تقي زاده
L’Arctique, nouvelle zone de bataille pour la Russie et l'OTAN ?
L’affirmation de la Norvège selon laquelle la Russie assemble sa flotte nucléaire dans le cercle polaire arctique pour une guerre avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a alimenté les spéculations selon lesquelles cette région deviendra une nouvelle arène de confrontation entre Moscou et l’OTAN.
Le ministre norvégien de la Défense a déclaré samedi dans une interview au journal Telegraph : « La Russie se prépare à la guerre avec l’OTAN et rassemble des armes nucléaires et des sous-marins d’attaque dans le cercle polaire arctique. »
Tore Sandvik affirme qu’Oslo a constaté une multiplication des armes avancées dans la péninsule russe de Kola, qui abrite la flotte du Nord et une partie de l’arsenal nucléaire du pays.
Le ministre norvégien de la Défense a averti que Moscou fortifiait la péninsule de Kola et testait de nouvelles armes.
Le responsable européen a déclaré que le président russe Vladimir Poutine cherchait à prendre le contrôle total d’une flotte nucléaire dans la région arctique, ce qui pourrait empêcher les alliés de l’OTAN d’accéder à deux voies de navigation clés qui pourraient aider les forces occidentales en cas de guerre.
Téhéran affirme que « l'impunité chronique » d'Israël doit cesser après l'avis rendu de la CIJ
Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a demandé l’arrêt immédiat de « l’impunité chronique » accordée à Israël par ses partisans et apologistes.
En condamnation des violations du droit international humanitaire par le régime israélien, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu, mercredi 22 octobre, ses avis sur les obligations d’Israël envers les organismes fournissant une aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza. La CIJ a notamment déclaré qu’Israël était tenu, en vertu du droit international, de ne pas entraver l’acheminement de l’aide à Gaza, soulignant qu’il devait subvenir aux besoins fondamentaux des Palestiniens, essentiels à leur survie.
Dans un message sur X ce samedi 25 octobre, le porte parole de la diplomatie iranienne a déclaré que cet avis de la CIJ révèle une fois de plus « la vérité indéniable selon laquelle le régime israélien continue d’être le terrible violateur de chacune des normes du droit international humanitaire ».
Cambriolage du Louvre : un fabricant allemand en profite pour faire la publicité de son monte-charge
« Quand il faut faire vite », semble aussi valoir pour la publicité. Quelques jours après le cambriolage du Louvre, le fabricant allemand Böcker, dont le monte-charge a été utilisé lors du braquage, a trouvé le moyen de transformer l’affaire en opération marketing. Cette entreprise a profité de l’émotion suscitée pour promouvoir son appareil sur les réseaux sociaux, prônant « un peu d’humour » vis-à-vis d’un acte « condamnable ».
Basée à Werne, près de Dortmund, la société a publié sur Instagram, Facebook et LinkedIn une photo de son monte-charge, déployé jusqu’au premier étage d’un coin du musée — voie d’entrée des cambrioleurs. En légende, un texte digne d’un spot publicitaire : « Le Böcker Agilo peut transporter jusqu’à 400 kilos de trésors, à une vitesse de 42 mètres par minute, grâce à un moteur aussi silencieux qu’un murmure ».
Les groupes palestiniens exigent le retrait total d'Israël de Gaza et la levée du blocus
Les groupes palestiniens ont réaffirmé leur position unifiée contre l'annexion par Israël de la Cisjordanie occupée et le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza.
À l'issue d'une réunion de deux jours organisée vendredi par l'Égypte, les groupes palestiniens ont souligné que la situation actuelle nécessite « une position nationale unifiée », rejetant toute forme d'annexion et de déplacement à Gaza, en Cisjordanie et à Qods.
Ils ont condamné l'approbation initiale par le Parlement israélien (Knesset) d'annexer la Cisjordanie occupée, la qualifiant de « grave agression contre l'identité et l'existence palestiniennes ».
Nucléaire : l’Iran, la Russie et la Chine envoient une lettre à l’AIEA sur l’expiration de la résolution 2231
L’Iran, la Chine et la Russie ont adressé une lettre conjointe au directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), affirmant la fin de la résolution 2231 du Conseil de sécurité et du mandat de l’agence pour établir des rapports sur le programme d’énergie nucléaire de la République islamique d'Iran.
Dans un message publié vendredi 24 octobre sur son compte X, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, a indiqué que les ambassadeurs et représentants permanents de la Chine, de l'Iran et de la Russie avaient envoyé une lettre au directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.
« Cette action fait suite à la lettre conjointe des trois pays adressée au secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité déclarant la fin de la résolution 2231 le 18 octobre », a-t-il ajouté.
Dans la lettre adressée au chef de l'AIEA, a-t-il indiqué, les trois pays ont réaffirmé le caractère « illégal » de la décision de la troïka européenne –Royaume-Uni, France et Allemagne – d'invoquer le mécanisme de retour automatique des sanctions de l'ONU dit « snapback » et l'expiration de toutes les dispositions de la résolution 2231, le 18 octobre 2025.
« Mais il y a un autre point essentiel qui concerne la fin du mandat du directeur général de l'AIEA en matière de rapport sur la vérification et la surveillance en vertu de la résolution 2231 et la mise en œuvre du PGAC », a souligné M. Gharibabadi, faisant référence à l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action commun (PGAC).
Selon le diplomate iranien, la lettre affirmait qu'au sein de l'AIEA, « la mise en œuvre du PGAC, ainsi que la vérification et la surveillance en République islamique d'Iran à la lumière de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies, ont été promulguées par la résolution du Conseil des gouverneurs du 15 décembre 2015 (GOV/2015/72) ».
