تقي زاده

تقي زاده

ACHOÛRA, LE VRAI SENS EXPLIQUÉ AUX CROYANTS.
Nous sommes en Afrique, précisément en Afrique de l'ouest. Le Mali est un vieux pays où l'islam a pénétré dès le premier siècle de l'Hégire. Les populations, musulmanes en grande majorité, vivent selon les rites et les coutumes de la religion du Prophète Mouhammad (salutations et bénédictions divines sur lui et les membres de sa famille). 

De toutes leurs coutumes et traditions religieuses, celle du souvenir de l'Achoûra occupe sans doute une place privilégiée dans les pratiques les mieux établies. Depuis plus de treize siècles, Achoûra est ainsi un évènement heureux dont la célébration est sensée apporter du bonheur et des bénédictions dans les familles. On s'y prépare donc avec fébrilité dès le début de  Moharram, premier mois du calendrier musulman depuis 622, date à partir de laquelle, sur ordre d'Allah, Seigneur des mondes, le Prophète Mouhammad (salutations et bénédictions divines sur lui et les membres de sa famille) a émigré de la Mecque vers Médine.
Car, au Mali comme dans nombre de pays musulmans, l'imaginaire populaire considère le jour de l'Achoûra, dixième jour du mois de Moharram, comme le jour de l'an, c'est-à-dire le premier jour de l'année nouvelle. Un tel jour est donc propice pour se congratuler, formuler des bénédictions en faveur les uns des autres, prier Allah pour la réussite, le succès, le bonheur, la santé, etc. Ceux qui ont été en conflit durant l'année passée se réconcilient ; les cousines viennent balayer les maisons des cousins qui leur offrent alors des cadeaux de fête. Tel jeune homme qui peine à trouver une épouse vient, le jour de l'Achoûra, voir son oncle maternel et lui demande, au nom du lien sacré du sang qui l'unit à sa mère, de lui donner sa fille en mariage; et la cousine visée, en raison justement de la baraka liée au jour de l'Achoûra, accepte volontiers la demande en mariage.

Bref, aussi paradoxal que cela puisse paraître, personne ne s'est jamais posé la question de savoir comment le dixième jour du mois de Moharram en est arrivé à être considéré comme le premier jour de la nouvelle année musulmane!!! C'était ainsi depuis des siècles.

Mais, dans la foulée de la Révolution islamique conduite à la victoire en février 1979 par l'Ayatollah Khomeiny en Iran, de «nouveaux musulmans », qu'on a appelés chiites, ont fait leur apparition au Mali. Très minoritaires, ils ont commencé à tenter de bouleverser certaines croyances, dont celles liées à ACHOÛRA qui est, pour eux, plutôt une commémoration et non une célébration, parce que "c'est un jour triste qui marque l'anniversaire de l'assassinat de Hussein Ibn Ali, petit-fils du Prophète Mouhammad (salutations et bénédictions divines sur lui et les membres de sa famille). Ils ont beau s'époumoner à expliquer le bon sens de leur thèse durant une vingtaine d'années, peu de gens ont accepté totalement le bien fondé de leurs argumentaires pourtant bien fournis.

Et nous voilà au mois de Moharram, en janvier 2009. Pour commémorer l'Achoûra  avec une certaine solennité, le Centre culturel iranien de Bamako a choisi de décaler de quelques jours l'organisation de l'évènement, en choisissant la matinée du dimanche 11 janvier, jour férié, afin qu'un grand nombre de fidèles puissent y participer dans la grande salle du Centre International des Conférences de Bamako (C.I.C.B.).
C'est là que le public entendra pour la première fois de nouvelles explications sur le sens véritable de l'Achoûra développé par le journaliste Amadou Diallo, invité à faire sur le sujet une communication en langue française.

Il faut noter que Monsieur Amadou Diallo était déjà connu pour son adhésion totale aux croyances chiites, mais aussi pour sa vaste érudition et ses capacités de recherches.
Pourtant, lorsqu'il prend la parole, beaucoup se demandaient quelle lumière il pouvait jeter, lui journaliste sans aucune formation théologique, sur la question désormais controversée de l'Achoûra (jour de fête ou jour de deuil?). Il surprendra le public avec une argumentation intelligente en puisant dans la littérature africaine et française des références évidentes. Il cite, tour à tour, de célèbres écrivains comme Amadou Hampâté Bah (Mali), Alexandre Dumas (France), entre autres. Il puise même dans le Mouvement parnassien, haut moment de la poésie française, des poèmes dont on ne connaissait même pas l'existence...

