Ce que l’Occident ne sait pas du réacteur d’Arak

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Ce que l’Occident ne sait pas du réacteur d’Arak

La fin mai, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient mettre fin aux dérogations qui permettaient à des entreprises russes, chinoises et européennes de continuer à travailler sur certains sites nucléaires iraniens.

Cette décision, qui prendra effet après un délai de 60 jours, concerne les dérogations au régime de sanctions américaines jusqu’ici accordées par Washington aux travaux sur le site de recherche d’Arak, sur la fourniture d’uranium enrichi pour le réacteur de recherche de Téhéran et au transfert de déchets nucléaires hors de l’Iran.

Les États-Unis ont toutefois prolongé de 90 jours une autre exemption qui concerne la centrale nucléaire de Bouchehr.

Quelques heures après la publication de cette nouvelle, un responsable iranien a qualifié de « creuses » ces menaces, ajoutant que la République islamique d’Iran était non seulement en mesure de relancer l’ancien réacteur d’Arak, mais il pourrait en plus en construire un autre.

Avant la signature de l’accord nucléaire, l’Occident croyait que la conception initiale du noyau du réacteur d’Arak permettrait la production de quantités relativement importantes de plutonium de "qualité militaire pour les armes nucléaires". Du fait, la décision de l’Iran de relancer l’ancien réacteur d’Arak signifie, pour l’Occident, "le retour d’une menace atomique".

Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique, était le premier responsable iranien à réagir officiellement à l’annonce des États-Unis : « l’annulation des exemptions en matière du nucléaire ne changera en rien les activités de l’Iran. Il s’agit d’une campagne médiatique. Nous sommes en mesure de relancer l’ancien réacteur et de fabriquer un autre ».    

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