Les Occidentaux ne permettent pas la stabilité au Mali

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Les Occidentaux ne permettent pas la stabilité au Mali
Au Mali, les élections législatives perçues comme un devoir civique ont été organisées malgré les pressions occidentales.
Un défi a été, en effet, relevé en ces temps de la propagation du coronavirus et surtout de la présence déstabilisatrice de Barkhane, surtout que les résultats de ces élections, où le parti au pouvoir gagne au moins dix sièges de députés de plus, qu’il avait perdus d’après les chiffres annoncés initialement lors de la proclamation des résultats provisoires par le ministère malien de l’Administration territoriale, est contesté par le peuple malien ce qui signifie le désaveu des Maliens à l’adresse de la France.

Juste après ces élections des informations font état de l’enlèvement du préfet de Gourma-Rharous, Drissa Sanogo, le 2 mai dernier alors qu’il regagnait son poste en voiture depuis Tombouctou.

« Drissa Sanogo se trouvait non de la localité de Rharous, dont il est le préfet, lorsque des hommes armés ont intercepté le véhicule dans lequel il se trouvait. Il est le seul passager à avoir été enlevé. Ses ravisseurs conduisaient trois motos. Ils l’ont obligé à monter sur un des engins. Les deux autres les ont suivis. Selon nos informations, une quarantaine de kilomètres plus loin, se tenait un véhicule 4X4. Ils sont montés à bord et le bolide a démarré en trombe », annonce RFI

Qu’un préfet soit enlevé dans la région des Tourages qui tente de coopérer avec les forces maliennes, cela ne pourrait être qu’un effort de plus à saper le processus de réconciliation touarègue/État.
 
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