
تقي زاده
L'Education des Enfants dans le Coran et Sunna
L’enfant pieux :
« Mon seigneur accorde-moi un enfant pieux. » Le Saint Coran (sourate 37, verset 100)
« L’enfant pieux est une odeur parmi les odeurs du Paradis. » Le noble Prophète (saw)
Les bonnes manières :
« Respectez vos enfants et enseignez leur les bonnes manières. » Le noble Prophète (saw)
« Soyez les meilleurs dans vos discours afin qu'ils (les enfants) entendent les meilleures réponses. » L'Imam Ali (as)
« Le Noble Prophète (psl) saluait les enfants et les adultes. » L'Imam Ali (as)
« Celui qui est insolent avec son enfant lorsqu'il est petit, il lui désobéira lorsqu'il sera grand. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
L’amour envers les enfants :
« Aimez vos enfants et soyez cléments envers eux. Et si vous leur promettez une chose, tenez-là, car ils voient en vous leur seul moyen de subsistance. »
« Il est n’est pas des nôtres celui qui n’est pas affectueux envers ses enfants ! »
« Celui qui a un enfant qu’il s’amuse avec lui. » Le noble Prophète (saw)
« Un homme dit au Prophète Mohammad (saw):”J'ai dix enfants et je ne les ai jamais acceptés. Le Noble Prophète (saw) lui répondit:”Que puis-je pour toi, si Allah t'a oté sa Misèricorde.” » L'Imam Ali (as)
« Allah, Digne de Majesté, donne Sa Miséricorde à l'homme qui a un grand amour envers son enfant. »
« Moussa (as, c'est à dire Moise) disait: ” O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprés de Toi ? Le Seigneur lui répondit: “L'amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle à mon Unicité, et aussi leur communauté rentrera dans mon Paradis avec Ma Miséricorde. »
« Allah pardonnera à un serviteur si son amour est ardent envers son enfant.” L'Imam Dja'far as-Sadeq (as)
« Soyez bons durant votre vie avec les petits et les adultes. » L'Imam Rezha (as)
« Le Prophète (psl) se levait lorsque Hassan(as) et Hossein(as) se présentaient à lui. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
S'amuser avec les enfants :
« Celui qui a un enfant qu'il s'amuse avec lui. » Le Noble Prophète (saw)
« Celui qui a un enfant qu'il devienne lui aussi un enfant (en sa présence). » L'Imam Ali (as)
La justice envers l’enfant :
« Ils ont sur toi un droit, c’est que tu sois juste envers eux, comme tu as un droit sur eux, c’est qu’ils te soient dévoués. » Le noble Prophète (saw)
Le rôle des parents
Une des règles de base de l’Islam est de se comporter avec égard et bienveillance envers autrui, comme on aimerait que l’on se comporte envers soi-même ; aussi cette règle doit s’appliquer avec plus de finesse, de tendresse et d’attention à l’intention des enfants.
L’Islam considère les enfants comme un dépôt précieux que Dieu a confié aux parents, dont ils sont les premiers responsables ; […]
[…] l’Islam a considéré que la responsabilité en matière d’éducation incombe aux parents (c’est-à-dire à la famille). La famille, qui va accueillir l’enfant et dans laquelle il va s’épanouir, doit être saine et fondée sur des bases stables ; Dieu le Très-Haut, en parlant de la nature des relations qui doivent exister entre l’homme et la femme au sein du couple :
(Sourate 30, verset 21)
Ces sentiments nobles se réalisent à travers le mariage et sont les garants d’une attention particulière et de compassion qu’exige l’éducation des enfants. C’est dans le cadre d’une vie de couple stable que l’acte éducatif portera ses fruits.
Pour ce faire, l’Islam dirige chacun des deux conjoints à accorder une attention particulière à tous les facteurs permettant la stabilité du couple :
(Sourate 7, verset 189) (Sourate 30, verset 21)
Le fondement est l’enseignement du Coran.
Le point de départ, le fondement, est l’enseignement du Coran : par la sagesse de la foi […] on connaît comment et pourquoi Dieu le Très Sage a créé l’Univers et l’Homme ; cela permet de mieux comprendre les sciences qui expliquent comment est régi l’Univers et comment l’Homme peut agir sur cet Univers. L’éducation de la foi, l’éducation de l’âme doit donc prendre place avant l’apprentissage des autres sciences ; mais l’idéal est d’enseigner à l’enfant à la fois la science et la bonne moralité.
L’importance de l’éducation
L’éducation islamique est très importante et il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit être empreinte d’amour, adaptée à l’enfant et équilibrée pour qu’il se développe harmonieusement.
La sourate 31 du Saint Coran, intitulée « Louqmân », contient des indications pour l’éducation d’un enfant. Louqmân est le nom d’un Sage des Temps anciens dont Dieu le Très-Haut rapporte l’enseignement qu’il dispensait à son fils.
Louqmân commence par insister auprès de son fils pour qu’il ne donne pas d’associés à Dieu et qu’il lui rende donc un culte pur :
« Louqmân dit un jour à son fils, l’exhortant : « Mon cher fils, ne donne pas d’égaux à Dieu ! Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 13)
“ Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! ”
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 14 partim)
Dieu recommande d’obéir aux parents, tant qu’ils respectent le chemin qui mène vers Dieu :
« Mais si tes parents te contraignent à M’associer ce dont tu n’as nulle connaissance, alors ne leur obéis pas… »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 15 partim)
Louqmân fait ensuite remarquer à son enfant que Dieu est attentif et bien informé de tout ce que l’on fait : l’enfant doit donc apprendre à bien se comporter, non pas de peur que ses parents le punissent, mais de peur que Dieu, Qui voit tout, le punisse (verset 16). Nous noterons ici que toute cette première partie de l’éducation doit être ancrée dans l’esprit de l’enfant le plus tôt possible, et en tout cas avant l’âge de raison (7 ans).
