La Haute Cour espagnole a ouvert une enquête visant le sidérurgiste privé Sidenor, soupçonné d'avoir vendu de l'acier à une entreprise israélienne destinée à la fabrication d'armes, a-t-elle annoncé vendredi. Il s'agit de l'une des premières conséquences juridiques potentielles de l'interdiction espagnole concernant ce type de transactions.
Le juge Francisco de Jorge dirige l'enquête visant le PDG de Sidenor, Jose Antonio Jainaga Gomez, ainsi que deux autres cadres, pour des faits de contrebande et de complicité de crimes contre l'humanité ou de génocide, selon le communiqué du tribunal.
Les trois dirigeants sont convoqués pour témoigner le 12 novembre.
La cour précise que Sidenor aurait vendu de l'acier à Israel Military Industries, filiale d'Elbit Systems, dans le cadre d'un contrat conclu sans autorisation gouvernementale ni enregistrement approprié.



















