Lors du sommet arabo-islamique d’urgence à Doha au Qatar, le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que les frappes israéliennes du 9 septembre contre le Qatar ont montré qu’aucun pays arabe ou musulman n’est à l’abri des actes d’agression du régime.
En effet, Israël a tenté d’assassiner les dirigeants du mouvement de résistance palestinien Hamas alors qu’ils discutaient d’une proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
M. Pezeshkian a déclaré que l’agression éhontée d’Israël visait à saper les efforts diplomatiques pour mettre fin au génocide à Gaza.
Il s’agit de « pur terrorisme » et d’un acte d’« agression contre la diplomatie », a-t-il précisé.
« Ces frappes prouvent que le régime d’occupation ne connaît aucune contrainte morale ni juridique. L’attaque de Doha a transformé de nombreuses équations et pensées erronées ; aucun pays arabe ou musulman n’est à l’abri de l’agression du régime de Tel-Aviv », a-t-il fait remarquer avant d’ajouter :
« Demain, cela pourrait être n’importe quelle capitale arabe ou islamique. Le choix est clair : nous devons nous unir ».
Le président iranien a également souligné que les frappes sur Doha démontraient le désespoir et l’impuissance d’Israël : « Cet acte d’agression est le résultat inévitable de décennies d’impunité accordée à Israël par certaines puissances occidentales par le biais de leur aide diplomatique, militaire et financière. »
« Le régime israélien a bombardé plusieurs pays musulmans en 2025. Chaque attaque et agression de ce régime est justifiée par la légitime défense, et chaque fois, cela entraîne des réponses ambiguës de la part des pays occidentaux et des condamnations creuses. »