L'Irak rapatrie et interroge la famille du chef de Daech assassiné

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L'Irak rapatrie et interroge la famille du chef de Daech assassiné

Le pouvoir judiciaire irakien a obtenu « le rapatriement » de la famille du terroriste Abou Bakr al-Baghdadi.

Selon le Conseil judiciaire suprême d'Irak, le rapatriement en Irak de la famille d'Abou Bakr al-Baghdadi s’inscrit dans le cadre des efforts visant à « arrêter les personnes accusées de terrorisme qui étaient en fuite hors d’Irak ».

Le communiqué indique que les proches de Baghdadi ont été interrogés et que « les enquêtes se poursuivent auprès d'eux pour mettre en lumière les secrets les plus importants » de Daech.

Il n'a toutefois pas précisé le nombre de membres de la famille ni l'endroit d'où ils avaient été ramenés.

Mais une source judiciaire, qui s'est exprimée sous couvert d'anonymat, a été citée par l'AFP disant que l'épouse de Baghdadi, « détenue en Turquie », avait été rapatriée avec ses enfants.

En novembre 2019, la Turquie a déclaré avoir arrêté en juin 2018 l'épouse de Baghdadi, que les médias turcs ont identifiée comme étant Asma Fawzi Muhammad al-Qubaysi.

Elle a révélé « beaucoup d'informations » sur le « fonctionnement interne du groupe terroriste », a alors déclaré un responsable turc.

En octobre 2019, Donald Trump, alors président américain, a annoncé que les forces d’opérations spéciales américaines avaient mené un raid visant Baghdadi, dans le nord-ouest de la Syrie, au cours duquel le chef de Daech s’était suicidé en activant un gilet explosif.

Cependant, les États-Unis n'ont pas montré les restes de Baghdadi et ont affirmé qu'ils avaient été jetés à la mer dans les 24 heures suivant sa mort.

De nombreux experts estiment que les États-Unis ont créé le groupe terroriste Daech et l’ont aidé à se développer et à entamer sa campagne de terreur et de destruction en Syrie et en Irak en 2014.

Daech a déjà été chassé de tous ses bastions urbains en Irak et en Syrie, mais ses restes mènent des attaques terroristes sporadiques dans les deux pays arabes voisins.

Depuis plusieurs années, les tribunaux irakiens ont condamné des centaines de personnes à la peine de mort ou à la prison à vie en vertu du code pénal pour appartenance à « un groupe terroriste ». Parmi les personnes déclarées coupables d’avoir rejoint Daech figuraient plus de 500 hommes et femmes étrangers.

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