures qui ont été rouvertes.
Dans les salles communautaires et dans les rues, les Africains prennent position. Non seulement pour l’Iran, mais pour un monde où la puissance n’étouffe plus les principes. C’est plus que de la solidarité. C’est de la résistance. C’est un réveil.
Les conseils d'Imam Hussein pour de ne pas faire des pêchées
Un jour, un jeune homme vint voir Imam Hussein (as) Le petit fils du Prophète (sawas) et dit:
Source :
LES QUATORZE INFAILLIBLES
Procession de "Twareej" le jour d'Achoura â Karbala
Le *Twarij* (ou *Twareej*) est une tradition chiite observée le 10e jour de Muharram, jour de Achoura. C’est une procession particulière, où les fidèles courent symboliquement vers le camp de l’Imam al-Hussein (as) à Karbala, exprimant leur désir d’avoir été à ses côtés ce jour-là pour le défendre.
*Origine du Twarij :*
La tradition remonte à l’époque postérieure à l’événement de Karbala. On dit qu’un homme de la tribu de Bani Asad, lorsqu’il a entendu les récits sur la tragédie de Karbala et l’abandon de l’Imam Hussein, a couru, frappant sa tête de douleur, jusqu’à l’endroit du martyre en criant : *"Ya Hussein !"* Il voulait symboliser le regret de ne pas avoir pu se joindre au combat. Ce geste de courir vers le camp est devenu un acte de deuil vivant.
*Signification :*
- C’est une course de deuil, pas de joie.
- Elle exprime l’élan du cœur, la douleur et la volonté de défendre la vérité.
- Elle incarne la loyauté envers l’Imam al-Hussein (as) et la colère contre l’oppression.
À Karbala aujourd’hui, des milliers de fidèles participent à cette course chaque année, revêtus de noir, souvent pieds nus, criant « *Labbayka ya Hussein* », dans une ambiance de profonde émotion et piété.
Et ils ne l'ont certainement pas tué !
Et ils ne l'ont certainement pas tué !..
... Et la poussière de la bataille se dissipe, un sol teinté de rouge sanglant, un horizon violet, un soleil timide, des lions abattus, des têtes fières au-dessus des lances et des javelots !...
Le commandant martyr, les disciples et les partisans, le porteur de l'étendard et le donneur à boire aux assoiffés, ressemblant au Messager de Dieu (pslf), le parfum de l'Hassan (p), le sacrifice nourrisson, la caravane de l'ascension vers la grandeur dans le cortège de la dignité !...
C'est le sang !... C'est le saignement !... Ce sont les blessures !... C'est la mort qui devient vie, c'est la douleur qui se manifeste dans les entrailles, c'est l'étreinte de la tristesse mêlée de colère, c'est l'anéantissement, l'altruisme et la fidélité !...
Ont-ils éteint le soleil ? Ont-ils caché la lumière ? Ont-ils enterré la vérité dans les sables de Taff ? Ont-ils triomphé ?
Ont-ils gagné leur commerce ? Ont-ils inscrit leurs noms sur les pages de l'histoire ornées des récits des grands ?!
Ont-ils tué Hussein (p) ? Ont-ils éteint l'étincelle de la vérité ? Ont-ils renversé l'étendard ?!
Ils se trompent en pensant cela, car ils ne l'ont pas égorgé, ils n'ont pas tranché la tête honorable, et ils n'ont pas crucifié le corps déchiqueté sur les sables de Karbala !...
Ils ne l'ont pas caché, ils n'ont pas fait taire sa voix, et leurs épées criminelles n'ont pas pu couper le lien de sa descendance à travers les générations,
ils se sont condamnés eux-mêmes et ont souillé leur histoire de honte, ils se sont tués eux-mêmes et ils ne l'ont certainement pas tué, mais Allah l'a élevé vers Lui.
Cheikh Mohamad Kanso
07/07/2025
11/ Moharram / 1447
Toutes nos condoléances à l'occasion du Martyre d'Imam Hussein ibn Ali (as), le jour de Achoura
*Imam Hussein(as):
"Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père ... »
C’est dans le mois sacré de Muharram que nous revivons la douloureuse commémoration du jour de Achoura.?