Louqmân poursuit l’éducation en disant à son enfant d’accomplir la prière : à ce sujet, le Prophète Mohammad (S) a enseigné de dire aux enfants d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. A la même époque, Louqmân recommande à son fils d’avoir un bon comportement, tout en lui enseignant la modestie (versets 17 à 19). Ces versets portent essentiellement sur le bon comportement en société : en effet, à sept ans, commence véritablement la socialisation de l’enfant qui découvre qu’il doit se plier aux règles de la vie en société et respecter autrui
Les versets suivants incitent l’enfant à observer la nature autour de lui : ce sont autant de bienfaits de la part de Dieu ! Ils l’incitent aussi à avoir une attitude scientifique, à se fier à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas (versets 20 à 25). Une telle attitude objective, indépendante est typique de l’adolescence pendant laquelle l’enfant est irrésistiblement attiré par la découverte de la Vérité. Puisque la Vérité c’est Dieu, de telles recherches chez l’adolescent, ne peuvent que le mener vers le plus grand respect de Dieu, Créateur et Ordonnateur de l’Univers.
« C’est que Dieu est, Lui, la Vérité ; et que tout ce que vous invoquez en dehors de Lui est l’erreur même et que Dieu, en vérité, est le Très-Haut, le Très-Grand ! »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 30)
Dieu, Le Très-Haut, apporte la conclusion en disant que c’est Lui Qui nous permet d’agir et de travailler dans le monde (c’est grâce à Lui si le navire vogue sur la mer) et qu’Il est Maître de notre destin (ceci concerne essentiellement les adultes, souvent tracassés par leur avenir) et que Lui seul connaît certaines choses : ainsi Dieu, Qui incite à la recherche scientifique, mentionne-t-il nos limites intellectuelles et nous exhorte à le respecter (versets 31 à 34).
Les différentes périodes de l’éducation
L’éducation de l’enfant commence dès l’âge le plus tendre, c’est-à-dire peu après la naissance. Le Prophète Mohammad (S) nous recommande d’utiliser et d’user des meilleures méthodes pour réussir l’acte éducatif.
La première méthode à adopter, et qui est très profitable pour le tout petit enfant, est celle du jeu. Par l’intermédiaire du jeu, les parents musulmans vont inculquer les règles primordiales de la vie islamique à leurs enfants, par exemple les règles de politesse, d’hygiène, etc.
L’enfant dans toute son innocence et sa candeur va capter les bases essentielles de cette harmonie familiale régie par les Lois divines, et s’y référer dans sa conduite.
Ainsi, jusqu’à l’âge de sept ans, l’enfant va s’épanouir par le jeu, dans la compassion et la tendresse. Avant cet âge, l’Islam ne recommande pas d’enseigner les modalités des pratiques cultuelles !
Dès sept ans, va débuter la période d’éducation proprement dite. L’enfant va apprendre, toujours dans une ambiance sereine, à développer son sentiment de religiosité. C’est à partir de cette période de la vie infantile qu’est recommandé aux parents d’enseigner les fondements de la prière, acte de dévotion.
Le Messager de Dieu (S) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, et contraignez-les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. »(Relaté par Aboû Dâwoud).
Le but de l’affection qui règne dans l’éducation islamique, c’est de faire de l’enfant un être humble, pieux et obéissant à Dieu, un être modeste, bienveillant envers ses semblables et, en premier lieu, envers ses parents. Dieu le Très-Haut dit :
« Nous avons expressément recommandé à l’homme ses père et mère : sa mère s’étant doublement exténuée, le portant, puis le mettant au monde, son sevrage n’ayant lieu qu’au bout de deux ans. Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! C’est vers Moi que vous serez ramenés ! » (Coran, Sourate 31, verset 14).
Après la période du jeu, c’est donc la période de l’éducation et de l’enseignement par excellence qui commence ; puis suit la période où l’on doit discuter avec son enfant, garçon ou fille, c’est ce que l’on appelle l’âge de l’accompagnement, où l’on va le conseiller, devenir son soutien et son ami.
L’Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib (P) a dit : « Ton enfant, joue avec lui pendant ses sept premières années ; puis éduque-le pendant les sept années qui suivent ; et fais-en un compagnon pour les sept années suivantes, puis laisse-le agir à sa guise. »
L’éducation de l’enfant en Islam est une éducation spirituelle, où l’on établit, par le biais de l’accoutumance pendant l’enfance, puis par la discussion et le dialogue plus tard, un lien profond entre l’enfant et Dieu le Créateur.
Le Prophète Mohammad (S) a dit : « Faites en sorte que la première parole qui parvienne aux oreilles de vos enfants, à leur naissance, soit « Lâ ilaha illa A… » ! » (Relaté par Al-Hâkim).
Il faut aussi inculquer à l’enfant l’amour du Prophète (S) qui représente le modèle à suivre en matière d’éducation et de comportement.
La sunna du Prophète (S) relative à l’éducation des enfants
Le Prophète Mohammad (S) a eu pour tâche d’éduquer tout un peuple, jeunes et vieux, citadins et ruraux. Il fut rapporté qu’il se montrait d’une grande patience et qu’il répétait trois fois les choses importantes pour être sûr que chacun comprenait bien. Ce que quelqu’un ignorait, il lui enseignait patiemment, sans lui faire de reproches humiliants. Mais il était ferme pour faire respecter la Loi par ceux qui la connaissaient déjà. Il enseignait aussi de toujours chercher à en apprendre plus : l’ignorant paresseux n’avait pas d’excuses !
L’amour de son prochain et le respect d’autrui faisaient partie de sa manière d’être. En tant que Prophète choisi par Dieu et en tant que chef de la communauté musulmane, il ne s’estimait pas au-dessus de ses concitoyens. Pour lui, une femme ou un enfant avait autant droit au respect et à la considération qu’un homme, ce qui n’était pas dans les mœurs des gens de la région, à cette époque ! Lui-même était très modeste et très pudique, et n’avait pas honte de manifester de la tendresse ou de l’émotion.
