
تقي زاده
Purification ethnique du régime sioniste à Khan al-Ahmar
« La situation à Qods empire chaque jour, et les Palestiniens exclus des domaines politiques, souffrent de plus en plus. Les autorités israéliennes cherchent à judaïser la ville de Qods sans aucune attention à l’importance de cette ville pour les chrétiens et les musulmans », a-t-il déclaré.
Les forces d’occupation sionistes ont bloqué l’accès au village de Khan al-Ahmar et ont interdit aux défenseurs de ce village d’y accéder. La Haute Cour d’Israël a aussi rejeté le recours en justice des habitants de ce village, et les soldats israéliens ont envahi, jeudi à l'aube, le village palestinien Al Wadi al Ahmar, récemment créé pour les familles bédouines palestiniennes près du village d’al Khan al Ahmar, menacé aujourd’hui de démolition.
L’armée américaine implante une nouvelle base à Deir ez-Zor
Les États-Unis multiplient des provocations à l'est de la Syrie. Après des manœuvres militaires mobilisant des dizaines de marines et d'effectifs de l'OTAN à Deir ez-Zor, des informations font état de l'implantation de nouvelles bases US dans l'est syrien. Des sources d’information ont confié à l’agence de presse Sputnik que l’armée des États-Unis envisageait d’implanter une nouvelle base militaire dans le sud-est de la province de Deir ez-Zor, outre celle située à al-Tanf.
La nouvelle base devrait être construite près d'al-Omar, le plus grand gisement pétrolier en Syrie, à une dizaine de kilomètres de la rive orientale de l’Euphrate. Son installation permettra aux militaires américains d’avoir sous leur contrôle une route reliant le champ pétrolier d’al-Omar à celui d’al-Tanak.
Les mêmes sources ont également fait part de la décision des États-Unis d’élargir leur base militaire à Sarrin dans le nord-est de la province d’Alep, au sud de Kobané, contrôlée actuellement par les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).
Deuxième plus grande base militaire US en Syrie, l'aérodrome de Sarrin est en partie réservé aux hélicoptères militaires. De nombreux radars antiaériens et systèmes électroniques ont été installés dans cette base.
Syrie : les FDS coupés dans le pont, 20 de leurs effectifs tués
Il y a une semaine une information rapportée par le ministère russe de la Défense faisait état d'une frappe au phosphore blanc lancée par deux F-15 américains contre le village Hajin, non loin d'Abou-Kamal. Le Pentagone a démenti l'information et pourtant, le raid au phosphore a bien eu lieu. Le bilan des pertes reste à déterminer dans la mesure où ce village est occupé par les agents US des FDS. Vendredi 14 septembre, des médias proches des FDS ont annoncé la mort de 20 des leurs "massacrés par Daech à Hajin". L'incertitude qui entoure la situation des blessés des frappes US contre Hajin permet de conclure à une riposte. De nombreux villages de l'est de la Syrie, pas forcément acquis à la cause de l'État syrien, résistent vaillamment à l'invasion US/OTAN de la province pétrolifère de Deir ez-Zor. Ce qui explique le pourquoi des frappes US contre certains de ces villages effectués au nom de lutte contre Daech.
Selon des sources kurdes, au moins 20 éléments kurdes membres des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis ont été tués vendredi 14 septembre par ce que ces sites qualifient de "terroristes de Daech" opérant à Deir ez-Zor. Or Daech et les FDS s'appuient mutuellement dans l'est de la Syrie pour servir les intérêts des Américains.
"Pas moins de 20 membres des FDS ont été tués vendredi dans une embuscade tendue par les daechistes à Hajin, district de la province de Deir ez-Zor dans l’est syrien", ajoutent ces mêmes sources. Selon ce rapport, les FDS prévoyaient d’attaquer Hajin où "les daechistes étaient encerclés". Mais s'agit-il réellement de daechistes? Rien n'est moins sûr. Les F-15 qui ont bombardé au phosphore blanc le village auraient été, selon certaines sources, israéliens et ils arboraient les insignes de l’US Air Force. Ils auraient décollé d’un aérodrome secret situé quelque part dans le Kurdistan irakien. C'est assez pour que les habitants se mobilisent et se vengent.