Cette tragédie restera à jamais vivante dans nos cœurs, nos corps et nos âmes afin de transmettre son message aux générations futures…?
Qu’Allah nous récompense pour le deuil du petit-fils chéri de notre noble Prophète Muhamad (pslf)
? Il n’y a pas de jour comme ton jour, ô Aba Abdallah Al-Hussein??
Le martyre de *l'Imam Hussein* (as) est l'un des événements les plus déchirants de l'histoire de l'islam.
Il a eu lieu *le dixième jour de Muharram de l'an 61 de l'Hégire* (correspondant au 13 octobre 680 de notre ère), dans une région appelée *Karbala*, dans l'actuel *Irak*. Cet événement est également connu sous le nom de _*TRAGÉDIE D'ACHOURA.*_
* *Contexte de l'événement*
Après la mort de Muawiya ibn Abi Sufyan en l'an 60 de l'Hégire, Yazid son fils accéda au khilafat.
Yazid demanda à *l'Imam Hussein* (as), petit-fils du Prophète d'Allah (pslf), de lui prêter allégeance afin de consolider les fondations de son règne.
Cependant, *l'Imam Hussein* (as), qui considérait le Khilafat de Yazid comme illégitime et illégal, refusa de lui prêter allégeance.
Pour échapper à cette allégeance forcée, *l'Imam Hussein* (as) émigra d'abord de Médine à La Mecque.
Pendant ce temps, l'Imam reçut de nombreuses lettres des habitants de Koufa, l'invitant à venir et lui promettant aide et soutien.
Pour s'assurer de leur sincérité, *l'Imam Hussein* (as) envoya son cousin, Muslim ibn Aqil, comme son représentant à Koufa.
* *LA MARCHE VERS KARBALA*
Malgré l'accueil initial des habitants de Koufa envers *Muslim ibn Aqil*, l'arrivée et les actions rigoureuses d'Ubaydullah ibn Ziyad _(l'envoyé et représentant de Yazid à Koufa)_ entraînèrent la trahison de beaucoup des habitants de Koufa(par la répression, les menaces, l'avidité de l'argent,...). Ils abandonnèrent alors *Muslim ibn Aqil* (l'émissaire de l'Imam Houssein) ce qui conduisit à son douloureuse martyre.
*L'Imam Hussein* (as), malgré qu'il soit informé de la trahison des Kufis, se dirigea vers Koufa avec ses quelques compagnons et sa famille.
En chemin, l'armée de *Hurr ibn Yazid Riyahi* lui barra la route et le força à se diriger vers *Karbala.*
* *L'ÉVÈNEMENT D'ACHOURA*
Le deuxième jour de Muharram de l'an 61 de l'Hégire, la caravane de *l'Imam Hussein* (as) arriva sur la terre de Karbala et fut encerclée par l'armée d'Omar ibn Sa'd, le commandant envoyé par Ubaydullah ibn Ziyad.
Cette armée avec un effectifs très nombreux (on dit qu'ils étaient huit mille ou plus), se retrouva face au petit nombre de compagnons de *l'Imam Hussein* (as) (environ 70 à 100 personnes).
L'armée ennemie coupa l'accès à l'eau pour la caravane de *l'Imam Hussein* (as), les soumettant à une soif intense.
Le neuvième jour de Muharram (Tassoua), l'hostilité s'intensifia et le dixième jour de Muharram *(Achoura)*, la bataille commença.
Dans cette bataille inégale, l'Imam Hussein (as) et ses fidèles compagnons se sont battus avec la plus grande bravoure.
Tout au long de la journée de *Achoura*, l'un après l'autre, les compagnons et les membres de la famille de *l'Imam Hussein* (as), y compris *ses frères, ses fils, ses neveux et d'autres proches,* sont tombés en martyrs.
Finalement, *l'Imam Hussein* (as) lui-même, après une résistance inégalée, fut martyrisé au début de l'après-midi du jour *d'Achoura.* Selon certaines sources, ses assassins furent *_Shimr ibn Dhi al-Jawshan et Sinan ibn Anas al-Nakha'i,_* exactement comme *LE PROPHÈTE MOUHAMMAD* (swas) l'avait dit :
Après le martyre de *l'Imam Hussein* (as) et de ses compagnons, les tentes furent attaquées, et les femmes et les enfants de la famille du *Prophète (psls)* furent faits prisonniers et envoyés à Koufa, puis à Damas (la capitale de Yazid).