Le modèle du Prophète de Dieu (S) montre que l’autorité des parents, ou des adultes en général, ne doit pas être confondue avec une toute-puissance ! Les parents doivent montrer à leurs enfants, qu’eux-mêmes restent modestes devant Dieu le Très-Haut et qu’ils ne font que Le servir et respecter Ses Lois. Les parents doivent donc bien faire comprendre à l’enfant que, en fait, c’est Dieu qu’il doit respecter, et que c’est de Dieu qu’il doit avoir peur lorsqu’il se conduit mal : trop de parents ont tendance à oublier cette vérité et à inciter leurs enfants à les associer à la Toute-Puissance de Dieu, ce qui est un grand péché !
« Croyants ! Evitez à vous-mêmes et à votre famille un Feu auquel Hommes et pierres serviront de combustible ! »
(Coran, Sourate 66 « L’interdiction », verset 6 partim)
Il faut noter enfin que la réalisation des buts de l’éducation ne peut se faire que si cette action éducative est conçue dans un cadre de tendresse (mawadda) et de bonté (rahma) entre l’éducateur et l’enfant. Les parents en sont les principaux responsables, mais la communauté tout entière se sent concernée par la règle de « recommander ce qui est convenable et d’interdire ce qui est blâmable ».
« L’enfant, écrit al-Ghazâli, est confié (par Dieu) aux mains de ses parents, et son cœur innocent est un élément précieux, capable d’enregistrer des impressions »*. Si les parents, et plus tard les enseignants, lui apportent la droiture, il vivra heureux dans ce monde et dans l’au-delà.
L’éducation intellectuelle
L’enseignement doit prendre en considération les aptitudes physiques et psychiques de l’enfant, […]
Al-Ghazâli, illustre juriste et savant musulman du 5ème siècle de l’Hégire (9ème-10ème siècle ap. JC) a dit dans son livre dans son livre : Ihyâ’ ‘ouloûm ad-dîn :
« Le réussite dans l’acquisition des connaissances tient à quatre conditions :
1. que celui qui apprend ait été bien préparé à l’assimilation des nouvelles connaissances.
2. que l’on mette en œuvre les moyens pédagogiques adéquats.
3. que les enseignants soient de bonne qualité.
4. et surtout que celui qui apprend soit entraîné à apprécier et acquérir les connaissances.
Il dit aussi : « Le maître ne doit pas demander plus que la capacité de compréhension de ses élèves, il doit les faire passer de l’évident au compliqué, de l’explicite à l’implicite. »
L’éducation en Islam
L’éducation des enfants en Islam s’accomplit donc grâce aux moyens suivants :
- Le bon exemple, dont les parents sont porteurs, puis les éducateurs.
- L’accoutumance, car les mauvais penchants, tout comme les bons, s’acquièrent par l’habitude et l’éducation.
- L’exhortation et le rappel de Dieu.
- La remarque et la critique qui doivent être formulées avec sagesse.
- Une discipline stricte et juste.
- La récompense et tout ce qui peut être considéré comme un encouragement positif.
- La correction juste et humaine.
Quant aux bases de l’éducation musulmane, elles sont :
- Une stabilité du couple, dont la relation est faite de tendresse et de bonté.
- Un lien affectif profond liant les parents aux enfants.
- Une éducation spirituelle et morale.
- Une formation intellectuelle.
- Une éducation physique.
- Une préparation psychologique.
- Une insertion sociale à travers l’apprentissage des règles de bienséance islamique.
« Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation. » le noble Prophète (S).
L’enfant pieux :
« Mon seigneur accorde-moi un enfant pieux. » Le Saint Coran (sourate 37, verset 100)
« L’enfant pieux est une odeur parmi les odeurs du Paradis. » Le noble Prophète (saw)
Les bonnes manières :
« Respectez vos enfants et enseignez leur les bonnes manières. » Le noble Prophète (saw)
« Soyez les meilleurs dans vos discours afin qu'ils (les enfants) entendent les meilleures réponses. » L'Imam Ali (as)
« Le Noble Prophète (psl) saluait les enfants et les adultes. » L'Imam Ali (as)
« Celui qui est insolent avec son enfant lorsqu'il est petit, il lui désobéira lorsqu'il sera grand. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
L’amour envers les enfants :
« Aimez vos enfants et soyez cléments envers eux. Et si vous leur promettez une chose, tenez-là, car ils voient en vous leur seul moyen de subsistance. »
« Il est n’est pas des nôtres celui qui n’est pas affectueux envers ses enfants ! »
« Celui qui a un enfant qu’il s’amuse avec lui. » Le noble Prophète (saw)
« Un homme dit au Prophète Mohammad (saw):”J'ai dix enfants et je ne les ai jamais acceptés. Le Noble Prophète (saw) lui répondit:”Que puis-je pour toi, si Allah t'a oté sa Misèricorde.” » L'Imam Ali (as)
« Allah, Digne de Majesté, donne Sa Miséricorde à l'homme qui a un grand amour envers son enfant. »
« Moussa (as, c'est à dire Moise) disait: ” O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprés de Toi ? Le Seigneur lui répondit: “L'amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle à mon Unicité, et aussi leur communauté rentrera dans mon Paradis avec Ma Miséricorde. »
« Allah pardonnera à un serviteur si son amour est ardent envers son enfant.” L'Imam Dja'far as-Sadeq (as)
« Soyez bons durant votre vie avec les petits et les adultes. » L'Imam Rezha (as)
« Le Prophète (psl) se levait lorsque Hassan(as) et Hossein(as) se présentaient à lui. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)
S'amuser avec les enfants :
« Celui qui a un enfant qu'il s'amuse avec lui. » Le Noble Prophète (saw)
« Celui qui a un enfant qu'il devienne lui aussi un enfant (en sa présence). » L'Imam Ali (as)
La justice envers l’enfant :
« Ils ont sur toi un droit, c’est que tu sois juste envers eux, comme tu as un droit sur eux, c’est qu’ils te soient dévoués. » Le noble Prophète (saw)
Le rôle des parents
Une des règles de base de l’Islam est de se comporter avec égard et bienveillance envers autrui, comme on aimerait que l’on se comporte envers soi-même ; aussi cette règle doit s’appliquer avec plus de finesse, de tendresse et d’attention à l’intention des enfants.
