Zone tampon allemande: l’ONU gratifie l'idée, la Turquie ne dit pas "non"

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Zone tampon allemande: l’ONU gratifie l'idée, la Turquie ne dit pas "non"

Vendredi, l'armée syrienne a pris position sur les frontières avec la Turquie et plus précisément dans la banlieue nord de la province de Hassaké. Des centaines de Kurdes de Syrie, ceux-là même qui jetaient il y a quelques jours des pierres en direction des blindés américains fuyant Hassaké, s'étaient rassemblés pour accueillir les forces de l'armée nationale.

 Les effectifs de l’armée sont ainsi entrés dans le village d’Umm al-Kahf sur la route de Tall Tamer à Ras al-Aïn, localité qu'occupe la Turquie pour le moment, suivant les termes mêmes du mémorandum de Sotchi. Rien qu'a suivre les slogans scandés par les habitants de Hassaké, tous en faveur du déploiement rapide de l'armée national, l'observateur averti comprend que la tache ne s'annonce pas si facile pour l'OTAN. Car au fait, en préservant Ras al-Aïn et Tall Abyad, la Turquie, membre actif de l'OTAN pourrait bien ouvrir la porte du nord syrien aux supplétifs européens de Washington tandis que se dernier, en repli non autorisé en Irak, masserait ses troupes plus au sud, à al-Anbar et à Salaheddine, pour contrer toute avancée des forces patriotiques irakiennes à savoir celles-là mêmes qui ont fait l'échec au projet Daech.

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