* *CONCLUSION.*
*Le martyre de l'Imam Hussein* (as) et de ses compagnons a eu un impact profond sur l'histoire de *l'Islam* et en particulier, sur *le chiisme.* Cet événement est devenu un symbole de la lutte entre le bien et le mal, de la résistance à l'oppression et du sacrifice sur le chemin de la religion d'Islam. Il a inspiré de nombreux soulèvements et mouvements tout au long de l'histoire.
Chaque année, *les chiites commémorent cet événement en ce jour de Achoura, le dixième jour du mois de Muharram, en pleurant et en se lamentant pour cet Imam distingué qui est le fruit du cœur du Prophète (pslf).*
Arrivée de l’Imam Hussein (as) à Karbala*, le 2 Muharam
Imam Hussain (as) a quitté la Mecque le 8 Zhul Hijja de l’an 60 de l’Hégire.
Il était accompagné de sa famille et de ses compagnons de la région du Hedjaz, de Bassora et de Kufa.
Al-Hussayn quitta la Mecque, et prit le chemin de Kûfa.
Alors qu’il poursuivait sa route, al-Hussayn rencontra le célèbre poète arabe (al-Farazdaq) et lui demanda de lui donner une idée de la situation en Irak lors de son départ. Le poète répondit :
«Les gens y sont avec toi de cœur, mais leurs épées sont plutôt du côté des Omayyades. Après tout, le destin se décide au Ciel, et Dieu fait ce qu’IL veut».
Al-Hussayn acquiesça :
«Tu as raison. Le destin est entre les mains de Dieu, et IL fait ce qu’IL veut. Chaque jour notre Seigneur prend la Décision qu’IL juge bonne. Si cette Décision coïncide avec ce que nous aimons, nous remercions Dieu pour Ses bienfaits. C’est Lui qui est notre Soutien. Et si la Décision ne coïncidait pas avec notre souhait, nous n’aurions pas commis une transgression, tant que notre intention est de servir la vérité. »
Au cours de ce voyage divin, la caravane de l’imam al-Hussein (la paix soit sur lui) passa par plusieurs stations jusqu’à sa dernière : Karbala.
Lorsque l’Imam Hussein (que la paix soit sur lui) atteignit cet endroit, il demanda comment s’appelait cet endroit. Les gens ont répondirent qu’il s’appelait le pays d’at-Taf, d’autres ont répondu al-Ghadheriyah, Neynawa, l’imam a de nouveau demandé : “A-t-il un autre nom?” On lui dit : « Son nom est Karbala »
L’Imam dit « O Allah ! Je cherche ton refuge contre Karb (Deuil) et Bala (Procès) » Il dit ensuite : « Le chagrin et les épreuves sont ici, alors descendez, c’est notre halte. Ici notre sang sera versé et ici nous serons enterrés. Mon grand-père, le prophète d’Allah (les prières d’Allah soient sur lui et sur sa sainte famille) m’a prédit ce sujet. ” Tout le monde se conforma à son ordre et mis pied à terre.
La venue de l’Imam al-Hussein (la paix soit sur lui) à Karbala a eu lieu le deuxième jour du mois sacré de Muharram en l’an 61 de l’an. Selon la plupart des récits, il s’agissait d’un jeudi. L’imam al-Hussein (que la paix soit sur lui) mit pied à terre et ses pieds touchèrent le pays de Karbala.
Al-Hussein est au paradis, alors pour quelle raison continuez-vous toujours à le pleurer et à vous lamenter pour lui ?
Au nom de Dieu le Miséricordieux le plus Miséricordieux
*Al-Hussein est au paradis, alors pour quelle raison continuez-vous toujours à le pleurer et à vous lamenter pour lui ?*
Pleurer pour Hussein (que la paix soit sur lui) est une expression de colère envers les tyrans et les oppresseurs qui contrôlent les affaires de l'islam et des musulmans.
C’est un cri qui débuta le jour où Hussein (as) fut tué et qui demeurera jusqu'au Jour de la Résurrection.