Ce n'est pas tout. Le public sera médusé en apprenant de sa bouche que l'Achoûra a été même, en quelque sorte, une sève nourricière à la très célèbre Révolution française de 1789 : par Lazard Carnot qui, inspiré par la haute personnalité et la bravoure de l'Imam Hussein (as) qu'il a découvertes à travers l'oeuvre de Sadi, le célèbre poète persan, fit vœu d'être toujours du côté de la justice et s'engagea donc résolument dans le camp de ceux qui ont déclenché le processus ayant abouti à la Révolution française, en les soutenant par ses écrits et ses harangues. Par un de ces effets des secrets que recèle la personnalité de l'Imam Hussein (as), Sadi Carnot, le petit-fils de Lazard Carnot, deviendra plus tard, presque quasiment un siècle après le triomphe de la Révolution française, un président de la République  particulièrement aimé et adulé par les Français qui l'éliront à la magistrature suprême avec une écrasante majorité en 1887. Effet mystérieux husseinite encore? Le Président Sadi Carnot connaîtra en 1894 une tragique fin qui rappelle, à bien des égards, le martyre de l'Imam Hussein (as).

Rappelons encore que nous étions en janvier 2009. Barack Obama, de père africain (un Kényan), avait été élu Président des États-Unis d'Amérique et se préparait à prêter serment, dans neuf petits jours,  lui, premier homme noir à avoir accédé à la magistrature suprême du pays de l'Oncle Sam. Barack Obama avait alors publié un communiqué pour indiquer qu'il prêtera serment sous son identité complète, conformément à la loi américaine. C'est donc Monsieur Barack Hussein Obama qui va prêter serment comme 44ème Président des États-Unis d'Amérique !

Là, Amadou Diallo va expliquer au public que Barack Hussein est tout simplement en swahili, langue maternelle du père kényan du président élu, la déformation de la formulation arabe "Barakatoul Hussein", c'est-à-dire, littéralement, la «baraka de l'Imam Hussein» (as). Et il fait une petite digression qui ne figure pas dans son texte pour expliquer que, malgré que Barack Obama a renié l'islam, la baraka liée au nom du petit-fils du Prophète Mouhammad "envoyé comme miséricorde aux mondes" vient de produire un effet sur lequel il faut méditer. 

Enfin, concernant l'Achoûra, Diallo pose une ultime question, essentielle, qui a beaucoup nourri la réflexion du public. C'est celle-ci : "Si, selon les enseignements des sunnites, l'année nouvelle débute le jour de l'Achoûra, c'est-à-dire exactement le dixième jour de Moharram, à quelle année appartiendraient alors les neufs premiers jours de ce mois? À l'année qui vient de s'achever ou à celle qui commencerait le 10 de l'année qui vient de commencer?"
Question pertinente qui reste encore sans réponse. Question qui valide largement l'Achoûra comme étant le jour de la commémoration du martyre de l'Imam Hussein (as). Qu'Allah bénisse Amadou Diallo!
Par Kolado Sidibé, Ingénieur électro mécanicien, Expert agréé auprès des Tribunaux

Le porte-parole des relations publiques du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a fait part de la présence de 600 vedettes rapides de l’armée et du CGRI lors d’une parade militaire qui aura lieu, le samedi 22 septembre, à Bandar Abbas, dans les eaux du golfe Persique et de la mer d’Oman.

Le général Ramezan Sharif a tenu à faire allusion à la démonstration de force et aux capacités de dissuasion des forces armées iraniennes, lors de la parade militaire du 22 septembre, à l’occasion de l’avènement de la semaine de la Défense sacrée, avant d’ajouter :

« Selon les directives du Leader de la Révolution islamique et la décision de l’état-major des forces armées de la RII, ce défilé militaire se tient, chaque année, depuis 2016, à Bandar Abbas au sud du pays, simultanément aux cérémonies qui se déroulent dans la capitale, Téhéran. »

Il ajoute que le CGRI est l’hôte et le responsable de la tenue des cérémonies militaires du 22 septembre de cette année des forces armées à Bandar Abbas.

« Dans le cadre de ces manœuvres, l’autorité et la puissance maritime des forces armées de la RII seront exposées dans le golfe Persique et les eaux libres avec la participation des unités et de 600 vedettes lourdes et légères de la marine de l’armée, du CGRI et des forces de l’ordre ainsi que des dizaines de chasseurs des forces aériennes de l’armée et du Corps des gardiens de la Révolution islamique », a-t-il indiqué.