L’Islam considère les enfants comme un dépôt précieux que Dieu a confié aux parents, dont ils sont les premiers responsables ; […]
[…] l’Islam a considéré que la responsabilité en matière d’éducation incombe aux parents (c’est-à-dire à la famille). La famille, qui va accueillir l’enfant et dans laquelle il va s’épanouir, doit être saine et fondée sur des bases stables ; Dieu le Très-Haut, en parlant de la nature des relations qui doivent exister entre l’homme et la femme au sein du couple :
(Sourate 30, verset 21)
Ces sentiments nobles se réalisent à travers le mariage et sont les garants d’une attention particulière et de compassion qu’exige l’éducation des enfants. C’est dans le cadre d’une vie de couple stable que l’acte éducatif portera ses fruits.
Pour ce faire, l’Islam dirige chacun des deux conjoints à accorder une attention particulière à tous les facteurs permettant la stabilité du couple :
(Sourate 7, verset 189) (Sourate 30, verset 21)
Le fondement est l’enseignement du Coran.
Le point de départ, le fondement, est l’enseignement du Coran : par la sagesse de la foi […] on connaît comment et pourquoi Dieu le Très Sage a créé l’Univers et l’Homme ; cela permet de mieux comprendre les sciences qui expliquent comment est régi l’Univers et comment l’Homme peut agir sur cet Univers. L’éducation de la foi, l’éducation de l’âme doit donc prendre place avant l’apprentissage des autres sciences ; mais l’idéal est d’enseigner à l’enfant à la fois la science et la bonne moralité.
L’importance de l’éducation
L’éducation islamique est très importante et il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit être empreinte d’amour, adaptée à l’enfant et équilibrée pour qu’il se développe harmonieusement.
La sourate 31 du Saint Coran, intitulée « Louqmân », contient des indications pour l’éducation d’un enfant. Louqmân est le nom d’un Sage des Temps anciens dont Dieu le Très-Haut rapporte l’enseignement qu’il dispensait à son fils.
Louqmân commence par insister auprès de son fils pour qu’il ne donne pas d’associés à Dieu et qu’il lui rende donc un culte pur :
« Louqmân dit un jour à son fils, l’exhortant : « Mon cher fils, ne donne pas d’égaux à Dieu ! Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 13)
“ Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! ”
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 14 partim)
Dieu recommande d’obéir aux parents, tant qu’ils respectent le chemin qui mène vers Dieu :
« Mais si tes parents te contraignent à M’associer ce dont tu n’as nulle connaissance, alors ne leur obéis pas… »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 15 partim)
Louqmân fait ensuite remarquer à son enfant que Dieu est attentif et bien informé de tout ce que l’on fait : l’enfant doit donc apprendre à bien se comporter, non pas de peur que ses parents le punissent, mais de peur que Dieu, Qui voit tout, le punisse (verset 16). Nous noterons ici que toute cette première partie de l’éducation doit être ancrée dans l’esprit de l’enfant le plus tôt possible, et en tout cas avant l’âge de raison (7 ans).
Louqmân poursuit l’éducation en disant à son enfant d’accomplir la prière : à ce sujet, le Prophète Mohammad (S) a enseigné de dire aux enfants d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. A la même époque, Louqmân recommande à son fils d’avoir un bon comportement, tout en lui enseignant la modestie (versets 17 à 19). Ces versets portent essentiellement sur le bon comportement en société : en effet, à sept ans, commence véritablement la socialisation de l’enfant qui découvre qu’il doit se plier aux règles de la vie en société et respecter autrui
Les versets suivants incitent l’enfant à observer la nature autour de lui : ce sont autant de bienfaits de la part de Dieu ! Ils l’incitent aussi à avoir une attitude scientifique, à se fier à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas (versets 20 à 25). Une telle attitude objective, indépendante est typique de l’adolescence pendant laquelle l’enfant est irrésistiblement attiré par la découverte de la Vérité. Puisque la Vérité c’est Dieu, de telles recherches chez l’adolescent, ne peuvent que le mener vers le plus grand respect de Dieu, Créateur et Ordonnateur de l’Univers.
« C’est que Dieu est, Lui, la Vérité ; et que tout ce que vous invoquez en dehors de Lui est l’erreur même et que Dieu, en vérité, est le Très-Haut, le Très-Grand ! »
(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 30)
Dieu, Le Très-Haut, apporte la conclusion en disant que c’est Lui Qui nous permet d’agir et de travailler dans le monde (c’est grâce à Lui si le navire vogue sur la mer) et qu’Il est Maître de notre destin (ceci concerne essentiellement les adultes, souvent tracassés par leur avenir) et que Lui seul connaît certaines choses : ainsi Dieu, Qui incite à la recherche scientifique, mentionne-t-il nos limites intellectuelles et nous exhorte à le respecter (versets 31 à 34).
Les différentes périodes de l’éducation
L’éducation de l’enfant commence dès l’âge le plus tendre, c’est-à-dire peu après la naissance. Le Prophète Mohammad (S) nous recommande d’utiliser et d’user des meilleures méthodes pour réussir l’acte éducatif.
La première méthode à adopter, et qui est très profitable pour le tout petit enfant, est celle du jeu. Par l’intermédiaire du jeu, les parents musulmans vont inculquer les règles primordiales de la vie islamique à leurs enfants, par exemple les règles de politesse, d’hygiène, etc.
L’enfant dans toute son innocence et sa candeur va capter les bases essentielles de cette harmonie familiale régie par les Lois divines, et s’y référer dans sa conduite.
Ainsi, jusqu’à l’âge de sept ans, l’enfant va s’épanouir par le jeu, dans la compassion et la tendresse. Avant cet âge, l’Islam ne recommande pas d’enseigner les modalités des pratiques cultuelles !
Dès sept ans, va débuter la période d’éducation proprement dite. L’enfant va apprendre, toujours dans une ambiance sereine, à développer son sentiment de religiosité. C’est à partir de cette période de la vie infantile qu’est recommandé aux parents d’enseigner les fondements de la prière, acte de dévotion.
Le Messager de Dieu (S) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, et contraignez-les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. »(Relaté par Aboû Dâwoud).