Puisqu'il n'y a pas eu de temps sans domination des oppresseurs au cou des musulmans, nous pleurons pour exprimer notre rejet des tyrans, des oppresseurs et de l'immoralité à travers l'histoire.
D'un autre côté, nous pleurons Al-Hussein (as) en guise de consolation envers le plus grand Messager (que la bénédiction de Dieu et la paix soient sur lui et sa sainte famille ). En effet, il a été prouvé dans des récits authentiques racontés par les deux groupes (chiite et sunnite), qu' Il pleura amèrement le meurtre de son petit-fils Al-Hussein (as) avant la tragédie et qu'il en fut grandement affecté. Nous pleurons de sympathie pour notre Prophète (que Dieu le bénisse ainsi que sa famille et lui accorde la paix), dont les saintes larmes ont coulé pour cet évènement douloureux.
Enfin, de nombreuses narrations ont rapporté que le fait de pleurer pour Al-Hussein (as) mérite une grande récompense alors, nous pleurons pour l’obtenir.
Quelle est la raison de la sortie de l'Imam Hussein (as) à Karbala ?
Au nom de Dieu le Miséricordieux le plus Miséricordieux
*Quelle est la raison de la sortie de l'Imam Hussein (as) à Karbala* ?
*L’ Imam Hussein (que la paix soit sur lui) a-t-il simplement répondu aux lettres reçues ou une autre cause à son soulèvement existe ?*
Les véritables raisons du départ du Maître des Martyrs (as) vers l'Irak furent la préservation de la religion, l'alerte de la nation et son éveil. Il se souleva pour le rétablissement de la vérité, l'éradication du mensonge et Jummah Mubarak LeJummah Mubarak Le le redressement de la nation sur la bonne voie après sa déviation causée par l'autorité dirigeante.
La sortie de l'Imam (as) fut en réalité, un accomplissement du
commandement et un ordre divin.
En réalité, la mise en œuvre d'un projet qui s’achève par son martyr et le martyr de ceux qui l'accompagnent, Lui fut confiée par Le Tout Puissant par l'intermédiaire du noble Prophète (que Dieu le bénisse ainsi que sa sainte famille) et cela, pour de grands intérêts proportionnels à la taille et à l'importance du sacrifice.
L'Imam (as) réussit avec ses qualifications spontanées et personnelles à mettre en œuvre son projet, réalisant ce qu'il souhaitait. Ainsi, sa quête fut couronnée de succès et de prospérité se résultant par la conquête.
Il n'est pas acceptable de considérer que la véritable raison de son soulèvement fut de répondre aux lettres qui lui furent envoyées ainsi que le serment d'allégeance du peuple car,
l'incident d'At-Taff, avec ses nombreux résultats et fruits dont le plus important est la préservation de la religion et la clarification de ses caractéristiques, n'était pas le résultat d'une erreur d'analyse des événements. Certains ont imaginé que la planification de l'incident d'At-Taff était humaine et que l'Imam (as) avait planifié cela selon ses convictions et ses calculs matérialistes dans le but de prendre le pouvoir, et qu'il fut trompé par les lettres provenant du peuple de Kufa ou par le conseil d'Ibn Al-Zubayr de partir libérer le Hijaz.
Cela aurait conduit à son martyr et celui de ceux qui l'accompagnaient puis cela eu pour effet de préserver la religion et d'exalter le mot monothéisme.
Certes, ce discours est une erreur claire et flagrante, car son soulèvement avait pour objectif de mettre en œuvre un projet divin pour préserver la religion en dénonçant l'illégalité de l'autorité et en éveillant les consciences de la nation.
Il était donc nécessaire de secouer le monde islamique pour que la nation se réveille et prête attention aux faits et gestes de l'autorité usurpatrice et à ce qu'elle est devenue.
Au regard de l’infaillibilité de l'Imam Al-Hussein (as), il est inconcevable qu'il puisse agir dans un événement aussi miraculeux sans ordre divin.