Le colonel américain Sean Ryan, porte-parole de l’opération Inherent Resolve en Irak et en Syrie a déclaré qu’Israël agissait « indépendamment » et qu’il n’avait pas informé les États-Unis avant l’attaque, lundi soir, contre la base russe à Lattaquié.

Le colonel Sean Ryan a prétendu, mardi 18 septembre, que Washington n’était pas au courant de la décision de Tel-Aviv de vouloir mener des frappes aériennes contre des cibles à Lattaquié, en Syrie.

Le colonel américain Sean Ryan, porte-parole de l’opération Inherent Resolve, en Irak. ©AFP

Cité par le site d’information The National, le colonel Sean Ryan a souligné que « l’armée américaine n’a pas participé à la planification ou à l’exécution des frappes aériennes israéliennes qui ont mené à la destruction d’un avion de surveillance russe au-dessus de la Méditerranée ».

« Les services de renseignement américains n’avaient aucun contrôle sur les attaques israéliennes. Au niveau de la coalition, nous n’avions reçu aucun avertissement. Les Israéliens opèrent de manière indépendante, ils n’opèrent pas au sein de notre système de coalition », a-t-il prétendu lors d’une vidéoconférence avec le Pentagone depuis Bagdad.

Lors de son entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien concernant le crash de l’avion russe en Syrie, le président russe a déclaré que l’opération aérienne d’Israël était une violation de la souveraineté de ce pays.

Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré, ce mardi 18 septembre, que l’opération aérienne d’Israël en Syrie signifiait une violation de la souveraineté et de l’espace aérien de ce pays.

Poutine a appelé Israël à ne plus répéter ce genre d’incident imprévu, pour écarter tout refroidissement éventuel des relations Russie-Israël.

Après la destructionn, ce mardi 17 septembre, de l’avion russe qui a provoqué la mort de 15 militaires, le ministère russe de la Défense a annoncé que Moscou ferait tout son possible pour protéger ses militaires en Syrie.

Vladimir Poutine a évoqué, ce mardi 18 septembre, les mesures de sécurité supplémentaires qui seront prises par Moscou pour ses militaires et ses installations en Syrie et qui seront « ressenties par tous ».

« Suite au crash d’un avion militaire russe Il-20 en Syrie, Moscou propose de prendre des mesures de sécurité supplémentaires », a déclaré Vladimir Poutine, ajoutant qu’elles seraient « ressenties par tous ».

« Les mesures prises suite à cet accident concerneront avant tout le renforcement de la sécurité de nos militaires en Syrie », a-t-il ajouté.

« Pour ce qui est des mesures de réaction [au crash, NDLR], elles seront avant tout des mesures de sécurité supplémentaire pour nos militaires et nos installations en Syrie. Et ce seront des mesures qui seront ressenties par tous », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à l’issue des négociations russo-hongroises.

Le 17 septembre, vers 23 h, tout contact a été perdu avec l’équipage de l’appareil russe Il-20, qui était de retour sur la base aérienne de Hmeimim, à 35 km des côtes syriennes. 15 personnes ont été tuées dans l’accident.

« La perte de tout contact avec l’appareil a coïncidé avec les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie et le tir de missile depuis un navire français », a précisé la Défense russe. Le commandement français a dit n’avoir rien à voir avec le drame.

« Menant des frappes en Syrie, des pilotes israéliens se sont abrités derrière l’avion russe Il-20 qui s’est retrouvé sous le feu des systèmes de défense aérienne syriens S-200 », a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

 

Le département d’État américain a publié un communiqué portant sur une rencontre entre Mike Pompeo et son homologue marocain à Washington.

Le département d’État américain a annoncé, le mardi 18 septembre, que le secrétaire d’État américain Mike Pompeo avait discuté avec son homologue marocain Nasser Bourita d’un éventail de sujets dont « le soutien de l’Iran au terrorisme ».

« Ils se sont penchés sur les opportunités qui permettent le développement des coopérations économiques et sécuritaires entre les États-Unis et le Maroc », a-t-on appris du communiqué.

Selon le texte, « Mike Pompeo et Nasser Bourita discutaient également des efforts des deux pays destinés à mettre fin au soutien de l’Iran au terrorisme et à lutter contre l’influence malveillante de l’Iran dans la région ».