Le but de l’affection qui règne dans l’éducation islamique, c’est de faire de l’enfant un être humble, pieux et obéissant à Dieu, un être modeste, bienveillant envers ses semblables et, en premier lieu, envers ses parents. Dieu le Très-Haut dit :
« Nous avons expressément recommandé à l’homme ses père et mère : sa mère s’étant doublement exténuée, le portant, puis le mettant au monde, son sevrage n’ayant lieu qu’au bout de deux ans. Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! C’est vers Moi que vous serez ramenés ! » (Coran, Sourate 31, verset 14).
Après la période du jeu, c’est donc la période de l’éducation et de l’enseignement par excellence qui commence ; puis suit la période où l’on doit discuter avec son enfant, garçon ou fille, c’est ce que l’on appelle l’âge de l’accompagnement, où l’on va le conseiller, devenir son soutien et son ami.
L’Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib (P) a dit : « Ton enfant, joue avec lui pendant ses sept premières années ; puis éduque-le pendant les sept années qui suivent ; et fais-en un compagnon pour les sept années suivantes, puis laisse-le agir à sa guise. »
L’éducation de l’enfant en Islam est une éducation spirituelle, où l’on établit, par le biais de l’accoutumance pendant l’enfance, puis par la discussion et le dialogue plus tard, un lien profond entre l’enfant et Dieu le Créateur.
Le Prophète Mohammad (S) a dit : « Faites en sorte que la première parole qui parvienne aux oreilles de vos enfants, à leur naissance, soit « Lâ ilaha illa A… » ! » (Relaté par Al-Hâkim).
Il faut aussi inculquer à l’enfant l’amour du Prophète (S) qui représente le modèle à suivre en matière d’éducation et de comportement.
La sunna du Prophète (S) relative à l’éducation des enfants
Le Prophète Mohammad (S) a eu pour tâche d’éduquer tout un peuple, jeunes et vieux, citadins et ruraux. Il fut rapporté qu’il se montrait d’une grande patience et qu’il répétait trois fois les choses importantes pour être sûr que chacun comprenait bien. Ce que quelqu’un ignorait, il lui enseignait patiemment, sans lui faire de reproches humiliants. Mais il était ferme pour faire respecter la Loi par ceux qui la connaissaient déjà. Il enseignait aussi de toujours chercher à en apprendre plus : l’ignorant paresseux n’avait pas d’excuses !
L’amour de son prochain et le respect d’autrui faisaient partie de sa manière d’être. En tant que Prophète choisi par Dieu et en tant que chef de la communauté musulmane, il ne s’estimait pas au-dessus de ses concitoyens. Pour lui, une femme ou un enfant avait autant droit au respect et à la considération qu’un homme, ce qui n’était pas dans les mœurs des gens de la région, à cette époque ! Lui-même était très modeste et très pudique, et n’avait pas honte de manifester de la tendresse ou de l’émotion.
Le modèle du Prophète de Dieu (S) montre que l’autorité des parents, ou des adultes en général, ne doit pas être confondue avec une toute-puissance ! Les parents doivent montrer à leurs enfants, qu’eux-mêmes restent modestes devant Dieu le Très-Haut et qu’ils ne font que Le servir et respecter Ses Lois. Les parents doivent donc bien faire comprendre à l’enfant que, en fait, c’est Dieu qu’il doit respecter, et que c’est de Dieu qu’il doit avoir peur lorsqu’il se conduit mal : trop de parents ont tendance à oublier cette vérité et à inciter leurs enfants à les associer à la Toute-Puissance de Dieu, ce qui est un grand péché !
« Croyants ! Evitez à vous-mêmes et à votre famille un Feu auquel Hommes et pierres serviront de combustible ! »
(Coran, Sourate 66 « L’interdiction », verset 6 partim)
Il faut noter enfin que la réalisation des buts de l’éducation ne peut se faire que si cette action éducative est conçue dans un cadre de tendresse (mawadda) et de bonté (rahma) entre l’éducateur et l’enfant. Les parents en sont les principaux responsables, mais la communauté tout entière se sent concernée par la règle de « recommander ce qui est convenable et d’interdire ce qui est blâmable ».
« L’enfant, écrit al-Ghazâli, est confié (par Dieu) aux mains de ses parents, et son cœur innocent est un élément précieux, capable d’enregistrer des impressions »*. Si les parents, et plus tard les enseignants, lui apportent la droiture, il vivra heureux dans ce monde et dans l’au-delà.
L’éducation intellectuelle
L’enseignement doit prendre en considération les aptitudes physiques et psychiques de l’enfant, […]
Al-Ghazâli, illustre juriste et savant musulman du 5ème siècle de l’Hégire (9ème-10ème siècle ap. JC) a dit dans son livre dans son livre : Ihyâ’ ‘ouloûm ad-dîn :
« Le réussite dans l’acquisition des connaissances tient à quatre conditions :
1. que celui qui apprend ait été bien préparé à l’assimilation des nouvelles connaissances.
2. que l’on mette en œuvre les moyens pédagogiques adéquats.
3. que les enseignants soient de bonne qualité.
4. et surtout que celui qui apprend soit entraîné à apprécier et acquérir les connaissances.
Il dit aussi : « Le maître ne doit pas demander plus que la capacité de compréhension de ses élèves, il doit les faire passer de l’évident au compliqué, de l’explicite à l’implicite. »
L’éducation en Islam
L’éducation des enfants en Islam s’accomplit donc grâce aux moyens suivants :
- Le bon exemple, dont les parents sont porteurs, puis les éducateurs.
- L’accoutumance, car les mauvais penchants, tout comme les bons, s’acquièrent par l’habitude et l’éducation.
- L’exhortation et le rappel de Dieu.
- La remarque et la critique qui doivent être formulées avec sagesse.
- Une discipline stricte et juste.
- La récompense et tout ce qui peut être considéré comme un encouragement positif.
- La correction juste et humaine.
Quant aux bases de l’éducation musulmane, elles sont :
- Une stabilité du couple, dont la relation est faite de tendresse et de bonté.
