L’hostilité de l’Arrogance ne prendra pas fin avec notre retrait (Leader)

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L’hostilité de l’Arrogance ne prendra pas fin avec notre retrait (Leader)

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a décrit le fondateur de la République islamique, l'Imam Khomeiny, comme un modèle à suivre pour se lever en faveur de la justice et lancer une révolution.

A l'occasion du 34e anniversaire du décès de l'icône anti-impérialiste, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a prononcé ce dimanche 4 juin un discours au mausolée de l'Imam Khomeiny, situé au sud de Téhéran. 

« L'inimitié de l'Arrogance contre la nation iranienne ne sera pas éliminée avec un retrait de nos positions. Nos retraits dans le passé les ont même rendus plus agressifs. Les ennemis n'en sont pas satisfaits, ils veulent ramener l'Iran tel qu'il était avant la Révolution », a-t-il déclaré. Ils veulent un Iran « inféodé » et « sans identité », a souligné le Leader.

L'Ayatollah Khamenei a noté que les ennemis cherchent à « décevoir » la jeunesse iranienne en se concentrant sur les problèmes du pays.

« L'Imam Khomeiny est une figure éminente de l'histoire de l'Iran »

L'Ayatollah Khamenei a qualifié l'Imam Khomeiny de « figure prééminente de notre histoire et pas seulement de notre époque ». De telles figures, a soutenu le Leader, « ne peuvent pas être effacées de la mémoire de l'histoire... et ne peuvent être supprimées ou déformées ».

Il a salué la prééminence de l'Imam Khomeiny dans divers domaines, tels que la connaissance religieuse, la jurisprudence, la philosophie, le mysticisme théorique, la foi et la piété, notant qu'aucune des personnalités éminentes de l'histoire de l'Iran ne possédait toutes ces caractéristiques en même temps.

L'Imam Khomeiny est décédé en 1989 à l'âge de 86 ans, près d'une décennie après la victoire de la Révolution islamique, qui a vu le renversement du régime Pahlavi soutenu par les États-Unis en Iran, dirigé par Mohammad Reza Pahlavi, connu sous le nom de Shah.

Il a passé de nombreuses années en exil en Irak, en Turquie et en France, d'où il a dirigé un mouvement populaire croissant, qui a finalement renversé le Shah et conduit à la formation de la République islamique.

Suite à un référendum tenu en 1979, plus de 98 % des Iraniens éligibles ont voté « oui » à la République islamique.

Le Leader a également déclaré que le défunt fondateur de la République islamique avait créé trois changements « sans précédent » en Iran, au sein de l’ummah islamique et dans le monde : il a transformé une monarchie inféodée aux puissances en une démocratie indépendante et fière et a réveillé l’ummah islamique et a fait de la cause palestinienne la principale question de l'islam.

Il a ajouté que l'Imam Khomeiny a ravivé la spiritualité même dans les pays non musulmans contre les tendances matérialistes.

« Dernière tentative ratée d'émeutes des ennemis »

Ailleurs dans ses propos, l'Ayatollah Khamenei a évoqué les émeutes qui ont éclaté en septembre dernier après la mort d'une jeune Iranienne, Mahsa Amini.

« Les ennemis ont fait plusieurs tentatives contre l'Iran mais la plupart d’entre elles a échoué, la dernière en date étant les émeutes de l'automne dernier. » Elles ont été « conçues dans des groupes de réflexion occidentaux » et soutenues par « une aide financière, médiatique et militaire importante » des services de sécurité occidentaux.

L'Ayatollah Khamenei a en outre noté que les instigateurs de ces émeutes pensaient que la République islamique était finie : « Les ignorants se sont encore trompés. Le peuple leur a tourné le dos et n’a pas répondu à leur appel ».

Les services de renseignement iraniens ont déclaré que plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ont utilisé leurs appareils d'espionnage et de propagande pour provoquer de violentes émeutes à travers l’Iran.

 
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