
تقي زاده
L'Iran signe une trentaine d'accords dans différents domaines avec la France
Selon le président Hollande, tous les domaines sont couverts et de nombreuses entreprises françaises sont concernées. Il s'agit entre autres, de Total, PSA, Airbus, Aéroports de Paris, Bouygues et Sanofi, a-t-il cité.
"Plusieurs d'entre elles (entreprises) étaient déjà installées en Iran, il y a des années et, aujourd'hui elles peuvent y retourner pour être utiles à nos deux pays", a indiqué le président français.
Des accords ont également été signés dans le domaine de l'éducation, notamment en matière de coopération entre les universités des deux pays, a ajouté le président iranien.
Le président Rohani se dit confiant grâce aux bonnes relations que son pays a eu par le passé avec des entreprises françaises qui viennent d'officialiser leur retour en Iran afin de "reprendre les travaux à zéro pour résorber ce retard de ces dernières années".
"Ces accords sont la preuve que le gouvernement français mais aussi le secteur privé, ont une volonté de travailler en commun dans l'intérêt de nos deux pays", a dit le président iranien.
L'objectif à travers ces relations est l'investissement en Iran, la "création de l'emploi pour nos jeunes" et l'obtention de marchés communs pour "nos deux pays", a expliqué le président Rohani.
Au plan diplomatique, les deux chefs d'Etat ont abordé des questions politiques principalement liées à la crise au Moyen-Orient et au terrorisme.
Pour le président français, la lutte contre le terrorisme qui frappe tous les individus sans distinction de confession religieuse, passe par la résolution des questions politiques du Moyen-Orient.
"Nous avons parlé de la Syrie et, il est urgent de mettre en œuvre des mesures humanitaires mais aussi de régler une transition politique. Elle est possible et, est pour l'instant renvoyer à une négociation qui tarde à s'ouvrir. Nous devons donc favoriser cette discussion", a expliqué le président Hollande.
Des lycées français et britanniques, objets de menaces téléphoniques
Après une seconde salve de menaces anonymes envers des lycées britanniques et français, jeudi, des mesures de sécurité accrues ont été adoptées, aux abords des établissements.
Les appels téléphoniques anonymes ont recommencé, jeudi, après une première vague de menaces, mardi. C'était la seconde fois, en trois jours, que huit prestigieux lycées recevaient ce genre de messages. Les cours ont repris, dans les établissements visés, qui avaient, dès jeudi, renoué avec "leur fonctionnement habituel". Mais la sécurité a été renforcée.
En Grande-Bretagne, où des écoles avaient, également, été menacées, mardi, la police enquêtait, jeudi, sur de nouveaux appels anonymes, concernant 14 écoles de la région de Birmingham, (centre). «A ce stade, rien ne signale de menace crédible, pour aucune de ces écoles», a déclaré l’inspecteur Colin Mattinson, de la police de la région des West Midlands. Par ailleurs, quatre écoles de Merton, au Sud-Ouest de Londres, auraient été évacuées, jeudi, pour les mêmes raisons, selon des médias locaux. La police métropolitaine de Londres n’a, ni confirmé, ni infirmé cette information.
«Le régime sioniste va, bientôt, mettre la main sur des localités situées dans la banlieue de Qods» (expert palestinien)
"Le complot du régime sioniste, pour occuper des régions, situées dans la banlieue de la ville de Qods, sera, bientôt, parachevé", a mis en garde un expert palestinien.
L’Institut Beit es Sharq a, de nouveau, mis en garde contre le complot du régime sioniste consistant à réaliser son plan diabolique, à l’encontre de la nation et des territoires occupés palestiniens.
Selon Khalil Tafkaji, responsable du département des cartes, à l’Institut Beit es Sharq, le régime sioniste va, bientôt, occuper, totalement, la ville de Qods, depuis les trois directions de l’Ouest, du Sud et de l’Est, et il occupera toute région ou terrain, qui se trouvent dans ces trois directions.
«Actuellement, Israël envisage de transformer des palais de l’époque des Omeyyades, situés dans le Sud de la mosquée d’Al-Aqsa, en régions touristiques, et il tentera de réaliser ce projet, d’ici 2020, pour faire grimper le nombre des touristes à 10 millions de personnes», a-t-il averti.
Deraa: Poutine a trahi Israël. ....