Preuve en sont les hadiths démontrant que le soulèvement du Maître des Martyrs (as) fut un mandat divin spécial comme ce que Cheikh Al-Kulayni a raconté dans Al-Kafi (vol. 1 p. 280) sous l'autorité de l'Imam Jafar al-Sadiq (as) qui a dit : « Dieu Tout-Puissant a envoyé un livre à Son Prophète (pslf) avant sa mort, et il a dit
: « O Muhammad, c'est ta volonté envers l'élite de ta famille... Alors le Prophète (pslf) l'a remis au Commandeur des Croyants Ali (as) et lui a ordonné de briser un sceau et d’ agir en conséquence. Puis, il l'a remis à son fils Al-Hassan (as), alors il en brisa un sceau et agit en conséquence, puis il l'a remis
à Al-Hussein (as), alors il brisa un sceau et y trouva : sortir vers un peuple en martyr…donner sa vie dans la voie de Dieu…et ainsi il l’a fait…».
Cette narration et d'autres indiquent clairement que ce qui est arrivé au Maître des Martyrs (as) ainsi que ce qui est arrivé à d'autres imams purs (as), est une mission divine spéciale pour mettre en œuvre des projets qui hissent la bannière de l’ Islam.
De nombreux hadiths ont été rapportés par les deux groupes (chiites et sunnites) sous l'autorité du Prophète (pslf) et des Ahl al-Bayt (que la paix soit sur eux), et par le Maître des Martyrs (as), lui même disant qu’il sera martyrisé,
enterré à Kerbala, que son assassin sera Umar bin Saad, et ainsi de suite et tout cela, en amont de son martyr.
Parmi ces hadiths :
- Ce qu'al-Hâkim a rapporté dans Al-Mustadrak (Vol.3 p. 179) et al-Khwarizmi dans Maqtal al-Hussein (Vol.1 p.160), d' ibn Abbas qui dit : "Nous ne doutions pas que Al-Hussein bin Ali serait tué à Taf (Karbala)."
- Ce qui a été rapporté par Al- Khwarizmi dans Maqtal Al-Hussein (Vol 1 p. 164) d’Ibn Abbas qui a mentionné un sermon du Prophète (pslf) et a dit : "Puis il est descendu de la chaire, et aucun des Muhajireen et Ansar ne s’est douté que Al-Hussein serait tué."
- Ce que Ibn Al-Athir a rapporté dans Al-Kamil in History (v4, p. 242) : «Abdullah bin Shrek a dit : il m'est parvenu des commerçants de capuchons, manteaux noirs et de bracelets que lorsqu’ Umar bin Saad est passé à côté d'eux, ils dirent : « C'est l’assassin de Al-
Hussein » et cela, avant qu'il ne le tue.»
Les récits rapportés à ce sujet sont très nombreux. Ils ne se sont pas limités à raconter l'origine de l'événement, mais ils ont plutôt cité certains détails en précisant le lieu, l'heure de son meurtre, le nombre d’ assassins, les
conséquences sur ces derniers, les exhortant à le soutenir et réprimandant ceux qui l’ont abandonné et ainsi de suite.
Par conséquent, si l’ Imam Hussein (as) visait vraiment la victoire militaire, bien qu'il soit infaillible, sain d'esprit et sage, il aurait accepté les conseils de ceux qui lui ont déconseillé de partir en Irak parce qu'il y serait martyrisé.
Il n’allait pas entreprendre cette marche avec ses enfants et ses femmes, ni avec un nombre insignifiant d’homme face à l’autorité. Il aurait pris un chemin plus sûr et serait retourné au Hijaz après avoir appris ce qui était arrivé à Muslim bin Aqeel (que la paix soit sur lui) et Hani bin Urwah (que Dieu soit satisfait de lui).
Bien au contraire, nous constatons que l'Imam (as) était déterminé dans la réussite de sa mission même après avoir pris connaissance du martyre de Muslim ibn Aqil (as).
Ainsi, lorsque la nouvelle lui parvint, il dit : « Que Dieu ait pitié de Muslim, car il bénéficie du repos, du pardon, de la satisfaction et de la grâce de Dieu ; quant à lui, il a accompli son devoir et il reste notre devoir. » [Voir : Maqtal Al-Hussein par Al-Khwarizmi, Tome 1, p. 223, al-Futuh, Tome 5, p. 80]
Il continua son voyage puis, lorsqu’il arriva à Karbala, il dit : « Voici l'endroit de notre caravane, l'arrêt de notre voyage et l'effusion de notre sang. » [Voir : Le Maqtal Al-Hussein par Al-Khwarizmi, vol. 1, p. 237, Al-Futuh, volume 5, p.