- Un lien affectif profond liant les parents aux enfants.
- Une éducation spirituelle et morale.
- Une formation intellectuelle.
- Une éducation physique.
- Une préparation psychologique.
- Une insertion sociale à travers l’apprentissage des règles de bienséance islamique.
« Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation. » le noble Prophète (S).
Propos du Guide suprême de la Révolution islamique lors d’une audience accordée aux commandants de la force aérienne de l’armée de la RII
Le Guide suprême de la Révolution islamique a considéré la journée du 22 brahman (11 Février), le jour anniversaire de la victoire de la révolution islamique, et les prochaines élections comme deux fêtes pleines de signification pour le peuple iranien.
« La participation massive du peuple iranien aux élections (26 février) garantira, tout comme du nouveau sang injecté, l’autorité de l’Iran », a affirmé l’honorable ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la révolution islamique.
« Durant ces 37 dernières années, le peuple iranien a participé corps et âme à la marche du 22 Bahman. Cette année comme les années précédentes, la participation massive du peuple décevra les ennemis et les malveillants » a fait remarquer, ce lundi, le Guide suprême, tout en saluant les précédentes participations du peuple à la marche du 22 Bahman.
« Il faut que la réalité de la révolution reste à jamais vivante dans l’esprit du peuple, car cette révolution est à mi-chemin. Pour fortifier ses piliers et parvenir à ses objectifs sublimes, elle a besoin de la vivacité de ses principaux objectifs. Il ne faut pas laisser oublier le souvenir de ce grand événement. Le principal objectif de l’ennemi est de changer la nature et l’identité de la révolution islamique. Le front des malveillants de la RII tente par tous les moyens d’entraver l’acheminement de l’Iran vers ses objectifs, sa dignité et son autorité. Ils cherchent à ramener le pays sous la domination des étrangers", a-t-il ponctué.
Inauguration de sept importants projets nationaux
Ensuite, le ministre iranien a expliqué les sept projets inaugurés aujourd’hui (dimanche). L’un de ces projets est la bibliothèque spectrale télédétection défensive-nationale.
Le général de brigade Dehghan a également insisté sur l’inauguration du premier drone intelligent hydrographe intitulé « Fajr-1 », du projet logistique du développement des côtes de Makran, du commencement de la ligne de production de la nouvelle génération des cartes maritimes électroniques et la mise en œuvre des systèmes de débitmètrie, magnétique et maritime.
Les autres projets que le ministre a cité, étaient : la mise en œuvre du système des cartes numériques géomorphologiques, l’entrée en vigueur du site des données climatiques du pays et le lancement de la ligne de production des informations sur l’emplacement en utilisant des images prises par les avions sans pilotes
"Miracles scientifiques du Coran et immunologie", séminaire en Egypte
L'adjoint de l'université de Tanta dans les affaires des services sociaux et du développement de l'environnement, Mohammad Zabqoun a indiqué : "Le séminaire était consacré à l'étude du rôle de la chimie dans le contrôle de l'univers et dans sa gestion et ses effets sur les différentes formes de la vie."
Il a ajouté : "Au cours de ce séminaire, a été commenté le verset 25 de la sourate Hadid «لَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلَنَا بِالْبَيِّنَاتِ وَأَنزَلْنَا مَعَهُمُ الْكِتَابَ وَالْمِيزَانَ لِيَقُومَ النَّاسُ بِالْقِسْطِ وَأَنزَلْنَا الْحَدِيدَ فِيهِ بَأْسٌ شَدِيدٌ وَمَنَافِع لِلنَّاسِ وَلِيَعْلَمَ اللَّهُ مَن يَنصُرُهُ وَرُسُلَهُ بِالْغَيْبِ إِنَّ اللَّهَ قَوِيٌّ عَزِيزٌ»
Nous avons envoyé Nos prophètes avec des preuves claires et avec eux, le Livre et la balance pour que les hommes mettent en œuvre la justice; et Nous avons fait descendre le fer dans lequel il y a une force sévère et des utilités pour les hommes, pour que Dieu distingue sans qu'on [Le] voit, ceux qui L'aident et [aident] Ses prophètes. Dieu est Fort [et] Puissant honoré. "
Le séminaire s'est tenu avec la participation des imams de mosquée dépendant de l'organisation des wakfs du gouvernorat d'Al Qarbiya et Ibrahim Salim, professeur de l'immunologie du département de zoologie de la faculté des sciences de l'université de Tanta a prononcé un discours.
Des œuvres coraniques et théologiques parmi les meilleurs livres du prix iranien du livre de l'année
La traduction du Saint Coran en russe, par Nazim Zeynalov, La Persia istoriata in Roma, publié par les éditions de la bibliothèque du Vatican, The Cosmic Script: Sacred Geometry and the Science of Arabic Penmanship, publié par les éditions Thames & Hudson à Londres, Qur’ans of the Umayyads: a First Overview by François Déroche, par les éditions Brill à Paris, The Pearl in its Midst: Herat and the Mapping of Khurasan (15th-19th Centuries), publié par l'Académie des Sciences de l'Australie, Al-Hasan ibn Musa al-Nawbakhti, Commentary on Aristotle "De generatione et corruptione", par les éditions De Gruyter et De rythme & de raison: lecture croisée de deux traités de poétique persans du XIIIe siècle by
Justine Landau/ Paris, Presses Sorbonne nouvelle sont les livres étrangers élus dans le cadre de la 23e édition du prix mondial du livre de l'année de la république islamique d'Iran.
Mustafa Qalwash était un anneau entre deux générations de lecteurs coraniques
«Mustafa Qalwash a inspiré de nombreux jeunes lecteurs coraniques. C’est une perte immense pour les milieux coraniques. Mustafa Qalwash était un anneau entre deux générations de lecteurs coraniques, celle de Mostafa Ismaïl et de Manshawi, et celle d’aujourd’hui. J’ai eu l’autorisation de le rencontrer il y a deux mois, bien qu’il soit interdit de visites, pendant cinq minutes, mais cet entretien a duré une heure. Lors d’une cérémonie en l’honneur de Soliman Chelbi, lecteur de la radio coranique égyptienne, je lui ai dit qu’à 60 ans, les lecteurs coraniques commençaient à décliner mais qu’il était une exception à cette règle et que cela était une grâce divine.