Déclaration de principes: "ces Arabes qui viennent d’arriver d’une autre planète!"
Parmi les sept pays qui ont publié la « déclaration de principes » sur la Syrie, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie ne respectent pas les mêmes « principes » à l’intérieur de leurs frontières. Qu'ils soient rois ou présidents, les dirigeants de ces pays désignent eux-mêmes leurs Premiers ministres et ministres. Ils dominent leurs services de sécurité et renforcent l’indépendance du secteur judiciaire de leurs pays. Des élections libres et transparentes sous la supervision internationale n'existent pas dans ces pays. C'est alors à se demander pourquoi de tels principes sont imposés à la Syrie et c'est ce à quoi répond Abdel Bari Atwan, renommé écrivain et analyste du monde arabe et rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm, dans un article au sujet des récents développements concernant la Syrie.
« Le mini-groupe pour la Syrie (la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie) a remis, vendredi 14 septembre, une déclaration de principes à l’envoyé spécial des Nations unies en Syrie Staffan de Mistura. Ce document reflète les points de vue de ce mini-groupe sur l’avenir de la Syrie et les sept pays soulignent qu’ils ne feront pas partie du processus de la reconstruction de la Syrie à moins que les conditions, posées dans cette déclaration, soient remplies.

Le point à prendre en considération est que la déclaration de principes ne parle pas de l’actuelle Syrie dont plus de 85% ont été déjà libérés des mains des groupes armés. Elle parle de la Syrie d’il y a cinq ans où les sept pays tenaient le haut du pavé et leurs mercenaires, c'est-à-dire les groupes armés, contrôlaient plus de la moitié des territoires.
Viennent à l’appui de cette affirmation des conditions irréelles que met en avant la déclaration :
Primo, la déclaration de principes exhorte le gouvernement syrien à rompre totalement ses relations avec l’Iran et tous ses bras politiques et militaires. Par ce terme, la déclaration fait implicitement allusion au Hezbollah.
Secundo, la déclaration de principes traite de l’avenir de la Syrie alors qu’elle fait une distinction entre les régions étant sous le contrôle du gouvernement syrien et les régions dont il a repris le contrôle aux groupes armés. Toutes les conditions dont l’accomplissement est réclamé par la déclaration de principes, qu'il s'agisse de la Constitution ou de la sécurité et de la politique, sont uniquement en conformité avec les régions contrôlées par le gouvernement syrien et elles n’ont rien à voir avec les zones récemment libérées. Je crois que les régions qui ne sont pas mentionnées par la déclaration de principes sont celles qui abritent des gisements pétroliers et gaziers, telles qu’Idlib, Afrin et al-Bab. Il semble que les États-Unis et leurs alliés arabes et occidentaux souhaitent que les zones pétrolifères de la Syrie échappent au contrôle du gouvernement Assad.
Tertio, la déclaration de principes suggère la transformation du poste de président en un poste théâtral ayant des prérogatives très restreintes. À titre d’exemple, la déclaration exige que le président de la Syrie ne désigne pas le Premier ministre et qu’il ne soit pas impliqué dans la nomination des ministres du Cabinet. Elle propose aussi que le président n’ait aucun lieu avec les services de sécurité.
Quarto, la déclaration propose l’octroi de l’autorité à des régions syriennes puisqu’elles peuvent se contenter des relations purement superficielles avec le gouvernement central.
Quinto, la déclaration réclame une Syrie sans armes de destruction massive et elle pourrait même aller plus loin en réclamant une Syrie complètement désarmée.
Gaza : les unités de l’artillerie israélienne ont ciblé une base du Hamas
Les chars d’assaut israéliens ont frappé vendredi soir une base militaire du Hamas à l’est de Gaza.
L’armée israélienne a intensifié ses attaques contre les bases militaires du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas. Dans ce même cadre, les témoins oculaires ont annoncé que les chars d’assaut israéliens ont pris pour cible l’une des bases du Hamas à l’est de Gaza. Ces attaques n’ont fait aucun mort.