A peine quelques jours après la libération de la ville de Cheikh Miskine, dans la province de Deraa, par l’armée syrienne et ses alliés, des medias pro-israéliens ont fait état qu’une unité de combattants du Hezbollah sont entrés, dans la ville de Deraa,
ce qui est perçu «comme une trahison russe, à l’encontre d’Israël». «Il s’agissait d’une violation flagrante des engagements pris par le Président russe, Vladimir Poutine, à l’égard du Premier ministre Benyamin Netanyahu et du roi Abdallah de Jordanie : ne pas permettre à des forces iraniennes ou contrôlées par lui, comme le Hezbollah et les milices chiites irakiennes et afghanes, d’atteindre leurs frontières», a écrit le site d’information pro-israélien, Debka File. «Les Russes, qui laissent entrer le Hezbollah, à Deraa, trahissent les promesses faites à Israël», dénonce-t-il, en ces termes. Selon le site sioniste, le mercredi 27 janvier, une large force de membres du Hezbollah est entrée, dans la ville de Deraa, au Sud de la Syrie, au lendemain de la conquête de la ville de Cheikh Miskine, par une unité syrienne, sous le commandement d’officiers russes. Toujours, selon Debka File, traduit par la site juif francophone, JForum, «la voie d’accès à la ville a été ouverte par les forces russes». Constatant que Deraa ne se situe qu’à 32 kms du Sud du Golan, et à 12 kms de la frontière jordanienne, le site estime que les combattants du Hezbollah se trouvent, désormais, «à une bonne distance de frappe facile du Nord israélien et jordanien». La prise de Cheikh Miskine est, également, perçue, comme une menace, en raison de sa position géographique : «une clé des divers carrefours de routes, conduisant à Damas, au Nord, à la ville de Souweïda, capitale du djebel druze, à l’Est, et Quneitra, sur le Golan, juste en face des défenses du Nord d’Israël». Sa bataille est, d’après le site «la première du genre, dans le conflit syrien, entièrement, planifiée et dirigée, de minute en minute, par le Commandement russe». Du point de vue jordanien, Debka File croit deviner que la menace la plus grave, qui guetterait le royaume, est celle que le Hezbollah se trouve, suffisamment, près, pour s’emparer d’Al-Ramtha, le seul point de passage frontalier entre la Syrie et la Jordanie. «Cela constituerait une plume sur le chapeau du supplétif de l’Iran, en tant que toute première frontière arabe à tomber entre les mains des forces du Hezbollah, à l’extérieur du Liban, et, en plus, un point de passage, situé à travers une région importante de ressources en eau, le fleuve Yarmouk», prédit-il. Il est question dans l’article d’un message, envoyé par le roi jordanien au président russe, pour s’enquérir sur ces derniers développements, et auquel ce dernier n’a donné aucune réponse. Et il est question, aussi, d’une soi-disant mise en garde, adressée par le Président syrien, Bachar al-Assad, au roi Abdallah, via des canaux de renseignements, l’avertissant qu’il doit, maintenant, faire face aux conséquences de son long soutien aux rebelles, dans le Sud de la Syrie. Le monarque a, aussi, été avisé de se préparer à l’afflux de milliers de combattants rebelles fuyant les combats et l’avancée des forces conjuguées de l’armée syrienne et du Hezbollah, jusqu’à la frontière jordanienne.
Lattaquié: Poutine 1 Erdogan 0
Il ne reste plus que peu, pour que toute la province de Lattaquié soit, totalement, déclarée région sécurisée de toute présence de milices.