94, al-Lahof, p. 49, et autres].
L'imam Al-Hussein (as) était au courant de ce qui se passait et de ce qui se passerait et sa sortie n'avait que pour seul but la mise en œuvre d'un projet divin.
Quant aux appels des Irakiens, il s’agissait là d’une justification de son soulèvement auprès de la nation public, mais cela n'était pas la véritable raison.
Pour plus de détails, vous pouvez lire ce que le juriste, Sayyid Muhammad Saeed al-Hakim (que son âme soit sanctifiée) a écrit dans son livre, Fadji atou- taf. Il s’agit de la meilleure recherche analytique sur le soulèvement Husseini et son rôle dans la clarification de la vérité religieuse.
La subsistance (rizq) et le destin (qadar) sont-ils immuables ?
Au nom d’Allah le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux
*La subsistance (rizq) et le destin (qadar) sont-ils immuables ?*
*Comment interpréter le verset : {Allah efface ce qu’Il veut et confirme, et auprès de Lui se trouve la Mère du Livre.} ?*
La question comporte en apparence trois interrogations, mais en réalité, il ne s’agit que d’une seule : le destin change-t-il ou est-il immuable ?
La question concernant la subsistance, ou celle relative à l’interprétation du verset, relèvent toutes deux de celle du destin.
Si l’on admet que le destin peut changer, selon la doctrine du bada’, alors il en découle nécessairement que la subsistance aussi peut changer.
Le verset sur l’effacement et la confirmation {Allah efface ce qu’Il veut et confirme, et auprès de Lui se trouve la Mère du Livre} fait partie des preuves à ce sujet.
Par conséquent, la réponse consistera en une brève clarification de la doctrine du bada’, laquelle permettra de répondre à toutes les questions.
Les récits transmis des Gens de la Maison (que la paix soit sur eux) au sujet du destin s’appuient sur le principe que Dieu est un agent agissant par volonté, c’est-à-dire qu’Il agit selon une volonté effective et une puissance irrésistible.
À ce propos, Abou Abdillah (l’imam Ja‘far al-Sâdiq, paix sur lui) a dit : « À propos de la parole de Dieu, le Tout-Puissant : {Les Juifs disent : “La main de Dieu est fermée.”}, Ils ne voulaient pas dire cela au sens littéral, mais leur intention était que Dieu en aurait fini avec les choses, qu’Il ne pourrait ni augmenter ni diminuer [quoi que ce soit]. Mais Dieu — glorifié soit-Il — les a contredits en disant : {Que leurs mains soient enchaînées et qu’ils soient maudits pour ce qu’ils ont dit ! Bien au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue comme Il veut.}
N’as-tu pas entendu ce que Dieu, le Tout-Puissant, dit : {Allah efface ce qu’Il veut et confirme, et auprès de Lui se trouve la Mère du Livre.} [At-Tawḥîd de Shaykh al-Ṣadūq, p. 167].
Ce que l’on entend par al-badā’ dans la croyance chiite, c’est la création (ou l’initiation d’un acte), et non l’apparition après la dissimulation.
Il s’agit plutôt d’une création après une autre, d’une volonté après une autre — c’est-à-dire que Dieu possède une volonté effective et une volonté continue.
Comme Il le dit : {À Dieu appartient le commandement, avant et après.}
Cela signifie : avant la création et après la création, avant la prédestination et après la prédestination, avant l’ordre et après l’ordre, avant la volonté et après la volonté…
Celui qui réfléchit à la nature de la relation entre le Créateur et la créature constatera que Dieu fait advenir les choses par des causes.
Autrement dit, Dieu — gloire à Lui — conditionne la réalisation de certains événements à des circonstances particulières et à des conditions spécifiques.
C’est le cas, par exemple, dans l’abrogation de certains versets ou jugements.
Si la volonté de Dieu n’était qu’unique et immuable, sans possibilité de la modifier, comment aurait-Il pu vouloir un premier jugement, puis le remplacer par un autre jugement, issu d’une nouvelle volonté ?