La chaîne de télévision Al-Mayadeen a également rapporté que les unités de l’artillerie de l’armée israélienne avaient frappé un poste de contrôle appartenant au Hamas, à l’est de Khan Younes, au sud de Gaza.
Essai nucléaire de 1979, le secret de polichinelle israélien
Le journal américain Science and Global Security vient de révéler de nouveaux indices sur l'exactitude d'un essai nucléaire en 1979 que le régime de Tel-Aviv a jusqu'ici catégoriquement nié en bloc.
L'essai nucléaire ultra-secret d’Israël, rejeté catégoriquement par les autorités israéliennes, grâce aux soutiens des États-Unis refait aujourd'hui surface.
Après que des satellites américains ont enregistré en 1979 des images d’un éclair étrange dans l’océan Indien, certains médias ont abordé les hypothèses sur un test nucléaire secret israélien. Le journal scientifique Science and Global Security reprend aujourd'hui les mêmes hypothèses avec de nouveaux indices.
Selon le journal britannique Daily Mail, les isotopes radioactifs découverts dans le cadre d’une étude pour le journal américain Science and Global Security chez des moutons australiens ont renforcé les vieilles hypothèses sur un essai nucléaire d’Israël, il y a 39 ans, au milieu de l’océan Indien.
Lire aussi : Israël détient à elle seule toutes les ogives nucléaires du Moyen-Orient
L’histoire remonte à 1979 où le satellite de reconnaissance, Vela 6911, destiné à surveiller la mise en vigueur du Traité d’interdiction des essais nucléaires, enregistre deux mystérieux éclairs à des centaines de kilomètres au large des côtes de l’Afrique du Sud. Les spéculations médiatiques et scientifiques commencent et les hommes politiques américains de l’époque affirment qu’il est question d'essais nucléaires en Afrique du Sud ou dans les territoires occupés par Israël. Le régime de Tel-Aviv préfère, alors, garder le mutisme.
Christopher Wright, membre de l'Académie militaire d'Australie et le physicien nucléaire Lars-Erik De Geer, qui travaillait pour l’agence suédoise de recherches sur la défense, ont analysé des échantillons des thyroïdes de moutons australiens, envoyés aux États-Unis. Les échantillons confirment que les moutons étaient atteints de l’isotope radioactif iode-131.
Citant Leonard Weiss, expert en armes nucléaires à l’université de Stanford, dans le Bulletin of the Atomic Scientists, le site d’information Réseau International précise à ce propos : « L’hypothèse selon laquelle un essai nucléaire a eu lieu en 1979 est également appuyée par l’analyse du «signal hydroacoustique» déclassifié des dispositifs d’écoute sous-marins américains. La recherche «supprime pratiquement tout doute sur le fait que « l’éclair » était une explosion nucléaire ».
Le scientifique américain accuse Israël dans ce contexte et souligne qu’il est « le seul pays qui possédait les capacités techniques et les motivations politiques nécessaires pour mener un tel test clandestin ».
Les chercheurs rappellent qu’un tel essai était tout à fait à rebours du traité d’interdiction partielle des essais nucléaires de 1963 et qu’il implique une enquête profonde à l’échelle internationale sur cet incident.
Idlib : la Syrie répond à Jean-Yves Le Drian
Le conseiller du Premier ministre syrien a réagi aux déclarations du ministre français des Affaires étrangères qui est inquiet pour la sécurité de l’Europe.
« Aucune déclaration des autorités françaises ne me surprend plus, a affirmé le conseiller du Premier ministre syrien, depuis que Le Drian a déclaré que la lutte contre les terroristes à Idlib mettrait en danger la sécurité européenne. »
« Depuis le jour où le ministre français des Affaires étrangères a associé la sécurité de l’Europe au maintien des terroristes en Syrie, je ne m’étonne plus des déclarations de la France », a affirmé le conseiller du Premier ministre syrien.
Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, a prétendu qu’une attaque contre Idlib en Syrie menacerait la sécurité de l’Europe en raison de la fuite des terroristes vers ce continent, a rapporté Aria News.