Mustafa Qalwash supportait difficilement des lecteurs qui ne respectaient pas les règles et c’est pour cette raison qu’en général, il était le seul invité des réunions coraniques. Mustafa Qalwash a beaucoup innové dans la récitation coranique et c’est pour cette raison que nous ne nous fatiguons pas de l’écouter », a déclaré Abdoul Fattah Tarouti qui grâce à une lecture coranique en 1978 à San Francisco, a converti dix personnes à l’islam.
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Netanyahu voudrait la suspension de députés au comportement "inapproprié"
Cette mise à l'écart exigerait l'approbation de 90 des 120 députés, précise le communiqué.
Cette annonce fait suite à la visite récente de trois députés arabes à des proches des Palestiniens abattus par les forces israéliennes, une rencontre dénoncée par une partie de la classe politique. Ces députés avaient assisté à une réunion d'un comité réclamant la restitution des corps des Palestiniens tués à leurs familles.
Depuis quatre mois, des violences ont coûté la vie à 165 Palestiniens, 26 Israéliens, selon un décompte de l'AFP.
M. Netanyahu a également demandé au procureur général Avichai Mandelblit de se prononcer sur la légalité de la visite des trois députés.
Le journaliste politique de la chaîne de télévision privée Channel 2, Amit Segal, doute pour sa part qu'une loi permettant au Parlement de suspendre un de ses membres obtienne l'approbation de la Haute cour de justice.
Pour l'heure, un député peut être suspendu seulement s'il est reconnu coupable d'un crime.
Manifestation des Palestiniens pour un journaliste gréviste de la faim en danger de mort
Samedi soir, les défenseurs du reporter de 33 ans de la chaîne al-Majd publiaient un communiqué affirmant qu'il luttait contre la mort sur le lit de l'hôpital israélien d'Afoula, où il est toujours menotté. Mohammed est dans un état d'extrême faiblesse, chaque centimètre de son corps le fait souffrir et les médecins disent qu'il peut mourir à tout instant.
Aussitôt, des rassemblements de soutien se sont formés, à Gaza et dimanche à Hébron et Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, ainsi qu'à Jénine et à Naplouse dans le nord, ainsi qu'à Ramallah, où vivait le journaliste palestinien avant son incarcération.
Là, parmi les Palestiniens réunis à l'appel du syndicat des journalistes et des organisations de défense des détenus palestiniens dans les prisons d'Israël, des militants ont annoncé une grève de la faim en solidarité avec M. Qiq. Parmi eux, Khader Adnane, qui avait lui-même obtenu la levée de sa détention administrative au prix de deux mois d'une grève de la faim qui l'avaient amené au bord de la mort.
L'ONU, l'UE et la Croix-Rouge se sont à plusieurs reprises alarmées notamment après que les médecins ont fait état de possibles dommages irréversibles pour le journaliste.
Situation "désespérée" des civils fuyant les combats au Soudan
Les déplacés vivent dans des conditions "assez désespérées. Ils manquent pratiquement de tout", a déclaré à l'AFP la coordinatrice humanitaire de l'ONU au Soudan, Marta Ruedas.
La poussée de violence "a eu pour résultat le pire déplacement de populations civiles dont l'ONU a été témoin dans la dernière décennie" dans la zone de Jebel Marra, théâtre de violents affrontements dans le passé, a-t-elle souligné.
"Nous ne pouvons pas connaître le nombre exact de personnes déplacées, nous avons seulement pu vérifier un petit pourcentage" à cause d'un accès limité à la région en conflit, a indiqué Mme Ruedas.
Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), quelque 38.000 personnes auraient fui vers l'Etat du Darfour-Nord. Dans le Darfour-Centre, il est encore plus difficile d'évaluer le nombre de déplacés, estimés à quelque 50.000 personnes.
"Il est du devoir du gouvernement soudanais de faciliter l'accès libre et total à toutes les zones touchées par le conflit", a insisté l'expert indépendant de l'ONU sur la situation des droits de l'Homme au Soudan, Aristide Nononsi.
Jebel Marra est considérée comme un fief du SLA-AW, l'un des groupes rebelles combattant le régime de Béchir.
En 2003, des rebelles non arabes se sont soulevés pour réclamer la fin de la "marginalisation économique" du Darfour et un partage du pouvoir avec le gouvernement de Khartoum dominé par les Arabes. Depuis, les combats n'ont jamais cessé même s'ils sont parfois moins intenses.
M. Béchir est recherché depuis 2009 par la CPI pour des accusations de crimes de guerres, crimes contre l'humanité et génocide dans cette région.
Il a décrété l'an dernier une trêve au Darfour et dans les Etats du Nil bleu et du Kordofan-sud, qu'il a prolongée d'un mois le 31 décembre.
L’Iran, bientôt, une nouvelle Chine ?
L’Iran adopte un projet de développement à la chinoise, cela peut donner un poids considérable à son statut géopolitique et à son importance.