Dieu, exalté soit-Il, a dit : {Nous n’abrogeons un verset ou ne le faisons oublier sans en apporter un meilleur ou un semblable.} Et Il a dit : {Allah efface ce qu’Il veut et confirme, et auprès de Lui se trouve la Mère du Livre.}
Et encore : {Tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre L’interrogent ; chaque jour, Il est en œuvre.}
Et bien d’autres versets du Livre sage montrent que Dieu change et modifie les choses, en liant cela aux actions de l’être humain.
En effet, Dieu ne change pas la condition d’un peuple pour l’améliorer, tant que ce peuple ne change pas ce qui est en lui-même.
Comme Il dit : {En vérité, Dieu ne change pas l’état d’un peuple tant qu’ils ne changent pas ce qui est en eux-mêmes.}
L’Imam al-Sâdiq (que la paix soit sur lui) a interprété la parole de Dieu {Allah efface ce qu’Il veut et confirme.} en disant : « Est-ce que Dieu efface autre chose que ce qui existe ? Et confirme-t-Il autre chose que ce qui n’existe pas encore ? »
Il est absurde de penser que Allah ait imposé aux gens de L’adorer et de faire le bien, tout en ayant prédéterminé pour eux, de manière absolue et définitive, leurs sorts et leurs destinées. C’est là une véritable contradiction car si Allah avait déjà décrété que nous serions heureux ou malheureux alors que nous sommes encore dans les ventres de nos mères — sans aucune possibilité de changer cela —, quel sens y aurait-il à ce qu’Il nous ordonne, à tous, de rechercher le bonheur et le bien, et nous interdise de tomber dans les abîmes du malheur ?
Le culte et la prière n’ont de sens que si l’on croit au badā’.
Comment une personne pourrait-elle adorer Dieu ou L’implorer dans ses invocations, si tout était déjà tracé d’avance, si le destin était entièrement fixé et irrévocable ?
Quel serait alors le sens de Son ordre de L’invoquer, et de Sa parole selon laquelle Il est proche et répond aux prières ?
Si l’on renie la croyance au badā’ et que l’on s’en détourne, il nous faudrait logiquement abandonner le culte, les bonnes œuvres, et rester les bras croisés, dans l’attente de notre destin inévitable et de notre sort déjà scellé — comme si cette vie n’était qu’une pièce de théâtre dont tous les actes sont déjà écrits, ou une toile dont les couleurs sont déjà sèches.
C’est pourquoi les Gens de la Maison (paix sur eux) ont tant insisté sur la croyance au badā’ ; car sans elle, aucune croyance ni aucune vie authentique ne peut tenir pour l’être humain.
Il ne faut donc pas s’étonner d’entendre cette parole de l’Imam al-Sâdiq (paix sur lui) : « Dieu n’a jamais été adoré d’une manière aussi sublime que par le badā’. »
Celui qui adore un dieu mort, impuissant, limité, aux mains liées, n’a en réalité ni connu ni adoré Dieu.
Mais celui qui croit que Dieu agit comme Il le veut, qu’à Lui appartient le commandement — avant la prédestination comme après —, celui-là agit dans l’esprit même de ce principe : par la prière, par l’élan vital, par l’activité, et par le retour vers Dieu.
C’est lui qui a adoré Dieu de la plus belle manière.
Ainsi, le badā’ devient le fondement même de l’appel des prophètes, car il est la clé de la connaissance de Dieu, le chemin vers la reconnaissance de Son unicité, et l’essence même de Son adoration.
L’Imam al-Sâdiq (paix sur lui) dit : « Dieu n’a jamais envoyé un prophète sans avoir pris de lui trois engagements : la reconnaissance de la servitude envers Dieu, le rejet des associés (à Dieu), et la foi que Dieu efface ce qu’Il veut et confirme ce qu’Il veut. » [Al-Maḥāsin, Aḥmad ibn Muḥammad al-Barqī, vol. 1, p. 224]
Et dans un autre récit, l’Imam (paix sur lui) dit : « Si les gens savaient la récompense que recèle la croyance au badā’, ils ne cesseraient d’en parler.» [Al-Kāfī, vol. 1, p. 148]
Il dit aussi : « Invoque (Dieu) et ne dis pas que tout est déjà décidé ; car il est auprès de Dieu — exalté soit-Il — un rang qui ne peut être atteint que par la demande. » [Al-Kāfī, vol. 2, p. 466].