Les deux hauts diplomates ont également abordé d’autres sujets régionaux et internationaux et ont convenu d’organiser, en 2019, des négociations stratégiques.

« Le crash de l’avion Il-20 qui a entraîné la mort des 15 militaires à son bord n’aura aucun impact sur l’accord trouvé par les dirigeants russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, sur la création d’une zone démilitarisée dans la province syrienne d’Idlib », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l’agence de presse ITAR-TASS.

D’après le porte-parole du président russe, il est hyper important que rien ne porte atteinte à ces accords. « Les accords obtenus sont d’une importance vitale pour l’avenir de la Syrie », estime Dmitri Peskov d’après lequel cet accord est la conclusion des efforts de Moscou et Ankara pour aider au règlement pacifique de la crise syrienne en prenant des décisions constructives.

 

Un accord turco-russe à Idlib est la pire des choses qui aurait pu arriver à Israël. Israël vient de perdre une carte majeure dans sa politique d’escalade en Syrie.

Le porte-parole du département d’État américain a salué la conclusion d’un accord entre la Russie et la Turquie sur la mise en place d’une zone de désescalade à Idlib.

Le lundi 17 septembre, le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Sotchi. La rencontre a duré plus de quatre heures et demie. Les deux hommes ont convenu, à l’issue de ces entretiens, de mettre en place une zone de désescalade dans la province syrienne d’Idlib d’ici au 15 octobre.

« Nous saluons les efforts de la Russie et de la Turquie pour empêcher une offensive militaire des forces d’Assad et de ses alliés contre Idlib. Les États-Unis souhaitent une désescalade de la tension à long terme en Syrie. Ils n’ont toutefois eu aucune implication dans les pourparlers entre la Russie et la Turquie », a déclaré le porte-parole du département d’État américain. 

Il a ensuite mis en garde le gouvernement syrien et ses alliés contre toute attaque visant la province d’Idlib.

Un accord turco-russe à Idlib est la pire des choses qui aurait pu arriver à Israël. Israël vient de perdre une carte majeure dans sa politique d’escalade en Syrie.

Le porte-parole du département d’État américain a salué la conclusion d’un accord entre la Russie et la Turquie sur la mise en place d’une zone de désescalade à Idlib.

Le lundi 17 septembre, le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Sotchi. La rencontre a duré plus de quatre heures et demie. Les deux hommes ont convenu, à l’issue de ces entretiens, de mettre en place une zone de désescalade dans la province syrienne d’Idlib d’ici au 15 octobre.

« Nous saluons les efforts de la Russie et de la Turquie pour empêcher une offensive militaire des forces d’Assad et de ses alliés contre Idlib. Les États-Unis souhaitent une désescalade de la tension à long terme en Syrie. Ils n’ont toutefois eu aucune implication dans les pourparlers entre la Russie et la Turquie », a déclaré le porte-parole du département d’État américain. 

Il a ensuite mis en garde le gouvernement syrien et ses alliés contre toute attaque visant la province d’Idlib.

 

Israël vient de reconnaître avoir attaqué Lattaquié en Syrie tout en imputant la responsabilité de cette agression à Damas et à Téhéran.

L’armée israélienne a reconnu, ce mardi 18 septembre, son implication dans les attaques aériennes nocturnes de la veille contre la ville syrienne de Lattaquié.

L’armée israélienne a regretté la mort de militaires russes dans une frappe aérienne israélienne, mais en a imputé la responsabilité à Téhéran et à Damas.

Le général de brigade Ronen Manelis, porte-parole de l’armée israélienne, a reconnu l’attaque d’Israël contre la Syrie, disant que l’armée israélienne avait pris pour cible une installation militaire syrienne qui « produisait des armes létales de haute précision » pour les livrer au Hezbollah libanais de la part de l’Iran.

Lors d’un entretien téléphonique, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté ses « regrets » au président russe Vladimir Poutine et a accusé le gouvernement syrien d’être responsable de ce drame.

Ces nouvelles accusations anti-iraniennes visent en effet à camoufler le rôle d’Israël dans cette agression et à justifier, d’une manière ou d’une autre, les attaques israéliennes contre le territoire syrien. Mais la Russie, qui n’est pas dupe, pointe explicitement du doigt le régime israélien comme responsable de la destruction de son avion Il-20.

Le quotidien israélien Yediot Aharonot a déploré que le communiqué qu’a publié le ministère russe de la Défense constitue un message ferme et dur à l’encontre Israël.