Le Président chinois, Xi Jinping, ou le Président iranien, Hassan Rohani ? Quand il s’agit de nommer le négociateur géopolitique le plus redoutable, on joue souvent à pile ou face. Leurs routes se sont croisées, la semaine dernière, [le 23 janvier, NdT], à Téhéran, d’une manière spectaculaire, puisque Xi et Rohani ont scellé un accord crucial de partenariat stratégique. Les deux nations se sont mises d’accord, pour augmenter leurs échanges bilatéraux, au niveau de $600 milliards, pour les 10 prochaines années. Géo-stratégiquement, comme je l’ai, déjà, souligné, c’est un coup de maître. Pékin ne considère pas, simplement l’Iran, comme un pays de l’Asie moyen-orientale, mais aussi, de l’Eurasie, comme la plaque tournante essentielle, pour contrer le pivot vers l'Asie, dont Washington parle tant, manoeuvre basée sur l'hégémonie navale américaine. Il n'est pas étonnant que Xi ait précisé que l’Iran devrait être accepté, comme membre, à part entière, de l’Organisation de coopération de Shanghai, (OCS), dès cette année. Un partenariat stratégique implique que Pékin soutiendra, pleinement, la renaissance économico-politique et diplomatique iranienne, de part et d’autre de l’arc, allant du golfe Persique à la mer Caspienne – et au-delà. Il se trouve que cet arc rejoint les routes maritimes et terrestres de la Nouvelle Route de la Soie, qui est d’une importance vitale, pour la projection mondiale du rêve chinois, conçu par Xi. Et alors, à peine, quelques jours plus tard, Rohani était, à Rome, pour une rencontre chaleureuse et privée avec le Pape François, après avoir conclu avec l’Italie une série de contrats, d’un montant de dix-sept milliards de dollars. Cette activité frénétique post-sanctions fait ressortir, en perspective, l’absurdité de la crise nucléaire iranienne, fabriquée de toutes pièces, à Washington. Le réalisme géopolitique, de l’Europe à l’Asie, ne peut ignorer une nation, placée à l’intersection des mondes arabe, turc, indien et russe, dont le rôle privilégié est de donner un point de passage au vaste ensemble Caucase-Asie centrale, qui inclut, aussi, l’Afghanistan. D’un point de vue géostratégique, comme ultime carrefour eurasien, l’Iran ne peut être ignoré, car il relie le Moyen-Orient, le Caucase, l’Asie centrale, le sous-continent indien et le golfe Persique ; entre trois mers – la Caspienne, le golfe Persique et la mer d’Oman, relativement, proche de la Méditerranée et de l’Europe, et au seuil de l’Asie. Xi n’a pas eu besoin de parler, explicitement, de politique à Téhéran ; il lui suffit de signer contrat sur contrat, pour appuyer ses arguments. La tendance, à long terme, inévitable, est à la vision chinoise Une Ceinture [terrestre], Une Route [maritime], pour franchir les obstacles, qui s’opposent à un leadership sino-russe, au travers de l’Eurasie, ce qui correspond à la mise sur la touche du continuum territorial impérial anglo-américain. En attendant, l’Italie et la France, pendant la tournée européenne de Rohani, se sont empressées de rattraper leur retard. La scène frénétique iranienne, depuis la fin des sanctions, a, au moins, le mérite de mettre un terme à l’impitoyable diabolisation du pays, par l’Occident, et pose les bases, pour un développement économique, dans, à peu près, tous les domaines. La République islamique d’Iran a subi un handicap énorme, pendant les trente-six dernières années – quelque chose, qui aurait brisé une société avec moins de ressources. Au cours des dix dernières années, les sanctions ont coûté, au moins, 480 milliards d’euros à l’Iran, c’est, à peu près, un an de PIB iranien. Dans un monde, qui ne serait pas dirigé par les suspects habituels d’une oligarchie financière délinquante, Téhéran aurait des raisons de traîner Washington en justice, pour se venger. Au sujet du simulacre, qui, malgré tout, continue, de l’agression iranienne, c’est une sale blague impériale, [qui fait un bide, NdT]. L’Iran a dépensé 3,9% de son PNB, pour sa Défense ; chiffre à comparer avec les 10,3% de la Maison des Saoud. Finalement, l’Iran a dépensé sept fois moins d’argent, pour ses forces armées, que les pétromonarchies du Golfe, qui ne peuvent subsister qu’avec leur armement, essentiellement, fourni par les Américains, les Britanniques et les Français. L’avenir pour l’Iran sera plein de cahots. Il y a de sérieux problèmes – la corruption, l’incompétence bureaucratique, les secteurs d’activité réservés à certains intérêts ou interdits d’investissements étrangers. Des sections de l’élite au pouvoir – les bonyad, (des banques religieuses), et les Pasdaran, (les Gardiens de la Révolution), ne sont pas du tout enclines à relâcher leur emprise, sur des secteurs vitaux de l’économie. L’ouverture économique de l’Iran va, forcément, accélérer la transformation de la société du pays. Ce qui arrivera, ensuite, dépendra des élections législatives cruciales, qui auront lieu, en février, pour accoucher d’un nouveau majlis, (parlement), qui devra élire le nouveau Guide suprême. L’Iran est un cas géopolitique unique, où une république tire sa légitimité, à la fois, de l’Islam et du suffrage universel. Ce ne sera jamais notre démocratie parlementaire classique, mais ce ne sera jamais, non plus, l’autoritarisme brutal de l’Arabie saoudite. Un système assez complexe de contrôles et de contre-pouvoirs est en place, concernant la Présidence, le Parlement, le Conseil des gardiens, l’Assemblée des experts et différents corps constitués, comme le Conseil du discernement et le Conseil de sécurité nationale. Le Guide suprême, l'Ayatollah Khamenei, l’a dit, de façon très claire, il surveillera de près les conséquences culturelles, politiques et sécuritaires de l’ouverture économique, qui pourraient affaiblir l’idéologie révolutionnaire de la République islamique. Ce qui est certain, c’est que le Guide suprême – tel un arbitre – préservera l’équilibre très précis des forces politiques, en Iran. Ce qui signifie, en pratique, que l’équipe Rohani ne sera pas autorisée à récupérer tout le capital politique de l’ouverture économique, et que la transformation sociale et économique du pays ne sera jamais synonyme d’invasion culturelle occidentale. L’accord nucléaire de Vienne, conclu l’été dernier, n’est rien moins qu’un séisme géopolitique, en Iran. A l’intérieur, il règle le consensus entre l’administration de Téhéran et la majorité de la population, qui souhaitait que l’Iran redevienne un pays normal. Mais voilà, maintenant, le plus dur. Le scénario le plus probable dessine une République Islamique d’Iran, engagée dans un programme de développement à la chinoise. Une sorte de «c’est magnifique de s’enrichir», sous un contrôle politique vigilant. La question est posée : sommes-nous prêts à traiter avec un Guide suprême qui serait un Deng Xiaoping iranien ?