Il a déclaré : « Le paragraphe 14 de cette résolution stipule sans équivoque que le Conseil « décide de garder à son ordre du jour la question jusqu'à dix ans après le jour de l'adoption du PGAC ou jusqu'à la date où le directeur général [de l’AIEA] conclut son rapport général concernant l'Iran, la date la plus proche étant retenue ». »
« Par conséquent, à compter du 18 octobre 2025, la question du nucléaire iranien a été automatiquement retiré de l'ordre du jour du Conseil des gouverneurs, et aucune autre mesure n'est requise à cet égard », a précisé Gharibabadi.
Trois morts dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, en pleine violation du cessez-le-feu
Le régime sioniste ne cesse de violer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, en vigueur depuis novembre 2024. Le dernier cas de cette violation remonte au vendredi 24 octobre où l'armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes contre des localités dans le sud du Liban, faisant au moins trois morts.
Le ministère libanais de la Santé publique a annoncé dans un communiqué qu'une frappe de drone israélienne avait tué deux personnes et en avait blessé deux autres vendredi dans la ville de Toul, dans le district de Nabatieh. Il n'a pas fourni de détails sur leur état.
Une source sécuritaire a indiqué que le drone avait tiré un missile sur une voiture, touchant directement le véhicule et provoquant un incendie.
L'armée israélienne a prétendu avoir pris pour cible des sites liés au mouvement de résistance Hezbollah, notamment « un camp militaire et un site de production de missiles de précision », sans toutefois fournir de preuves.
L'Espagne enquête sur Sidenor pour violation de l'embargo sur les ventes à Israël
La Haute Cour espagnole a ouvert une enquête visant le sidérurgiste privé Sidenor, soupçonné d'avoir vendu de l'acier à une entreprise israélienne destinée à la fabrication d'armes, a-t-elle annoncé vendredi. Il s'agit de l'une des premières conséquences juridiques potentielles de l'interdiction espagnole concernant ce type de transactions.
Le juge Francisco de Jorge dirige l'enquête visant le PDG de Sidenor, Jose Antonio Jainaga Gomez, ainsi que deux autres cadres, pour des faits de contrebande et de complicité de crimes contre l'humanité ou de génocide, selon le communiqué du tribunal.
Les trois dirigeants sont convoqués pour témoigner le 12 novembre.
La cour précise que Sidenor aurait vendu de l'acier à Israel Military Industries, filiale d'Elbit Systems, dans le cadre d'un contrat conclu sans autorisation gouvernementale ni enregistrement approprié.
Le Hamas appelle à une pression internationale sur Israël pour qu’il respecte le cessez-le-feu à Gaza
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il respecte les termes de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, notamment en ce qui concerne la fin de ses offensives militaires et l’autorisation d’un accès humanitaire sans restriction au territoire assiégé.
Dans un communiqué publié ce vendredi 24 octobre sur la chaîne Telegram du Hamas, M. Qassem a exigé la levée du blocus de Gaza et « l’entrée urgente et suffisante de l’aide humanitaire ».
Il a souligné que le Hamas avait reçu des « garanties claires » de la part des médiateurs — dont l’Égypte, le Qatar et la Turquie — ainsi que des « confirmations directes des États-Unis » que la guerre était effectivement terminée et que « la mise en œuvre des termes de l’accord marque sa fin définitive ».
M. Qassem a mis en garde contre ce qu’il a décrit comme une possible utilisation par Israël des besoins humanitaires comme « outil de chantage politique » et a appelé à « des mesures sérieuses pour empêcher la répétition des politiques de famine pratiquées par le régime d’occupation pendant les longues années de blocus ».
L’Iran condamne les frappes « terroristes » israéliennes sur le Liban qui ont fait quatre morts
L’Iran a fermement condamné les frappes aériennes israéliennes sur le Liban qui ont tué plusieurs civils, qualifiant ces attaques de « crimes terroristes » et appelant à une action internationale contre le régime d’occupation.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a dénoncé ce vendredi 24 octobre les agressions répétées du régime sioniste contre le sud et l’est du Liban, qui ont fait quatre morts.
Il a condamné l’agression israélienne de jeudi contre une école de la Bekaa, qui a fait plusieurs blessés parmi les élèves, et l’a qualifiée de « crime terroriste ».
Le porte-parole a présenté ses condoléances aux familles des victimes et au peuple libanais, et a souligné la nécessité de « poursuivre et punir le régime sioniste pour ses crimes ».
Baghaï a déclaré que « l’impunité continue » d’Israël trouve son origine dans « le soutien total des États-Unis », ajoutant que les attaques israéliennes répétées contre la souveraineté du Liban et les violations de l’accord de cessez-le-feu « démontrent clairement la nature terroriste et expansionniste du régime sioniste ».
Il a exhorté la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à agir contre « les infractions et les crimes » du régime israélien.
Coût caché de la guerre à Gaza : 125 000 colons ont fui Israël entre 2022 et 2024
Un rapport vient de révéler que plus de 125 000 colons israéliens ont fui la Palestine occupée entre début 2022 et mi-2024, marquant la plus grande perte de capital humain jamais enregistrée sur une période aussi courte.
Selon un rapport présenté lundi à la Commission de l’immigration et de l’intégration du Parlement israélien (Knesset), le solde migratoire net des colons israéliens — le nombre de colons quittant Israël sans intention de revenir, moins le nombre de rapatriés de longue durée — a diminué de 125 200 personnes entre début 2022 et août 2024.
Le rapport souligne que l’augmentation du nombre de personnes quittant définitivement la Palestine occupée au cours de ces années pourrait avoir été influencée par la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza.
Cette tendance se serait maintenue jusqu’en 2025, la guerre contre Gaza se poursuivant.



