La libération, dimanche, de la localité de Rabiaa, située au cœur de la montagne des Turcomans et des villages avoisinants constitue un revers important, pour les miliciens de cette région, les alliés d’Ankara. Sur la carte, publiée à droite, il ne reste plus que les zones présentées en vert à libérer. La plupart d’entre eux, dont des Turcomans, membres du Parti islamique turcoman, lequel jouit du plein soutien de la Turquie. Située à 12 km de la frontière turque, Rabiaa était leur fief le plus important, depuis plusieurs années. Selon le journal "Al-Akhbar", 12 jours de raids russes aériens incessants ont été nécessaires, pour la reconquérir. Plus de 800 soldats syriens de l’unité d’élite du 4ème bataillon ont pris part à la bataille. Avant Rabiaa, les forces régulières et leurs alliés avaient reconquis 18 villages et localités, sur une superficie de 120 km2. Sur les sites de coordination des rebelles syriens, accusations et contre-accusations foisonnent. Ceux de l’Armée syrienne libre ont accusé le Front Al-Nosra de ne pas avoir dépêché ses miliciens sur les fronts de bataille, à Lattaquié, et de s’occuper à piller les biens des gens, dans les régions qu’il contrôle, à Hama. Pour l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, instance de l’opposition pro-occidentale, siégeant à Londres, la chute de Rabiaa est due à l’intensité des raids aériens russes et à la suspension de l’acheminement d’armements, en provenance du sol turc. Selon le site d’information libanais, Al-Hadath News, la Turquie a fermé sa frontière avec la province de Lattaquié, interdisant aux miliciens de la franchir. Ce qui constitue, selon certains observateurs, un signe de courroux de la part des Turcs, particulièrement, lésés par la mauvaise performance de leurs alliés. Dès lors, les miliciens, qui ont fui, ont pris la direction de la province d’Idleb, au Nord-Ouest de la Syrie, occupée par Jaïsh al-Fath, la coalition, qui comprend le Front al-Nosra et Ahrar al-Cham et autres. Cette province se trouve, désormais, dans le collimateur de l’armée syrienne, via sa première localité frontalière Jisr al-Choghour. Cheikh Miskine : 90% libéré. La localité de Cheikh Miskine, dans la province Nord de Deraa, au Sud de la Syrie, doit, elle aussi, être, totalement, sécurisée, dans les jours à venir. Selon le Media de guerre de la Résistance, 90% de la ville a été libéré. Il y est question d’accrochages avec les miliciens, dans ses quartiers occidentaux. Au Nord de la Syrie, dans la province Est d’Alep, les progressions de l’armée syrienne se poursuivent, aux alentours de l’aéroport Kwayrès. Même scénario, dans la Ghouta orientale, à l’Est de Damas, où les soldats gouvernementaux ont conquis une surface de 420 m de longueur et de 120 mètres de large, entre Marj al-Sultane et le mont Farizate.
Le Kremlin réfute toutes les accusations lancées par le Trésor américain,, à l’encontre de Poutine
Le Kremlin a qualifié, mardi, de "pure diffamation", les accusations de corruption, proférées contre Vladimir Poutine, par le Trésor américain.
Dans un reportage de la BBC, diffusé lundi soir, un haut responsable du Trésor américain accusait le président russe d'avoir "enrichi ses amis", en utilisant "les ressources de l'Etat".
Le Kremlin a mis au défi Washington d'apporter des "preuves concrètes" à ces allégations. "Ce n'est que pure invention et diffamation, sans rapport avec la réalité. Nous sommes devenus familiers de ce genre de bidonnages journalistiques liés à l'incompétence, à la chasse au sensationnel ou à une mise en scène", a déclaré aux journalistes le Porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Tunisie : les forces de sécurité attaquent les manifestants
Les protestations ont repris, ce lundi 25 janvier 2016, à Sidi Bouzid, rapporte le correspondant de Jawhara FM, dans la région.
Selon la même source, des demandeurs d'emplois et des diplômés du supérieur ont bloqué la route nationale, devant le siège du gouvernorat, scandant des slogans, en rapport avec l'emploi et le développement.
Les protestataires ont, ensuite, essayé de pénétrer à l'intérieur du siège du gouvernorat, obligeant les forces de l'ordre à faire usage de gaz lacrymogènes, pour les disperser.
Ces manifestations ont été déclenchées, à la suite de la mort de Reza al-Yahaoui, électrocuté, en escaladant un poteau électrique, à Kasserine.
Afin de juguler la crise, à travers tout le pays, le gouvernement tunisien a imposé la loi d’interdiction de circulation nocturne, avant d’arrêter des dizaines de personnes.
La signature d’un accord de coopération Iran-Espagne (Kamalvandi)
Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'Energie atomique, (OIEA), a fait part de la signature d’un accord de coopération nucléaire avec l’Espagne, dans les mois à venir.
«La coopération avec l’Espagne, dans toute une série de domaines, a débuté avant le Plan global d’action commune, et après le processus des pourparlers, s'est accéléré, pour entrer, prochainement, en vigueur», a déclaré Behrouz Kamalvandi, le Porte-parole de l'Organisation iranienne de l'Energie atomique.
Concernant la signature d’un accord de coopération nucléaire avec la Chine, lors de la visite, en Iran, du président chinois, M. Kamalvandi a ajouté : «Une note d’entente, en matière de coopérations nucléaires pacifiques, englobant diverses questions, dont la reconfiguration du réacteur d’Arak, a été signée, lors de cette visite, entre les organisations iranienne et chinoise de l’Energie atomique».