L’Imam al-Kāzim (paix sur lui) a dit : « Attachez-vous à l’invocation (du Seigneur), car l’invocation adressée à Dieu, et la demande formulée auprès de Lui, repoussent le décret, même lorsqu’il a déjà été déterminé et arrêté, et qu’il ne reste plus que sa mise à exécution.
Si l’on invoque Dieu — glorifié soit-Il — et qu’on Le sollicite, Il détourne alors le malheur, purement et entièrement. » [Al-Kāfī, vol. 2, p. 470]
La croyance au badā’ ouvre à l’être humain les horizons de ce monde et de l’au-delà.
Elle est une voie vers les faveurs et la générosité de Dieu, et un moyen d’accroître Ses bienfaits et Ses grâces.
Le véritable problème de l’homme, sa plus grande difficulté dans la vie, réside dans le fait qu’il croit rarement que Dieu fait ce qu’Il veut, et qu’Il est capable de transformer sa situation en une bien meilleure.
Il n’y a donc ni place pour le désespoir, ni résignation face aux circonstances.
Ce qui peut réellement freiner le mouvement de l’homme et faire obstacle à son épanouissement, c’est le désespoir — ce voile qui l’empêche de percevoir la puissance de Dieu.
C’est ce désespoir qui fige le mouvement de l’humanité dans sa marche vers Dieu, exalté soit-Il. Et pour que les musulmans retrouvent leur vitalité et se relancent dans les vastes horizons de la générosité divine, ils doivent revenir aux Gens de la Maison (paix sur eux), afin d’apprendre d’eux la foi en la doctrine du badā’.
La subsistance (le rizq) fait partie des décrets divins que couvre la croyance au badā’.
Même si elle est prédestinée pour les serviteurs, elle reste sujette à l’augmentation ou à la diminution selon les actions de l’être humain.
Par exemple, la piété (taqwā) du serviteur peut lui ouvrir des portes de subsistance qu’il n’aurait jamais imaginées. Dieu — exalté soit-Il — dit :
« Et quiconque craint Dieu, Il lui ouvrira une issue, et lui accordera une subsistance d’où il ne s’attendait pas. » [Sourate 65, At-Talāq, v. 2-3]
Et, à l’inverse, celui qui se détourne du rappel de Dieu verra sa vie transformée, et son existence deviendra étroite {Et quiconque se détourne de Mon rappel, aura certes une vie pleine de gêne.} [Sourate 20, Tā-Hā, v. 124]
L’évocation de Dieu — ou son absence — fait partie des actes volontaires que l’être humain accomplit.
Et pourtant, cela a un effet sur la modification de ce qui lui a été décrété, que ce soit en bonheur ou en malheur.
Dieu — exalté soit-Il — dit : {Si les habitants des cités avaient cru et s’étaient prémunis (par la piété), Nous leur aurions certes ouvert des bénédictions venant du ciel et de la terre. Mais ils ont démenti, et Nous les avons donc saisis pour ce qu’ils avaient acquis.} [Sourate 7, Al-A‘rāf, verset 96]
En plus des causes spirituelles que l’homme accomplit — et qui influent positivement ou négativement sur sa subsistance —, il existe aussi des causes et des facteurs matériels ayant le même effet.
Celui qui travaille et s’efforce d’obtenir sa subsistance n’est pas semblable à celui qui reste inactif et ne fait aucun effort.
En principe, toute créature que Dieu a tirée du néant se voit garantir une subsistance et une part de nourriture suffisante pour lui permettre d’accomplir le rôle qui lui est assigné.
Reste alors à l’homme la responsabilité de concrétiser cela : c’est par ses efforts dans la vie qu’il trace lui-même le destin qu’il souhaite, de sorte que les circonstances se modifient autour de lui et que les décrets changent en fonction de sa sincérité et de son sérieux dans la quête.
Dieu efface alors ce qu’Il veut de ces décrets, et en confirme d’autres qui n’existaient pas auparavant.