Lors d’un entretien accordé ce vendredi 14 septembre à la chaîne Al-Alam, Abdelkader Azouz, conseiller du Premier ministre syrien, a déclaré qu’il était habitué à de telles déclarations de la part des autorités françaises.

« Ce n’est qu’après la reconnaissance du Front al-Nosra comme groupe terroriste par les Nations unies que les anciennes autorités du ministère français des Affaires étrangères l’ont à leur tour reconnu comme tel », a rappelé Abdelkader Azouz.
Et d’ajouter : « Malheureusement, la France est devenue un simple outil dont se servent les États-Unis. En poursuivant ses violences et sa guerre d’usure, la France sert les intérêts de Washington. »
« Toutes les conditions pour libérer Idlib et permettre à ses habitants de rentrer chez eux sont réunies », a-t-il précisé.
Auparavant, le représentant syrien auprès des Nations unies, Bachar al-Jaafari, avait fait part à la tribune du Conseil de sécurité de cette organisation de la décision de Damas de nettoyer Idlib de la présence des terroristes du Front al-Nosra.

La province syrienne d’Idlib est toujours contrôlée par différents groupes terroristes. L’armée syrienne se prépare donc à une opération pour la nettoyer de la présence des terroristes du Front al-Nosra, de Daech et des autres groupes.
Le ministère russe de la Défense publie depuis deux semaines des communiqués avertissant que les terroristes ont l’intention de mettre en scène une attaque chimique à Idlib pour en accuser injustement la Syrie.
En parallèle, les États-Unis en accusant Damas d’avoir l’intention de perpétrer une attaque chimique à Idlib cherchent à détourner l’attention de l’opinion publique des agissements des terroristes.
Le 14 avril dernier, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient déjà attaqué la Syrie en accusant mensongèrement Damas d’avoir utilisé des armes chimiques.
En réalité, les États-Unis et leurs alliés sont vivement inquiets du sort des terroristes qu’ils soutiennent en Syrie.
Poutine : la concentration des terroristes à Idlib est préoccupante
La concentration des terroristes à Idlib et leurs agissements dans cette province syrienne, la dernière qui échappe encore au contrôle de Damas, est préoccupante, a estimé le président russe.
Lors d’une réunion avec les membres du Conseil de la Fédération de Russie, le président russe, Vladimir Poutine, s’est dit préoccupé par les agissements déstabilisateurs des groupes terroristes à Idlib, la dernière province syrienne encore occupée par les groupes terroristes, notamment par le Front al-Nosra.
« On a encore procédé à des échanges d’opinions sur la situation à Idlib. On a exprimé notre préoccupation concernant la forte concentration de terroristes dans cette région, ainsi que leur activité déstabilisatrice », a fait savoir le porte-parole du chef de l’État russe, Dmitri Peskov, cité par Sputnik.
Les vaines menaces du ministre israélien du Renseignement à l’encontre de l’Iran
Le ministre israélien du Renseignement a réagi à la déclaration du directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) sur la reprise de l’enrichissement de l’uranium par Téhéran.
En réponse à la déclaration d’Ali-Akbar Salehi, directeur de l’OEAI, selon laquelle le programme nucléaire iranien s’accélérerait en cas d’annulation de PGAC, Yisrael Katz, le ministre israélien du Renseignement a éructé : « Si l’Iran choisit de poursuivre son programme nucléaire, il fera face à une réponse militaire. »

Tout en espérant que l’accord atomique entre Téhéran et les puissances mondiales survivrait, M. Salehi avait annoncé, lors d’une interview accordée le mardi 11 septembre à AP, que la République islamique était prête à produire des centrifugeuses plus avancées qui enrichissent l’uranium en faisant tourner rapidement de l’hexafluorure d’uranium.
Le régime israélien salue la fermeture de la représentation palestinienne par l'administration de Trump
En fermant la mission à Washington, qui fait office d'ambassade de l'Autorité palestinienne dans le pays, "les Etats-Unis ont pris la bonne décision", a affirmé M. Netanyahu dans un communiqué.
La décision américaine, annoncée lundi, est justifiée juridiquement par les démarches palestiniennes visant à traîner les dirigeants israéliens devant la CPI.