«Un certain nombre des membres de la délégation chinoise, qui ont accompagné, dans ce déplacement, le président chinois, sont, toujours, à Téhéran, et les pourparlers entre les experts iraniens et chinois se poursuivent encore», a souligné le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'Energie atomique.
De Mistura salue le rôle positif de l’Iran, dans le règlement de la crise syrienne
L’émissaire des Nations Unies, pour la Syrie, a salué le rôle constructif de la RII, dans le règlement de la crise syrienne.
«En saluant les efforts déployés par l’Iran, pour ce qui est de la question syrienne, Staffan de Mistura, l’émissaire des Nations Unies, pour la Syrie, a mis l’accent sur l’importance de faire la distinction entre les terroristes et les opposants.
De Mistura a, officiellement, invité les opposants au gouvernement syrien à participer aux négociations, qui devront avoir lieu, le 29 janvier, à Genève.
"Secteur de missiles est indépendant du programme nucléaire de l'Iran"
"Le renforcement des capacités de défense de missiles de l'Iran et est un privilège. Pendant les pourparlers nucléaires ont réaffirmé que l'accord nucléaire ne doit pas porter à ce secteur ", a déclaré M. Larijani lundi lors d'une conférence de presse à Bagdad, la capitale irakienne.
À cet égard, le président de l'Assemblée consultative islamique d'Iran (Majles) a averti que si les Etats-Unis avaient des principes contradictoires plans Iraniens, Téhéran répondrait en adoptant des politiques appropriées.
Selon M. Larijani, le dossier du programme nucléaire de la République islamique d'Iran peut être une bonne affaire pour «tester» les véritables intentions des États-Unis et son changement de position sur le pays perse.
Pendant ce temps, il a estimé que le succès des négociations sur le nucléaire et la mise en œuvre du Plan d'action global conjoint (JCPOA, pour son sigle en anglais) favoriser le règlement des crises régionales et d'accroître la communion dans le Moyen-Orient.
Après avoir critiqué les vagues d’iranophobie et de mensonges contre l'Iran, le législateur maximal Persique a déclaré que la mise en œuvre de JCPOA aider à consolider l'unité entre les pays islamiques.
Le modèle populaire est la meilleure option pour lutter contre le terrorisme
Se référant à la vague de terrorisme qui sévit au Moyen-Orient, M. Larijani a souligné la nécessité d'exploiter la participation de tous les pays touchés par le terrorisme afin d'éradiquer ce phénomène.
"Le seul modèle pour commencer une vraie lutte contre le terrorisme est un modèle populaire basée sur la participation active des personnes touchées", a-t-il dit, puis demander aux parties concernées de suivre le modèle de l'Iran et pas seulement des mots, mais de travailler dans la pratique.
L'Iran ne l'empêche pas un suicide politique en Arabie Saoudite
En plus de faire référence aux récentes tensions causées par Riad et les commentaires de son ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, le président du Parlement iranien a souligné que « nous ne devons pas prendre au sérieux ce genre d'attaques politiques. »
"La République islamique d'Iran a un principe très clair dans leurs interactions avec les gouvernements islamiques basés sur amitié et de fraternité, mais si un pays veut se suicider politiquement, nous ne lui d'arrêter," a-t-il dit.
En fin de compte, citant l'agression Arabie contre le Yémen, Ali Larijani a souligné que les comportements violents et extrémistes ne sont pas justifiés d'un point de vue juridique et n'a pas sa place dans la région et dans la logique islamique.
Larijani est arrivé dimanche matin à Bagdad afin d'assister à la réunion des présidents des parlements de la onzième Conférence de l'Union parlementaire des pays islamiques (UIPI).
L'événement propose la participation des délégations de 40 pays islamiques, mais il est important de mentionner que les pays arabes riverains du golfe Persique ne sont présents que le Koweït et Oman; et le reste, y compris l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis (EAU) et le Bahreïn ont refusé d'assister.
En dehors de l'UIPI, l'ordre du jour de Larijani en Irak a inclus plusieurs réunions avec des hauts fonctionnaires et des partis politiques irakiens et d'autres pays islamiques ont assisté à l'événement, comme leurs homologues de la Syrie, le Pakistan, la Turquie, la Tunisie et le Mali, entre autres.